Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La branche de l’huile de palme brute a consolidé ses performances en 2018, avec l’arrivée à maturité des palmiers des lots 2 et 3 des plantations d’Olam Palm Gabon de Mouila. Ainsi, l’exploitation des plantations de Kango et Mouila a permis de récolter 217 224 tonnes de régimes de palme contre 138 673 tonnes une année auparavant, soit une augmentation de 56,6%, indique la société.

Dans le même temps, la transformation de ces régimes a induit une production d’huile de palme rouge de 49 949 tonnes, en hausse de 123,1%. Les volumes d’huile de palme brute, vendus en majorité sur le marché extérieur, notamment au Cameroun, se sont établis à 27 045 tonnes en 2018, contre 3332 tonnes en 2017, selon le tableau de bord de l'économie, publié par la Direction générale de l'économie.

Par ailleurs, la production d’huile palmiste issue de la trituration des noix de palme a atteint 3477 tonnes en 2018, soit un bond de 179,1%.

Quant aux investissements, ils ont augmenté de 4,7% pour se situer à 54,7 milliards de FCFA en 2018, en raison des travaux d’extension des plantations, et de la finalisation de l’installation de la deuxième usine de Mouila.

Stéphane Billé  

Selon le ministère de l’Economie, la production nationale de pétrole brut au Gabon a continué sa courbe périclitante en 2018.

Elle est ainsi passée de 83,839 millions de barils en 2016, à 76,674 millions de barils en 2017, pour se situer à 70,417 millions de barils en 2018. Cette baisse, indique-t-on, est consécutive au déclin naturel des champs matures, aux dysfonctionnements récurrents des équipements de production en surface, aux reports et annulations de certains projets (développement et redéveloppement des champs matures susceptibles d’apporter une production additionnelle).

A ces facteurs, s’ajoute le maintien du quota de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) à 9000barils/jour dans l’optique de réduire l’offre mondiale de pétrole.

Il est de même des multiples grèves des employés du secteur pétrolier en cours d’année qui ont conduit à l’interruption de la production, induisant un manque à produire. La conséquence de cette situation, reste la baisse des volumes des exportations pétrolières qui sont passées de 9,44 millions de tonnes en 2017 à 8,7 millions de tonnes en 2018, soit -7,7%.

Stéphane Billé

En marge du sommet  «Action Climat 2019 », convoqué à New York par le secrétaire général des Nations Unies Antonio Gutteres, visant à présenter des plans réalistes pour le renforcement des contributions déterminées au niveau national (CDN) d’ici 2020, le Gabon a reçu un financement de 150 millions de dollars de la Norvège dans le cadre de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI).

«L’accord prend correctement en compte le statut particulier du Gabon en tant que pays à forte couverture forestière et à faible taux de déforestation. Le pays est recouvert à 88% de forêts et j’espère que notre partenariat pourra les aider à atteindre leur objectif de maintenir 98% de ce couvert forestier à l’avenir », explique  Ola Elvestuen (photo), ministre norvégien du Climat et de l’Environnement dans le communiqué ayant sanctionné.

Pour Lee White, ministre gabonais de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, le Gabon doit augmenter la valeur de ses forêts tropicales afin de donner des garanties sur le caractère durable de la conservation et l’exploitation.

Car, souligne-t-il, «le consentement de la Norvège à doubler le prix de la tonne de dioxyde de carbone des forêts tropicales dans cet accord est très important et nous permet d’espérer que la communauté internationale s’acheminera vers un prix réaliste, qui incitera véritablement les pays forestiers à suivre notre exemple ».

Ceci, poursuit-il, doit être utilisé «comme outil pour améliorer le niveau de vie des populations gabonaises en créant des emplois et des moyens de subsistance, tout en préservant nos trésors naturels et nos écosystèmes riches en biodiversité ».

PcA

 

 

Au cours de la réunion de débat sur la nouvelle stratégie de la formation professionnelle, le gouvernement a annoncé que les bailleurs de fonds que sont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le groupe AVIC international Holding Corporation ont déjà été mobilisés 156 milliards de Fcfa pour aider le pays dans la réhabilitation des centres de formation existants.

