Une mission d’assistance technique du Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique centrale (Afritac Centre) du Fonds monétaire international (FMI) interviendra, du 16 au 20 septembre 2019, au secrétariat général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac).
Selon Afritac centre, cette mission a pour objet d’élaborer une feuille de route pour la transposition du dispositif de Bâle, dans le corpus de la réglementation prudentielle de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) applicable aux établissements de crédit. Cette mission intègre le programme de travail d’Afritac centre pour l’année fiscale 2020. Elle sera assurée par Bruno Flanchec, expert court-terme et Alexis Boher, conseiller résident en régulation et supervision bancaires.
Depuis le 2 septembre, une mission similaire est déjà en cours au sein du secrétariat général de la Cobac. L’objet de cette mission qui s’achève le 13 de ce mois est de réviser la méthodologie de contrôle sur place du risque de crédit dans les établissements de crédit, selon l’approche basée sur les risques. Cela, afin de l’enrichir en fonction des normes et des bonnes pratiques internationales tout en se référant à la réglementation prudentielle en vigueur, notamment le règlement Cobac relatif au contrôle interne dans les établissements de crédit et les holdings financières.
Stéphane Billé
Le consortium franco-suisse Altus group, Aw Investment et la société britannique Braun and Company ont conclu avec le gouvernement un accord visant la construction de cinq amphithéâtres innovants et durables dans les universités et grandes écoles du Gabon.
Il s’agit des universités Omar Bongo et des sciences de la santé de Libreville et des universités des sciences et techniques et Masuku de Franceville dans la province du Haut-Ogooue, sud-est du Gabon.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, la signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans la rigueur du principe de précaution. Ce qui engage le respect de certains préalables avant la signature des contrats définitifs. « Lorsque nous serons tombés d’accord sur ce qui est à faire, nous signerons ensuite de manière solennelle les contrats », précise-t-il.
Les nouveaux bâtiments dont la construction reste attendue disposeront chacun d’une capacité d’accueil qui oscille entre 1000 à 2000 places. La mise en œuvre de ce projet vise le renforcement des infrastructures universitaires et à répondre à la problématique de l’engorgement des universités publiques, assure le ministre de l’Enseignement supérieur.
PcA
Avec un cheptel bovin estimé à près de 114 millions de têtes, le Tchad, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Biendi Maganga Moussavou, constitue une réelle opportunité commerciale ainsi que des avantages de développement dans le cadre des échanges dans la zone Cemac dans le domaine agropastoral.
C’est dans cet esprit que les ministres tchadien et gabonais de l’Élevage ont eu une séance de travail sur les questions en lien avec le renforcement de l’intégration sous-régionale, en matière de production animale transformée.
Pour Biendi Maganga Moussavou, « l’importation de la viande bovine et ovine du Tchad constitue pour notre pays de réelles opportunités de structurer et de transformer notre secteur de l’élevage ».
En plus de l’amélioration de la sécurité alimentaire, le Gabon vise aussi la réduction des importations alimentaires notamment la viande de bœuf.
PcA
Les études de construction de trois tronçons routiers devant permettre de rallier le Congo et la Guinée-Équatoriale à partir du Gabon ont été lancées à Libreville le 6 septembre 2019. Il s’agit des tronçons Kougouleu - Medouneu - Frontière de la Guinée-Équatoriale, long de 168 km dans le Woleu-Ntem (nord du Gabon) ; Makokou - Mekambo - Ekata sur un linéaire de 260 km dans l’Ogooue-Ivindo (nord-est du Gabon) ; et Oyem - Assok - Medzeng sur 40 km dans le Woleu-Ntem.
Ces études de faisabilité sont financées par la Cemac à travers le Fonds de développement de la communauté (Fodec). « La somme de 1,2 milliard de francs CFA est d’ores et déjà disponible à la BDEAC pour les avances de démarrage, en attendant les cautions et factures des entreprises adjudicataires des marchés », souligne Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac.
D’après lui, la construction des routes est tout aussi bénéfique au Gabon qu’à la sous-région, « car elle permet d’améliorer les conditions de déplacement des usagers et de rendre plus grandes les perspectives de développement du commerce pour les entreprises ».
