Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président de la société portugaise Construction Soares Da Costa, Joaquim Antonio Negrita Fitas, a rencontré le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, le 16 avril 2019, à Libreville, en vue de lui présenter les opportunités d’investissement qui intéressent cette entreprise au Gabon.

Ainsi, le président de la société Construction Soares Da Costa a affirmé la disponibilité de son entreprise à investir dans plusieurs domaines, notamment les infrastructures, les bâtiments et travaux publics ou encore l’énergie et l’eau dans le pays.

«Nous avons une très grande expérience dans la construction d’écoles, d’universités, des routes et des ponts», déclare le président du groupe portugais.

En plus de la proposition d’investissements dans nombre de secteurs, les ambassadeurs du royaume d’Espagne et d’Algérie structurants ont aussi mis en avant la volonté de renforcer la coopération entre leurs pays et le Gabon.

C’est ainsi que pour le diplomate algérien, Mohamed Autar Daoud, après l’exposition des produits de son pays, il y a peu à Libreville, il est désormais question que les investisseurs de ce pays se positionnent au Gabon dans les domaines de l’agroalimentaire, la pharmacie, l’industrie et l’énergie.

«Maintenant nous devrons faire en sorte que les investisseurs algériens puissent venir à Libreville (…) C’est une coopération économique, commerciale et financière qui prend sa forme et est appelée à connaître des lendemains meilleurs», souligne le diplomate algérien.

Pour Fernando Alonso Navaridas, ambassadeur d’Espagne, la pêche, l’habitat et le tourisme intéressent hautement les hommes d'affaires de son pays.

PcA

En prélude au lancement des activités du Registre international gabonais des navires, le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye (photo), a édifié les médias sur les contours de ce processus de transport maritime international.

Décidé en 2011 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ce projet du Registre international gabonais des navires est un instrument sur lequel, des navires de toute nationalité du monde maritime international seront immatriculés sous juridiction gabonaise.

Le but visé étant de s'imposer dans un espace par où transitent plus de 10 milliards de tonnes de marchandises par an, à l'instar des pays comme le Libéria, le Panama ou encore les Comores, a indiqué Justin Ndoundangoye.

En effet, le Registre international gabonais des navires dont les activités seront officiellement lancées les 22 et 23 Avril prochains à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, compte déjà plus de 200 potentiels opérateurs qui veulent battre pavillon gabonais, indique-t-on. Selon le ministre des Transports, cette nouvelle économie maritime s'inscrit dans le cadre du processus irréversible de la diversification de l'économie du pays.

Par ailleurs, ce Registre international gabonais des navires a, entre autres objectifs : de positionner le Gabon au sein des organisations internationales du secteur maritime ; d'adapter la législation nationale aux conventions applicables ; l'accès des entités de signalisation et de navigation maritime aux équipements, systèmes informatiques et unités nautiques.

Dans leur exposé, le point focal du projet, Ludovic Moundounga et la Direction en charge de la promotion des investissements, ont laissé entrevoir de belles perspectives. Notamment, en termes de ressources additionnelles, de création d'un corps des inspecteurs du secteur ainsi que de formation aux métiers connexes à l'immatriculation des navires...

Stéphane Billé  

A la suite de plusieurs litiges, la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf) vient de retirer l'agrément délivré à la société de bourse, La Financière SA.

Selon la décision de la Cosumaf, ce sont six principaux motifs qui sont reprochés à cette société. Ces motifs portent sur le différend avec : le Fonds africain de garantie de coopération économique (FAGACE), la société IG TELECOM, l’entreprise Equatorial Congo airlines (ECAIR), la société EDC Investment Corporation, dans le cadre de l'emprunt obligataire de la République du Congo dénommé « EOCG 6,5% 2016-2021 », mais également avec la société d'Assurances et de réassurances du Congo (ARC).

La Financière SA est également accusée de manquements dans ses relevés, lors des missions d’inspection effectuées par la Commission de surveillance des marchés, mais aussi de défaillances aux obligations règlementaires et professionnelles.

Pour le cas du Fagace, par exemple, La Financière SA est accusée de non-versement de l’intégralité des souscriptions collectées après la clôture de la période de souscription et de non-respect de l’engagement de prise ferme souscrit devant le marché d'un montant de 25 milliards FCFA.

