Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, procède depuis le début de la semaine, à l’installation des nouveaux responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et des établissements supérieurs du pays.
Le processus a débuté avec l’installation de Christel-Donald Abessolo à la tête de la direction générale de l’enseignement supérieur. Par la suite, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a remis les rênes des directions des grandes écoles et instituts et de l’orientation et des bourses respectivement à Emma Nadège Mawili et à Justin Pendi.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a installé Viviane Annick Boule au poste de directeur général (DG) de l’Institut supérieur de technologie (IST) et Marcelle Ibinga à celui de DG de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO). À l’université des sciences et santé (USS), Adrien Sima Zue a pris ses fonctions de vice-recteur chargé de la pédagogie.
Cette vague d’installations s’est poursuivie ce jour, au commissariat général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), avec les prises de fonctions Alfred Ngomanda et Jean-Émery Etoughe Efe respectivement en tant que commissaire général et coordonnateur scientifique et technique.
Selon le ministre Moukagni-Iwangou, la promotion de ces différents responsables, nommés lors du Conseil des ministres du 7 novembre 2019, cadre avec le processus de la réforme de l’enseignement supérieur en cours. Il s’agit en effet, a précisé le ministre, d’insuffler une nouvelle dynamique à ce secteur et de donner une nouvelle image aux antipodes des sombres clichés relayés ces derniers temps sur la place publique.
Stéphane Billé
Nommé au mois de février 2019, le nouvel ambassadeur du Gabon près le Royaume du Maroc, Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme, a présenté ses lettres de créance, au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ce 13 novembre 2019.
À l’occasion de cette cérémonie, Nasser Bourita et Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer les relations maroco-gabonaises dans tous les secteurs. Pour matérialiser cette vision, les deux personnalités ont aussitôt évoqué l’organisation, dans de meilleurs délais, d’un forum économique pour davantage booster les échanges commerciaux et raffermir les relations bilatérales entre leurs deux pays.
À cet égard, le nouvel ambassadeur a manifesté sa détermination à œuvrer pour que le Gabon puisse continuer de travailler de concert avec le Royaume du Maroc, afin d’atteindre un développement optimal dans plusieurs secteurs.
Ces dernières années, le Royaume chérifien se positionne comme un important pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) au Gabon. 14e fournisseur du pays, il compte des investissements dans de nombreux secteurs, pour un montant total estimé à 600 millions de dollars.
En effet, les entreprises marocaines ont investi dans de nombreux secteurs de l’économie gabonaise (la banque, les télécoms, les assurances, les mines, les infrastructures, le transport et le BTP). Ces investissements sont protégés par un accord de protection et de promotion réciproque des investissements (signé en 1979, renouvelé en 2004) et d’une convention de non double-imposition conclue en 1999.
Dans le cadre de l’exercice de ses nouvelles fonctions, le plénipotentiaire gabonais a aussi reçu le soutien de l’ambassadeur directeur du protocole au ministère marocain des Affaires étrangères, Rida El Fassi, qui lui assuré de sa disponibilité ainsi que de son appui dans l’accomplissement heureux de ses missions.
Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme succède Abdu Razzaq Guy Kambogo. Il arrive de Lomé, où il résidait en qualité d’ambassadeur du Gabon avec juridiction sur le Bénin et le Ghana.
Stéphane Billé
Libreville, la capitale du Gabon, abrite, du 14 au 15 novembre 2019, deux rencontres des chefs de police d’Afrique centrale, axées sur des questions sécuritaires dans la sous-région.
Il s’agit notamment de la 20e session ordinaire du Comité des chefs de police de l’Afrique centrale (CCPAC) et du 20e forum des ministres en charge des questions de sécurité en Afrique centrale.
Au cours de ces travaux, les experts plancheront sur la lutte contre la drogue ; la sécurité au niveau des frontières ; les bureaux centraux nationaux d’Interpol, la police judiciaire et les sous-comités techniques.
Ces deux rencontres sont placées sous l’égide de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et le secrétariat général de l’Organisation internationale de la police criminelle (OIPC-Interpol).
Stéphane Billé
Toute cette semaine, la direction générale des archives nationales, de la bibliothèque nationale et de la documentation gabonaise (DGABD) souffle sur ses cinquante bougies. À l’occasion, son directeur général, René George Azizé Sonnet, indexe les difficultés qui empêchent cette structure, créée en novembre 1969, de fonctionner normalement.
