Le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Mbo Nchama et le commissaire à la coopération internationale pour le Congo, la Zambie, la RDC, le Cameroun et le Gabon de la Banque de développement de Chine, Sixin Wang, ont eu une séance de travail en début de semaine dernière à Brazzaville au Congo.
D’après le communiqué de la BDEAC, la rencontre entre le président de la banque de développement de la sous-région et la délégation chinoise ont posé les bases d’une perspective de coopération future entre les deux institutions.
La séance de travail se tient aussi dans un contexte marqué par la tenue de la cinquième édition du forum « Investir en Afrique » prévu du 10 au 12 septembre à Brazzaville.
Pour mémoire, la BDEAC participe à cet évènement comme « partenaire de référence du développement humain et l’intégration régionale » en Afrique Centrale.
PcA
La société pétrolière norvégienne Panoro Energy vient d’annoncer que ses réservoirs sont entrés en contact avec des hydrocarbures (pétrole et gaz) dans le puits Hibiscus Updip du contrat de partage de production offshore, Dussafu Marin.
Pour l’instant, aucune précision n’a été fournie, en ce qui concerne les détails du puits, car les activités de forage se poursuivent sur place. Elles comprennent, entre autres, le carottage et l’évaluation de la découverte. Des mises à jour seront disponibles dans les prochains jours, une fois ces activités terminées.
Panoro envisage, par ailleurs, de forer une section latérale du puits.
Le contrat de partage de production de Dussafu Marin abrite le domaine producteur de Tortue, qui est entré en production en septembre 2018, avec un niveau d’extraction de 12 000 barils par jour.
Panoro Energy (7,5 %) et ses partenaires BW (73,5 %), Tullow (10 %) et la société publique du pétrole (9 %) se sont engagés à faire de Dussafu, un facteur clé de la revitalisation de la production nationale dans les prochaines années.
Olivier de Souza
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Le panel de discussions de haut niveau portant sur l’économie a fortement intéressé le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo.
Le premier pilier de ce panel a débattu de la stratégie visant à positionner le business au cœur de la Ticad en vue de réaliser un investissement privé de plus de 20 milliards de dollars sur le continent. Il est question, selon les experts de ce panel tenu le 29 août, de contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires en Afrique, soutenir la transformation économique à travers la promotion du secteur privé japonais en Afrique et l’innovation.
La formation de 140 000 personnes pour diversifier les industries et créer des emplois dans les domaines de l’agriculture et de l’économie bleue ; le soutien aux femmes entrepreneurs avec des financements pour leurs activités… sont entre autres sujets qui ont retenu l’attention du président de la Commission Cemac.
Daniel Ona Ondo a relevé que le plan d’action de la Ticad 7 cadre parfaitement avec les priorités identifiées dans le programme économique régional duquel découlent les projets intégrateurs. Pour lui, l’abondante enveloppe de la Ticad pourrait permettre de donner un coup de fouet à la mise en œuvre des projets d’infrastructures, énergétiques et agricoles dans l’espace communautaire.
Aussi a-t-il noué des contacts de haut niveau. Ils visent à mettre les départements techniques de la Commission au travail pour que la Cemac puisse tirer profit des nombreuses opportunités de financement que le Japon met à disposition de tout le continent.
PcA
Le ministre du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a procédé le 28 août dernier à la signature de la charte nationale du tourisme et de l’arrêté portant création du Comité de suivi des recommandations des rencontres nationales du tourisme, tenues du 09 au 13 juillet dernier à Libreville.
La charte nationale du tourisme, selon le ministre, établit le cadre de collaboration qui encadrera les relations entre les opérateurs du secteur touristique et le ministère.
Conformément aux chartes africaine et mondiale du tourisme, la charte gabonaise s’appuie sur les principes de respect de l’environnement et des populations locales, du développement des activités touristiques et des objectifs de développement durable.
Pour le ministre, la signature de la charte constitue un pilier qui va « permettre au secteur touristique de se développer pour occuper une place prépondérante dans le processus de diversification de l’économie engagée par [notre] pays ».