S’agissant d’IG TELECOM, la Financière SA est accusée d’avoir violé la réglementation du marché, notamment : la non-clôture de l'opération de placement privé, la non-fourniture du rapport final de clôture, le refus de mettre à la disposition de l'émetteur, dans les délais requis, les fonds collectés et en définitive, le non-respect du mandat que l'émetteur IG TELECOM lui a confié.

Dans le même temps, la Cosumaf a également procédé au retrait de l’agrément de Dimi Nianga Nolag Innocent, en tant que directeur général de La Financière SA.

Stéphane Billé  

Sur une prévision annuelle révisée de 949,5 milliards FCFA, les charges de trésorerie et de financement de l’Etat gabonais ont été exécutées à hauteur de 659,6 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 69%.

Selon le rapport d’exécution budgétaire du quatrième trimestre 2018, ces dépenses se répartissent ainsi qu’il suit : 191,1 milliards FCFA d’amortissements extérieurs, 215,9 milliards FCFA d’amortissements intérieurs, 207 milliards FCFA d’autres amortissements ainsi que 45,6 millions FCFA au titre des prêts et avances.

Quant aux ressources de trésorerie et de financement, elles ont été mobilisées pour 657,6 milliards FCFA sur une prévision annuelle révisée de 876,3 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 75%. Elles sont composées de financements extérieurs, des émissions de titres publics et de financements non bancaires ainsi déclinés : 495,3 milliards FCFA dont les tirages sur prêts projets de 174,1 milliards FCFA, et sur prêts programmes de 321,2 milliards FCFA ; 159,1 milliards FCFA sur les émissions de titres publics et enfin 3,2 milliards FCFA correspondant au recouvrement des arriérés fiscaux.

En clair, le solde net de l’exécution des opérations de trésorerie et de financement et des opérations budgétaires s’établit à 18,5 milliards FCFA au cours de la période sous revue.

Stéphane Billé

Les travaux du Comité de suivi de la CEMAC en charge de la préparation des textes d'application du nouveau Code des douanes communautaire se dérouleront à Libreville, du 22 au 26 avril 2019.

Dans ce cadre, Jean Michel Leignel, expert du Fonds monétaire international (FMI) assistera le Comité de suivi de la CEMAC en charge de cet exercice. Cette assistance technique répond à une lettre de la Commission CEMAC, adressée au FMI en date du 5 février 2019, sollicitant la participation d’un expert FMI à cette réunion du Comité de suivi CEMAC.

Il est également à noter que ce soutien du FMI s’inscrit dans le cadre de l’appui de ladite institution aux Etats membres de la CEMAC dans ses programmes d’activités à moyen terme (2017-2022). Lequel appui, s’agissant du secteur des douanes, reposera sur l’appui sur l’harmonisation de la transcription au niveau national des dispositions pratiques du nouveau Code des douanes de la CEMAC qui a été récemment adopté, ainsi que des principales directives en matière fiscale.

Le FMI participera aussi à l’élaboration et au suivi de la mise en œuvre du plan régional de modernisation des administrations douanières, de mise aux normes internationales, d’harmonisation des procédures et de renforcement de la collaboration entre les pays.

Le FMI poursuivra également sa participation active à la diffusion du Système d’informations financières des administrations douanières et fiscales (ISORA/RA-FIT).

Stéphane Billé  

Présent aux réunions du printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington (Etats-Unis), le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga a mis à profit ce séjour, pour faire le point de la situation économique du Gabon à ces principaux bailleurs de fonds.

Au cours d’une séance de travail avec le Vice-président Afrique de la Banque mondiale, Hafez Ghanem, le patron de l’économie gabonaise a réaffirmé la volonté du gouvernement gabonais à poursuivre et à accélérer les réformes structurelles et financières engagées depuis 2017.

Occasion pour lui, de solliciter de la Banque mondiale, un financement à long terme pour répondre de façon concrète aux aspirations de développement du pays, ainsi que la simplification de ses procédures de décaissements.

Ses réunions bilatérales entre la délégation gabonaise et la hiérarchie du FMI, notamment avec le chef de mission du Gabon au FMI, l'Administrateur représentant le Gabon au FMI et le Directeur du département Afrique du FMI, lui ont également donné l'occasion de présenter l'évolution récente de l'économie nationale.

