Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Société d’incubation numérique du Gabon (Sing SA) vient de procéder au lancement de la 2e édition du programme national d’accélération des startups à Libreville.

Ce programme, dénommé Cohorte Innovation 4.0, offre aux entreprises en démarrage, l’accès au mentorat, à des investisseurs et à d’autres formes de soutien pour les aider à devenir stables et autonomes. Il se résume en un processus d’accélération de trois mois proposé par l’incubateur dirigée par Yannick Ebibie (photo) et s’adresse aux startups numériques innovantes basées au Gabon.

De manière technique, une fois sélectionnée à participer à ce programme, les startups bénéficient d’un traitement particulier. Il s’agit entre autres de 200 heures d’appui en exécution de projet ; de 50 heures de mentoring ; de 21 heures de formation dans un espace de travail agréable sponsorisé par le ministère de l’Économie numérique dans le cadre du projet e-Gabon.

À l’issue du programme, les startups les plus méritantes pourront prétendre à un financement couvrant leurs dépenses d’exploitation sur une période de un à deux ans. Il est à noter que tout au long de ce programme d’accélération, les experts donneront aux startups, les éléments indispensables pour optimiser leurs finances et techniques de vente. Une évaluation hebdomadaire permettra également d’ajuster un apport personnalisé à chaque startup.

Dans le même temps, les premiers incubés mettront en exergue, la possibilité qui leur a été donnée de développer leurs premières clientèles, de valider leurs marchés, de se préparer à la levée de fonds ou encore d’améliorer leurs idées de projets.

Pour Cohorte Innovation 4.0, la Sing SA recherche des projets avec au minimum deux fondateurs disponibles à Libreville pendant un minimum de trois mois. Cependant, ils devraient proposer une offre innovante et scalable à la sous-région. Ils devraient aussi avoir une bonne connaissance du secteur et de la problématique qu’ils souhaitent résoudre et démontrer une culture poussée du résultat.

Stéphane Billé

Un atelier de lancement du projet sous-régional sur le « Contrôle durable de la rage humaine transmise par les chiens en Afrique centrale » sera organisé ces 14 et 15 octobre 2019 à Libreville. Il est placé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’alimentation (FAO), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de l’Alliance mondiale contre la rage (GARC).

Selon ces différents partenaires techniques, la riposte contre la rage se justifie par la faiblesse organisationnelle et structurelle qu’affichent les pays de la sous-région face à cette pathologie. Car selon un rapport de l’OMS, « la rage est reconnue comme une maladie endémique avec des flambées épidémiques dans la plupart des pays. Bien que la situation exacte ne soit pas connue dans la sous-région du fait d’un sous rapportage persistant, des faibles capacités de diagnostic et des moyens de riposte qui demeurent encore ponctuels et circonscrits, la maladie a été retenue comme la préoccupation principale des pays et partenaires techniques ».

En outre, « En dépit de ce statut épidémiologique et de la classification de la rage comme maladie prioritaire dans la sous-région, les pays de l’Afrique centrale ont encore de nombreux défis à relever pour atteindre l’objectif “zéro mort” humaine due à la rage du chien à l’horizon 2030 », énoncé l’OMS, la FAO, l’OIE et le GARC.

Dans le cadre de cet objectif, la FAO apportera son appui technique et financier à travers son projet de coopération technique couvrant huit pays. À savoir : le Cameroun, le Congo, la RDC, la Guinée Équatoriale, le Gabon, la RCA, le Tchad et Sao Tomé et Principe.

Ce projet vise entre autres à rendre disponibles dans les huit pays bénéficiaires de la région Afrique centrale des plans nationaux d’élimination de la rage à l’horizon 2030 et à rendre effectif le système de surveillance et de rapportage intégré des cas de rage animale et humaine dans ces pays bénéficiaires de la région Afrique centrale. Il permet également de rendre les laboratoires de la sous-région opérationnels pour apporter des réponses promptes aux requêtes de diagnostic de la rage.

L’atelier de Libreville devrait donc permettre de présenter le projet, ses objectifs, les activités, les résultats attendus, d’adopter les plans de travail des pays et enfin de définir les responsabilités avec les différentes parties prenantes.

Stéphane Billé

En grève depuis le 3 octobre dernier, les personnels des médias publics, notamment les agents de la chaine de télévision publique, Gabon Télévision, viennent de mettre un terme à leur mouvement d’humeur. À l’origine de ce énième piquet de grève, dont cette entreprise est désormais coutumière, la gestion très peu orthodoxe de la Redevance audiovisuelle et cinématographique (Rac), indique-t-on.

Le processus de sortie de crise a été piloté par le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka. Ce dernier a notamment eu une rencontre, le 11 octobre 2019, avec les Syndicat des professionnels de la communication (Syprocom), et ceux des personnels de l’audiovisuel public (Synapap) et des professionnels de l’économie numérique (Syprofen).

