Le Nouveau Gabon

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La plateforme de private equity Kasada Capital Management, dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne, a signé le 2 aout dernier un accord avec le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et ses filiales (la Façade maritime du champ triomphal [FMCT] ; société d’aménagement urbain et Luxury green resorts [LGR], opérateur touristique gabonais) pour le développement d’hôtels au Gabon, informe le FGIS. Selon les termes de ce partenariat, Kasada interviendra dans l’identification, l’évaluation, la structuration et le pilotage de projets hôteliers au Gabon de leurs conceptions jusqu’à leurs réalisations.

Et parmi les projets qui seront à l’étude dans le cadre de cette collaboration, apprend-on, figure en priorité celui du complexe hôtelier « haut de gamme » prévu sur la zone nord du site de la Baie des rois, un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un éco-quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… sur une superficie de 40 hectares.

« La Baie des rois est un projet ambitieux et passionnant. Il démontre une fois de plus notre savoir-faire et notre rôle d’interlocuteur privilégié d’entités souveraines pour réaliser des projets complexes. Notre capacité d’analyser des projets de cette échelle et notre agilité en termes de structurations financières nous permet de trouver la solution appropriée pour réaliser ce projet phare du Gabon », ont indiqué Olivier Granet et David Damiba, associés-gérants de Kasada Capital Management.

 « Ce projet s’inscrit dans notre stratégie globale de développement d’infrastructures durables axée sur la valorisation de notre capital naturel. La construction d’un complexe hôtelier respectueux de l’environnement mettra en avant des solutions bas carbone », a indiqué Akim Mohamed Daouda, administrateur-directeur général du FGIS.

En effet, ce premier hôtel, qui sera construit dans le cadre de ce partenariat, se fera conformément à un plan environnemental en privilégiant les matériaux durables, le traitement des eaux et l’utilisation d’énergie verte, selon les standards internationaux, explique le FGIS.

À noter que Kasada est une plateforme indépendante de private equity immobilier dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne. Elle a été créée avec le soutien de Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar et d’Accor, un leader mondial de l’hôtellerie. La stratégie d’investissement de Kasada couvre tous les segments, de l’économique au luxe, et cible à la fois des projets d’hôtels à construire et de reprise d’hôtels existants. Les hôtels du groupe Kasada sont exploités sous les enseignes Accor.

Sandrine Gaingne

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C’est officiel. Pierre-Claver Maganga Moussavou ne fait plus partie de la coalition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août au Gabon. « Je ne participe plus à la plateforme Alternance 2023 », a-t-il annoncé mardi 1er août dans un entretien accordé au quotidien public L’Union. L’ancien ministre et vice-président a expliqué son retrait de cette plateforme par des divergences d’idées.

« Les membres de ce regroupement défendent l’idée d’un État jacobin, centralisé. Ce qui est à l’opposé de la “Provincialisation” (concept qu’il défend, NDLR) qui, elle se fonde sur un État décentralisé et déconcentré. Du coup, nos idées ne peuvent correspondre. Partant de là, nous sommes obligés, chacun en ce qui le concerne, d’aller soumettre aux Gabonais et Gabonaises sa vision. La Provincialisation n’est pas un programme commun de gouvernement, mais un véritable projet de société, une vision que les autres ne partagent pas », affirme l’opposant de 71 ans, candidat à l’élection présidentielle pour la cinquième fois.

Pierre-Claver Maganga Moussavou indique qu’il sera candidat de son côté, et se dit convaincu de remporter le scrutin à un tour. « Je demande aux autres de s’unir et de trouver leur candidat consensuel, mais moi je solliciterai les suffrages de mes compatriotes. Leur démarche ne me concerne pas », a déclaré le leader du PSD, qui avait récemment appelé à l’organisation des élections sur deux jours.

Cette défection compromet l’objectif de la coalition Alternance 2023 qui est fédérer une candidature consensuelle pour l’élection présidentielle. Les tractations sont néanmoins toujours en cours pour dégager le candidat unique et éviter à l’opposition d’aller en rangs dispersés face au président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat pour un troisième mandat à la tête du pays.

