Selon la BEAC, l’encours des crédits alloués par les institutions financières gabonaises passe de 646,85 milliards au 1er semestre 2018 à près de 1 302,5 milliards de FCFA au 2nd semestre 2018. Près de 35 813 nouveaux dossiers de prêts ont été traités sur cette période, contre 23 014 six mois auparavant. Il s’agit pour l’essentiellement des financements à court terme.
La banque centrale indique que l’offre de crédit au Gabon demeure principalement le fait des banques. Elles concentrent près 99,4 % du volume total des financements. Les établissements financiers, spécialisés dans le crédit-bail, n’ont délivré que 0,6 % des concours enregistrés.
La majorité des nouveaux crédits octroyés au cours du semestre écoulé bénéficie aux entreprises privées du secteur productif, dont la part s’élève à 853 milliards de F CFA, soit près de 65,5 % de l’enveloppe globale, répartie entre les grandes entreprises (37,3 %) et les PME (28,2 %). Avec un montant de 53,7 milliards de FCFA, les crédits aux particuliers, dont le nombre de dossiers est de loin le plus important (34 942 sur leur total de 35 813), ne représentent que 4,1 % de la valeur totale des nouveaux concours.
L’examen des parts de marchés montre aussi que l’activité bancaire a été fortement concentrée au 2nd semestre 2018. Un duo de banques s’octroie 77 % de l’activité. Il s’agit de BICIG (52 % du volume des crédits) et BGFIBank Gabon (25 %). Le même constat prévaut au niveau des établissements financiers non bancaires, où un seul acteur, BICIG Bail, domine le marché avec 74,6 % du total des nouveaux financements accordés.
Stéphane Billé
Parce que les pays de l’espace communautaire consacrent des sommes importantes aux importations de denrées alimentaires, la Banque de développement des États d’Afrique centrale (BDEAC) a obtenu de son Conseil d’administration, lors de sa dernière session tenue le 19 avril dernier à Malabo, l’accord pour l’organisation dans les prochaines semaines d’un forum économique dédié au secteur agricole.
Ce forum, assure l’institution, sera un lieu d’échanges et de dialogue productif entre les décideurs publics, les investisseurs nationaux et internationaux, les partenaires stratégiques, techniques et financiers, ainsi que les institutions de développement et de promotion de l’investissement. Ce sera aussi le lieu de la prise des mesures d’accompagnement adéquates pour une mise en œuvre efficace des partenariats publics-privés dans le secteur agro-industriel des pays de la Cemac.
« Nos pays importent pour des centaines de milliards les produits alimentaires ; si nous nous mettons à l’agriculture, nous allons faire bénéficier cet argent aux producteurs locaux et créer des emplois dans ce secteur. C’est pourquoi nous voulons organiser cet évènement », explique le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama.
Pour le président du Conseil d’administration, Louis Paul Motaze, par ailleurs ministre camerounais des Finances, la Banque est aujourd’hui appelée à élargir son portefeuille d’interventions, question de jouer un rôle dans le développement des économies de la Cemac. D’où la tenue de ce forum sur l’agriculture qui devrait permettre aux États de développer des sources de revenus alternatives en dehors du pétrole.
PcA
Image1: http://www.ecofinintranet.com/plateformeredactionv2/components/com_rsform/uploads/1556006956-agriculture.jpg
Lien vers l'image: gaboneco.com
Source: bdeac.org
En marge du lancement officiel des activités du registre international gabonais des navires au siège du groupe émirati Inter shipping services LLC, le ministre des Transports et de la logistique, Justin Ndoundangoye, a rencontré les dirigeants du groupe maritime émirati Jampur.
Après une visite de leurs installations, les responsables du groupe se sont dits intéressés par l’ouverture du capital de la compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII).
Le président du groupe Jampur, qui a visité les installations de la CNNII à Libreville au mois de mars dernier, a également fait une offre de fourniture de nouveaux bateaux à la compagnie nationale gabonaise, plus adaptés aux transports des personnes, des marchandises, des produits pétroliers et miniers.
PcA
Dans l’optique d’aboutir à une décrispation de la vie publique au Gabon, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, rencontre ce 23 avril à Libreville, l’ensemble des corps sociaux en vue d’engager le dialogue social sur les sujets brûlants de l’heure.
«Le Premier ministre (…) convie les confédérations et centrales syndicales, ainsi que les syndicats des travailleurs du secteur privé et agents du secteur public qui se sont faits enregistrer au secrétariat du ministère de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail», indique le communiqué du chef du gouvernement daté du 19 avril dernier.
Cette rencontre fait suite aux concertations ouvertes entre les partenaires sociaux et les autorités avec pour objectif de décrisper la vie publique. Elles ont été organisées au ministère de la Fonction publique afin de recueillir les centres d'intérêt de chaque acteur.