Au terme de ces pourparlers, les différentes parties ont trouvé un modus vivendi sur un certain nombre des revendications exprimées par les grévistes. Le ministre Rigobert Ikambouayat Ndeka a annoncé le paiement de trois mois d’arriérés de prime de production, soit un total de 25,7 millions FCFA, un virement de 30 millions FCFA au titre de péréquation au profit de Gabon Télévision.
Autre signe de décrispation, le membre du gouvernement a invité l’ensemble des acteurs concernés par cette ressource financière à plancher sur un mode de répartition concertée et de gestion objectif. Ceci dans le souci d’instaurer la transparence dans la gestion de la Rac.

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, la Redevance audiovisuelle et cinématographique est désormais appliquée en République gabonaise. Son objectif est d’améliorer les conditions de travail et de rémunération des agents des médias publics et de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis). Elle devrait rapporter près de 140 millions de francs CFA par mois au profit des médias publics.

Stéphane Billé

En vue d’éradiquer le phénomène de la violence en milieu scolaire, le ministère de l’Intérieur, de la Justice vient d’ordonner la fermeture des débits de boissons installés aux abords des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national.

La décision du gouvernement fait suite aux nombreuses sources citant régulièrement ces commerces comme bases arrière ou foyers de l’insécurité en milieu scolaire à travers le pays. En outre, cette décision, indique-t-on, est encadrée par les dispositions du décret fixant les conditions d’ouverture et d’exploitation des débits de boissons.

Le gouvernement donne aux opérateurs économiques concernés par cette situation jusqu’au 31 octobre 2019 pour délocaliser leurs commerces. Faute de quoi, l’infraction constatée sera réprimée conformément aux dispositions pénales en vigueur. Les forces de sécurité ont reçu des instructions pour l’application stricte de la règlementation.

Stéphane Billé

Le Gabon vient une fois de plus, de témoigner de son engagement pour la préservation de la forêt tropicale et partant pour le développement durable. C’était le 10 octobre 2019, à San José (Californie - États-Unis), à la faveur d’une réunion ministérielle préparatoire à la Conférence des parties (Cop 25) des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra en décembre prochain à Santiago, au Chili.

Cette réunion avait pour objectifs d’assurer la réussite de la Cop 25 ; de trouver des solutions pour accélérer la décarbonisation et de renforcer la résilience des économies. Elle a vu la participation d’acteurs politiques, sociaux et environnementaux venus du monde entier.

Au cours de cette rencontre, le ministre gabonais, des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres a réitéré aux yeux du monde, l’importance de la sauvegarde et de la préservation de la forêt tropicale.

S’inspirant du cas du Gabon, le Pr Lee White a mis en lumière les spécificités gabonaises, lors de son discours pendant la séance plénière inaugurale. « La forêt gabonaise représente 88% de son territoire. Nous avons pratiquement zéro déforestation », a-t-il déclaré.

Pour maintenir cette tendance, le membre du gouvernement gabonais appelle à « trouver un nouveau modèle de développement qui va permettre de préserver nos forêts et notre écosystème ». « Nous devons ajouter de la valeur aux forêts, pas juste au niveau national, mais également au niveau international », a-t-il indiqué.

Le Gabon, leader mondial au sein de la coalition « Solutions fondées sur la nature », entend respecter son engagement à réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025.

Stéphane Billé

Le ministère de l’Économie vient de publier son rapport trimestriel de suivi des créances de l’État pour l’exercice 2019. Il en ressort que les restes à payer de l’État gabonais se chiffrent à près de 269, 34 milliards de FCFA à la fin de la période sous revue. Ces impayés sont constitués des ordonnances émises au profit des entreprises, des crédits TVA non remboursés et de la dette publique.

Dans le détail, les ordonnances émises au profit des entreprises s’élèvent à 23, 83 milliards de FCFA, dont 17, 55milliards de FCFA au titre des arriérés et 6, 278 milliards de FCFA au titre des fonds en route sur le deuxième trimestre 2019.

Les crédits TVA non remboursés s’élèvent à 232, 99 milliards de FCFA et la dette publique conventionnée se chiffre à 12, 52 milliards de FCFA. Elle représente 4,6% des restes à payer de l’État central. Le ministère précise d’ailleurs à cet effet que la dette intérieure représente 12, 5 milliards de FCFA et la dette extérieure 16, 54 millions de FCFA.

Les restes à payer sont constitués de toutes les liquidations non réglées. Ils comprennent les fonds en route et les arriérés de paiement. Les fonds en route sont constitués de toutes les liquidations non réglées de moins de trois mois tandis que les arriérés sont constitués de toutes les liquidations non réglées au-delà de trois mois. Leur publication vise à se conformer aux directives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), relative aux opérations financières des États.

Stéphane Billé    

Canal + lance, ce 11 octobre, « Basket Academy », une émission de téléréalité sur le basket, tournée au Gabon. L’information a été donnée par Pierre Chaudesaygues, le directeur des chaînes sportives de l’opérateur de télévision payante.