En rappel, le Centre gabonais des élections (GCE) a validé 19 candidatures pour l’élection présidentielle. Le 30 juillet, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a remis au CGE la liste électorale révisée. L’élection présidentielle se tiendra avec un bulletin unique pour chaque parti politique. 

P.N.N.

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La direction générale des douanes ne se reconnait pas dans le communiqué à lui attribuer annonçant une vente publique aux enchères de véhicules. « La direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) dément une fois de plus être à l’origine de ce document frauduleux qui vise à extorquer de l’argent aux populations et à ternir l’image de l’administration », indique le communiqué de la DGDDI rendu public le 1er aout.

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En effet, le communiqué attribué à la douane et qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelque temps, invite les personnes intéressées par la vente aux enchères en question, à débourser une somme de 100 000 FCFA pour y participer. Cette vente aux enchères de véhicules est prévue pour se faire sur l’un des sites portuaires du Gabon le 4 aout 2023 d’après le « faux » communiqué qui est accompagné d’une liste de véhicules mis en vente.

À cet effet, « la douane gabonaise rappelle que les opérations de vente publique, organisées par les services compétents de l’administration des douanes, ne sont soumises au paiement des frais d’inscription ». Elle rappelle également que les opérations de vente aux enchères publiques sont encadrées par les articles 325 à 331 du code des douanes Cemac. Et la publication des avis y relatifs se fait par voie de communication officielle.

SG

Le Gabon et la Chine veulent créer un laboratoire conjoint dans le secteur des mines, de la métallurgie et des matériaux, a annoncé le ministère des Mines ce 2 aout 2023. Cette volonté a été actée par les parties lors de la mission effectuée du 22 au 29 juillet derniers par une délégation du ministère gabonais des Mines en Chine. Elle était conduite par le directeur de cabinet du ministre, Éric Damien Biyoghe Ella.

Ce laboratoire conjoint ambitionne d’être un cadre d’échanges scientifiques, technologiques, de formation du personnel, de transfert des technologies et d’échanges humains, apprend-on. « C’est un projet structurant qui va développer et valoriser le potentiel minier du Gabon, en boostant la recherche géologique et minière. Le matériel et les équipements sont à la pointe de la technologie, et l’expertise chinoise en la matière est l’une des meilleures sur le plan international », a confié le chef de file de la mission gabonaise, lors de la restitution des retombées ce 2 aout 2023 au ministre Chen Sylvestre Mezui M’Obiang.

La création d’un tel laboratoire permettra de renforcer les liens entre les deux pays qui partagent des liens diplomatiques depuis 1974 avec une coopération dynamique en matière politique, économique et sociale. Sur le plan économique, la Chine est le premier partenaire commercial du Gabon, selon le ministère gabonais des Affaires étrangères. Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Gabon a atteint 4,55 milliards de dollars US (2739,8 milliards de FCFA) en 2022, en hausse de 50,8% en glissement annuel.

SG

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Le Gabon et Cuba ont exprimé, mardi à La Havane, leur souhait de densifier leur coopération lors de la première session des consultations politiques inter-étrangères tenue au ministère cubain des Affaires étrangères, alors que les deux pays célébreront l’année prochaine le 50e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Lesdites consultations étaient présidées par la vice-ministre des Affaires étrangères de Cuba, Josefina Vidal Ferreiro, et la ministre déléguée aux Affaires étrangères du Gabon, Yolande Nyonda.

« À cette occasion, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer le dialogue politique, la coopération et les relations économiques », indique l’ambassade de Cuba au Gabon sur sa page Facebook. Yolande Nyonda est arrivée à Cuba à la tête d’une délégation de fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, dans le but de mener des consultations politiques avec son homologue cubain. Son programme comprend la visite d’institutions d’intérêt pour le développement des relations bilatérales.

