La Haute autorité de la communication (HAC) a suspendu la station de radio Gabonews FM pour piratage. En effet, le régulateur gabonais des médias reproche à la radio privée d’avoir piraté une fréquence appartenant à Radio Gabon.
« L’HAC déclare que la radio Gabonews FM est une radio illégale. Elle est ainsi interdite de toute activité radiophonique en République gabonaise jusqu’à la régularisation de sa situation », a expliqué Jean-François Mouwaka Ngonga, le porte-parole de la HAC, au terme de la séance plénière de l’institution tenue le 24 octobre.
D’après le régulateur, Gabonews FM « diffuse sur la fréquence 93.5 appartenant à Radio Gabon ». Ainsi, en plus d’utiliser une fréquence attribuée à une autre station de radio, Gabonews opère sans aucune licence de la HAC. Le régulateur a invité Gabonews FM à régulariser sa situation pour pouvoir de nouveau émettre.
La station de radio privée vient s’ajouter à la longue liste des médias suspendus ces dernières semaines par le régulateur gabonais. Cela laisse penser que les autorités gabonaises ont entamé un processus d’assainissement du paysage audiovisuel local.
Servan Ahougnon
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Du 31 octobre au 2 novembre 2019, Yaoundé, la capitale du Cameroun, abrite la 34e session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (Ueac).
Cette rencontre verra la participation des délégations ministérielles conduites par les ministres en charge de l’Économie des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). La rencontre sera présidée par le Cameroun, qui assure la présidence de la Conférence des chefs d’État de la Cemac et du Conseil des ministres de l’Ueac.
Pour cette 34e session ordinaire du Conseil des ministres, neuf dossiers seront soumis à l’examen des experts, dont le projet de budget de la communauté pour l’exercice 2020. Ce projet est axé sur les priorités définies par la Conférence des chefs d’État. Son examen repose, entre autres, sur les perspectives économiques de la sous-région, les rapports d’activités de la communauté et l’état d’exécution du budget précédent.
De manière spécifique, « Les options arrêtées dans le projet de budget fixeront le niveau de notre détermination commune à faire de la Cemac, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain », explique Fatima Aram Acyl, vice-présidente de la Commission de la Cemac.
Outre ce dossier lié au budget, le parapheur du Conseil des ministres comprend également : le renforcement de l’intégration ainsi que les dossiers relatifs à la réglementation de la sécurité de la navigation aérienne, à l’enseignement supérieur en matière de santé et à la lutte contre les pandémies.
Le fonctionnement de certaines structures telles que le Parlement communautaire, les rapports des organes spécialisés de la Cemac et la validation des dossiers d’agréments des professionnels libéraux de douane, de la comptabilité et de la fiscalité seront aussi au cœur des travaux.
Le Conseil des ministres de l’Ueac est considéré comme la 2e instance la plus importante de la Cemac, après la Conférence des chefs d’État.
Stéphane Billé
Les prédicteurs continuent d’être optimistes sur la relance économique de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac). Communauté économique régionale qui regroupe le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique et le Tchad.
Selon le rapport annuel de la zone franc publié par la Banque de France, la Cemac devrait enregistrer un taux de croissance 3,0% en 2019 contre 1,7% en 2018, soit une hausse de plus d’un point.
« L’activité serait principalement stimulée par l’investissement prive, dans les secteurs pétrolier et non pétrolier, et par la demande extérieure nette, tirée par l’augmentation sensible en volume des exportations de matières premières, en particulier d’hydrocarbures », précise le rapport.
Cette stimulation est le fait des projets structurants entrepris dans la région. Plusieurs États de la sous-région ont en effet lancé des plans de développement en vue d’une diversification de leur économie, d’une meilleure insertion dans les chaines de valeur et d’un renforcement du capital humain, avec le soutien des bailleurs de fonds régionaux et internationaux.
Il s’agit surtout pour les pays producteurs de pétrole de réduire leur dépendance aux hydrocarbures, en développant l’exploitation de leur potentiel agricole, forestier ou touristique.
Des projets d’infrastructures ont également été lancés, afin de renforcer l’autonomie énergétique des pays concernés (projets de barrages hydroélectriques au Cameroun, développement de la filière photovoltaïque au Tchad) ou d’accroitre les connexions transnationales (routes Brazzaville-Yaoundé et Brazzaville-Libreville, diffusion de la fibre optique dans le cadre du projet de Central African Backbone 7, finance par la Banque mondiale).