«Le gouvernement insiste surtout sur la nécessité de mettre en place des formations correspondant au besoin du marché du travail. Avec ces partenaires au développement, l’Etat gabonais formule le vœu de revoir les curricula et le business model de fonctionnement de ces centres, à l’exemple de celui d’Akanda qui est un don du roi du Maroc », explique le communiqué de la primature.

Il s’agit, assure le Premier ministre, d’offrir aux jeunes une formation professionnelle pré-baccalauréat et post-baccalauréat.

PcA

La nouvelle stratégie d’investissement dans la formation professionnelle a été débattue entre le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale et les ministres en charge des questions relatives à ce domaine en fin de semaine dernière.

La nouvelle orientation porte sur la création de nouvelles filières liées aux métiers du bois, de l’agriculture, de l’hôtellerie ou encore des TIC.

Mais en attendant la mise en service des différents centres de formation et de lycées professionnels à travers le pays notamment à Akanda, Nkok, Port Gentil, Lebamba et Mvengue, le chef du gouvernement a voulu faire le point sur le financement de ces projets.

Par ailleurs, annonce le ministre de la Formation professionnelle, Madeleine Berre (photo), la livraison du centre de formation de Nkok, financé par la Chine à travers la société Avic, devra intervenir en mars 2020.

PcA

Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), René Ndemezo’o Obiang, et le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, par ailleurs représentant au Gabon et à Sao Tomé et Principe, Hélder Muteia, ont récemment évoqué la possibilité d’établir un partenariat sur les missions de protection de l’environnement et le social. Cette initiative concerne précisément le Plan national de gestion du conflit homme-faune du CESE.

À l’occasion, René Ndemezo’o Obiang a souligné l’importance de concilier protection de la faune et de l’environnement, avec le développement agricole et la sécurité des populations rurales. Dans ce cadre, il a réitéré la nécessité de trouver des mécanismes visant à apporter des solutions durables à cette problématique.

Hélder Muteia a pour sa part réaffirmé la volonté de la FAO d’accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de son Plan national de gestion du conflit Homme-Faune. Aussi, a-t-il présenté, l’appui de son organisme sur cette problématique. Il a notamment insisté sur la conception d’une boîte à outils d’atténuation qui propose des solutions adaptées.

Au terme de cette rencontre, les deux parties se sont accordées à mettre en place une plateforme de réflexion qui permettra de créer les conditions pour une collaboration stratégique et fructueuse.

En 2016, la FAO a réalisé un ouvrage axé sur la gestion de conflits Homme-Faune. Il s’agissait d’un outil de facilitation pour accompagner les communautés à choisir, en fonction de leurs capacités matérielles, financières et humaines, des actions pertinentes pour l’atténuation des conflits homme-faune dans leur environnement.

Ce document permet également au gestionnaire des conflits homme-faune d’élaborer les plans d’actions communautaires et constitue un document de planification qui détermine une série d’actions qu’une communauté a choisi de réaliser afin d’arriver à un objectif défini.

Au Gabon, comme dans les autres pays d’Afrique centrale, la cohabitation entre les populations et la faune est souvent perturbée par les dégâts causés par les animaux sur les plantations et les habitations. Cette situation entrave la sécurité alimentaire, nutritionnelle, le bien-être des populations et leur sécurité.

Stéphane Billé

Comment améliorer les conditions d’apprentissage des enfants atteints d’autisme et de trisomie? Le sujet constitue une véritable préoccupation pour le gouvernement gabonais. Le ministre de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mba, a d’ailleurs récemment instruit le secrétaire général dudit ministère, Édith Oyouomi, de s’enquérir de la situation des deux centres destinés à la prise en charge des enfants atteints de ces pathologies, situés dans la commune d’Akanda.