Pour des besoins d’efficacité, le gouvernement a réduit à trois, le nombre de participants par centrale ou confédération syndicales, et à deux personnes, le nombre de responsables par syndicat.
Nombre d’observateurs pensent que l’organisation de ce dialogue augure de lendemains moins tendus pour la situation politique et sociale du pays. Aussi, espèrent-ils que les uns et les autres saisiront l’opportunité de ce conclave pour observer une trêve sociale.
PcA
Source: primature
Le dernier Conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), tenu le 19 avril à Malabo en Guinée équatoriale, a autorisé le déblocage 151 milliards de FCFA pour huit projets de développements dans les six États de l’espace Cemac. Le financement de ces projets est conforme, assure la BDEAC, aux objectifs du Plan stratégique 2017 – 2022.
Dans cette enveloppe, le Gabon s’en tire avec une somme de 45 milliards de FCFA. L’argent est destiné à la construction de 1000 logements à Okolassi, quartier situé dans la périphérie nord de Libreville. Le projet est conduit par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Le Gabon fait face à une crise du logement sans précédent. Avec ce financement, le gouvernement entend, dans les mois à venir, accélérer ce chantier.
PcA
Les administrateurs de la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC) notent avec satisfaction la bonne tenue des principaux indicateurs de gestion de l’institution financière sous-régionale. La plupart des éléments constitutifs des comptes de gestion, souligne le communiqué final de la session du Conseil d’administration de la banque tenu 19 avril dernier à Malabo, sont en progression significative.
Ainsi par exemple, la marge d’activité bancaire s’établit à 19, 401 milliards de FCFA contre 14, 103 milliards FCFA en 2017 ; soit une variation positive de 24 %. Le résultat d’exploitation a plus que doublé sur la même période. Il est de 8, 469 milliards de FCFA en 2018 contre 3, 082 milliards de FCFA un an plus tôt.
En plus, les administrateurs notent également que la BDEAC enregistre un résultat net bénéficiaire de 11 milliards de Fcfa en 2018 contre 2 ,3 milliards de FCFA en 2017. Ce résultat qui « a quasiment été multiplié par cinq en comparaison au résultat enregistré en 2017, illustrant la bonne qualité du portefeuille et des transactions effectuées par la banque en 2018 et la maîtrise des charges d’exploitation », souligne le communiqué.
PcA
Le Gabon lance officiellement les 22 et 23 avril prochains, son registre international des activités maritimes à Dubaï aux Emirats arabes unis, apprend-on du ministère des Transports et de la logistique. Il s’agit, assure Justin Ndoundangoye, ministre des Transports et de la logistique, de rendre opérationnelle l’immatriculation des navires de divers pays du monde suivant le régime juridique gabonais.
Cette décision prise en 2011 par le président de la République, va générer des retombées économiques importantes pour le pays assure le ministre.
«Sur le plan économique, l’immatriculation est comme le paiement d’une redevance. Le fait que les navires soient immatriculés au Gabon, ils acquièrent automatiquement la nationalité gabonaise et du coup, le domicile fiscal de ces navires est situé au Gabon », indique le ministre des Transports qui révèle que 200 opérateurs maritimes internationaux sont déjà intéressés par l’immatriculation de leurs navires au Gabon.
«En matière réglementaire, poursuit-il, le fait pour nous de nous lancer dans une compétition internationale en instituant un registre international de navires, cela va exiger de nous la mise aux normes de l’ensemble du cadre réglementaire.»
En plus de ces aspects, renseigne la presse locale, l’immatriculation au registre de navires ouvert sous pavillon international, le Gabon va assurer la formation d’un corps d’inspecteurs et de nombreux agents maritimes répondant aux questions techniques.
«Avec l’immatriculation, nous avons la possibilité de générer des ressources additionnelles pour notre économie et aussi faire planer l’image du Gabon sur les eaux internationales», soutient Gabriel Ntougou, directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements.
Toutes choses qui, selon le point focal du projet, Ludovic Moundounga, permettent de poser les bases du développement d’une économie de pavillon avec pour enjeu de prendre une part active au transport maritime international.
PcA
Vieilles de près de 45 ans, les relations diplomatiques sino-gabonaises sont célébrées ces 18 et 19 avril 2019 à Libreville autour d’une série d‘activités qui permettront aux deux parties, de faire une rétrospective, d’établir un bilan et enfin, de dresser les perspectives de leur partenariat.
A la faveur d’une Conférence-débat axée sur le thème : « Gabon-Chine, 45 ans d’amitié et de coopération : bilan et perspectives », tenue ce vendredi 19 avril, les deux parties ont revisité les grandes étapes de cette aventure débutée en 1974 par feu Omar Bongo Ondimba et Mao Zedong.