PcA
Les prix de vente des bruts commercialisés par Total Gabon, le Mandji notamment, se sont bien comportés sur le marché international au deuxième trimestre. Les bruts gabonais vendus par la filiale locale de l’opérateur français affichent une hausse de prix de 14 %, à 65,7 dollars, par rapport au premier trimestre. Avec une production de 33 400 barils par jour, en hausse de 5 % durant cette période, la compagnie pétrogazière française a réussi à redonner de l’aplomb à ses activités au cours des trois derniers mois de l’exercice en cours.
Ainsi, son chiffre d’affaires sur la période s’établit à 245 millions de dollars, soit une augmentation de 49 % par rapport au premier trimestre. Cette hausse est « tirée principalement par la progression des volumes vendus et dans une moindre mesure par celle du prix de vente moyen », explique l’entreprise.
Déclin
Mais, renseigne la compagnie, le chiffre d’affaires au premier semestre se situe à 409 millions de dollars. Il est en baisse de 7 % par rapport à celui enregistré lors des six premiers mois de l’année 2018. Cette contreperformance est due « principalement à la baisse des prix », comparativement à la même période en 2018.
Elle est aussi la résultante de la baisse de 7 % de la production au premier semestre. Cette performance est le fait de la cession d’actifs à terre intervenue le 30 septembre 2018 et du déclin naturel des champs. De ce fait, le résultat net de la compagnie, qui s’établit 25 millions de dollars au premier semestre, est loin des 46 millions de dollars réalisés à la même période en 2018.
Toutefois, la compagnie a investi 69 millions de dollars au cours des six premiers mois de l’année destinés au « redéveloppement du champ de Torpille, aux travaux d’intégrité et de pérennité sur les installations en mer ainsi que le quartier vie du champ de Grondin ». La trésorerie de l’entreprise est ainsi tombée à 146 millions de dollars, soit une baisse de 15 %.
PcA
Pour disposer des données permettant aux autorités d’agir de manière efficace dans l’éducation au Gabon, le gouvernement est en train d’élaborer un annuaire statistique dans le secteur.
Ce document, assurent les autorités éducatives, comportera toutes les informations inhérentes à l’éducation en ce sens qu’il va aider à la mise en œuvre de politiques publiques dans ce secteur.
Ainsi, à travers cet annuaire, l’on sera fixé sur la situation, l’état et la quantité des infrastructures scolaires, le nombre d’établissements sur le territoire, le nombre de tables-bancs, le nombre d’élèves au pré-primaire, primaire, secondaire ainsi que sur le personnel à déployer dans ces structures.
Dans le même document, qui traitera aussi des aspectys financiers, les décideurs auront également une idée réelle du coût global de l’éducation au Gabon.
La réalisation de cet annuaire est l’aboutissement d’un travail de collecte qui a concerné l’ensemble des structures scolaires du préscolaire au primaire en passant par les crèches, les garderies, les jardins, etc.
PcA
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, a eu en marge de la Ticad 7, une séance de travail avec Masaki Ogushi et Hirotaka Ishihara, députés japonais et membres de la ligue parlementaire Japon-Union africaine.
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de la coopération entre les deux pays, a permis d’aborder les questions suscitant un intérêt de la part des Japonais.
Celles-ci portent notamment sur les investissements dans développement de la pêche en vue du renforcement de l’autonomie et de la sécurité alimentaires au Gabon d’une part, et la préservation de l’environnement d’autre part.
Sur le plan de la sécurité alimentaire, le Japon a accordé un financement de 243, 691 millions de FCFA pour l’amélioration des moyens de subsistance des personnes à faibles revenus au Gabon en mai dernier.
« La coopération parlementaire, avec la possible création de groupes d’amitié Gabon-Japon, a également figuré au menu des entretiens tout comme la coopération décentralisée », conclut le ministère des Affaires étrangères.
PcA
Consolider la Tokyo international conference on Africa’s developement (Ticad), rendue à sa 7e édition, comme plateforme d’échanges et de partage d’expériences entre le Japon et les pays africains. C’est le maître mot qui ressort des discussions sanctionnant la cérémonie d’ouverture de ce forum entre dirigeants du continent et les autorités nipponnes.
Il est question de favoriser l’investissement dans les secteurs porteurs en Afrique, question de créer davantage de valeur ajoutée dans les économies africaines et de contribuer à la croissance par l’inclusion des acteurs.
