Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La restructuration de CimGabon a eu des effets bénéfiques sur le marché du ciment gabonais. Avec le dégraissage de 20 % des effectifs et l’amélioration de la production de l’entreprise contrôlée par le marocain Cimaf, le secteur de la cimenterie s’est bien comporté au cours de l’exercice écoulé.

Ainsi, la production a bondi de 42 %. Elle se chiffre à plus de 487 000 tonnes contre 341 351 tonnes en 2017. Les ventes, principalement tirées par la consommation domestique, affichent une augmentation de 43,6 % à 488 328 tonnes contre un peu plus de 340 mille tonnes un an plus tôt.

Ce qui a induit une progression du chiffre d’affaires de la filière de plus de 42 %. Il se situe à plus de 36 milliards de FCFA en 2018. « Ces progrès, assure le ministère de l’Économie, sont réalisés dans un contexte de suspension des importations de ciment, sur décision du gouvernement depuis juillet 2017 ».

PcA

Le complexe métallurgique de Moanda (CMM) affiche des résultats en forte hausse en année 2018. Ainsi, la production totale s’est accrue de 78,2 %, se situant à 49 934 tonnes.

Cette augmentation est notamment portée par sa branche silico-manganèse dont la production a presque doublé. Elle passe de 21 474 tonnes en 2017 à plus de 41 000 tonnes en 2018. En plus, avec 8900 tonnes, la production du ferromanganèse progresse également de 38 %.

Le volume des ventes d’alliages passe ainsi de 25 821 tonnes à 44 685 tonnes en un an. Ce qui a positivement impacté le chiffre d’affaires de l’usine. Il s’améliore de 68,7 % se situant à 32,7 milliards de FCFA en raison de l’ensemble des performances commerciales.

Le CMM a cependant vu ses effectifs diminués de 2,7 %. Le complexe compte désormais 425 agents, mais pour une masse salariale annuelle en hausse de près de 30 %. Elle se chiffre désormais à 9,4 milliards de FCFA.

PcA

Au cours de l’année 2017, la compagnie sucrière Sucaf Gabon, filiale du groupe français Somdiaa, a réalisé une production de 24 376 tonnes de granulés de sucre de 50 kg et transformé plus de 19 000 tonnes.

Cette tendance haussière s’est poursuivie au terme de l’exercice 2018. L’unique raffinerie sucrière du Gabon a en effet connu une augmentation du volume de sucre transformé de 5,2 % à 20 545 tonnes, essentiellement tiré par le sucre granulé et en sachet d’un kilogramme.

Malgré un recul de plus de 17 % de la production du fait des mauvaises conditions climatiques, les ventes se sont alignées sur la tendance haussière générale de la filière en s’appréciant de 3,1 % à 32 125 tonnes. Elles sont soutenues par un relèvement de la demande domestique. Du coup, le chiffre d’affaires s’est amélioré de 3,2 % à 19,8 milliards de FCFA et la masse salariale de 30 % du fait de la croissance des emplois saisonniers.

PcA

Source: ministère de l'Economie

La filière hévéa tout au long de l’exercice écoulé a poursuivi sa descente aux enfers avec une nouvelle contraction de son activité. En effet, assure le ministère de l’Économie, la production de caoutchouc naturel en fonds de tasse a reculé de 8,8 % à 23 921 tonnes, tandis que le volume de caoutchouc humide transformé en granulé s’est replié de 6,9 % à 13 207 tonnes.

Une situation due au vieillissement des plantations et à la diminution des effectifs affectés à la saignée des arbres passés de 196 personnels à 180.

Sur le plan logistique, des difficultés en rapport avec l’évacuation de la production ont entrainé une réduction des exportations de 17,1 %, occasionnant ainsi une chute de 37,4 % du chiffre d’affaires. Il passe de 15 151 milliards de FCFA en 2017 à 9,4 milliards de FCFA en 2018. Cette chute est également le fait de la baisse des cours mondiaux du caoutchouc.

PcA

Source: ministère de l'Economie

Visiom ouvrira très prochainement une agence à Libreville. Elle servira de représentation pour l’Afrique centrale au leader français du marché des équipements de contrôle de sûreté des transports aériens, maritimes et terrestres.

L’accord qui scellera cette coopération sera conclu dans la capitale gabonaise la semaine prochaine. Selon le ministre des Transports, ce sera en marge de la finalisation de l’accord de livraison des nouveaux équipements de sûreté de l’aéroport international Léon Mba de Libreville. Il s’agit entre autres des nouveaux scanners ultras modernes, des tapis à bagages, des caméras, des rayons X et des équipements de rénovation. Le projet porté par GSEZ Airports vise en attendant la construction de la nouvelle plateforme d’Andeme près de Libreville, la rénovation et la réhabilitation de cette infrastructure aéroportuaire.

Le groupe est déjà installé dans plusieurs du continent notamment au Togo, au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

PcA

Ce 25 avril 2019, la concrétisation des accords économiques paraphés en août 2017 entre Libreville et Le Caire était au cœur des échanges entre le Premier ministre (PM) gabonais, Julien Nkoghe Bekale et l’ambassadeur d’Égypte au Gabon, Ahmed Bakr. Ces accords concernent les domaines de l’agriculture, de la formation professionnelle, de la transformation du bois et des infrastructures.