À cet effet, elle a notamment visité ce mercredi le ministère de la Santé publique de Cuba, où elle a été reçue par le premier vice-ministre cubain de la Santé publique, Dr Tania Margarita Cruz. Les deux personnalités ont passé en revue l’état actuel des relations de coopération dans le domaine de la santé publique, apprend-on.

L’accord pour la tenue de consultations diplomatiques régulières entre les ministères a été paraphé à La Havane en 2017, à l’occasion de la visite à Cuba du ministre gabonais des Affaires étrangères de l’époque, Pacôme Moubelet. Son objectif principal est de promouvoir le développement des relations bilatérales, ainsi que l’expansion des contacts inter-chancellerie, des missions diplomatiques et d’autres représentations des deux ministères.

La coopération entre le Gabon et Cuba est sous-tendue par l’existence de différents accords, notamment l’accord général de coopération, les accords de coopération en matière de santé, d’enseignement supérieur, de recherche et de sport. Tous ces accords ont été signés en 2004 à La Havane. Lors de sa visite officielle en juillet 2017 à Cuba, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait déclaré que son pays entend renforcer encore sa coopération bilatérale avec ce « partenaire de longue date » dans les domaines de la santé, de l’agriculture, du tourisme, du sport et de la justice. Il affirmait alors que plusieurs autres accords devraient « prochainement » être conclus dans ce sens.

P.N.N.

Dans un communiqué publié ce mercredi 2 août, l’Australien Genmin a annoncé que le ministère de l’Environnement du Gabon a approuvé l’étude d’impact environnemental et social (EIES) de son projet de minerai de fer de Baniaka, dans le sud-est du pays. « Nous sommes ravis de recevoir l’approbation ministérielle de l’EIES et la délivrance du certificat de conformité environnementale, une étape critique vers l’objectif de Genmin d’atteindre la production à Baniaka au second semestre 2024 », a déclaré son président-directeur général, Joe Ariti.

« Le certificat de conformité environnementale est la dernière condition préalable à la délivrance du permis d’exploitation minière à grande échelle pour Baniaka, que nous prévoyons d’obtenir au cours du mois à venir », a-t-il ajouté. L’approbation de l’EIES, sous réserve de l’obtention d’un permis minier, permet à Genmin de développer et d’exploiter le projet. La production de minerai de fer vert à partir de Baniaka reste ciblée pour mi-2024.

La société d’exploration et de développement de minerai de fer basée en Australie a demandé un permis d’exploitation minière à grande échelle pour une durée initiale de 20 ans. Elle prévoit une première opération d’exportation de 5 millions de tonnes de minerai de fer par an, avec la possibilité de porter ce volume à 10 millions de tonnes par an par la suite. Le gisement de Baniaka a des réserves estimées à 760 millions de tonnes, mais le potentiel global des ressources devrait dépasser le milliard de tonnes, selon les prévisions du gouvernement gabonais. Ce projet devrait générer quelque 700 emplois directs supplémentaires.

P.N.N.

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Les lignes de garantie mises à la disposition des établissements de crédit par la Société de garantie du Gabon (SGG) ont déjà bénéficié, depuis son lancement en novembre 2022, à 61 PME gabonaises, selon les responsables de ladite société. Ces entreprises ont ainsi bénéficié des prêts d’un montant global de 11,3 milliards de FCFA pour le développement de leurs activités.

« Aujourd’hui, en termes de couverture, on a pu faire 4,2 milliards de FCFA d’émission de garantie. Ces 4,2 milliards ont permis de lever 11,3 milliards de financement dans les banques et établissements de crédits partenaires. Je pense que nous sommes sur la bonne voie et on va continuer à intensifier pour avoir plus de PME gabonaises qui bénéficient des financements de la SGG », a indiqué le directeur général de la SGG, Alban Etho. C’était le 1er aout 2023 lors d’une réunion à Libreville.