Cette vision portée par les différents intervenants lors de cette cérémonie protocolaire, aussitôt suivie par un premier panel de discussions, anime l’exposition des entreprises japonaises et africaines présentes à cet évènement. Toutes choses qui témoignent de la vitalité des partenariats déjà conclus et en perspective.
Pour les entreprises gabonaises ayant fait le déplacement de Tokyo (l’Agence nationale de promotion des investissements, Gabon Oil Company [GOC] et l’Agence gabonaise de tourisme), c’est l’occasion de donner à voir sur les opportunités d’investissement dans les divers secteurs.
Les responsables de ces entreprises, notamment la GOC, discutent également de la conclusion possible de nouveaux partenariats dans le secteur des hydrocarbures.
PcA
Dans la Lettre de recherches que la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier, le gouverneur de cette Banque centrale en personne fait des révélations sur les obstacles rencontrés dans la mise en place de la bourse unifiée de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
S’agissant de l’institution d’une bourse des valeurs mobilières unique, Abbas Mahamat révèle qu’il a été retenu, dans la stratégie consensuelle pour cette fusion, de procéder à l’évaluation indépendante des deux bourses (Bvmac à Libreville au Gabon et DSX à Douala au Cameroun), préalablement à leur fusion effective. Pour ce faire, sur la base des termes de références validés avec l’ensemble des acteurs, il a été procédé au recrutement d’un cabinet indépendant, en l’occurrence PricewaterhouseCoopers Cameroun (PwC Cameroun).
Conformément aux résolutions consensuelles de la réunion du 7 décembre 2018, les conseils d’administration des deux bourses se sont effectivement réunis respectivement le 27 décembre 2018 pour la DSX et le 21 janvier 2019 pour la Bvmac. Seulement, « à la lecture des résolutions de ces conseils d’administration, il ressort que les organes délibérants de la DSX et de la Bvmac n’ont pas validé le projet de Traité de fusion proposé par le Cabinet PwC Cameroun », révèle le gouverneur de la Banque centrale.
La non-validation du projet de Traité de fusion par les organes délibérants des deux bourses a entraîné de facto le non-respect du chronogramme initial de finalisation de la fusion de la Bvmac et de la DSX, arrêtée le 7 décembre 2018. Suite à ces blocages, une réunion de concertation regroupant les deux régulateurs (Cosumaf au Gabon et CMF au Cameroun), les deux bourses (Bvmac et DSX), le cabinet PwC, la Beac et le Commissaire à la fusion (le cabinet Mazars Cameroun) s’est tenue le 4 mars 2019 à Douala, afin de lever les derniers obstacles à la validation du projet de Traité de fusion en vue d’aboutir à la fusion effective des deux bourses.
À l’issue de cette réunion, la DSX a levé toutes ses réserves et s’est engagée à valider le Traité de fusion au plus tard le 20 mars 2019, nouveau délai fixé pour l’aboutissement de la fusion physique des deux bourses. Ce qui a été fait le 19 mars 2019.
Blocages à Libreville
La Bvmac, de son côté, a continué de contester sa valorisation par le cabinet PwC, aux motifs que celle-ci ne tient pas compte de la valeur de son fonds de commerce et de la valeur de sa plateforme, tout en contestant également la valorisation de DSX. Par ailleurs, la Bvmac exigeait des indemnités à verser à ses dirigeants et son personnel largement supérieures aux droits légaux.
Pour le gouverneur de la Banque centrale, « ces demandes de la Bvmac n’étaient pas justifiées, dans la mesure où n’ayant qu’une seule société cotée et n’ayant jamais dégagé de bénéfice en 17 ans d’activité, la Bvmac ne pouvait revendiquer aucun fonds de commerce. La plateforme de la Bvmac était reconnue obsolète par tous les auditeurs (CMF, Cosumaf et PwC), sa valeur était donc nulle ».
Par ailleurs, ajoute le gouverneur, « le montant de l’indemnité à verser aux dirigeants et au personnel de la Bvmac avait été calculé par le Cabinet PwC, conformément à la réglementation. Toutefois, il avait été indiqué aux représentants de la Bvmac qu’ils avaient tout le loisir de s’adresser aux instances communautaires pour solliciter le versement de primes supplémentaires ».