« C’est avec beaucoup de satisfaction que le Gabon accueille la décision de la Cemac de l’accompagner en finançant les études des tronçons routiers de l’intégration », explique, Arnaud Calixte Engandji Alandji. Pour le ministre gabonais des Travaux publics, à travers ces projets routiers, la Cemac est résolument en mouvement vers son intégration.
PcA
Depuis le 5 septembre 2019, le ministre gabonais des Affaires étrangères, par ailleurs président du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la CEEAC, Alain Claude Billie By Nze et le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, sont en mission circulaire dans les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Ils ont déjà eu des entretiens avec les chefs d’État du Cameroun, d’Angola, de Guinée Équatoriale, du Rwanda et du Tchad.
Ces émissaires du président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, sont porteurs du rapport de la deuxième réunion des ministres du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la CEEAC tenue du 25 au 26 juillet 2019 à Libreville, destiné à ses homologues. Les travaux de ladite réunion se sont soldés par l’adoption de plusieurs textes. Notamment, ceux relatifs aux projets de protocole du Conseil de paix et de sécurité d’Afrique centrale (Copax), au règlement financier, au cadre organique ainsi qu’au statut du personnel révisé de la communauté.
« Les textes établissent le cadre de la réforme. C’est après leur adoption par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement que commencera sa mise en œuvre effective », précise le secrétaire général de la CEEAC, Allam-Mi. Selon une note d’information de la CEEAC, un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement est d’ailleurs prévu à cet effet avant la fin de l’année en cours.
Le chef de la diplomatie gabonaise pour sa part remercie au cours de cette tournée, les chefs de l’État, les gouvernements et les peuples des pays de l’Afrique centrale, pour le soutien constant qu’ils apportent à la CEEAC. « Un soutien qui permet à notre organisation de fonctionner, mais aussi d’atteindre les objectifs de la réforme institutionnelle », indique-t-il.
Les orientations des plus hautes autorités de la CEEAC au sujet de cette réforme sont nombreuses. Elles consistent entre autres à transformer le secrétariat général actuel en une Commission, en vue de doter l’organe exécutif de plus de prérogatives et de marge de manœuvre pour conduire le processus d’intégration. Il s’agissait également d’insérer le Copax dans l’architecture institutionnelle de la communauté.
Stéphane Billé
L’Afrique centrale se mobilise pour le sommet de l’action climat, prévu le 23 septembre 2019 prochain à New York (États-Unis). La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) annonce la tenue, dans les tout prochains jours à Brazzaville au Congo, d’une réunion extraordinaire des ministres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) préparatoire à ce rendez-vous. Selon le comité d’organisation, cette rencontre permettra de garantir les meilleures chances de valorisation de la contribution des forêts d’Afrique centrale sur la scène internationale.
Cette rencontre sera organisée en partenariat avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la République du Congo et la République du Gabon. Elle fait suite aux recommandations de la réunion technique des experts climat et forêt de la CEEAC du 12 juin dernier à Libreville et de la concertation des ministres de la CEEAC en charge de l’Environnement, des Forêts et des Affaires étrangères du 29 juin dernier à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis).
Les travaux se dérouleront en deux journées. La première sera celle du segment technique tandis que la seconde sera celle du segment des ministres. Les ministres de la CEEAC (Affaires étrangères, Environnement et/ou Forêts) ; le secrétaire général de la CEEAC ; le président de la BDEAC ; les représentants des organisations sous régionales (COMIFAC, REPAR, etc.), de la Société civile (CEFDHAC, ROSCEVAC, RECEIAC, etc.) et du secteur privé impliqué dans la lutte contre les changements climatiques dans la sous-région y prendront part. Sont également attendus, les représentants, les partenaires techniques et financiers (Système des Nations Unies, PNUD, CAFI, AFD, etc.).
En rappel, lors du pré-sommet organisé à Abu Dhabi, le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, avait déclaré la candidature de la BDEAC comme agent financier pour la gestion et l’affectation des ressources mobilisées, ou à mobiliser en faveur des pays membres de la CEEAC en matière climatique. Notamment, celles du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC). C’est donc tenant compte de sa position de partenaire de référence pour le développement humain et l’intégration sous régionale que l’institution co-organise cette rencontre extraordinaire.
