Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vont renforcer leur coopération. Les jalons d’une nouvelle collaboration entre l’institution onusienne et le ministère gabonais de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle ont été posés récemment au cours d’une séance de travail entre le représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, et la ministre Nanette Longa.

Les pistes de coopération portent notamment sur la formation professionnelle et l’emploi des jeunes dans le secteur agricole. Le Gabon élabore en ce moment son Plan d’action opérationnel de la politique nationale de l’Emploi. La ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle a exprimé la nécessité d’organiser un atelier de validation dudit Plan. La réinsertion sociale et professionnelle des jeunes issus du milieu carcéral dans les métiers agricoles a également été abordée au cours de cette rencontre.

Intervenant à suite de son hôte, Hélder Muteia a expliqué que « chaque pays a des enjeux spécifiques » avant de mentionner « l’initiative de la FAO consacrée au travail décent à travers le Programme approche pays intégré (API) qui est un projet présenté aux pays en voie de développement ». Au terme de ces échanges, Hélder Muteia a également réitéré l’engagement et la volonté de la FAO à accompagner le gouvernement gabonais dans la mise en œuvre de sa politique de développement de la formation professionnelle et de la jeunesse sur le volet agriculture.

Stéphane Billé  

 

 

Près de quatre mois après son Conseil d’administration du mois décembre 2018, le Fonds monétaire international (FMI), rouvre le dossier du Gabon. En effet, une délégation cette institution séjourne actuelle à Libreville.

Conduite par Boileau Yeyinou Loko, cette mission vise trois objectifs. Le premier consiste à faire le point sur les performances macroéconomiques du pays au cours de l’année 2018. Le deuxième est de discuter d’éventuelles réformes proposées par le Fonds. Et le dernier est d’évaluer l’exécution du programme économique au premier trimestre 2019, indique le chef de mission.

De façon précise, explique Boileau Yeyinou Loko, il s’agit d’une mission technique qui permet de préparer la revue du programme triennal signé en juin 2017 entre le FMI et le Gabon. À ce sujet, Yeyinou Loko salue déjà les réformes engagées par le Gabon. Une appréciation qu’avait déjà manifestée lors du Conseil d’administration de l’institution au mois de décembre 2018. À l’occasion, le Conseil avait également approuvé un décaissement de 99 millions de dollars portant le total des décaissements du Fonds en faveur du Gabon à environ 395,9 millions de dollars.

Du 24 au 30 avril 2019, la délégation de Bretton Woods devrait avoir des séances de travail avec les techniciens du ministère du Budget, du Trésor, de la Douane, des Impôts, de l’Économie, de la Dette, des Hydrocarbures.

Stéphane Billé  

 

Selon la note de conjoncture de l’économie gabonaise, le stock de la dette publique se chiffre à 5259,7 milliards de FCFA à la fin de l’année 2018. Il était de 4807,7 milliards de FCFA, un an plus tôt. Ce qui fait une hausse de 452 milliards de FCFA (9,4 %) par rapport à 2017.

Pour la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), cette hausse du stock de la dette publique est imputable à l’accroissement de l’encours de la dette intérieure (+9,2 %) et de la dette extérieure (+4,8 %).

La hausse de la dette intérieure résulte principalement de l’augmentation de la dette moratoire et de celle du marché financier régional. Tandis que celle de la dette extérieure s’explique par un renforcement des engagements auprès des bailleurs bilatéraux, multilatéraux et marché financier international. À ces facteurs s’ajoute la progression de 4,7 % du taux de change du dollar américain, souligne la DGEPF.

Le portefeuille de la dette publique du Gabon est composé de 71,2 % de la dette extérieure et de 28,8 % de la dette intérieure au cours de la période sous-revue. Les proportions étaient respectivement de 69,2 % et 30,8 % en 2017.

Stéphane Billé

Les recettes pétrolières se sont établies à 583,4 milliards de FCFA en 2018 au Gabon. Soit un gap de 114,8 milliards de FCFA par rapport aux prévisions budgétaires de 698,3 milliards de FCFA.

Selon la direction générale de la comptabilité publique et du trésor, celles-ci sont néanmoins en hausse de 1,6 % par rapport à l’exercice 2017. Elles ont plafonné cette année-là à 574,4 milliards de FCFA. Cette augmentation s’explique par l’accroissement substantiel du cours du baril de pétrole sur les marchés internationaux durant l’année 2018.

Cette remontée du prix du baril du pétrole est cependant intervenue dans un contexte marqué par la baisse de la production nationale de pétrole et l’appréciation du FCFA par rapport au dollar américain.