Au cours de cet exercice, un accent particulier a été mis sur la solide confiance politique, la forte complémentarité économique et les intenses échanges culturels qui ont jalonné cette coopération ; qualifiée elle-même d’excellente et soutenue par un cadre juridique riche et diversifié entre les deux parties.
Pour le ministre gabonais des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambogo, « cette relation prend une nouvelle dimension avec l’arrivée au pouvoir en Chine de Xi Jinping en 2016. En effet, à partir de cette date, Ali Bongo Ondimba en visite d’Etat en Chine et son homologue chinois décident d’élever leurs relations au niveau de Partenariat de coopération globale ».
Résultats des courses, à ce jour, l’Empire du Milieu est présent dans la quasi-totalité des secteurs d’activités au Gabon. Du Commerce à l’économie, en passant par l’agriculture, les infrastructures, la santé, lé défense, l’industrie, la culture, le sport et l’éducation, l’estampille de la Chine est fortement marquée.
Fort de ces acquis, Abdu Razzaq Guy Kambogo s’est voulu plus prospectif. « Le Gabon souhaite maintenir des relations d’amitié fortes avec la Chine sur la base de la sincérité, du pragmatisme de la franchise ainsi que de la justice, et entend œuvrer dans le sens de l’élargissement du cadre juridique de coopération bilatérale.», a-t-il indiqué.
De son côté, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Changchun a fait l’annonce de nouvelles initiatives dans le cadre de cette coopération. « Nous fêtons les 45 ans de nos relations diplomatiques. Cet évènement coïncide avec la mise en œuvre des huit initiatives majeures et l’ouverture du deuxième Forum de ‘’la Ceinture et la Route’’, pour la coopération internationale, auquel le Gabon prendra part. » Et d’ajouter : «face aux nouvelles missions et opportunités historiques, le partenariat global sino-gabonais se trouve à un nouveau point de départ. C’est dans ce sens que la Chine entend bien relever tout défi et surmonter toute difficulté avec le Gabon ».
« Ensemble, nous porterons à un niveau plus élevé, le Partenariat de coopération global sino-gabonais au plus grand bénéfice de nos deux pays et de nos peuples.», a-t-il conclu.
Stéphane Billé
Depuis la suspension des importations de ciment au Gabon intervenue, il y a deux ans, le marché ne parvient plus à s’équilibrer.
Le pays qui avait fait des importations la mesure permettant de combler le gap de la production, a dû faire face à des trafics en tous genres dans la filière.
Aussi, pour satisfaire la demande nationale annuelle de ciment estimée entre 600 000 et 650 000 tonnes, le cimentier marocain veut-il booster la production de l’usine d’Owendo. Le groupe a déjà lancé les travaux de cette nouvelle unité grâce à l’expertise d’une entreprise espagnole.
Cimaf, à travers le projet, projette la construction d’un broyeur de 250 000 tonnes qui va porter la capacité actuelle de l’usine à 850 000 tonnes, pendant que celle de CimGabon, société acquise par l’entreprise, est estimée à 200 000 tonnes.
Du coup, annonce l’entreprise, la production nationale tournera autour d’un peu plus de 1 000 000 de tonnes à partir d’octobre-novembre 2019.
PcA
Malik Sefrioui, vice-président du groupe cimentier marocain Cimaf, et Salim Kaddouri, le directeur régional de cette multinationale présente dans plusieurs pays du continent, ont annoncé au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le projet de construction d'une nouvelle usine de production de ciment dans quelques mois au Gabon.
Le projet qui consiste en la mise en service d’une nouvelle usine de traitement de clinker à Ntoum, périphérie de Libreville, a pour objectif de combler le déficit en production de ciment dans le pays et de réduire les importations de ce produit qui, assure l'entreprise, participent au déséquilibre de la balance commerciale du Gabon.
Le cimentier marocain entend réaliser un investissement de 100 millions d’euros, soit 65,6 milliards FCFA dans ce projet avec au passage, la création de plus de 500 emplois directs.
Les phases relatives aux permis de recherche et d’exploitation du projet étant achevées, la pose de la première pierre devra se faire dans les prochains mois. Quant au démarrage de la production, il se fera selon Cimaf, dans un délai de 24 mois.
« Le déficit commercial dans ce domaine sera réduit grâce à la fin des importations de ciment à partir des pays voisins », indique la Primature dans son communiqué.
« La construction d’une nouvelle usine, poursuit la Primature, permettra de remédier au déséquilibre causé par le déficit de production, préjudiciable au secteur du bâtiment dans notre pays, et éventuellement d’engranger des devises grâce à l’exportation du surplus ».
PcA