De grands groupes internationaux sont, enfin, parties prenantes d’initiatives de diversification économique, à l’instar d’Olam (qui investit dans la filière agricole gabonaise et participe à la construction d’un nouvel aéroport international à Libreville) ou de l’Atlantic Cocoa Corporation (qui développe une activité de transformation du cacao au Cameroun).
Stéphane Billé
Les opportunités de mobilisation des ressources pour booster la production agricole en Afrique centrale seront au cœur d’une réunion de deux jours (du 29 au 31 octobre 2019) organisée par le bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Libreville au Gabon.
Comme l’indique le thème de la rencontre, les fonds recherchés serviront précisément à « relever les défis de la transformation du monde rural et du développement des systèmes agro-industriels inclusifs en Afrique centrale ». Selon les organisateurs, ce thème trouve sa justification dans les différents changements rapides survenus au cours des dernières décennies et qui ont modifié le paysage du développement dans le monde. En plus, malgré de très importantes évolutions structurelles de l’économie mondiale avec l’émergence de marchés plus solides, le monde rural reste affecté par les départs massifs de sa population vers les centres urbains.
À cela s’ajoutent d’autres défis : les effets du changement climatique, les fluctuations des prix des énergies fossiles et des conflits complexes et prolongés qui ont provoqué toute une série de chocs dans les pays et régions. Dans le même temps, la pauvreté, la sous-alimentation et les inégalités économiques continuent de croître aussi bien dans le monde rural qu’en milieu urbain.
La centaine de participants à cette réunion va donc réfléchir sur les stratégies et approches ainsi que sur les interventions (publics, privés) à promouvoir dans le monde rural pour développer les systèmes agroalimentaires inclusifs. Il s’agit, entre autres, des représentants de la FAO des pays de la sous-région (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée-Équatoriale, République Démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et Tchad), leurs chargés de programme, les coordonnateurs de projets sous régionaux, les chargés de communication, des fonctionnaires techniques du bureau régional pour l’Afrique de la FAO basée à Accra au Ghana et du siège de l’institution à Rome. On notera également la présence des représentants des partenaires techniques et financiers (Banque mondiale, BAD, UE, etc.), des commissions économiques régionales (CEEAC et Cemac), de leurs institutions spécialisées et des agro-industries de la sous-région.
Déjà, une des pistes préconisées par la FAO est la création d’emplois augmentant les revenus et le bien-être dans le monde rural, et donc propre à y retenir les jeunes. Une approche selon elle, qui passe par un investissement accru dans l’aménagement des terres, la gestion des ressources en eau, la recherche et l’extension ; le renforcement des services publics de base et une augmentation de l’utilisation de semences, de fertilisants et de pratiques agricoles de meilleure qualité.
Stéphane Billé
Pour les neuf premiers mois de l’année 2019, l’opérateur pétrolier Maurel et Prom réalise un chiffre d’affaires de 371 millions de dollars. Cette performance est en progression de 8% par rapport à celle enregistrée sur la même période en 2018.
Selon les données publiées par l’entreprise le 23 octobre 2019, son activité au Gabon y contribue pour 347 millions de dollars, soit plus de 93,5%.
Au cours des trois premiers trimestres de 2019, la plateforme de développement international du groupe pétrolier indonésien Pertamina a produit 30 442 barils par jour (b/j). Sur cette production, 20 654 b/j ont été réalisés au Gabon, soit près de 70%. L’Angola et la Tanzanie suivent avec respectivement 4 587 b/j et 37,4 Mpc/j.
La performance du Gabon est liée à la production sur le permis d’Ezanga, l’un des sites du groupe. Elle s’est élevée à 20 238 b/j au cours des neuf premiers mois de 2019, soit une nette augmentation de 25% par rapport à la même période en 2018.
Selon Maurel et Prom, ce résultat est attribué aux différentes mesures techniques mises en place qui ont permis de résoudre les difficultés d’export rencontrées l’an dernier et d’optimiser l’évacuation du brut.
En plus, le groupe indique que la campagne de forage de développement à Ezanga se poursuit avec un total de dix puits forés depuis le début de l’année à fin septembre 2019. En outre, les travaux préparatoires à la campagne d’exploration sur le permis de Kari sont terminés. Ainsi, le forage du puits Kama-1 débutera avant la fin de l’année, indique le groupe.
Stéphane Billé
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise la 12e réunion de l’équipe multidisciplinaire du 29 au 31 octobre 2019 à Libreville au Gabon. « Relever les défis de la transformation du monde rural et du développement des systèmes agro-industriels inclusifs en Afrique centrale », c’est le thème de cette réunion. À la veille de l’ouverture des travaux, le coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia (photo), présente les enjeux et les attentes de cette rencontre.
