Le 6 mai dernier, lors du lancement de la phase de commercialisation du café Alanga à Libreville, le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a fait des projections sur la promotion et les débouchés de la culture du café au Gabon dans les années à venir.
Après avoir présenté les aspects historiques et le processus de production ayant abouti à la commercialisation de ce café d’exception, Luther Steeven Abouna Yangui, a décliné les perspectives de développement de ce produit de base. Celles-ci portent sur l’installation d’une unité de transformation de café dans le Haut-Ogooue et la mise en œuvre d’une politique de vulgarisation de la transformation du café auprès des planteurs.
Aussi l’entreprise devrait-elle, selon le ministre de l’Agriculture, étendre le périmètre de ses plantations de café question de favoriser la création d’emplois directs et indirects dans la filière café-cacao.
Pour y arriver, le directeur général a indiqué que l’apport des bailleurs de fonds est attendu.
PcA
Ce 7 mai 2019, Ali Bongo Ondimba et Faure Gnassingbe ont eu un tête-à-tête à Libreville. Au centre des échanges entre le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et son homologue de la Cedeao, le rapprochement des stratégies visant à mieux contrer la menace terroriste en Afrique centrale en Afrique de l’Ouest.
«Nous-mêmes avons démantelé quelques cellules terroristes (…). Il est important que nous renforcions la coopération régionale», a déclaré le chef de l’État togolais au sortir de l’audience. Selon un communiqué de la présidence de la République, les deux chefs d’État ont évoqué la situation difficile dans la zone du sahel qui commence à toucher les pays plus au sud, notamment le Togo.
«Puisqu’il avait co-présidé avec moi le sommet conjoint de la Cedeao et de la CEEAC, je lui ai fait part des différentes évolutions, et j’ai été aussi content de voir qu’il est au fait des dossiers», explique le chef de l’État togolais. Et de poursuivre : «C’est un grand plaisir de voir le président Ali Bongo dans son pays. Je pense qu’en sa qualité de président en exercice de la CEEAC, la région a besoin de lui, l’Afrique a besoin de lui».
En plus de la situation sécuritaire en Afrique, les présidents gabonais et togolais ont discuté des relations économiques entre les deux pays et de la coopération bilatérale.
PcA
Les nouvelles infrastructures et services dédiés aux passagers de l’aéroport international Léon Mba, réalisées par la multinationale française Lagardère Travel Retail, un des leaders mondiaux dans le secteur du retail et de la restauration aéroportuaire, viennent d’être inaugurés par le gouvernement.
Le vaste programme d’amélioration de la plateforme aéroportuaire comprend notamment la mise à disposition des passagers d’une connexion internet sans fil (Wi-Fi) gratuite, le renforcement du système de sécurité de l’aéroport.
L’amélioration de l’état de la piste d’atterrissage, la réparation des vielles chaussées de la piste pour assurer la sécurité des avions ainsi que l’achat d’une machine à peindre et d’autres infrastructures participent également de ce programme.
Au nombre des infrastructures réalisées par Lagardère qui, par la même occasion, ouvre une filiale en Afrique centrale au Gabon, figurent également les nouvelles boutiques « Duty free et Relay ». À partir de cette boutique, l’opérateur hexagonal présent dans 240 aéroports de 35 différents pays, à travers son offre de services, permettra aux passagers de découvrir diverses variétés de produits internationaux de qualité.
«Cette nouvelle offre de retail permettra de créer une expérience passagère enrichie et d’apporter une variété de marques et de produits internationaux de qualité. La particularité de la boutique Duty Free est que celle-ci propose également des produits locaux qui reflètent le potentiel culturel et économique de notre pays», explique le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye.
L’objectif de Lagardère Travel Retail vise à mettre en avant le savoir-faire gabonais et la promotion des petites et moyennes entreprises du pays. À titre d’illustration, assure le gouvernement, 80 % du mobilier ont été fabriqués au sein de la zone économique spéciale de Nkok. Des produits à 100 % gabonais seront également vendus au free-shop de l’aéroport de Libreville.
