Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’entrée de la Russie dans l’exploitation pétrolière au Gabon a été remise sur la table à la faveur de la rencontre entre l’ambassadeur de Russie au Gabon et le Premier ministre gabonais le 4 septembre dernier à Libreville. « Les discussions sont en cours entre les deux pays au sujet de l’exploitation pétrolière », a-t-on appris, sans plus, à l’issue de cette rencontre.

L’on sait que l’exploration du bassin sédimentaire gabonais subdivisé en trois sous-bassins et l’exploitation des gisements pétroliers dont il regorge ont toujours intéressé les autorités russes. C’est pour cette raison que la compagnie nationale russe, Zarubezneft, a démarré des négociations avec les autorités gabonaises depuis plus d’un an dans le but de faire son entrée dans la filière au Gabon.

Comme argument de persuasion, les Russes mettent en avant leur volonté d’exporter au Gabon les technologies de Zarubezneft, au cas où ils sont retenus dans un appel d’offres, en vue d’augmenter la production pétrolière dans le pays.

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L’ambassadeur de Russie au Gabon, Dmitry Kourakov et le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale se sont entretenus au sujet de la coopération entre les deux pays le 4 septembre.

Outre l’organisation prochaine du premier sommet Russie-Afrique qui va se dérouler à Sotchi en Russie du 23 au 24 octobre 2019, les deux personnalités ont évoqué l’état des relations économiques et diplomatiques.

Ainsi, depuis six ans, révèle le diplomate russe, les échanges commerciaux entre son pays et le Gabon sont passés de 600 millions à plus de 65 milliards de FCFA.

Ces échanges se caractérisent par l’entrée sur le marché gabonais de dérivés du pétrole, des aliments d’origine végétale et animale, des viandes et des abats. « Il y a du poulet russe vendu sur le marché gabonais par des intermédiaires français », assurait il y a un an l’ambassadeur russe à Libreville.

Les exportations gabonaises en Russie concernent le manganèse et ses concentrés pour un volume de 266 000 tonnes en 2018 en plus du bois vendu en Russie par des intermédiaires chinois.

La balance commerciale entre les deux pays penche cependant en faveur du Gabon. Le pays a exporté pour 89 millions de dollars de produits sur le sol russe tandis qu’il en a importé pour un peu plus de 6,6 millions dollars au cours de la même période.

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L’édition 2019 de l’expo-conférence Africa Oil & Power se tiendra du 9 au 11 octobre prochain au Cap en Afrique du Sud. Selon les organisateurs, le Gabon sera représenté par une délégation ministérielle conduite par le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba.

L’évènement organisé sous le thème « make energy work » sera l’occasion de faire du réseautage, entre opérateurs de la filière, d’échanger entre investisseurs et gouvernants et de participer des conférences sur le gaz et le pétrole

D’après le ministère gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, le pays y sera présent pour donner à voir aux potentiels investisseurs du monde entier, les opportunités du sous-sol gabonais ainsi que des gisements gaziers, off-shore et on-shore d’or noir dont le pays regorge.

Les officiels vont également saisir ce moment pour faire la promotion le code des hydrocarbures récemment adopté et qui se veut plus attrayant. Ils présenteront aussi les opportunités d’exploration et de production dans le secteur.

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Dans le but de tirer avantage des retombées que génèrent l’exploitation et la transformation du Kévazingo, le gouvernement entend relancer dès l’année prochaine, les activités autour de cette essence.

« Un mètre cube de Kévazingo scié ou sous forme de grume se vend entre 300 000 FCFA et 800 000 FCFA ; transformé en meubles, la valeur est multipliée par 100 pour atteindre 30 à 60 millions de FCFA », explique le ministre de la Forêt, Lee White, cité par la presse locale.

La reprise des activités commerciales autour de ce bois précieux, interdit d’exploitation le 23 février 2018 à la suite de dénonciations de plusieurs ONG locales, repose sur la volonté du gouvernement d’améliorer les recettes de l’État et de faire profiter l’économie nationale des retombées financières issues de son exploitation.

Il y a un an, les autorités s’inquiétaient de l’ampleur de l’exploitation illégale de cette essence. Avec l’arrivée de l’ONG britannique Environmental Investigation Agency qui va apporter son expertise au Gabon en vue d’assurer une exploitation durable des ressources forestières, les craintes de certaines ONG de défense de la nature peuvent être évacuées.

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Fort du volume des transactions financières traitées à la date du 30 juin 2019 (120 milliards de FCFA), le groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac) entend dans les semaines à venir, lancer sa propre plateforme monétique globale.

Interviewé par le site « Investors 4 Africa » à ce sujet, le président-directeur général du Gimac, Valentin Mbozo’o (photo), précise que cette initiative vise à offrir des services de convergence mobiles, transfert d’argent et cartes.

« On va faire converger ces outils, effectuer des transactions intégrant tout cela dans une harmonie où nous sommes les précurseurs. Autrement dit, mettre en œuvre une offre d’interopérabilité monétique intégrant l’ensemble des instruments de paiement les plus en vue pour le moment, c’est-à-dire la monétique intégrale », explique-t-il.

Il s’agit donc de permettre aux utilisateurs de la sous-région d’effectuer des transactions monétaires de cartes à mobiles, de mobiles à comptes, de comptes à cartes, etc.

