Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’exploitation du ranch de Siat Gabon, situé dans la province de la Nyanga, enregistre des résultats contrastés en 2018.

En effet, le volume de viande mis sur le marché par cette entreprise a régressé de 65,8 %. Il passe 68 450 kg en 2017 à 23 431 kg en 2018, induisant un chiffre d’affaires de 120 millions de FCFA, contre 302,6 millions de FCFA en 2017.

Cette réduction de la fréquence et du nombre de bêtes mises à l’abattage a néanmoins engendré une hausse du cheptel de 9,5 %. Le nombre de bêtes passe de 5 832 en 2017 à 6 387 bêtes. Au niveau de la société, l’on ajoute que cette reconstitution du cheptel est aussi le fait de l’accélération du processus d’insémination artificielle.

Stéphane Billé

Ce lundi 29 avril 2019, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience, son Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé. Selon la présidence de la République, cette rencontre avait pour objet de faire le point sur l’actualité et les activités du gouvernement.

À l’occasion, le président de la République et son Premier ministre ont évoqué l’état d’avancement des réformes, les prochaines étapes identifiées afin d’accélérer le processus et le calendrier de mise en œuvre. Occasion pour Ali Bongo de rappeler «le caractère urgent et prioritaire des réformes à mener, indispensables à l’amélioration du quotidien des Gabonaises et des Gabonais». Il a ensuite souligné «l’importance de conjuguer efficacité économique et justice sociale». Avant d’indiquer que «c’est ce double souci qui doit guider chacune des réformes dont notre pays a besoin».

D’autres sujets tels le dialogue entamé par le Premier ministre avec les partenaires sociaux, les questions d’ordre économique et sécuritaire ont également ponctué cette séance de travail.

Stéphane Billé 

Les importations des produits pétroliers (gasoil, butane, essence et kérosène), réalisées par la société gabonaise de raffinage et Gabon Oil Marketing, augmentent de 60,4 % en 2018. Elles passent de 254 432 tonnes en 2017 à 408 157 tonnes métriques. Cette intense activité, précise la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, visait à combler le déficit de production et satisfaire la demande.

Parallèlement, la raffinerie enregistre une baisse de 4 % du volume de brut traité, imputable aux arrêts techniques de l’outil de production. Ainsi, ce volume s’établit à 779 951 tonnes métriques au terme de l’année 2018, contre 812 611 tonnes métriques en 2017.

Sur le plan commercial, à l’exception du turbine fuel 1 et du kérosène à l’export qui enregistrent de très fortes hausses, soit respectivement plus de 276 % et 46,1 %, les ventes des principaux produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs régressent en 2018.

Mais en dépit de ces contreperformances, le chiffre d’affaires progresse de 9,9 %. Il est de 241,9 milliards de FCFA. Cette hausse est le faite des bonnes performances réalisées par les exportations de kérosène et du turbine fuel 1 boosté par la hausse des cours sur le marché international.

PcA

Source: ministère de l'Economie

La restructuration de CimGabon a eu des effets bénéfiques sur le marché du ciment gabonais. Avec le dégraissage de 20 % des effectifs et l’amélioration de la production de l’entreprise contrôlée par le marocain Cimaf, le secteur de la cimenterie s’est bien comporté au cours de l’exercice écoulé.

Ainsi, la production a bondi de 42 %. Elle se chiffre à plus de 487 000 tonnes contre 341 351 tonnes en 2017. Les ventes, principalement tirées par la consommation domestique, affichent une augmentation de 43,6 % à 488 328 tonnes contre un peu plus de 340 mille tonnes un an plus tôt.

Ce qui a induit une progression du chiffre d’affaires de la filière de plus de 42 %. Il se situe à plus de 36 milliards de FCFA en 2018. « Ces progrès, assure le ministère de l’Économie, sont réalisés dans un contexte de suspension des importations de ciment, sur décision du gouvernement depuis juillet 2017 ».

PcA

Le complexe métallurgique de Moanda (CMM) affiche des résultats en forte hausse en année 2018. Ainsi, la production totale s’est accrue de 78,2 %, se situant à 49 934 tonnes.

Cette augmentation est notamment portée par sa branche silico-manganèse dont la production a presque doublé. Elle passe de 21 474 tonnes en 2017 à plus de 41 000 tonnes en 2018. En plus, avec 8900 tonnes, la production du ferromanganèse progresse également de 38 %.

Le volume des ventes d’alliages passe ainsi de 25 821 tonnes à 44 685 tonnes en un an. Ce qui a positivement impacté le chiffre d’affaires de l’usine. Il s’améliore de 68,7 % se situant à 32,7 milliards de FCFA en raison de l’ensemble des performances commerciales.

Le CMM a cependant vu ses effectifs diminués de 2,7 %. Le complexe compte désormais 425 agents, mais pour une masse salariale annuelle en hausse de près de 30 %. Elle se chiffre désormais à 9,4 milliards de FCFA.

PcA

Au cours de l’année 2017, la compagnie sucrière Sucaf Gabon, filiale du groupe français Somdiaa, a réalisé une production de 24 376 tonnes de granulés de sucre de 50 kg et transformé plus de 19 000 tonnes.

