Le Nouveau Gabon

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C’est en passant en revue les performances de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG) que le directeur général par intérim de cet institut de formation, Jean-Pierre Lavigne, et le président du conseil d’administration, Jean Valentin Leyama, ont donné à voir les résultats et les perspectives de l’Ecole.

Il apparaît ainsi que la formation administrée dans cet institut a permis à 90% des étudiants de trouver rapidement un emploi dans une entreprise minière de premier plan.

D’après les responsables cités par la presse locale, l’E3MG dispose pour la formation des apprenants,  des outils et du matériel à la pointe de la technologie. D’où l’ancrage de l’essentiel de sa formation dans l’aspect pratique.

L’Ecole entend pour les années futures doper la formation en l’adaptant aux exigences de l’heure, en vue de fournir des professionnels qualifiés à d’autres secteurs de l’industrie.

Pour Jean-Pierre Lavigne, la réflexion à cet effet doit être axée sur « la transformation numérique, la maintenance industrielle, ou encore la formation en sécurité ».

PcA

La Caisse des pensions et des prestations familiales menace de suspendre les pensions des retraités qui n’auront pas de compte bancaire au mois d’avril

Depuis le 5 mars, la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) a lancé une campagne de bancarisation des agents de l’Etat retraités et leurs ayants cause.

L’opération, qui concerne plus de 2 500 agents de l’Etat à la retraite, est organisée en partenariat avec des établissements bancaires et de microfinance ; elle devrait, selon la presse locale, permettre l’automatisation du système de paiement.

Les pensionnés pourront encore percevoir leurs pensions en numéraires à la fin de ce mois de mars, mais dès le mois d’avril, il sera impossible pour ceux qui n’auront pas de compte dans un établissement bancaire ou de microfinance de percevoir leurs revenus.

« Ceux qui n’auront pas ouvert de compte et déposé ainsi le numéro d’un compte bancaire ne toucheront pas leurs pensions du mois d’avril », avertit-on à la CPPF.

Pour les responsables de la CPPF, l’opération présente des avantages incitatifs notamment des avances allant jusqu’à 50 % du montant de la pension et des crédits bancaires remboursables de 6 à 24 mois.

PcA

 

Au cours du conseil interministériel tenu le 27 mars 2018 à Libreville, le premier ministre, Julien Nkoghe Bekale (photo), a annoncé la suppression d’autres services publics dans la foulée de la dissolution de nombreuses agences gouvernementales, intervenue fin février dernier. Leurs identités encore tenues secrètes pour l’instant, seront dévoilées lors du prochain conseil des ministres, d’après les services du Premier ministre.

Cette annonce se situe dans le continuum des mesures visant la rationalisation des établissements publics personnalisés conformément aux orientations du Plan de relance de l’économie.

D’après la présidence de la République, la suppression des agences et de certaines entités publiques a été rendue possible à cause de la rentabilité questionnable de ces services publics et de leur manque d’efficacité. « Quand une institution ne présente plus d’intérêt manifeste pour la collectivité, il convient de la supprimer.», avait alors indiqué le porte-parole de la présidence de la République, le 6 mars dernier, au cours d’un point de presse.

Certains services publics et agences sont devenus redondants ou inopérants. Aussi faut-il rectifier le tir et voir si les solutions produisent des fruits ou pas, avait expliqué la présidence de la République.

PcA

Source:primature

Mardi, les travailleurs du bloc Etame Marin de l’américain VAALCO ont interrompu leurs activités, retirant 14 000 barils par jour de la production pétrolière du Gabon. Les travailleurs réclament en effet des congés annuels qui n’ont pas été planifiés par le producteur texan.

Cette annonce a été faite mercredi par l’ONEP, le syndicat des travailleurs du secteur pétrolier gabonais qui indique que le mouvement devrait durer jusqu’à la fin de la semaine tout au moins, si les revendications ne sont pas satisfaites.

« Les 14 000 barils produits par jour par cet opérateur sont désormais à zéro depuis hier matin », a expliqué un communiqué de l'ONEP.

Contacté par la presse, VAALCO n’a pas accepté de commenter cette situation.

Ces deux dernières années, l’ONEP a organisé plusieurs mouvements de grèves qui ont plus ou moins obtenu gain de cause. C’est l’un des syndicats pétroliers les plus réceptifs aux revendications de ses travailleurs sur le continent.

La production pétrolière du Gabon s'élève à 203 000 barils par jour. Les exportations pétrolières représentent 80 % de toutes les exportations du pays d’Afrique centrale, 45 % du PIB et 60 % des recettes fiscales ces dernières années.

