Pour avoir une idée précise sur la situation des structures hospitalières du pays, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale a convoqué une séance de travail avec les ministres de la Santé, Max Limoukou et de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Au cours des échanges, le point sur la situation des établissements hospitaliers et sanitaires du pays a été fait. Les discussions sur les moyens et stratégies permettant la mise en œuvre du plan de développement sanitaire plus performant pour le pays ont également été menées.
Les aspects liés au fonctionnement, à la bonne gouvernance, aux moyens financiers, au personnel, à l’état des infrastructures, à la dotation en termes de budget, à l’approvisionnement et à la distribution des médicaments ont aussi été évoqués. Le but étant de rendre toutes les structures sanitaires du pays beaucoup plus performantes.
Occasion pour Julien Nkoghe Bekale d’interpeler les membres du gouvernement sur l’urgence de mettre en place des stratégies permettant la mise en œuvre d’un plan de développement sanitaire plus performant au bénéfice des Gabonais. « L’un des défis majeurs du gouvernement gabonais est d’offrir à la population des prestations sanitaires de qualité́ dans un esprit d’équité́ et de justice sociale ».
Pour sa part, la ministre de la Défense nationale a indiqué que des instructions ont été données pour parvenir à l’amélioration du fonctionnement des structures médiales placées sous son magistère. Dans ce cadre, a précisé Rose Christiane Ossouka Raponda, « des contrats et des conventions ont été signés avec des prestataires en vue de pouvoir suivre la maintenance des équipements, notamment à l’Institut de Cancérologie d’Akanda et à l’hôpital des Instructions des Armées Omar Bongo Ondimba ».
S’agissant des structures sanitaires publiques, le ministre de la Santé a annoncé la matérialisation dans un avenir très proche des orientations du chef du gouvernement. « Au niveau des ressources humaines, nous allons mettre un accent particulier sur la formation, ceci en fonction des besoins des CHU », a par exemple assuré Max Limoukou.
Cette rencontre entre dans le cadre des réunions sectorielles initiées par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et visant à mettre en musique la politique du président de la République, Ali Bongo Ondimba. Laquelle consiste à placer le social au cœur de son action.
Stéphane Billé
Les projets intégrateurs de la Guinée Équatoriale étaient au menu de la séance de travail entre le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, et les membres du gouvernement équato-guinéens le 12 septembre à Malabo.
Baltazar Engonga, ministre de l’Intégration, en plantant le décor des échanges, auxquels ont pris part ses collègues de l’Intérieur, des Mines et Énergie, des Travaux publics, des Affaires étrangères et des Finances, a indiqué que son pays veut donner un coup d’accélérateur aux projets intégrateurs.
C’est ainsi que le projet d’interconnexion électrique entre la Guinée Équatoriale et le Gabon, qui a déjà fait l’objet d’un travail préalable réalisé par le pôle énergétique d’Afrique centrale, a été remis sur la table.
D’après Baltazar Engonga, un projet de protocole d’accord entre son pays et le Gabon au sujet de l’interconnexion électrique existe déjà. Car, au mois de juillet dernier à Douala, ce projet a reçu l’aval de la Commission.
S’agissant des lignes électriques sur lesquelles la connexion devrait se faire, le ministre de l’Intégration a indiqué qu’elles concernent Mongomo-Oyem, Ebebiyin-Bitam et Akourounam-Medouneu.
Pour Daniel Ona Ondo, la mise en œuvre de ce projet aura un impact socioéconomique fort sur l’amélioration des conditions de vie des populations et l’accroissement de la production des biens et services par les entreprises de cette zone des trois frontières.
PcA
Le Gabon implémente en ce moment un projet qui vise à accompagner techniquement les responsables d’associations produisant dans le secteur agricole, question de leur permettre de répondre aux exigences de compétitivité du marché alimentaire. Il est financé par le Japon et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
Dans le cadre de ce projet, des entrepreneurs agricoles ont été formés aux procédures et normes de transformation des produits alimentaires à Libreville pendant une semaine. Au cours de cet évènement, l’on a appris qu’au terme de la mise en œuvre de ce projet, le Gabon envisage de mettre sur pied dans la zone Cemac, le premier Conseil national de la qualité sur les produits alimentaires.
Il est question, assure Christian Engohang Ondo, le coordonnateur du projet cité par la presse locale, d’accompagner des associations qui transforment des produits agricoles dans les bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité alimentaire.
Les bonnes pratiques d’hygiènes, de fabrication et l’implémentation de la méthode Hazard analysis cristical control point (HACCP), délivrées aux apprenants, s’appuient sur les principes de précaution, de mise en avant et de la responsabilité partagée. Le Gabon insiste aussi sur le fait que les entrepreneurs agricoles doivent en permanence être connectés sur le site de la Convention internationale pour la protection des végétaux afin d’être mieux informés sur le processus de fabrication des produits alimentaires et les risques de contamination.