Eu égard aux obstacles dressés par les dirigeants de la Bvmac, le gouverneur de la Beac a saisi le président de la Cosumaf par lettre du 7 mars 2019 à l’effet de prendre toutes les dispositions pour placer la Bvmac sous administration provisoire et d’y nommer un administrateur provisoire avec mandat de finaliser la fusion dans un délai maximum de trois semaines. En réponse à la demande du gouverneur de la Beac, la Cosumaf a, par décision n° 2019-1 du 13 mars 2019, mis sous administration provisoire la Bvmac et nommé Alili Patrick Romuald en qualité d’administrateur provisoire de la Bvmac, habilité à procéder aux négociations liées au dénouement du processus de fusion des deux bourses de la Cemac.
Sauf que le ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement du Gabon récuse, par correspondance du 18 mars 2019 adressée au président de la Cosumaf, la mise sous administration provisoire de la Bvmac et exhorte le président de la Cosumaf à « suspendre toute action visant à la mise en œuvre de cette décision dans l’attente du Comité ministériel et de la Conférence des chefs d’État prévus les 23 et 24 mars 2019 à Ndjamena ».
Épilogue
Statuant sur l’état d’avancement du processus de fusion des marchés financiers, lors de sa concertation du 23 mars 2019 à Ndjamena, et afin de garantir l’aboutissement heureux de ce processus, en particulier la fusion des deux bourses (Bvmac et DSX), le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) a recommandé que le processus de fusion des deux bourses se poursuive suivant les orientations décidées de commun accord par la Cosumaf et la Beac. Le Comité ministériel a également encouragé tous les ministres à apporter tout leur soutien à la finalisation rapide de la fusion de la Bvmac et de DSX.
C’est dans ce contexte que l’administration provisoire de la Bvmac s’est poursuivie suivant les orientations de la décision de la Cosumaf No2019-1 du 13 mars 2019, en vue de la validation du Traité de fusion par les organes délibérants de la Bvmac. L’administrateur provisoire de la Bvmac a été officiellement installé dans les locaux de la Bourse le 16 mai 2019 et l’assemblée générale extraordinaire s’est tenue le 23 mai 2019, pour valider les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2018 et examiner le projet de Traité de fusion.
C’est à la suite de cette assemblée générale que les différentes observations et préoccupations soulevées par les actionnaires de la Bvmac ont été clarifiées par le cabinet PwC, chargé de la de l’évaluation des deux bourses en vue de leur fusion.
Finalement, lors des assemblées générales extraordinaires des deux bourses (Bvmac et DSX) ont validé le Traité de fusion le 1er juillet 2019, consacrant ainsi l’aboutissement du processus de fusion des deux entreprises de marché. L’assemblée générale extraordinaire et le premier conseil d’administration de la Bourse unifiée se sont tenus le 4 juillet 2019 à Douala, au Cameroun.
Le processus de fusion en cours a abouti à une nouvelle configuration du marché financier régional articulé autour d’un régulateur unique basé à Libreville (Gabon). Le siège de la bourse unique, lui, est fixé à Douala (Cameroun).
Sylvain Andzongo
La Commission d’examen des contentieux de pêche s’est réunie le 26 août 2019 à Libreville. Elle se tenait à la suite de l’arraisonnement le 5 juillet dernier du chalutier chinois Haixin 27 dans le cadre de l’opération Albacore 4.
La commission rassemblant les administrations (marine nationale, marine marchande, budget, Agence nationale des parcs nationaux, ministères des Affaires étrangères et des Pêches), interagissant dans le domaine maritime national, a statué sur les sanctions à infliger audit chalutier. On n’en sait pas plus pour l’instant.
Selon la réglementation, si la sanction est infligée par une direction générale, elle ne peut excéder 30 millions de FCFA. La sanction maximale infligée par un membre du gouvernement oscille entre 30 et 100 millions de FCFA. Au-delà de 100 millions, c’est une commission interministérielle qui doit statuer sur le montant de la sanction.
À l’époque, le ministre des Pêches avait souhaité que la sanction maximale, 300 millions de FCFA, soit appliquée aux pêcheurs chinois. Objectif : dissuader les chalutiers tentés de réaliser des captures illégales dans les eaux gabonaises.
PcA