Ces financements ont été octroyés par les quatre établissements de crédit avec lesquels la SGG a signé ces derniers mois, des conventions de garantie de portefeuille d’un montant total de 6,1 milliards de FCFA. Soit 2,5 milliards de FCFA avec la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), 3 milliards de FCFA avec la BGFIBank, et 300 millions de FCFA respectivement avec les établissements de microfinance Sodec et EDG.

Dotée d’un capital entièrement libéré de 12 milliards de FCFA, la SGG couvre à hauteur de 50% les risques inhérents aux crédits qui sont octroyés par ces établissements de crédits aux PME. Et pour continuer à financer les PME, cette société de garantie, qui se présente comme la première du genre en Afrique centrale, prévoit de lever des fonds dans le but d’accroitre son capital.

Car, les besoins en garantie des PME locales se chiffrent à 537 milliards de FCFA d’après une récente étude, apprend-on. Et la SGG a été lancée en 2022, dans le but de résoudre ces difficultés d’accès aux financements bancaires auxquelles font face les PME au Gabon. Ce, dans un contexte où les banques rechignent à financer cette catégorie d’entreprises en raison des garanties « peu fiables » qu’elles présentent.

Sandrine Gaingne

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Depuis le lancement le 1er juillet 2023 du Programme de microcrédit pour les entrepreneurs visant à financer les PME gabonaises, plus de 2525 personnes ont déjà été enrôlées pour un montant global des financements sollicités de 3 milliards de FCFA sur les 7 milliards de FCFA disponibles. L’information a été donnée par Okoume Capital, le 1er août dernier, au cours d’une rencontre visant à faire le point d’étape de ce programme au gouvernement.

Parmi ces dossiers, 153 ont été validés pour un financement global de 177 millions de FCFA. Notamment 68 dossiers validés par l’établissement de microfinance EDG, 8 dossiers validés par Finam, 44 par SFE, 20 par la Sodec, et 13 par Cofina. 44% de ces bénéficiaires qui sont en majorité âgés de moins de 36 ans opèrent dans le secteur du commerce et des services.

« Nous ne pouvons pas nous réjouir de ces chiffres. L’intérêt dans les deux prochaines semaines est de pouvoir accélérer la cadence pour avoir un plus grand nombre de bénéficiaires. Nous allons continuer à intensifier la communication pour avoir l’impact souhaité », a affirmé Eric Mickoto, gestionnaire de programmes chez Okoume Capital. Mais, pour le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi, ce n’est pas la quantité des dossiers validés qui doit primer. Mais, plutôt la qualité de ceux-ci. Etant donné que l’objectif est « d’avoir des entrepreneurs dignes pour que demain nous ayons des champions nationaux qui soient des exemples pour les jeunes Gabonais », a-t-il affirmé.

Le faible taux de projets déjà validés peut être justifié, apprend-on, par plusieurs facteurs. Notamment, le manque d’éducation financière pour les populations cible d’où l’intérêt pour les bénéficiaires d’avoir un accompagnement. Aussi, plusieurs dossiers déposés par les souscripteurs sont incomplets, soutient-on.

Le Programme de microcrédit pour les entrepreneurs est destiné « exclusivement aux Gabonais (entrepreneurs individuels gabonais, TPE ou PME détenues par des Gabonais) ». Les microcrédits octroyés sont compris entre 200 000 FCFA et 1,5 million de FCFA pour un taux d’intérêt annuel de 6 % TTC. Le traitement des dossiers se fait en 72 heures maximum. « J’ai entamé la procédure le jeudi 27 juillet et le samedi j’ai reçu un message m’indiquant que mon compte a été débité. Donc, je peux dire que dans l’ensemble ils ont été rapides en ce qui concerne la procédure. Mon projet est d’ordre alimentaire, plus précisément, la vente du poulet rôti », a témoigné Obame Mintsa, un des premiers bénéficiaires du programme.