Cette visite d’inspection aura ainsi permis à Édith Oyouomi de dresser un état des lieux de l’avancée des travaux de ces projets objet d’une convention de coopération en matière de développement et d’investissement humain entre le Gabon et le Maroc.

Le Centre national de prise en charge des enfants autistes (Centre Akomgha) et le Centre national de prise en charge des enfants trisomiques (Centre Ndossi) sont des services à autonomie de gestion et à compétence nationale exclusive.

Ces structures ont entre autres pour mission : la prise en charge aux niveaux médical, psychologique, éducatif et social des enfants ; la détection des cas d’autisme et de trisomie ; l’élaboration et la mise en œuvre de mesures visant l’épanouissement et l’autonomisation de ces enfants ainsi que l’établissement de partenariats avec les organismes intéressés. Ils devront être gérés selon les standards internationaux prévoyant l’accueil de 50 pensionnaires.

Au-delà de ces aspects, un programme de renforcement des capacités du personnel (travailleurs sociaux) a également été élaboré pour ces structures. Il sera assuré par des éducateurs spécialisés.

Stéphane Billé

vendredi, 20 septembre 2019 10:59

BGFIBank tient son Conseil d’administration

Au terme du Conseil d’administration de la première banque de l’espace communautaire, tenu le 19 septembre à Libreville, le président du Conseil d’administration, Henri Claude Oyima, qui n’a pas souhaité communiquer sur les chiffres au premier semestre de l’institution en attendant leur certification, a cependant indiqué que l’établissement bancaire panafricain affichait de bonnes performances pour les six premiers mois de l’exercice en cours.

« Les comptes de performances de la banque sont très intéressants et respectent le budget mis en place », a-t-il indiqué à la presse locale.

Pour cette année, la banque qui a pour ambition à chaque exercice budgétaire de réaliser une croissance maitrisée, rentable et durable, table sur un résultat net de 20 milliards de FCFA après avoir réalisé en 2018, un bénéfice net de 16 milliards.  

PcA

Les différents corps des forces de défense et de sécurité du Gabon ont été formés entre le 16 et le 19 septembre dernier, au siège du commandement des forces de police nationale aux outils et techniques de lutte contre le terrorisme, rapporte la presse locale.

Délivrée et organisée par le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), la formation sur le renforcement des capacités en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme a également permis aux gendarmes, policiers, éléments de l’administration pénitentiaire et militaires d’être outillés sur la problématique de la circulation des armes en Afrique centrale.

Pour la partie technique, l’Unoca s’est appuyé sur l’expertise française en matière de lutte contre le terrorisme pour transmettre les techniques de lutte contre ce fléau aux 40 officiers retenus pour les modules dispensés à cet effet. Les méthodes d’intervention françaises face à un acte terroriste ont permis aux officiers gabonais de s’imprégner des stratégies à déployer en cas d’attaque terroriste sur divers sites.

PcA

En début de semaine, le Gabon a eu gain de cause dans le procès qui l’opposait au groupe espagnol Eurofinsa, propriétaire de la société de BTP Ceddex-Entraco. L’entreprise avait porté plainte devant la Chambre de commerce internationale de Paris contre le pays pour rupture abusive de contrat et réclamait, selon le magazine Jeune Afrique, la bagatelle somme de 67 millions d’euros, soit 44 milliards de FCFA, au titre des dommages et intérêts.

Le contrat querellé portait sur la réalisation des travaux d’élargissement et de renforcement de la route nationale numéro 1 entre le PK 12 et la commune de Ntoum en périphérie de Libreville.

Aux États-Unis, l’État gabonais était opposé à la compagnie turque Enka qui lui réclamait 27 milliards de FCFA pour rupture de trois contrats portant sur la construction d’un palais présidentiel, d’un mausolée, d’un centre de conférences et d’autres structures à Libreville en 2013.

Dans un premier temps, le pays avait été condamné en septembre 2018 par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale, un tribunal suisse, à verser cette somme. Le tribunal américain vient de trancher en faveur du Gabon qui économise au passage plus de 27 milliards de FCFA.

PcA

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.