Un communiqué parvenu à la rédaction du Nouveau Gabon annonce un réaménagement du gouvernement gabonais comme suit :
PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
M. Julien NKOGHE BEKALE
Par décret du Président de la République en date du 04 octobre 2019, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Gouvernement de la République est réaménagé et complété ainsi qu’il suit :
LES MINISTRES
Ministre du Tourisme, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, Petites et Moyennes Industries :
Monsieur Jean Marie OGANDAGA
Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des Territoires :
Monsieur Arnaud Calixte ENGANDJI ALANDJI
Ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics :
Monsieur Justin NDOUNDANGOYE
Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres :
Monsieur Lee WHITE
Ministre de la Promotion et de l’Intégration de la Femme au Développement, chargé de la lutte contre les Violences faites aux femmes, Porte-parole du Gouvernement :
Madame Prisca KOHO
LES MINISTRES DELEGUES
Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Eau, de l’Energie, de la Valorisation et de l’Industrialisation des Ressources Minières :
Monsieur Christian MENVIE M’OBAME
Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et des Solidarités Nationales, Chargé du Budget et de l’Equilibre des Comptes Publics et de l’Action Sociale :
Monsieur Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et des Solidarités Nationales, Chargé du Suivi des réformes économiques, des relations avec les institutions financières et de l’Optimisation des Régimes Spéciaux Privilégiés :
Madame Justine LEKOGHO
Ministre Délégué auprès du Ministre des Transports et des Grands Travaux :
Madame Françoise ASSENGONE OBAME
Ministre Délégué auprès du Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres :
Madame Nina ABOUNA
Dans un communiqué publié ce 4 octobre 2019, la société norvégienne Panoro Energy déclare que les données d’analyses de la découverte Hibiscus Updip ont largement dépassé les attentes.
Les colonnes de pétrole découvertes sont d’excellente qualité et on estime les réserves récupérables dans une fourchette de 40 à 50 millions de barils. Des travaux sont en cours pour relier cette découverte aux projets voisins Ruche et Ruche NE. Ensemble, ils produiront via le FPSO d’Adolo.
« Le succès de ce puits nous permet de réduire davantage les risques liés à la prospectivité de la formation Gamba dans la région d’Hibiscus, où nous voyons un potentiel additionnel important. Nous sommes extrêmement satisfaits du succès continu du forage à Dussafu », a commenté John Hamilton (photo), PDG de Panoro.
Il faut savoir que le puits a été foré à une profondeur verticale de 3 538 m, dans des profondeurs d’eau de 116 mètres. Entre le 30 août, date de la découverte et ce jour, une section latérale du puits a été forée jusqu’à une profondeur totale de 3 500 mètres et a entrecoupé une colonne de 26 mètres de pétrole dans la formation Gamba. Des études sont en cours pour analyser la découverte.
La campagne de forage de Panoro et de son partenaire BW va se poursuivre vers le champ Tortue pour y exécuter quatre forages.
Olivier de Souza
Lire aussi :
Au cours des trois derniers mois de l’année 2019, le Gabon va poursuivre ses recours auprès du marché des titres publics émis par adjudication et organisé par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
Le calendrier établi par la direction de générale de la comptabilité publique et du Trésor prévoit, pour ce mois d’octobre, de lever un total 57,5 milliards de FCFA en BTA et entre 15 et 17,5 milliards en OTA. En novembre, les BTA s’élèveront à 73,5 milliards de FCFA tandis que les OTA oscilleront entre 7 et 10 milliards de FCFA. Enfin, au mois de décembre, les BTA devraient rapporter 35 milliards de FCFA et les OTA entre 7 milliards et 10 milliards de FCFA.
Ce qui fait un total 166 milliards de FCFA à mobiliser en Bons de Trésor assimilables (BTA) et entre 29 et 37,5 milliards en Obligations du Trésor assimilables (OTA) ; soit un montant global variant entre 195 et 203,5 milliards de FCFA.
Stéphane Billé
Le Bureau Afrique centrale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) multiplie les initiatives en faveur de l’amélioration de la situation alimentaire dans la sous-région.
Cette semaine, ce Bureau et les membres de l’Alliance parlementaire sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ont rencontré les responsables des deux chambres du parlement gabonais. Objectif : promouvoir le rôle des parlementaires dans le renforcement de la nutrition et la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le pays.