PcA
Le Premier ministre gabonais a reçu en audience ce 6 mai 2019, la directrice de l’Agence française de développement (AFD). Julien Nkoghe Bekale et Laeticia Dufay ont fait le point sur la coopération entre les deux parties.
Il s’est précisément agi d’examiner la coopération dans le secteur éducatif. L’AFD accompagne le ministère de l’Éducation nationale à travers le Programme d’investissements dans le secteur de l’éducation (PISE). Ce projet vise à réduire le déficit d’infrastructures scolaires par la construction de 500 nouvelles salles de classes du primaire et du secondaire à Libreville et Port-Gentil. Une infrastructure qui devrait permettre d’accueillir 25 000 élèves environ.
Pour Laetitia Dufay, cet engagement n’est pas fortuit. À l’en croire, l’éducation est un sujet prioritaire pour le gouvernement gabonais. C’est la raison pour laquelle l’AFD entend rester mobilisée pour soutenir pleinement les autorités dans leur projet de construction de nouvelles salles de classe.
Au-delà du secteur de l’éducation nationale, Laetitia Dufay a par ailleurs indiqué que son institution devra également continuer à intervenir dans d’autres domaines prioritaires pour le pays. Il s’agit, entre autres : de la santé, la protection de la forêt et du transport ferroviaire.
Stéphane Billé
La présidence de la République gabonaise annonce l’arrivée, ce mardi 7 mai 2019 à Libreville du chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.
Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié de 24 heures au cours de laquelle il devra rencontrer son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Selon les termes du communiqué de la présidence de la République gabonaise, publié à cet effet, de nombreux dossiers d’intérêt commun (bilatéraux, continentaux et les grandes questions de l’heure au plan international) seront évoqués à cette occasion. À l’instar des enjeux politiques et sécuritaires, d’intégration régionale, ainsi que la consolidation de l’axe Libreville-Lomé.
Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, se réjouit d’accueillir en terre gabonaise son frère le président Faure Essozimna Gnassingbé. Il faut dire que les deux dirigeants se vouent une estime réciproque. Faure Essozimna Gnassingbé est d’ailleurs le premier chef de l’État qui séjourne en terre gabonaise depuis la maladie d’Ali Bongo Ondimba.
Stéphane Billé
Le 30 avril dernier, le ministre gabonais de l’Agriculture a rencontré son homologue chinois à Beijing en Chine. Les perspectives d’une nouvelle coopération agricole entre les deux pays étaient au centre des échanges entre Biendi Maganga Moussavou et Qu Dongyu.
«Avec le ministre, nous avons regardé comment approfondir cette coopération aux possibilités multiples, notamment en termes de recherche, de développement, et de mise en œuvre de chaînes de valeurs qui permettent d’agréger les planteurs gabonais autour des PME, mais surtout autour des grandes compagnies agricoles», indique Biendi Maganga Moussavou dans les colonnes du quotidien pro-gouvernemental L’Union.
Le projet, assure le ministre gabonais de l’Agriculture, vise à façonner «un modèle qui permettra un partage de savoir-faire entre les experts chinois en la matière et les planteurs locaux. Avec cette main-d’œuvre formée, les autorités gabonaises espèrent avoir des standards de produits qui satisfont aussi bien le marché local que les consommateurs internationaux.»
PcA
Le weekend dernier, le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Mbo Nchama, et le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, ont posé les jalons de l’organisation du forum agricole de la Cemac. L’organisation de cet évènement a reçu l’accord du Conseil d’administration de l’institution financière communautaire lors de la session tenue à Malabo le 19 avril 2019.
Lors de leur rencontre, les deux personnalités ont entamé une réflexion sur les modalités d’organisation de ce forum (date, le programme opérationnel et le budget estimatif) même si pour l’instant, rien ne filtre à ce sujet.