Pour l’octroi de ces crédits aux entrepreneurs, 5 établissements de microfinance (EMF), à savoir, EDG, Cofina, SFE, Finam, Sodec ont été retenus. C’est globalement une ligne de crédit de 7 milliards de FCFA qui est mise à la disposition des PME dans le cadre de ce programme qui vise à stimuler l’économie et favoriser la création d’emplois en offrant un accès facilité au financement, essentiel pour la relance et la croissance des microentreprises et des porteurs de projets.

SG

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Mardi 1er août, le Premier ministre gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a reçu des représentants de Thelo DB, une joint-venture entre le groupe industriel africain Thelo et le principal conglomérat ferroviaire européen Deutsche Bahn Engineering & Consulting (Allemagne), à l’effet d’explorer la possibilité de diversifier l’offre ferroviaire par la construction de nouvelles lignes de chemins de fer.

« L’entreprise sud-africaine se positionne comme un partenaire stratégique pour accompagner le Gabon dans le développement d’une nouvelle voie ferroviaire. Ce sera un vaste chantier qui constituera une niche d’emplois directs et indirects et un accélérateur de croissance économique, alors que la demande actuelle de fret ferroviaire se situe actuellement à 26 000 tonnes », a déclaré le chef du gouvernement.

Selon le Premier ministre, le chef de l’Etat a donné son accord pour finaliser cet « important projet ». Alain-Claude Bilie-By-Nze indique que le gouvernement avait montré son intérêt pour ce projet lors du Forum Crans Montana en juin dernier à Bruxelles (Belgique), en raison notamment du savoir-faire, de la présence du groupe en Allemagne, en Europe et sur le continent.

Thelo DB fournit des solutions « uniques » aux projets d’infrastructure ferroviaire actuels et futurs aux États, aux régions, aux développeurs, aux financiers et aux opérateurs existants dans la région subsaharienne de l’Afrique. Le groupe met l’accent sur le transport et la logistique et, plus particulièrement, sur les projets ferroviaires. La vision à long terme de cette société est de fournir des services ferroviaires pour le fret et les passagers via un modèle holistique et adapté au continent.

La construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer au Gabon devrait faciliter les échanges commerciaux, les investissements et le développement économique, au moment où le pays est engagé dans une politique de diversification de son économie. Une fois construite, cette nouvelle voie va s’ajouter au Transgabonais, unique voie ferrée du pays reliant le port minéralier d’Owendo (Libreville) à Franceville et en cours de réhabilitation.

Patricia Ngo Ngouem

L’élection présidentielle et les élections législatives, prévues au Gabon le 26 août prochain, se tiendront avec un bulletin unique pour chaque parti politique. La décision a été prise par le Centre gabonais des élections (CGE) lors de l’assemblée plénière tenue lundi 31 juillet 2023.

« La modalité d’adopter un bulletin unique pour les deux types d’élections aux scrutins uninominaux et par parti politique pour voter le président de la République et les députés à l’Assemblée nationale le 26 août 2023, pour inhabituelle qu’elle puisse paraître, va s’établir comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral », a affirmé le président du CGE, Michel Stéphane Bonda.

De manière concrète, le bulletin de vote unique sera une feuille de papier où vont figurer à la fois le candidat à la présidentielle d’un parti politique ainsi que celui des législatives de la circonscription concernée du même parti. Et dans le cas où le parti politique n’a pas un candidat à la présidentielle, il n’y aura que son candidat pour les législatives dans ladite circonscription sur le bulletin.

Un choix qui, selon une source officielle, revêt plusieurs avantages. Notre source cite par exemple une économie financière dans la mesure où il y aura moins de bulletins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. Autre avantage, une simplification du vote qui devrait entrainer un gain de temps dans le processus de vote et permettre une réduction non seulement du taux d’abstention et des votes nuls du fait de mauvaises manipulations. Bien plus, avec un bulletin unique, apprend-on, il y aura un gain de temps dans le processus de dépouillement.

Ce mode électoral qui est déjà utilisé dans de grandes démocraties à l’image des États-Unis, du Kenya ou encore de la Côte d’Ivoire a été instauré au Gabon à la demande de l’opposition gabonaise, apprend-on.

SG

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