PcA
Depuis quelques jours, une délégation d’officiels gabonais se trouve au siège du groupe métallurgique français Eramet à Paris. Elle y est en vue de négocier l’augmentation des parts de l’État du Gabon dans le capital de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du groupe français.
Selon la Lettre du Continent de cette semaine, le directeur de cabinet du chef de l’État, Brice Laccruche Alihanga, et le ministre des Mines et des Ressources hydrauliques, Norbert Emmanuel Tony Ondo Mba, répondent à l’invitation du gouvernement français. Dans le cadre d’une révision de la géographie du capital de la société, il avait appelé l’État gabonais à porter sa participation de 29% à 35%, s’il le souhaitait. La Comilog est actuellement détenue par Eramet (63,7%), l’État du Gabon (28,9%), Carlo Tassara France (7%) et d’autres actionnaires qui se partagent 0,4% des parts.
En plus de consolider le partenariat entre le Gabon et Eramet, pour le gouvernement gabonais, l’objectif est d’adapter les dispositions de leurs accords aux évolutions de la législation gabonaise en matière d’investissement dans les secteurs minier et ferroviaire. Ce qui permettrait d’accroître les retombées économiques et sociales desdits investissements pour les populations locales.
L’augmentation des parts du Gabon au capital de la Comilog est un vieux sujet sur lequel la multinationale métallurgique française s’est toujours montrée favorable. Une position réitérée lors de la remise des diplômes à la première promotion des élèves de l’École des mines et de métallurgie de Moanda en avril 2018 par le PDG Christel Bories.
PcA
A la faveur d’une séance de travail, ce 11 septembre 2019, avec le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, le ministre de l’Enseignement supérieur, Moukagni Iwangou (photo), est revenu sur les dispositions prises par le gouvernement pour la nouvelle année académique au Gabon.
En vue d’un déroulement apaisé de la prochaine année académique, le ministre Moukagni Iwangou a annoncé la mise en œuvre d’une batterie de mesures, au chef du gouvernement. Il a, dans ce cadre, confirmé la construction de cinq amphithéâtres dans trois bassins académiques, notamment, à l’Université Omar Bongo (UOB), à l’Université des sciences de la santé (USS) et à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM).
À ces travaux s’ajouteront, selon lui, « la réalisation et la réhabilitation de plusieurs locaux. Mieux, le ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que les enseignants en situation de présalaire vont être pris en compte. D’autres questions comme la nomination des responsables d’établissements et la sécurité dans les campus sont également en études ».
Autre dossier également abordé, celui relatif aux bourses. Afin d’éviter une nouvelle perturbation des cours, suite aux suspensions des bourses décidées par l’Agence nationale de bourses du Gabon (ANBG), le membre du gouvernement a indiqué que « la bourse est octroyée sur une période d’une année ». Avant de poursuivre que : « Lorsque l’année académique chevauche plusieurs années civiles, il se pose alors quelques difficultés. Nous résolvons cette difficulté avec objectivité, car l’environnement économique est difficile et les prévisions budgétaires en souffrent ».
Dans tous les cas, le membre du gouvernement s’est dit disposé à discuter avec l’ensemble des partenaires sociaux impliqués dans cette question, afin de dissiper les incompréhensions relatives à ces nouvelles dispositions de l’ANBG.
Stéphane Billé
A l’initiative du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, une séance de travail consacrée au secteur de l’éducation a eu lieu ce 11 septembre 2019, à la Primature. Les ministres de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, de l’Éducation nationale, Michel Menga M’Essone, de la Fonction publique et de la Formation professionnelle, Madeleine Berre et des Aménagements fonciers, Ernest Mpouho Epigat.
Occasion pour le ministre de l’Éducation nationale, Michel Menga M’Essone (photo), de faire le point de plusieurs dossiers d’importance en préludé à la prochaine rentrée scolaire. Notamment, ceux relatifs à la situation des enseignants en présalaire, à l’insécurité en milieu scolaire ainsi qu’aux structures d’accueil.
A ce sujet, le ministre Michel Menga M’Essone a indiqué que la situation est très avancée. « Nous nous sommes attelés à régler ce problème pour que ces collaborateurs puissent avoir leurs soldes dans leur intégralité. Les enseignants concernés par cette situation entreront bientôt en possession de ceux-ci », a-t-il assuré.
Quant à la problématique des infrastructures en milieu scolaire Michel Menga M’Essone a également affirmé que son département a engagé des projets destinés à augmenter les capacités d’accueil des lycées et collèges.