Au regard des potentialités des deux pays, toujours sous-exploitées, les deux personnalités ont évoqué des pistes pour les promouvoir. Au terme de l’entretien, le diplomate égyptien a déclaré que son pays est en train de « mettre en œuvre ce qui a été signé ». Et de poursuivre : « il ne suffit pas d’en parler, il faut les matérialiser ».

De son côté, Julien Nkoghe Bekale a marqué son accord aux propositions du Plénipotentiaire égyptien. Avant de réaffirmer sa volonté de travailler avec les commissions que l’Égypte mettra en place pour mener à bien ces projets dans les meilleurs délais. Le PM a par ailleurs indiqué que les membres du gouvernement concernés par lesdits projets seront mis à contribution.

Stéphane Billé

Afin de satisfaire la demande locale face au déficit de production de sa raffinerie, le Gabon a pratiquement doublé ses importations d’hydrocarbures en 2018. Elles sont passées de 64,5 milliards à 132,4 milliards de FCFA.

Le pays s’est ainsi tourné vers les marchés camerounais et togolais pour le gazole et l’essence ordinaire et celle destinée à l’aviation. Pour le gaz butane liquéfié, il s’est orienté vers la Guinée-Équatoriale et le Congo-Brazzaville.

Ces importations réalisées par la Société gabonaise de raffinerie (Sogara) et Gabon Oil Marketing (Gom) ont atteint un volume de 408 157 tonnes métriques contre 254 432 tonnes un an auparavant, soit une augmentation de 60,4 %.

Il est à noter que les importations des hydrocarbures du Gabon surviennent généralement pendant les arrêts techniques de la Sogara. Et dans cet ordre d’idées, l’analyse trimestrielle des données du marché des hydrocarbures révèle une baisse de la facture énergétique aux troisième (-28,1 %) et quatrième trimestres (-26,4 %) de l’année 2018.

Stéphane Billé

 

Selon la direction générale des hydrocarbures, les prix de vente des bruts gabonais ont connu une augmentation sur le marché de l’or noir au cours de l’exercice écoulé. Alors que les bruts gabonais tiraient seulement un peu plus de 52, 54 dollars par baril en 2017, des produits tels le Rabi se sont vendus à 69,64 dollars le baril sur le marché international, soit une hausse de plus de 32 %.

Malgré tout, la production pétrolière nationale a baissé. Elle est passée de 10,5 millions de tonnes en 2017 à 9,6 millions de tonnes l’année suivante. Le cours moyen du dollar s’est lui aussi replié de plus de 4 % à 555,73 FCFA pour 1 dollar contre 582,07 FCFA en 2017.

Les autres segments du marché pétrolier national font état d’une baisse des exportations de 7,8 % en 2018 passant à 8,71 millions de tonnes, contre 9,4 millions de tonnes une année plus tôt. « L’Asie, avec plus de 80,9 % de parts, reste la principale destination du brut gabonais, suivie de l’Europe et de l’Amérique latine et des Caraïbes », note la direction générale des hydrocarbures.

PcA

Après les 4,2 millions de tonnes de manganèse de 2017, la filière a franchi la barre fatidique des 5 millions de tonnes l’an dernier. Dans le détail, les compagnies qui opèrent au Gabon ont réalisé une production globale de 5,3 millions de tonnes, soit une augmentation de 6,8 %.

Cette évolution est le fait de la progression de la production de Nouvelle Gabon Mining dont les performances se sont envolées de 30 %. En plus de cette amélioration, il y a, souligne la direction générale de la comptabilité publique et du trésor, le regain de la forte demande internationale dans les pays asiatiques (Inde et Chine…), d’Amérique du Nord et d’Europe.

En plus de ces facteurs, il y a aussi la hausse du prix de vente de ce minerai. Il a augmenté de 20 % sur le marché international par rapport à l’exercice 2017 pour se situer à 7,161 2 dollars/dmtu.

En dépit des difficultés de transport du fait de la survenance de sept déraillements, le secteur a consolidé son chiffre d’affaires de près de 15 % à 789,2 milliards de FCFA contre 688,9 milliards de FCFA en 2017.

Les exportations ont connu une faible progression tandis que les ventes se sont améliorées de 5 % tout au long de l’exercice.

PcA

Selon les chiffres du ministère gabonais de l’Économie, la production de gaz du français Perenco, leader du marché du gaz naturel, a augmenté en 2018. Elle est passée de 486 m3 en 2017 à plus de 511 m3, soit une hausse de 25 m3.

Cette augmentation est intervenue en dépit de la dépréciation du prix de vente moyen du mètre cube de gaz naturel. En effet, celui-ci a perdu près de 10 % de sa valeur pour se situer à 0,110 dollar le mètre cube tout au long de l’exercice 2018.

Au plan national, la production de gaz naturel a augmenté de 4,1 % tandis que l’opérateur a amélioré ses performances de 2017 de 5 %.

PcA

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