Le coordonnateur du Bureau Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon & Sao Tomé et Principe, Hélder Muteia qui conduisait la délégation, a édifié ses hôtes sur la création de l’Alliance parlementaire sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, composée des représentants des deux chambres. Il a également lancé une invite à la promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein du Senat et de l’Assemblée nationale.
Selon le Bureau Afrique centrale de la FAO, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des ressources et le plaidoyer en faveur de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). Il s’agit particulièrement de l’objectif numéro deux relatif à l’élimination de la faim et de la malnutrition sous toutes ses formes dans le monde en général, et en Afrique centrale en particulier.
Au terme de cette rencontre, les deux parties se sont engagées à travailler ensemble et à apporter leur contribution respective pour la lutte contre la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition pour le bien-être des populations.
Stéphane Billé
Légende photo : Le coordonnateur du Bureau Afrique centrale de la FAO et la présidente du Sénat
Sous le parrainage du ministre des Mines, Tony Ondo Mba, l’exploitant minier Jilin Mining Ressources (JMR) et la Société équatoriale des mines (SEM) ont procédé, ce 2 octobre 2019, à la signature d’un contrat de partage de production aurifère.
Selon les termes dudit contrat, JMR va désormais reverser 10% de l’or produit dans ses sites en exploitation dans la province de l’Ogooué-Ivindo à l’opérateur national SEM. Cet accord couvre la durée restante des permis de JMR entrés en production le 1er mars 2019, avec un rendement de 3,37 kg par mois. En cas de renouvellement desdits permis, le contrat de partage de production sera automatiquement renouvelé.
Selon Tony Ondo Mba, la signature de cet accord matérialise la vision des plus hautes autorités. Ces dernières souhaitent en effet voir l’augmentation de la contribution du secteur minier et notamment aurifère au PIB du Gabon. Le directeur général de SEM, Ismaël Ondias Souna, précise que cet acte vise en plus le respect du décret portant sur le régime de substance stratégique. Selon la même source, « le rôle de la Sem sera d’être le trait d’union entre l’opérateur et l’administration pour pouvoir confirmer les niveaux de production, le respect des principes de protection de l’environnement ».
À en croire le ministre des Mines, ce modèle devrait s’étendre sur les autres acteurs miniers dans les prochains mois. Ce qui permettrait à l’opérateur national de développer son savoir-faire et de veiller au respect de la part de l’État dans les contrats miniers, sans toutefois s’immiscer dans la gestion de ses partenaires, précise Tony Ondo Mba.
Stéphane Billé
À l’issue du Conseil des ministres, tenu ce 2 octobre 2019 et présidé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, les services de la présidence de la République ont subi une profonde restructuration.
Le projet de décret adopté à l’occasion prévoit une suppression des fonctions de haut représentant personnel et haut représentant du président de la République.
En outre, il réorganise et fusionne certains départements techniques du secrétariat général de présidence de la République. Désormais, le secrétariat général compte quatre départements techniques contre neuf par le passé. Il s’agit des départements diplomatie ; des affaires juridiques, administratives, emploi, travail, santé et affaires sociales ; culture, sport et loisirs et enfin éducation, formation, recherche, développement durable, agriculture et la pêche.
C’est le ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes qui a proposé le projet de décret. À l’en croire, ces nouvelles dispositions s’inscrivent dans le cadre de la poursuite des réformes importantes déjà engagées en vue d’optimiser les services de l’État. Elles visent également la réduction de la masse salariale du secteur public.
Stéphane Billé
Le gouvernement gabonais vient d’octroyer de nouveaux leviers à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon, institution dirigée par Herman-Régis Nzoundou Bignoumba. Sur présentation du ministre de l’Économie, le Conseil de ministres, tenu ce 2 octobre 2019, a entériné le projet de décret portant transfert, à titre gracieux, de l’ensemble des titres fonciers appartenant à l’État à la CDC ; à l’exception cependant de ceux affectés à l’usage des services publics de l’État, des collectivités locales et des forces de défense et de sécurité.
Selon le gouvernement, cette décision devrait permettre à la CDC de lever des fonds sur les marchés financiers national et international pour le compte de l’État du Gabon, en vue du financement des projets de développement.
Créée en 2011, la Caisse des dépôts et consignations du Gabon est un établissement public à caractère industriel et commercial. Placée sous la tutelle du ministère de l’Économie, elle a pour missions de mobiliser l’épargne réglementée et les fonds affectés et assure la sécurité de ces fonds. Elle délivre aussi les services financiers liés aux professions juridiques (notaires, avocats, huissiers, greffiers) et gère des avoirs en déshérence auprès d’institutions financières.