PcA

 

Le retour du siège de la Commission de la Cemac à Bangui préoccupe le président de cette institution. Daniel Ona Ondo a organisé une réunion afin de fixer la date de démarrage des travaux de réhabilitation du patrimoine de la Commission dans la capitale centrafricaine avec les entreprises sélectionnées pour la conduite desdits travaux.

« Je voudrais que vous me disiez quand on peut commencer les travaux. Il faut que cela se fasse au plus vite, car, ça va rassurer le gouvernement centrafricain sur notre volonté de retour », indique-t-il à ses interlocuteurs, le 23 avril dernier à Malabo.

Selon la Commission, un conglomérat d’entreprises de la sous-région a été sélectionné et se tient prêt à donner les premiers coups de pioche. Dans le détail, il s’agit de Topo Set de la RCA, CBG du Cameroun, Pro Impact du Tchad, Juenea Industriel S.A de Guinée-Équatoriale, Saba BTP du Gabon et Interim 2000 du Congo. Soit une entreprise par État.

Ces entreprises s’occuperont du génie civil ; du gros œuvre ; des études topographiques ; de la plomberie industrielle et du bâtiment ; des voiries, de l’équipement informatique, électronique et de la sécurité.

Jean-Lambert Idodo, directeur général de Saba BTP, a longuement exposé sur les contours techniques du projet. À l’en croire, si les financements sont disponibles dans les prochains jours, les travaux de réhabilitation du patrimoine de la Cemac pourraient s’achever dans huit mois. Pour ce dernier, il faut également trouver une solution aux aléas liés au transport du matériel, en raison des groupes armés qui opèrent sur le tronçon Douala-Bangui, où vont transiter certains matériaux de construction.

PcA

La Commission de la Cemac et une délégation d’experts de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), ont eu une séance de travail le 23 avril 2019 à Malabo. La réunion avait pour objectif de rechercher les voies et moyens pour rendre opérationnel l’accord sur la promotion de la diversification économique et l’industrialisation, axée sur la transformation des ressources naturelles en zone Cemac.

Les experts des deux institutions ont, à l’occasion, étudié les stratégies de diversification économique et d’industrialisation en Afrique centrale.

La question de l’industrialisation axée sur la transformation des ressources naturelles et la mise en place des chaînes de valeur a été largement discutée de même que les politiques macroéconomiques sur la diversification et l’industrialisation. À ce sujet, il a été question de présenter les opportunités du programme de réformes économiques et financières de l’espace communautaire et la revue du Programme économique régional, de donner un aperçu de l’espace fiscal requis pour le financement du développement et d’aborder la question de la cohérence des politiques à court, moyen et long terme.

Au terme des discussions entre les deux institutions, l’on devrait aboutir à la conclusion d’un mémorandum d’entente portant sur les bases d’un partenariat formel entre la CEA et la Cemac.

PcA

 

La notoriété de BGFI Business School (BBS), l’École supérieure du groupe bancaire éponyme, vient une fois de plus, d’être reconnue par le dernier classement des grandes Écoles de commerce d’Afrique subsaharienne, dressé par le Groupe Jeune Afrique. Ce classement met un point d’honneur sur le taux d’insertion des produits de ces établissements dans la vie professionnelle.

BBS arrive au 6e rang de ce « Top huit » largement dominé par les écoles sénégalaises. Malgré une relative ouverture à l’international, l’école délivre un Master banque, finance, assurance crédité d’un taux d’insertion dans la vie professionnelle après une durée de six mois de 69,4 %.

En outre, cette école aux ambitions régionales est réputée pour sa pédagogie et sa professionnalisation. Son attractivité ainsi que sa sélectivité constituent également de solides arguments qui fondent sa réputation.

Podium

En tête de classement, on retrouve BEM Management School avec un taux d’insertion professionnelle après six mois de 96,5 %, grâce à son Master en sciences de gestion (IMP). Elle est suivie par l’Institut africain de management (IAM Dakar) qui délivre un Master dans l’administration des affaires et revendique un taux d’insertion de 95 %. Cet établissement est talonné par l’Institut supérieur de management de Dakar qui délivre un MBA investissement et gouvernance d’entreprise (options audit, ingénierie financière ou banque et assurance), avec un niveau d’insertion de 70 %. Le Groupe École supérieure de commerce de Dakar, qui délivre un Master sciences du management avec un taux d’insertion de 85 % vient ainsi boucler ce leadership sénégalais.

Les Hautes études commerciales (HEC) d’Abidjan qui délivrent un Master administration des entreprises arrive à la cinquième place avec un taux d’insertion est de 62 %. Deux établissements camerounais bouclent ce palmarès. Il s’agit de l’Ecole Saint-Jérôme Management qui délivre un Master en sciences de gestion (40 % d’insertion) et de l’Institut universitaire du golfe de Guinée qui délivre un Master en comptabilité contrôle audit (76 %).