« Nous avons un parc informatique qui nous a été doté depuis 2010. Aujourd’hui, ces appareils sont devenus obsolètes, s’ils tombent en panne, on ne peut plus les réparer, donc il faudrait penser à les renouveler », indique Azizé Sonnet. « Faute d’un dispositif immobilier adéquat, pour la conservation et la sauvegarde des documents des administrations, en vue de leur désengorgement, les archives sont malheureusement délaissées », alerte-t-il.
Pourtant, précise le DG de DGABD, pour son fonctionnement optimal, « des propositions ont été faites, il y a eu des projets, des consultants de l’Unesco sont venus en mission pour présenter des projets qui n’ont jamais abouti pour des raisons dont je n’ai pas connaissance ». « Nous avons fait des sensibilisations lors des conférences budgétaires pour obtenir des financements. Malgré tout, rien n’a pu être réalisé », regrette René George Azizé Sonnet.
Stéphane Billé
« Nous avons annoncé la mise en circulation de ces unités de monnaie au courant de ce mois de novembre et ce sera fait ». Cette assurance a été donnée le 8 novembre 2019 dans la capitale camerounaise par Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Beac. C’était en marge d’une session du Comité de politique monétaire de cet institut d’émission commun aux six États de la Cemac.
En effet, depuis plusieurs mois, dans les pays de la Cemac, et principalement au Cameroun, il est très difficile pour les commerçants et autres agents économiques de disposer des pièces de monnaie pourtant indispensables pour les transactions quotidiennes.
Cette rareté des pièces de monnaie survient au moment où plusieurs réseaux d’exportation de ces pièces, entretenus notamment par des ressortissants chinois, sont démantelés au Cameroun. Une fois exportées, ces pièces de monnaie serviraient à la fabrication de divers objets, apprend-on.
L’injection des pièces de monnaie dans le circuit économique de la Cemac survient surtout alors que la banque centrale s’apprête à lancer une nouvelle gamme de billets de banque.
Après avoir pris « acte du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billets Beac », le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) « engage le gouvernement de la banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possible », peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné la réunion des ministres de l’Économie et des Finances de l’Umac, tenue le 2 octobre 2019 dans la capitale camerounaise.
Cette nouvelle gamme de billets viendra remplacer celle qui a été officiellement mise en circulation à compter du 24 novembre 2003. Il s’agit des petites coupures (500, 1 000 et 2 000 FCFA) et des grosses coupures (5000 et 10 000) utilisées actuellement dans le circuit économique des pays de la Cemac.
Brice R. Mbodiam
Une foire d’exposition de produits algériens s’est ouverte à Libreville, ce 12 novembre 2019. Durant une semaine, les artisans et autres acteurs du commerce de ce pays du Maghreb vont exposer leurs savoir-faire, présenter la diversification industrielle de leur pays et promouvoir les produits algériens présents au Gabon.
La foire est aussi un cadre qui permet de nouer des partenariats entre acteurs de l’économie des deux pays. Pour cette troisième édition, ce sont 70 stands qui sont érigés au Jardin botanique de Libreville.
Présent à Libreville pour l’occasion, le ministre algérien du Commerce, Saïd Djellab, a exprimé aux autorités gabonaises la volonté de son pays de faire de la coopération avec le Gabon, un modèle d’intégration économique et commercial Sud-Sud.
Dans ce cadre, les deux pays misent sur l’encadrement et l’accompagnement de leurs opérateurs économiques à travers la création de plusieurs véhicules. Parmi lesquels, un conservatoire algéro-gabonais, une coopération technique, un développement et une promotion des exportations entre les deux pays et une coopération en matière de partenariat et d’investissement.
Stéphane Billé
Lors des travaux de la 2e session ordinaire du parlement de la Cemac, tenu ce 11 novembre 2019 à Malabo (Guinée Équatoriale), le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, s’est exprimé sur trois principaux dossiers relatifs au fonctionnement de la communauté. Il s’agit de la situation des économies de la sous-région, de la question du FCFA et de la rationalisation des Communautés économiques régionales d’Afrique centrale.