Olivier de Souza

Par la voix de son ministre délégué à l’Economie, Hilaire Machima, le Gabon a réitéré son adhésion au processus de numérisation du développement de l’Afrique, lancé par la Commission économique pour l’Afrique (CEA). C’était au terme des travaux de la 52ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique qui se tenait à Marrakech au Maroc, du 20 au 26 mars 2019.

A la faveur de cette rencontre qui a coïncidé avec le lancement du nouveau rapport de la CEA et qui met en exergue, l’urgence pour les pays africains à tirer pleinement parti des technologies numériques, le membre du gouvernement gabonais a également présenté les atouts ainsi que les avantages de cette nouvelle donne dans son pays.

Selon lui, « le Gabon a bien conscience de tous les avantages induits par ces nouvelles technologies numériques. Un certain nombre de dispositions ont d’ailleurs déjà été mises en œuvre pour implémenter les Technologies de l’information et de la communication (TIC), dans tous les aspects de la vie publique et sociale ». Avant d’ajouter que son pays fait d’ailleurs aujourd’hui partie du giron des leaders en la matière sur le continent. C’est dire que le Gabon, à l’instar des autres nations, souscrit totalement à cette donne.

A l’exemple du Rwanda qui a augmenté la collecte de ses recettes de 6% du PIB, en introduisant la fiscalité électronique, et l’Afrique du Sud qui a utilisé les paiements d’impôts en ligne pour réduire les coûts de mise en conformité de 22,4%, tout en réduisant le délai de conformité à la taxe sur la valeur ajoutée de 21,8%, Hilaire Machima a indiqué que le Gabon entend pleinement s’arrimer à cette démarche.

Pour preuve, « la célébration de la journée nationale des droits des consommateurs, le 15 mars dernier, sous le thème : ‘’L’utilisation des smartphones, opportunités et risques’’, constitue une marque d’engagement et non des moindres, à ce processus de numérisation et de digitalisation qui facilite aujourd’hui nos modes de vie », a-t-il précisé.

Toutefois, a ajouté Hilaire Machima, l’amélioration des résultats en matière de fiscalité et de recettes ne peut être basée uniquement sur l’efficacité fiscale. Elle devrait également reposer sur la prestation de services publics essentiels pour réduire les inégalités et encourager la croissance économique et la conformité, indique le rapport. Cela devrait donc aller de pair avec la lutte contre la corruption et le renforcement de la responsabilité afin de réduire les inefficiences dans la collecte des impôts.

Stéphane Billé

Sous le haut patronage de Gérard Larcher, président du Sénat français, et le parrainage de Christophe-André Frassa, président du groupe d'amitié France-Afrique centrale, le Sénat organise un colloque économique sur le Gabon, au Palais du Luxembourg (photo), le 29 mars 2019.

Cette rencontre est organisée en partenariat avec Business-France et la direction générale du Trésor, avec la participation du Premier ministre de la République gabonaise, Julien Nkoghe Bekale.

A la faveur de cette initiative, plusieurs thèmes liés à la situation socio-économique du Gabon seront abordés. Il s’agit, entre autres : des Perspectives économiques et le climat des affaires ; le Gabon vert (agroalimentaire, industrie du bois) ; le Gabon industriel (énergie, mines) ; le Gabon des services (transport, logistique, numérique, tourisme) et le financement de projets.

Selon le comité d’organisation, ce colloque a pour but de trouver les voies et moyens pour que le Gabon, qui dispose des atouts et des ressources nécessaires, puisse devenir un grand pays d’Afrique, d’ici 2025.

L’intérêt de la France pour cet atelier n’est plus à démontrer. En effet, l’Hexagone occupe une place prépondérante dans le stock d’Investissements directs étrangers au Gabon. Dans ce cadre, on y recense une centaine de filiales d’entreprises françaises dans des secteurs très divers tels que l’exploitation pétrolière, le secteur minier, le bois, l’agroalimentaire, le BTP, les services financiers, et bien d’autres.

Cette rencontre a pour objectif de vendre le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) afin que les potentiels investisseurs puissent se positionner en amont, sur les marchés concernés pour remporter des contrats et rencontrer des partenaires potentiels.

 

Stéphane Billé

 

Paul Henry Nguema Meye (photo), de nationalité gabonaise, a été nommé au poste de directeur général de l'Observatoire économique et statistique d'Afrique subsaharienne (Afristat) lors de la tenue du conseil des ministres de cette organisation à Niamey le 27 mars.

Ingénieur statisticien et administrateur des services économiques et financiers, Paul Henry Nguema Meye, 45 ans, était jusqu’à sa nomination directeur général adjoint de l’Observatoire et entrera en fonction en janvier 2020 pour un mandat de quatre ans.