Laquelle situation, a-t-il indiqué, affiche une croissance de 0,8% en 2018, contre 0,5% en 2017, avec une projection estimée à plus de 3% en 2019. « Ces discussions ont été pour moi, l'occasion d'effectuer l'état des lieux du programme et de remercier les services du FMI pour tous les efforts multiformes qui ont été déployés pour la réussite de la 3e revue. J'ai souligné pour le regretter, qu'au terme de ces programmes, aucun pays de la CEMAC ne sera autonome financièrement et qu'il serait souhaitable d'envisager les perspectives de l'après-programme au regard de l'absence de projets intégrateurs», a souligné Jean-Marie Ogandaga.

En marge de ces réunions de printemps, le membre du gouvernement gabonais a également participé activement au Comité consultatif des gouverneurs de la BAD, où je me suis exprimé favorablement en faveur d'une augmentation de capital de la Banque pour que les ressources financières allouées aux Etats soient à un niveau satisfaisant pour le développement de l'Afrique.

Stéphane Billé

Après examen de ses activités au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, et l’arrêt des comptes dudit exercice, le Conseil d’administration de BGFI Holding Corporation, réuni le 10 avril dernier sous la présidence d’Henri-Claude Oyima, vient de confirmer la capacité de résilience du Groupe avec des fondamentaux qui restent solides.

Selon un communiqué émanant du Groupe, « malgré un contexte économique contrasté et un environnement juridique et règlementaire de plus en plus exigeant, le Groupe indique avoir su maintenir ses acquis. Cela, notamment avec une croissance maîtrisée et rentable avec un total de Bilan de 3 137 milliards FCFA en augmentation de 5% par rapport à l’exercice 2017, en phase avec les objectifs inscrits dans le Projet d’Entreprise ‘’Excellence 2020’’ ».

Selon les termes dudit communiqué, le Groupe BGFIBank indique, par ailleurs, avoir poursuivi ses efforts de renforcement des fonds propres avec une situation nette de 375 milliards FCFA, en augmentation de 7% par rapport à l’année précédente.

En outre, l’activité du Groupe s’est caractérisée par une hausse des dépôts de la clientèle de 5% pour s’établir à 2 170 milliards FCFA, d’une part, et par un accroissement des crédits à la clientèle de 4% pour s’élever à 2 123 milliards FCFA par rapport à l’exercice antérieur, d’autre part. Par ce niveau d’activité, le Groupe BGFIBank confirme son statut d’acteur majeur au service du financement des économies africaines, souligne ledit communiqué.

En matière d’exploitation, le Groupe BGFIBank affiche un Produit net bancaire de 205 milliards FCFA, stable par rapport à l’exercice 2017. Grâce à sa bonne maîtrise des frais généraux ainsi que de son coût du risque, le Groupe BGFIBank a clôturé l’année 2018 avec un résultat net de 30,5 milliards FCFA, en progression de 6% par rapport à l’exercice précédent.

A la suite de ce bilan, le conseil d’administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires la distribution d’un dividende brut par action de 5 500 FCFA, représentant un montant global de 8,654 milliards FCFA. Quant à la valeur mathématique de l’action, elle continue de croître pour s’établir à 196 300 FCFA, après distribution, pour une valeur nominale par action de 90 000 FCFA.

Le conseil d’administration indique, par ailleurs, avoir décidé de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires la nomination de trois nouveaux administrateurs indépendants, afin de renforcer la gouvernance de BGFI Holding Corporation, d’une part, et de se conformer aux exigences règlementaires de Bâle II et Bâle III, d’autre part.

Ainsi, le conseil d’administration sera composé de 10 administrateurs, dont 6 indépendants, 3 non exécutifs et 1 exécutif.

« Tout ce qui précède confirme bien la solidité financière et la résilience du Groupe BGFIBank qui a su s’adapter aux contextes économiques contrastés et aux exigences des nouveaux paquets règlementaires », conclut ledit communiqué.

Stéphane Billé avec le Groupe BGFIBank

Selon Pascal Houangni Ambouroue (photo), ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, les marges de manœuvre de l’Etat en matière de subvention des produits pétroliers se sont amenuisées depuis des années.