D’après la Commission de la Cemac, il est prévu à l’issue de cette grand-messe, qui va réunir les partenaires techniques et financiers de la sous-région, la création d’un fonds de développement agricole. L’objectif est de booster les activités de cette filière ainsi que la signature d’une charte agricole en zone Cemac. «Nous avons un grand nombre de partenaires et bailleurs qui sont prêts à nous suivre sur ce projet. Notre souhait est que ce forum aboutisse sur la signature d’une charte agricole en Cemac», explique le président de la BDEAC.
Daniel Ona Ondo a souligné que l’organisation dudit forum s’avère nécessaire pour amorcer une véritable stratégie régionale de diversification économique. Car, insiste-t-il, le développement agricole de la zone Cemac contribuera à stopper l’érosion des réserves de change et à développer les échanges commerciaux intra-communautaires.
Le forum agricole de la Cemac se veut un lieu d’échanges et de dialogue productif entre les décideurs publics, les investisseurs nationaux et internationaux, les partenaires stratégiques, techniques et financiers, ainsi que les institutions de développement et de promotion de l’investissement.
PcA
La mobilisation des ressources devant servir au financement du Programme économique régional (PER) de la Cemac a été au centre des échanges entre Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, le week-end dernier à Malabo.
L’institution financière sous-régionale se dit prête à apporter tous les concours financiers nécessaires à l’exécution du PER. Pour lever les fonds permettant la réalisation de cet ambitieux programme, Fortunato Ofa Mbo Nchama a cependant fixé des préalables.
L’institution exige en premier que l’ensemble des projets intégrateurs impactent plusieurs pays. De plus, souligne la BDEAC, la Commission doit prioriser deux ou trois projets dont la réalisation peut se faire dans des délais raisonnables, pour des raisons d’efficacité.
Mais au-delà et avant tout autre déblocage de fonds, la Commission doit produire et rendre disponible des études de faisabilité dont la prise en compte ouvrira la voie aux financements.
PcA
Le directeur général de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), Yannick Ebibie Nze, annonce que son entreprise prévoit la création de 20 000 emplois dans les TIC à l’horizon 2025, rapporte la presse locale.
D’après lui, les récentes performances du secteur incitent à cet optimisme. «Au Gabon, ce secteur a généré 10 000 emplois et représente 5 % du PIB ; notre objectif à l’horizon 2025 est d’atteindre les 8 % et de créer 20 000 emplois», souligne-t-il dans la presse locale.
L’entreprise, créée avec l’appui financier de la Banque mondiale, veut contribuer au développement de l’économie numérique en multipliant la création de start-up.
D’où, précise-t-il, l’intérêt des entreprises des secteurs bancaires et télécommunications à travailler avec son entreprise en vue de susciter l’émergence de leaders nationaux dans ces deux filières.
PcA
Le 3 mai dernier, les députés ont adopté, à la majorité absolue des voix, le nouveau code des hydrocarbures.
Le nouveau texte, qui remplace l’ancien en vigueur depuis 2014, se veut dynamique et innovant. « Ce travail d’analyses a été fait avec rigueur et intelligence, puisque tous les éléments qui ont été mis en exergue nous permettent aujourd’hui d’avoir un Code des hydrocarbures amélioré (…). Désormais, le secteur pétrolier que l’on disait sur le déclin va retrouver une nouvelle vie avec les nouveaux contrats qui vont être signés », explique, à la presse locale, Pascal Houangni Ambouroue, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures.
Le nouveau code vise à attirer davantage d’investisseurs internationaux dans la filière et garantir l’activité économique nationale. Mais la perspective de la libéralisation du secteur suscite néanmoins certaines craintes chez les députés. Ceux-ci n’ont pas manqué de formuler des recommandations à l’endroit du gouvernement. Le nouveau cadre réglementaire du secteur des hydrocarbures au Gabon va passer en deuxième lecture au Sénat dans les jours à venir.
PcA