Recruté en 2013 au sein de l’organisation pour un mandat de 4 ans renouvelé en 2017, l’homme assistait le directeur général dans la gestion courante de l’Observatoire et la mise en œuvre des plans de travail de l’organisation et participe également à la réflexion et aux actions visant la résorption des obstacles observés dans la disponibilité satisfaisante d’informations statistiques désagrégées au moins au niveau territorial.

Au cours de cette session, les ministres ont relevé que l’institution éprouve des difficultés à fonctionner et à boucler ses actions du fait de l’insuffisance des moyens.

Ces difficultés de trésorerie sont liées en grande partie au retard observé dans le versement des contributions de certains Etats membres de l’organisation. Ce qui va constituer l'un des défis du nouveau patron de cette organisation qui compte 22 pays en son sein. 

PcA

Pour hisser la Commission nationale des droits de l’Homme du Gabon (Cndh) aux standards internationaux conformément aux principes de Paris, Bertrand Homa Moussavou, président de cette structure, demande au premier ministre d’injecter davantage de moyens dans son fonctionnement et de l’adapter aux normes internationales.

Le nouveau chantier à bâtir, portera donc non seulement sur l’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée à cette structure, mais également sur la relecture de la loi de 1986, le redéploiement de ses membres à travers le territoire et une multiplication des secteurs représentés au sein de la Cndh.

S’agissant de la situation des droits de l’homme au Gabon, Bertrand Homa Moussavou indique que celle-ci est en perpétuel mouvement. « Comme dans tous les pays, la situation des droits de l’Homme est en pleine évolution, à la recherche de perfectibilité. Il n’y a pas un seul pays au monde où les droits de l’Homme sont statiques et considérés comme respectés d’une manière systématique.», fait-il observer. «C’est donc parmi nous, que nous allons rechercher les solutions de type pédagogique.», poursuit-il

Mais pour y parvenir, le président de la Cndh préconise des actions de sensibilisation et d’éducation des populations, non sans invoquer un changement de paradigme et de mentalité afin de comprendre que «les droits de l’Homme ne sont pas un état statique mais une structure qui a un rôle majeur dans l’évolution de notre société».

PcA

 

Une délégation de la Confédération patronale gabonaise, conduite par son président Alain Bâ Oumar, a eu des entretiens avec le premier ministre Julien Nkoghe Bekale, le 26 mars dernier. Ils ont porté sur les questions relatives à la recherche de la relance efficace de l’économie et au renforcement des acquis au profit des entreprises membres de la confédération.

Pour Alain Bâ Oumar, la CPG est une force de proposition pour le gouvernement ; aussi œuvre-t-elle à l’assainissement du climat des affaires, au renforcement des acquis au profit du plus grand nombre d’entreprises.

Elle s’engage aussi à étoffer les performances de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale et veille au règlement de la dette intérieure qui permettra aux entreprises passées à la caisse, outre de payer les salaires et de s’acquitter de leurs impôts, de réinvestir les sommes ainsi perçues sur le territoire national.

Toutefois, regrette-t-il, bien que le gouvernement soit à l’écoute des préoccupations et des propositions du patronat, il n’a cependant pas les moyens d’y répondre immédiatement.

PcA

A l’issue du sommet des chefs d’Etat de la Cemac de N’djamena, les Etats et l’ensemble des institutions économiques, monétaires et financières de l’espace communautaire, impliquées dans la mise en œuvre du programme des réformes, ont été appelés à poursuivre leurs efforts pour renforcer la viabilité des finances publiques.

En plus de ce volet, ils doivent aussi renforcer la couverture du franc CFA par la mise en œuvre accélérée des mesures prises, en vue du rapatriement des recettes d’exportation des matières premières.

Car, la question du rapatriement des recettes d’exportation, notamment celles générées par les grandes entreprises qui exploitent les ressources du sol et du sous-sol de l’espace communautaire, devrait aider à soutenir la politique monétaire de la sous-région.

Aussi, la Commission de la Cemac a-t-elle été invitée par les chefs d’Etat à «défendre la position commune et solidaire des six Etats membres afin d’amener ceux-ci à respecter strictement la réglementation des changes en vigueur». Ceci, « afin de ne pas mettre en difficulté la monnaie commune qu’est le franc CFA», assure-t-on à la Commission.

Pour mémoire, les chefs d’Etat de l’espace communautaire, réunis dans la capitale tchadienne le 25 octobre 2018, avaient décidé de favoriser le rapatriement des recettes d’exportation en vue de faire face aux écarts budgétaires, et relancer la consommation locale grâce à l’injection des ressources financières dans l’économie de la sous-région.

PcA

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