Stéphane Billé

Avec l’arrivée à maturité des palmiers des lots 2 et 3 des plantations de Mouila, la branche de l’huile de palme brute consolide ses performances à la fin du mois de décembre 2018, indique le ministère gabonais de l’Économie.

Ainsi, l’exploitation des plantations de Kango et Mouila permet de récolter 161 134 régimes de palme en 2018 contre 120 719 une année auparavant. Dans ces conditions, la production de l’huile rouge a été de 37 117 tonnes, soit une augmentation de 39,9 % en décembre 2018.

Par ailleurs, la production d’huile palmiste issue de la trituration des noix de palme passe de 1 718 tonnes en 2017 à 4 304 tonnes en 2018, soit un bond de 150,5 %.

De façon globale, la filière de l’huile raffinée et des corps gras améliore de nouveau ses performances en 2018. Les productions de l’huile raffinée (oléine), de savon et de la stéarine se situent respectivement à 12 066 tonnes (+18 %), 5 697 tonnes (+29,9 %) et 5 653 tonnes (+13,8 %). Le renforcement de l’outil de production et l’approvisionnement régulier de l’usine en huile de palme brute sont à l’origine de ces performances.

Sur le plan commercial, les ventes locales se chiffrent à 25 926 tonnes et les exportations à 15 993 tonnes, générant ainsi un chiffre d’affaires, en très forte progression, de 21,7 milliards de FCFA.

Stéphane Billé   

Un symposium international axé sur les « Aires protégées littorales » et le «développement urbain» se tient à Libreville du 23 au 26 avril courant. Il est organisé dans le cadre du projet baptisé « Arc d’Emeraude ». Ce projet, estimé à 11 millions d’euros, est financé dans le cadre de l’Accord de conversion de dettes (ACD) France-Gabon et mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD).

En clair, la mise en œuvre du projet «Arc d’Émeraude» permet d’aller vers une meilleure gouvernance des aires en encourageant une gestion intégrée des espaces naturels et des aires protégées, de valoriser l’exceptionnelle richesse de la forêt gabonaise, notamment auprès de ses riverains librevillois et de renforcer la prévention des menaces pesant sur les aires protégées.

Elle vise également l’amélioration des connaissances scientifiques sur les écosystèmes littoraux de Libreville, à des fins de gestion des écosystèmes et des services environnementaux qu’ils procurent aux populations et l’optimisation de l’aménagement des aires protégées de même que leur mise en valeur par des actions éducatives et récréatives. Elle donne enfin, l’orientation du développement périurbain autour des aires protégées de Libreville et des communes voisines de manière durable.

Le symposium organisé à Libreville vient enrichir le dialogue science-décideurs, en vue d’intégrer les résultats des connaissances scientifiques dans la prise de décision et dans la gestion optimale des politiques de développement des activités humaines.

Il est co-organisé par l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN), le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST), l’Institut de recherche pour le développement (IRD-France), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), l’Université de Douala et la Wildlife Conservation Society (WCS).

Stéphane Billé

Le Gabon ouvre ce jour à Dubaï, aux Emirats arabes unis, le pavillon national à la libre immatriculation. Il suit ainsi l’exemple des pays tels que le Panama, le Liberia ou encore les Iles Marshall.

Inscrit dans la stratégie maritime intégrée du Gabon, le projet adopté lors d’une session du Conseil national de la mer, tenue le 8 mars 2017, est le fruit du partenariat entre l’État gabonais et le groupe maritime international émirati Inter shipping services LLC. Il consacre, selon le ministère des Transports et de la logistique, la diversification de l’économie maritime du pays à travers le développement de nouvelles activités.

Le registre international gabonais des navires encore registre Bis, est « ouvert aux navires armés au long court et au cabotage international, à certains types de navires de plaisance, surtout les navires de croisière ainsi que les navires de servitude qui naviguent sur des routes maritimes où transitent plus de 10 milliards de tonnes de marchandises par an ».

En plus de la promotion du tourisme et de la maîtrise du fret maritime international, l’ouverture du pavillon national à la libre immatriculation, assure le ministère des Transports, présente de nombreux avantages sur les plans économique, diplomatique, technique, social et institutionnel.

Les activités d’immatriculation au registre international gabonais des navires seront coordonnées depuis Dubaï. Elles seront suivies par deux bureaux ouverts respectivement en Inde et en Grèce. Le drapeau gabonais sera au cours de la journée du 23 avril, hissé sur l’un des navires déjà pré-positionnés pour être immatriculés sous juridiction gabonaise.

PcA

Source : ministère des Transports

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