Le Nouveau Gabon : Monsieur le coordonnateur, quels sont les enjeux de la rencontre que la FAO organise à Libreville ?
Hélder Muteia : Dans la mise en œuvre des activités de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), nous organisons à la fin de chaque biénnium, une réunion de l’équipe de multidisciplinaire. Elle permet de passer en revue les programmes de projets d’activités de chaque pays dans la sous-région, afin qu’on puisse faire non seulement l’analyse de nos activités, mais aussi de travailler un peu sur l’identification des défis.
Nous organisons cette rencontre sous-régionale dans le cadre du biénnium 2018-2019. Elle regroupera une centaine de participants. Il s’agit, entre autres, des représentants de la FAO des pays de la sous-région (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée-Équatoriale, République Démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe et Tchad), leurs chargés de programme, les coordonnateurs de projets sous régionaux, les chargés de communication, des fonctionnaires techniques du bureau régional pour l’Afrique basé à Accra au Ghana et du siège à Rome. On notera également la présence des représentants des partenaires techniques et financiers (Banque mondiale, BAD, UE, etc.), notamment des Commissions économiques régionales (CEEAC et Cemac) et de leurs institutions spécialisées, et des agro-industries de la sous-région.
LNG : Alors quels sont les résultats attendus ?
HM : Il s’agira de définir les objectifs et les priorités de chaque biénnium. Nous faisons des révisions afin que l’on puisse apprécier comment les objectifs sont coordonnés au niveau de chaque pays. Il en est de même au niveau sous-régional et même mondial.
Au terme de ces assises, plusieurs résultats sont attendus. Il s’agit notamment de l’identification des priorités sous-régionales pour le nouveau biénnium 2020-2021 et la formulation d’une feuille de route Afrique centrale pour la préparation de la conférence régionale de la FAO pour l’Afrique, des ministres de l’Agriculture prévue au Zimbabwe en 2020.
Propos recueillis par Stéphane Billé
L’État gabonais et le fonds d’investissement français Meridiam ont signé deux contrats de partenariat public privé (PPP). La cérémonie a été présidée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Le premier contrat porte sur le financement, l’aménagement et l’entretien de la route « Transgabonaise » d’un coût évalué à plus 600 milliards de FCFA. Long de 780 km, le projet concerne deux principaux axes : les Nationales n°1 et 3 sur le tronçon Owendo-Ndjolé-Carrefour Leroy-Lastourville-Moanda-Franceville. Cette route censée traverser le pays d’est en ouest permettra de relier les grands bassins agricoles du Gabon.
Le projet sera mené par la Société autoroutière du Gabon (SAG), détenue par Méridiam et Arise, pour une durée de 30 ans. Cette entreprise n’est pas à sa première expérience dans le pays. Elle a déjà développé plusieurs partenariats avec la République gabonaise qui ont notamment abouti à la construction du terminal minéralier d’Owendo.
Quant au second contrat, il a trait à la construction du barrage hydroélectrique Kinguele-Aval d’une capacité de 35 MW, soit une production annuelle d’énergie de 200 GWh, pour un coût estimé à 80 milliards de FCFA. L’énergie issue de ce barrage sera injectée sur le réseau interconnecté de Libreville et augmentera de 13% de la production annuelle.
Le développement du projet est assuré par la société Asonha Énergie. Elle est détenue à 60% par Meridiam et à 40% par Gabon Power Company (GPC). La construction du barrage hydroélectrique Kinguele-Aval permettra de fournir une énergie propre, durable, de qualité à des prix compétitifs.
Ces deux projets visent à soutenir le processus de diversification de l’économie nationale. Selon la présidence de la République, la « Transgabonaise » permettra la création de près de 3000 emplois directs ou indirects.
Stéphane Billé
La Banque mondiale vient de publier le Doing Business 2020, une enquête qui classe les pays en fonction de la facilité à y faire les affaires. Pour la 17e édition, 190 économies à travers le monde sont concernées.
Dans ce classement, le Gabon se maintient à 169e place, mais son score est légèrement en baisse. Il passe de 45,58/100 à 45. Malgré ce qui apparait comme une contreperformance, le Gabon a néanmoins fait, entre mai 2018 et mai 2019, des réformes dans trois domaines impactant le climat des affaires, reconnait le rapport. Il s’agit de la création d’entreprise, l’obtention des permis de bâtir et l’octroi des crédits.