Mais dans l’optique de préserver et maintenir la paix sociale et de contenir les variations des cours du baril de pétrole en chute libre depuis 2014, bien que l’on ait noté une évolution positive en fin d’année 2018, l’Etat a décidé de ne plus subventionner que le gaz domestique et le pétrole lampant, cette année.

La mesure qui découle des orientations budgétaires édictées par les bailleurs de fonds, notamment le FMI, procède de la poursuite de deux objectifs.

Dans un premier temps, d’après le ministère du Pétrole, il est question, entre autres, de dégager des recettes additionnelles pour le financement des chantiers du gouvernement, à l’instar de la construction des infrastructures et des équipements sociaux de base ; assurer la gratuité de l’accouchement ou encore le règlement de la masse salariale…

Le gouvernement, à travers cette option, veut aussi faire face à la baisse continue de la production pétrolière nationale passée de 240 000 barils en 2014, à moins de 200 000 barils en 2019 au quotidien.

Du coup, souligne le ministre du Pétrole, l’Etat ne peut donc « plus subventionner les liquides blancs, excepté le gaz butane et le pétrole lampant ». Car, s’agissant du gaz domestique par exemple, la vérité des prix fait ressortir un coût réel de 10 000 FCFA pour la bouteille de 12,5kg de butane, mais l’Etat supporte 4050 FCFA et la met en vente au prix de 5950 FCFA.

Le pétrole lampant vendu à la pompe à 395 FCFA est subventionné à hauteur de 105 FCFA par l'Etat.

Pour mémoire, les subventions des produits pétroliers ont dépassé la barre de 220 milliards FCFA en 2013. Celles du gaz domestique et du pétrole lampant étaient plafonnées à 9 milliards FCFA.

PcA

Des responsables de la société Hydrocarbures Analyses et Contrôles (Hydrac), basée à Douala au Cameroun, viennent de séjourner au Gabon dans le cadre d’un partenariat multisectoriel. Il s’agit, selon le ministère gabonais du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, d’accompagner l’Etat dans la construction des pipelines et le marquage chimique des produits pétroliers.

En fait, il est question pour la société camerounaise, filiale de la Société nationale des hydrocarbures en charge du contrôle et de la qualité des produits pétroliers, de proposer son expertise dans la lutte contre la fraude sur les produits pétroliers en circulation dans le pays.

Celle-ci concerne, entre autres, les entrées frauduleuses des produits blancs dans le pays et les mélanges de ces derniers, à l'origine de la mauvaise qualité de ce qui est commercialisé en Afrique de manière générale.

Pour y parvenir, Hydrac propose le marquage chimique des produits blancs commercialisés dans les stations-service. 

Le partenariat sollicité par la société camerounaise avec l'Etat gabonais a trouvé un écho favorable auprès des autorités qui ont apprécié la dynamique d'échange d'expertises.

PcA

Cette année, la présidence de la République tire la sonnette d’alarme au sujet des importations de denrées alimentaires. Celles-ci, d’après l’institution, représentent 400 milliards FCFA, actuellement.

Le pays, s’agissant des vivres, importe par exemple 600 000 tonnes de bananes-plantain du Cameroun. Pour les viandes animales, les statistiques de la direction générale des douanes et des droits indirects indiquent que 122,5 millions de tonnes de viandes animales sont importées en moyenne d’Amérique et d’Asie.

Ces statistiques montrent dans le détail que 24,2 millions de tonnes de découpes de viande de bœuf, plus de 10 millions de tonnes de viande porcine et 87,7 millions de tonnes de viande de poulet ont été nécessaires à l’alimentation d’environ 2 millions de personnes.

L’année dernière, par exemple, au cours du forum économique organisé en partenariat avec la Banque islamique de développement (Bid), le gouvernement avait annoncé que les importations de denrées alimentaires du pays s’établissaient depuis un moment à 1,5 milliard de dollars, soit 800 milliards FCFA. 

Pour le gouvernement, cette situation contribue à réduire les réserves de change du pays et accentue l’exportation des emplois dans le secteur agricole.

Notons que l’objectif des autorités demeure la réduction de moitié de cette facture, à l’horizon 2020.

PcA

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