S’agissant du FCFA, le président de la Commission de la Cemac a, dans un premier temps, indiqué que « le débat sur le FCFA ne devait plus être passionné, mais se faire à tête froide, en prenant en compte tous les aspects de la question ». « Les évolutions futures du FCFA concernent entre autres : le compte d’opération, la fixité de la parité entre FCFA et l’euro et la souveraineté des États », a-t-il ajouté.
Assurant que la France est ouverte à la réforme du CFA et mentionnant la création prochaine de l’éco en Afrique de l’ouest, Daniel Ona Ondo a indiqué que le débat est désormais mené en de hauts lieux en Afrique centrale.
Stéphane Billé
Une délégation du ministère gabonais des Transports, de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics vient de séjourner en Chine. Elle répondait à une invitation du groupe chinois Nuctech Company Limited, fournisseurs des technologies de sûreté et sécurité aéroportuaires et ferroviaires.
Au cours de cette visite, la délégation gabonaise s’est rendue à l’usine de fabrication des équipements technologiques de sûreté et sécurité de dernière génération de Miyun, dans une banlieue de Pékin. Au programme aussi, la visite du dispositif d’intégration des systèmes d’inspection et de contrôle du nouvel aéroport de Pékin ; de l’usine de fabrication des équipements d’inspection et de contrôle de la ville de Nanjing ainsi que celle de fabrication des équipements de détection des menaces et de contrôle à distance de Shanghai.
L’intérêt du groupe chinois s’explique par la volonté du Gabon de renforcer le dispositif de sûreté et de sécurité dans ses aéroports, notamment au niveau de l’actuel aéroport international Léon Mba Libreville, de même que du second aéroport de la capitale, en construction à une trentaine de km de la ville.
Les responsables gabonais ayant séjourné en Chine se sont d’ailleurs montrés intéressés par ces différents équipements. Un partenariat avec Nuctech Company Limited est même envisagé.
Stéphane Billé
La Banque africaine de développement (BAD) vient de publier son « 2019 Visa Openness Index Report », un rapport annuel qui mesure le niveau d’ouverture des frontières des pays africains aux voyageurs. Le Cameroun pointe à la 44e place dans ce classement, devant la Guinée équatoriale, 54e et dernier de la classe.
Selon le « 2019 Visa Openness Index Report », ces deux pays sont les plus fermés de la zone Cemac qui compte six États. En effet, le Cameroun et la Guinée équatoriale sont surclassés par la RCA (37e et pays le plus ouvert de la Cemac), le Tchad (39e), le Congo (41e) et le Gabon (42e).
À en croire la BAD, l’indice d’ouverture des visas pour l’Afrique examine ce que les pays africains demandent aux citoyens d’autres pays d’Afrique lorsqu’ils se déplacent. Cet indice « vise à montrer d’un coup d’œil, quels pays facilitent les voyages des citoyens d’autres pays et comment ».
Par ailleurs, le Visa Openness Index Report montre si les pays africains permettent aux personnes de voyager vers leurs territoires sans visa, ou encore si les voyageurs peuvent obtenir un visa à l’entrée ou alors obligatoirement avant leur voyage.
BRM
Face à l’inefficacité des mesures initiées dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le Gabon a décidé de changer d’approche. Cette nouvelle stratégie a été déclinée ce 11 novembre 2019, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. C’était à l’occasion de l’ouverture des travaux marquant le lancement de la campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Selon Julien Nkoghe Bekale, ce nouveau cycle de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance va s’appuyer sur les deux adresses du président de la République, Ali Bongo Ondimba des 8 juin et 16 octobre 2019. Lors de ces adresses, Ali Bongo Ondimba avait appelé « à la fin de la corruption », qu’il qualifiait de « gangrène pour notre société ». Le chef d’État gabonais avait en plus demandé « de combiner rigueur et respect des procédures dans la conduite des actions de répression ».
Selon le Premier ministre, la nouvelle approche intègrera donc « l’efficacité réelle et non des effets d’annonce, de mode ou de bonne conscience internationaliste ». Ce nouveau cycle tiendra également compte, « d’une meilleure coordination de l’ensemble des actions menées conjointement par les entités administratives en charge de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. À cela s’ajoutera une opérationnalisation ainsi qu’une plus grande vulgarisation de celles-ci », a-t-il ajouté.
Stéphane Billé