La CDC, en tant qu’investisseur et prêteur de long terme, procède à des investissements en capital dans les secteurs stratégiques et finance les infrastructures d’intérêt général prioritaires au Gabon.
Stéphane Billé
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Boileau Yeyinou Loko, chef de mission pour le Gabon au département Afrique, séjourne à Libreville depuis quelques jours. Elle a été reçue ce 2 octobre par le président gabonais Ali Bongo Ondimba, après la rencontre avec le ministre de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mba, le 30 septembre dernier.
Selon des sources gouvernementales, cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations au titre de l’article IV, des statuts du FMI, et des 4e et 5e revues du programme du pays avec l’institution de Bretton Woods. Au centre de ces échanges, on trouve en bonne place la question de la dette intérieure.
C’est l’accumulation des arriérés intérieurs qui a d’ailleurs rendu impossible, le passage, en milieu d’année, du Gabon devant le Conseil d’administration du FMI au titre de la 4e revue. Le nouveau calendrier prévisionnel établi par le Fonds prévoit la tenue conjointe des 4e et 5e revues, ce mois d’octobre, pour un éventuel passage devant le Conseil d’administration avant la fin de l’année.
Une perspective importante pour le pays. En cas de revues concluantes, Libreville devrait en effet recevoir des financements du FMI. Sur les 642 millions de dollars attendus, le Gabon a jusqu’ici encaissé près de 395,9 millions de dollars. Il reste donc encore 246,1 millions de dollars à capter.
Les équipes du FMI considèrent que Libreville devait démontrer sa capacité à honorer ses engagements avant de pouvoir envisager une présentation de son dossier. Le pays devrait notamment avoir apuré tous les arriérés liés à la dette extérieure commerciale non garantie et le stock restant des instances exceptionnelles du Trésor.
Il devrait aussi limiter l’accumulation de nouvelles instances au cours de l’exercice 2019 à 15% du montant total des dépenses de biens et services, de transfert et d’investissements financés sur ressources propres. Le Gabon doit en plus poursuivre le paiement des créanciers du Club de Libreville au rythme de 5 milliards de FCFA par mois. Objectif : apurer cette dette consolidée à un montant de 285,7 milliards de francs CFA en 62 mois.
Stéphane Billé
En séjour au Gabon depuis quelques jours, une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par son chef de mission, Boileau Yeyinou Loko (photo), a été reçue par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
À la faveur de cette audience, le chef de mission du FMI a fait un point sur la situation économique du Gabon et une évaluation du programme qui lie le pays au FMI au président de la République.
Durant les échanges, Boileau Yeyinou Loko n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction quant aux réformes entreprises par le Gabon dans le cadre du programme avec son institution, notamment en ce qui concerne la stabilisation de la situation économique du pays. Il a ensuite réitéré la volonté de sa hiérarchie de continuer à accompagner le pays dans son processus de développement.
Tout en se félicitant de l’excellence des relations entre le Gabon et le FMI, Ali Bongo Ondimba a, quant à lui, renouvelé son engagement à ne ménager aucun effort pour la stabilisation de l’économie du Gabon.
Stéphane Billé
Le groupe Desiba, conduit par l’ambassadeur intérimaire de la Turquie au Gabon, a été reçu en audience ce 2 octobre 2019, par le ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba. Au centre des échanges, l’état d’avancement du projet de construction de la centrale solaire de Doubou, située à quelques kilomètres de Mouila au sud du pays.
Au sortir de l’audience, on a appris que les travaux de construction de cette centrale, d’une capacité totale de 20 MW, et des lignes associées avancent normalement. Des orientations ont en plus été transmises aux services techniques afin d’étudier les propositions tarifaires faites par Desiba. C’est à la suite de cette étude que le ministère des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques donnera sa position sur la suite du projet.
À l’occasion, le ministre a par ailleurs indiqué au groupe Desiba, l’intérêt que les énergies renouvelables revêtent pour le Gabon. Le pays entend en effet inverser le mix énergétique actuel. À ce jour, la production de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) est trop déséquilibrée au bénéfice du thermique (gasoil, gaz) et au détriment des énergies renouvelables (hydrauliques, solaires). Ce qui engendre d’ailleurs un coût très élevé pour les usagers.
Stéphane Billé