L’émission suit le parcours de 20 jeunes joueurs gabonais de 15 à 18 ans qui souhaitent devenir les meilleurs joueurs de l’équipe nationale gabonaise des moins de 18 ans ayant représenté le pays lors du tournoi « United Basketball Africa » au Bénin. Ces derniers ont passé plus d’un mois à s’entrainer dans une académie de basket installée à Libreville. Le contenu de l’émission sera diffusé en 6 épisodes sur les chaînes sportives du groupe Canal +.

Le timing du lancement de l’émission n’est pas anodin. Alors que la NBA lancera dans quelques semaines la première édition de son tournoi dédié aux clubs africains, aucun diffuseur n’a encore remporté les droits du tournoi. Si Basket Academy obtient une audience suffisante sur le continent, l’opérateur pourrait avoir plus d’arguments à faire valoir s’il souhaite obtenir les droits de diffusion de la NBA Africa League.

Servan Ahougnon

Le projet de création d’un organisme de gestion des bassins transfrontaliers de l’Ogooué, du Ntem, du Komo, de la Nyanga, du Woleu et du Mouni, situés entre le Gabon, le Cameroun, le Congo et la Guinée Équatoriale, semble au stade de sa finalisation.

Le secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) vient d’entamer une série d’ateliers nationaux de validation du projet de convention portant création de cette structure.

Du 7 au 8 octobre, le Congo a ouvert le bal. Durant ces travaux, tenus à Brazzaville, la capitale du pays, le projet de convention a été examiné sur la forme et le fond avec la structure focale nationale du Congo. Une réflexion a également été entamée sur les outils d’opérationnalisation de cette convention en fonction des attentes des acteurs clés.

Au nom du ministère de l’Énergie, Yannick Lionel Nkodia, représentant le ministre empêché, a réitéré l’entière disponibilité et l’engagement du Congo de ne ménager aucun effort dans le processus de la mise en place de l’organisme de gestion des bassins transfrontaliers.

Selon le programme établi à cet effet, l’atelier national du Gabon est prévu du 10 au 11 octobre 2019. Ceux du Cameroun et de la Guinée Équatoriale sont programmés respectivement du 14 au 15 et du 17 au 18 du même mois.

Stéphane Billé

C’est la Portugaise Rosario Bento Pais (photo) qui succède à Helmut Kulitz au poste d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Union européenne (UE) au Gabon. Elle a présenté ses lettres de créance au président Ali Bongo ce 8 octobre 2019.
Titulaire de deux masters (droit et relations internationales) et dotée d’une vingtaine d’années d’expérience dans les institutions européennes et au ministère des Affaires étrangères de son pays d’origine, Rosario Bento Pais occupait avant sa nomination au Gabon le poste de chef de l’unité société civile et fondations au sein de la direction générale de la coopération internationale et du développement de Commission européenne.
Telle que définie par les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, la mission de cette polyglotte (portugais, français, anglais, espagnol et suédois) s’articulera autour de deux principaux axes : poursuite du dialogue entre Bruxelles et Libreville et matérialiser la nouvelle alliance entre l’Afrique et l’Europe pour un partenariat global.
Depuis 2016, l’UE est quelque peu en retrait dans le financement du développement au Gabon. Il est donc aujourd’hui question de donner un nouveau souffle à cette coopération. L’UE « réitère son ouverture à élargir les domaines de relation et de coopération avec le Gabon au bénéfice des populations du Gabon et de l’Europe », peut-on lire dans le communiqué de circonstance.
En lien avec la nouvelle alliance Afrique – Europe, arrêtée lors du sommet Union africaine – Union européenne, tenu à Abidjan en novembre 2017, on pourrait s’attendre à un renforcement de la coopération dans promotion de la bonne gouvernance et la stabilité et à une augmentation de l’investissement en faveur de la création d’emplois chez les jeunes.
Stéphane Billé

Reconnue internationalement pour son combat contre les violences faites aux femmes, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille vient de lancer une initiative inédite. Il s’agit d’un concours de court-métrage, intitulé « Coup de cœur », ouvert aux amateurs et aux professionnels du 7e art.
À travers cette action, la FSBO invite tous les adeptes du cinéma à passer derrière la caméra pour faire tomber le masque qui protège les violences dont de nombreuses femmes sont encore victimes. Dans leur production d’une durée maximale de cinq minutes, les postulants devront raconter l’histoire de ces victimes.
Ce prix devra distinguer trois lauréats, qui par leur esprit créatif, « auront su mettre en lumière ce mal qui mine notre société et touche nos proches », indique-t-on à la FSBO. Les récompenses se composent du prix du jury d’une valeur de cinq millions de FCFA, du prix coup de cœur d’un montant de trois millions de FCFA et enfin du prix du public d’une valeur de deux millions de FCFA.
Le Jury pourra, par ailleurs, attribuer, de manière discrétionnaire, au lauréat du prix du jury et du prix coup de cœur un financement allant jusqu’à vingt millions de FCFA pour la production des vidéos de sensibilisation (courts-métrages ou série) en partenariat avec la Fondation.
La remise des prix est fixée au 25 novembre 2019, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Stéphan Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.