L’opérateur qui veut promouvoir l’interopérabilité envisage d’étendre la carte Gimac à l’américain Visa, après avoir réussi l’arrimage avec Union Pay. Ce qui permettra aux ressortissants de l’espace communautaires d’effectuer des transactions dans le monde entier.

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Après la publication d’un rapport incendiaire sur la gestion des ressources forestières au Gabon au mois de mars dernier, l’ONG britannique Environmental Investigation Agency va apporter son expertise au pays en matière de gestion durable des ressources de la forêt.

« Nous sommes très ravis d’être au Gabon. Depuis la publication de notre rapport, des mesures concrètes ont été prises. D’importants progrès ont été réalisés pour améliorer la gouvernance dans le secteur forestier », indique Alexander Von Bismarck, président de l’ONG.

Les progrès réalisés dans la gestion durable des ressources forestières sont aujourd’hui reconnus par cette organisation. Elle avait indiqué, fin mars dernier dans son rapport, que la criminalité forestière sévissait au Gabon et était très pratiquée par une compagnie chinoise. Celle-ci s’illustrait par l’achat de consciences, la corruption et d’autres activités illicites qui portaient atteinte à l’équilibre de la biodiversité en général et de la forêt en particulier.

Pour mettre un terme à ces situations rapportées par l’ONG britannique dans son enquête, sévèrement critiquée à l’époque par le gouvernement, le ministre des Forêts, Lee White, veut accélérer la poursuite du processus de mise en conformité et de certification des ressources forestières gabonaises.

« Notre objectif est de nous assurer de la crédibilité et de la légalité du bois “Made in Gabon” afin qu’il soit écologiquement durable, traçable, et pleinement conforme aux lois internationales », précise Lee White.

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La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et la Lembaga Pembiayaan Ekspor Indonesia (Indonesia Eximbank) ont conclu un accord-cadre, le 20 août 2019 à Bali en Indonésie, portant sur la promotion des échanges entre l'espace communautaire et ce pays.

D’après le communiqué de la BDEAC, les objectifs de cet accord visent principalement la mise en place d’une collaboration étroite entre les deux institutions financières en vue de promouvoir et financer le commerce entre l'Indonésie et les pays de zone Cemac.

En plus du renforcement des capacités et de l’attrait des investisseurs indonésiens en Cemac, l’accord entre la BDEAC et l’Indonesia Eximbank servira également à renforcer les échanges commerciaux et la coopération Sud-Sud.

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Une délégation de hauts responsables tchadiens, conduite par le conseiller technique en charge des questions agricoles du président Idriss Deby Itno, a été reçue à l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok le 30 août dernier.

La visite avait pour objectif de s’imprégner des mécanismes et procédures mis en place pour la matérialisation de la zone économique spéciale de Nkok question de s’inspirer de l’expérience gabonaise en matière de création et de fonctionnement de zone franche.

Le Tchad qui ambitionne de mettre en place une zone économique spéciale agricole dans le sud du pays a dépêché, à la suite de cette délégation, le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Gayang Souare, le 2 septembre au guichet unique de la zone économique spéciale de Nkok.

« Il est venu s’imprégner du fonctionnement et des procédures du guichet unique de la Zes dans le but de reproduire notre modèle dans la zone économique agricole du Tchad », explique Igor Simard, administrateur de la zone.

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Le ministre japonais des Affaires étrangères, Kono Taro, a reçu, le 29 août en marge de la 7e édition de la Ticad, son homologue gabonais Alain Claude Bilie-By-Nze. Au cours de cette audience, le ministre gabonais a indiqué que son pays, longtemps resté assis sur la rente pétrolière, est entré dans un processus de diversification de son économie. Aussi entend-il explorer autant d’opportunités et des partenariats possibles dans des domaines divers avec des pays comme le Japon « dont la transformation économique est un modèle ».

Alain Claude Bilie-By-Nze, qui a été reçu en compagnie des directeurs généraux de l’Agence nationale de promotion des investissements et de l’Agence gabonaise de tourisme, a donc présenté les opportunités d’investissements dont regorge son pays. Il a également exprimé son souhait d’attirer le secteur privé japonais sur le sol gabonais.

En réponse, Kono Taro s’est dit prêt à encourager les entreprises japonaises à investir au Gabon. Mais pour cela, il a demandé un assainissement de l’environnement des affaires afin de l’adapter aux exigences des entreprises compétitives.

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En marge de la Tokyo international conference on Africa’development (Ticad), le ministre des Affaires étrangères gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, s’est entretenu avec les responsables du géant nippon Hitachi.

La multinationale, spécialisée, entre autres, dans les télécommunications, les infrastructures de communication, le BTP, les appareils et équipements électroniques, a fait savoir au ministre son intention de s’implanter dans la zone économique à régime privilégié de Nkok en vue d’y monter des engins lourds destinés aux travaux de BTP.

Alain Claude Bilie-By-Nze fait savoir que la société japonaise Toyota a, au cours de la cette 7e édition de la Ticad, conclu avec la Côte d’Ivoire, un accord portant sur l’implantation d’une chaîne de montage de véhicules dans ce pays.

Ce qui serait de bon augure pour le Gabon qui pourrait lui aussi tirer avantage de sa participation à cet évènement.

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