Stéphane Billé
Depuis le 4 septembre 2019, le Bureau du comité national de reboisement de Chine et le ministère gabonais des Forêts sont liés par un accord de coopération. Il a été paraphé côté chinois par Mme Hu Zhangcui et pour la partie gabonaise par Lee White.
À travers ce protocole d’accord, l’Empire du Milieu entend favoriser la bonne gouvernance forestière et des zones protégées du Gabon. « Ce nouveau partenariat est une occasion de renforcer la coopération entre nos deux pays, notamment notre vision commune sur la gestion durable des Forêts », indique Mme Hu Zhangcui.
Selon nos informations, la présence du Bureau du comité national de reboisement au sein de la zone économique spéciale vise à évacuer les accusations de criminalité forestière et à taire les critiques des ONG et autres organisations de défense de la biodiversité sur le trafic illégal d’essences précieuses dont les entreprises chinoises installées au Gabon sont l’objet.
Le ministre de la Forêt, Lee White, et l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Changchun, ont procédé le 4 septembre 2019 à l’inauguration de deux nouvelles usines de transformation de bois dans la zone économique spéciale de Nkok.
Gabon Original Fourniture, et Li Da Bois International du Gabon, deux entreprises dont les promoteurs sont des ressortissants chinois, sont respectivement spécialisées dans les filières déroulage et la fabrication des meubles.
Li Da Bois international exploite essentiellement l’Okoume. L’entreprise dispose d’ateliers qui couvrent une superficie de 20 000 m2 et développe 10 lignes de productions de meubles vernis et de la fabrication de divers autres produits.
Concernant l’inauguration des deux nouvelles usines, le ministre de la Forêt a souligné que l’entrée en production de ces nouvelles unités accroit la valorisation et consolide la préservation du bois de la forêt gabonaise.
« Le fait que chaque mois nous enregistrions de nouveaux investisseurs dans cette zone industrielle démontre toute l’attractivité de cette dernière », a conclu Lee White.
Après la présentation de la zone économique à régime privilégié par l’administrateur général, Igor Simard, et la présentation de Tracer Gabon, la délégation chinoise a effectué une visite du guichet unique.
Selon son administrateur, la zone économique spéciale de Nkok compte franchir la barre des 100 entreprises actives avant cette fin d’année.
PcA
Après quatre années de service à la tête de la filiale gabonaise de la multinationale pétrogazière française Total, Henri Max Ndong Zue, rapporte la presse locale, a fait ses adieux à la compagnie et en a profité pour présenter son successeur, Stéphane Bassene, au ministre de l’Énergie, Tony Ondo Mba.
Le premier Gabonais à occuper les fonctions de directeur général de Total Gabon quitte donc un poste qu’il occupait depuis janvier 2015.
C’est dans un contexte de restructuration que le nouveau directeur général prend les rênes d’une entreprise qui a perdu sa place de leader du marché gabonais de la production de pétrole après la cession de plusieurs champs marginaux et matures.
Le groupe français consacre aujourd’hui ses activités dans des actifs plus lucratifs au Gabon.
PcA
Le gouvernement gabonais est sur le point d’obtenir un prêt d’un montant de 117, 4 millions d’euros, soit environ 77 milliards de FCFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Selon le ministère des Ressources hydrauliques, qui révèle l’information, cet argent permettra d’améliorer l’apprivoisement de Libreville et ses environs en eau potable.
Il sera précisément question de réaliser des extensions du réseau dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum et de renouveler les infrastructures de distribution et de stockage devenues obsolètes.
Le ministère des Ressources hydrauliques renseigne que les usines de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) produisent au quotidien près de 230 000 m3 d’eau pour Libreville et ses environs. Mais en raison des fuites dans le réseau, des branchements anarchiques et de la vétusté des installations, seulement 50 % de cette production arrivent chez les consommateurs.
C’est pourquoi, rapporte la presse locale, en attendant la mobilisation de ces fonds, la Seeg va augmenter, grâce à la nouvelle usine Cim Gabon II, l’offre en eau de la capitale et ses environs de 36 000 m3 sur fonds propres. La Seeg, qui va investir 6 milliards de FCFA dans le projet, a confié sa réalisation aux entreprises ETE, Mega Services et Seteg.
PcA