Pour le premier domaine, le score du pays progresse de 4,4 points grâce à une réforme qui a permis d’accélérer l’enregistrement au guichet unique de création des entreprises. Pour ce qui est de l’obtention du permis de bâtir, la simplification concerne la suppression des timbres municipaux autrefois exigés et la mise en place d’une équipe dédiée aux inspections. Des réformes qui ont permis au pays de gager 1,1 point. Pour le dernier domaine, le pays a amélioré l’accès aux informations sur le crédit en établissant un cadre, par l’intermédiaire de la Cemac, pour l’octroi de licences et le fonctionnement des bureaux de crédit.
Pour réaliser ce classement Doing Buisines, la Banque mondiale s’est appuyée sur 12 domaines importants de l’environnement réglementaire qui affecte les entreprises nationales. Il fournit des indicateurs quantitatifs sur la réglementation de la création d’entreprise, des permis de construire, l’accès à l’électricité, l’enregistrement des propriétés, l’obtention d’un crédit, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement de taxes, le commerce transfrontalier, le respect des contrats et du règlement des cas d’insolvabilité. Doing Business mesure également les aspects liés à l’emploi et aux contrats avec le gouvernement (marchés publics).
Stéphane Billé
L’activité portuaire au Gabon connait un regain de confiance. En 2018, les principaux ports du pays ont traité 11,6 millions de tonnes de marchandises contre 10,3 millions l’année précédente, soit une hausse de 11,9%.
C’est ce qui ressort du tableau de bord de l’économie. D’après ce document d’orientation du ministère de l’Économie, il est indiqué que les mouvements de bateaux ont également augmenté de 6% durant l’exercice 2018. « Ce résultat est lié à la bonne tenue des mines et des industries du bois, ainsi qu’à la mise en service des ports de Gsez-Olam », précise le ministère de l’Économie.
Dans les faits, le port d’Owendo et les ports cargo et minéralier d’Olam ont été les principaux moteurs de cette croissance. En 2018, le port d’Owendo a enregistré une hausse de 31,9% des mouvements de bateaux, s’établissant à 1 008 rotations. Le volume global de marchandises manipulées sur cette plateforme s’est établi à 7,9 millions de tonnes, en hausse de 20,6% par rapport à 2017. Toutefois, « l’activité dans cette zone a été perturbée par les travaux de dragage réalisés pendant près de deux mois (quatrième trimestre), empêchant l’accueil des navires au-delà d’un certain volume ».
Parallèlement, les ports cargo et minéralier d’Olam ont réalisé une forte hausse des mouvements de bateaux (+88,5%) à 11 561 rotations en 2018 tandis que le volume global de marchandises manipulées a progressé de 56,6% pour atteindre près de 2,7 millions de tonnes.
À l’opposé, cette belle embellie n’a pas touché la plateforme de Port-Gentil et le port Môle. Concernant le port de la capitale économique, le volume global de marchandises manipulées a chuté de 28,3% pour se situer à 205 355 tonnes en dépit d’une hausse modérée de 13,6% (134 rotations) des mouvements de bateaux.
Quant au port Môle, l’activité consolidée entre ce port et les Beachs de Libreville (Barracuda et Acae pour le transport de sable et gravier) a été timide en 2018. En effet, les mouvements des bateaux et le volume global des marchandises ont diminué respectivement de 26,8% et de 56,7% pour s’établir à 575 mouvements et 769 241 tonnes.
Romuald Ngueyap
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Au deuxième trimestre 2019, l’indice global des cours des produits de base exportés par la Cemac a affiché une tendance haussière. Il a progressé de 3,9% contre une baisse de 6,2%, trois mois auparavant.
Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), cette performance est tributaire de l’effet d’une hausse des cours des produits énergétiques (+4,5 %), des produits agricoles (+3,3%) et des produits de la pêche (+2,4%).
Les cours des produits énergétiques ont été tirés par l’augmentation des prix du pétrole brut (+7,5% à 65,1 $/baril), au moment où ceux du gaz naturel enregistraient une baisse (- 20,2% à 5,5 $/mmbtu).
L’indice des produits forestiers a infléchi de 82,03 au premier trimestre 2019 à 81,06 au deuxième trimestre 2019, en raison de la réduction des prix observée sur le marché des grumes et sciages de respectivement de 0,7 et 1,3%. Les cours des métaux et minéraux sont restés stables (+0,0%).
L’indice composite des cours des produits de base (ICCPB) est fondé sur les cours de 28 produits de base exportés par la Cemac, lesquels représentent 90% des valeurs des exportations de cet espace communautaire. Dans l’ensemble, la Beac table sur une stabilisation des cours en 2019.
Stéphane Billé