Cette tendance haussière s’est poursuivie au terme de l’exercice 2018. L’unique raffinerie sucrière du Gabon a en effet connu une augmentation du volume de sucre transformé de 5,2 % à 20 545 tonnes, essentiellement tiré par le sucre granulé et en sachet d’un kilogramme.

Malgré un recul de plus de 17 % de la production du fait des mauvaises conditions climatiques, les ventes se sont alignées sur la tendance haussière générale de la filière en s’appréciant de 3,1 % à 32 125 tonnes. Elles sont soutenues par un relèvement de la demande domestique. Du coup, le chiffre d’affaires s’est amélioré de 3,2 % à 19,8 milliards de FCFA et la masse salariale de 30 % du fait de la croissance des emplois saisonniers.

PcA

Source: ministère de l'Economie

La filière hévéa tout au long de l’exercice écoulé a poursuivi sa descente aux enfers avec une nouvelle contraction de son activité. En effet, assure le ministère de l’Économie, la production de caoutchouc naturel en fonds de tasse a reculé de 8,8 % à 23 921 tonnes, tandis que le volume de caoutchouc humide transformé en granulé s’est replié de 6,9 % à 13 207 tonnes.

Une situation due au vieillissement des plantations et à la diminution des effectifs affectés à la saignée des arbres passés de 196 personnels à 180.

Sur le plan logistique, des difficultés en rapport avec l’évacuation de la production ont entrainé une réduction des exportations de 17,1 %, occasionnant ainsi une chute de 37,4 % du chiffre d’affaires. Il passe de 15 151 milliards de FCFA en 2017 à 9,4 milliards de FCFA en 2018. Cette chute est également le fait de la baisse des cours mondiaux du caoutchouc.

PcA

Source: ministère de l'Economie

Visiom ouvrira très prochainement une agence à Libreville. Elle servira de représentation pour l’Afrique centrale au leader français du marché des équipements de contrôle de sûreté des transports aériens, maritimes et terrestres.

L’accord qui scellera cette coopération sera conclu dans la capitale gabonaise la semaine prochaine. Selon le ministre des Transports, ce sera en marge de la finalisation de l’accord de livraison des nouveaux équipements de sûreté de l’aéroport international Léon Mba de Libreville. Il s’agit entre autres des nouveaux scanners ultras modernes, des tapis à bagages, des caméras, des rayons X et des équipements de rénovation. Le projet porté par GSEZ Airports vise en attendant la construction de la nouvelle plateforme d’Andeme près de Libreville, la rénovation et la réhabilitation de cette infrastructure aéroportuaire.

Le groupe est déjà installé dans plusieurs du continent notamment au Togo, au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

PcA

Ce 25 avril 2019, la concrétisation des accords économiques paraphés en août 2017 entre Libreville et Le Caire était au cœur des échanges entre le Premier ministre (PM) gabonais, Julien Nkoghe Bekale et l’ambassadeur d’Égypte au Gabon, Ahmed Bakr. Ces accords concernent les domaines de l’agriculture, de la formation professionnelle, de la transformation du bois et des infrastructures.

Au regard des potentialités des deux pays, toujours sous-exploitées, les deux personnalités ont évoqué des pistes pour les promouvoir. Au terme de l’entretien, le diplomate égyptien a déclaré que son pays est en train de « mettre en œuvre ce qui a été signé ». Et de poursuivre : « il ne suffit pas d’en parler, il faut les matérialiser ».

De son côté, Julien Nkoghe Bekale a marqué son accord aux propositions du Plénipotentiaire égyptien. Avant de réaffirmer sa volonté de travailler avec les commissions que l’Égypte mettra en place pour mener à bien ces projets dans les meilleurs délais. Le PM a par ailleurs indiqué que les membres du gouvernement concernés par lesdits projets seront mis à contribution.

Stéphane Billé

Afin de satisfaire la demande locale face au déficit de production de sa raffinerie, le Gabon a pratiquement doublé ses importations d’hydrocarbures en 2018. Elles sont passées de 64,5 milliards à 132,4 milliards de FCFA.

Le pays s’est ainsi tourné vers les marchés camerounais et togolais pour le gazole et l’essence ordinaire et celle destinée à l’aviation. Pour le gaz butane liquéfié, il s’est orienté vers la Guinée-Équatoriale et le Congo-Brazzaville.

Ces importations réalisées par la Société gabonaise de raffinerie (Sogara) et Gabon Oil Marketing (Gom) ont atteint un volume de 408 157 tonnes métriques contre 254 432 tonnes un an auparavant, soit une augmentation de 60,4 %.

Il est à noter que les importations des hydrocarbures du Gabon surviennent généralement pendant les arrêts techniques de la Sogara. Et dans cet ordre d’idées, l’analyse trimestrielle des données du marché des hydrocarbures révèle une baisse de la facture énergétique aux troisième (-28,1 %) et quatrième trimestres (-26,4 %) de l’année 2018.

Stéphane Billé

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.