Au sujet de l’insécurité autour et à l’intérieur des établissements scolaires, il a précisé que le ministère s’organise pour que ce phénomène reste un lointain souvenir.
Stéphane Billé
La Lettre du Continent révèle, dans sa dernière livraison, que Wafa assurances, la filiale de la banque marocaine Attijariwafa, est sur la piste de la compagnie d’assurances gabonaise Ogar.
En fait, rapporte le confidentiel, l’assureur marocain courtise depuis quelques semaines la holding gabonaise Delta Synergie, propriétaire de la compagnie, pour l’acquisition des parts dans le capital de l’Omnium gabonais d’assurance et de réassurance (Ogar).
C’est l’entrée en vigueur de nouvelles règles communes applicables aux compagnies d’assurances du continent qui a créé l’opportunité que souhaite saisir Wafa assurances. Cette règlementation exige aux compagnies d’assurance, rapporte le confidentiel, de disposer des fonds propres d’une valeur de 5 milliards de FCFA à l’horizon 2021.
Déjà contrainte au mois de mai 2019 de renflouer ses fonds propres à hauteur de 3 milliards de FCFA, la holding ne serait pas à même d’injecter dans les caisses du leader gabonais du marché des assurances les sommes nécessaires pour satisfaire l’exigence de la nouvelle règlementation.
Pourtant, la compagnie continue d’afficher de belles performances dans bien des domaines, confortant ainsi sa place de locomotive au Gabon, tout en figurant parmi les meilleures de l’espace Fanaf au 31 mars 2019.
PcA
Le comité de gestion des activités aéronautiques nationales du Gabon a tenu sa 35e session le 11 septembre à Libreville. L’enjeu, selon le ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, est de rendre autonome le bureau local de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
« Il est important de rappeler qu’un aéroport est un actif stratégique au regard de la collectivité de l’aéroport. Il s’agit désormais, pour nous, de faire en sorte que les utilisateurs des plateformes aéroportuaires puissent contribuer à la maintenance de ces plateformes », souligne le ministre des Transports.
En plus de l’autonomisation de la gestion des plateformes, le gouvernement envisage également de délimiter le domaine aéroportuaire. Car, les autorités constatent que les plateformes aéroportuaires sont envahies par des constructions non autorisées et anarchiques des populations.
« Nous allons pour cela travailler avec les services du cadastre et de l’habitat pour délimiter ce domaine », prévient-il.
PcA
Pour lancer l’exploitation du gisement d’Okouma situé non loin de Moanda dans le Haut-Ogooue, sud-est du Gabon, la Comilog, filiale locale de la multinationale française Eramet, va construire une nouvelle usine de production et de transformation du minerai de manganèse.
L’objectif vise à atteindre une production annuelle d’environ 7 millions de tonnes en 2023, question de caracoler au sommet du marché mondial du manganèse.
La compagnie, pour permettre un développement inclusif et dans le cadre de la responsabilité sociétale, vient de lancer un vaste programme de formation dédié à 250 jeunes. Ils devront doper la main-d’œuvre des entreprises sous-traitantes retenues par le géant minier dans le cadre de la construction de cette usine.
Le programme se fera en partenariat avec la mairie de Moanda et le lycée technique Fulbert Bongotha. Il concernera les formations professionnelles courtes et qualifiantes dans les métiers du génie civil et du bâtiment en vue de l’insertion professionnelle de ces jeunes dont l’âge varie entre 18 et 25 ans.
PcA
Le réseau ferroviaire gabonais se modernise et s’étoffe. Dans le cadre du Programme de remise à niveau (PRN) de la voie, la société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) a annoncé la construction d’une gare ferroviaire à Essassa, dans le département du Komo-Mondah (Estuaire).
Cette nouvelle infrastructure de transport, vitale pour les habitants du district d’Ikoy-Tsini, va permettre le désenclavement de la région et faciliter le transport des récoltes et marchandises de ses populations essentiellement rurales.
Située à 23 km de la capitale Libreville, la nouvelle gare d’Essassa verra le jour en 2021, indique l’entreprise Colas, le maître d’œuvre. À sa mise en service, elle permettra de désengorger les gares d’Owendo et Ntoum, les principaux points d’arrêt du Transgabonais, long de 650 kilomètres.
Lancé en mars 2018, le PNR est financé à 146 milliards FCFA par SETRAG et à 61 milliards par l’État gabonais. Il consiste, entre autres, au remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc sur 650 km de voies ferrées, au traitement complet des 83 zones identifiées comme instables ainsi qu’à la réhabilitation et la construction de nouvelles gares.
Romuald Ngueyap
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