Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Vieilles de près de 45 ans, les relations diplomatiques sino-gabonaises sont célébrées ces 18 et 19 avril 2019 à Libreville autour d’une série d‘activités qui permettront aux deux parties, de faire une rétrospective, d’établir un bilan et enfin, de dresser les perspectives de leur partenariat.

A la faveur d’une Conférence-débat axée sur le thème : « Gabon-Chine, 45 ans d’amitié et de coopération : bilan et perspectives », tenue ce vendredi 19 avril, les deux parties ont revisité les grandes étapes de cette aventure débutée en 1974 par feu Omar Bongo Ondimba et Mao Zedong.

Au cours de cet exercice, un accent particulier a été mis sur la solide confiance politique, la forte complémentarité économique et les intenses échanges culturels qui ont jalonné cette coopération ; qualifiée elle-même d’excellente et soutenue par un cadre juridique riche et diversifié entre les deux parties.

Pour le ministre gabonais des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambogo, « cette relation prend une nouvelle dimension avec l’arrivée au pouvoir en Chine de Xi Jinping en 2016. En effet, à partir de cette date, Ali Bongo Ondimba en visite d’Etat en Chine et son homologue chinois décident d’élever leurs relations au niveau de Partenariat de coopération globale ».

Résultats des courses, à ce jour, l’Empire du Milieu est présent dans la quasi-totalité des secteurs d’activités au Gabon. Du Commerce à l’économie, en passant par l’agriculture, les infrastructures, la santé, lé défense, l’industrie, la culture, le sport et l’éducation, l’estampille de la Chine est fortement marquée.

Fort de ces acquis, Abdu Razzaq Guy Kambogo s’est voulu plus prospectif. « Le Gabon souhaite maintenir des relations d’amitié fortes avec la Chine sur la base de la sincérité, du pragmatisme de la franchise ainsi que de la justice, et entend œuvrer dans le sens de l’élargissement du cadre juridique de coopération bilatérale.», a-t-il indiqué.

De son côté, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Changchun a fait l’annonce de nouvelles initiatives dans le cadre de cette coopération. « Nous fêtons les 45 ans de nos relations diplomatiques. Cet évènement coïncide avec la mise en œuvre des huit initiatives majeures et l’ouverture du deuxième Forum de ‘’la Ceinture et la Route’’, pour la coopération internationale, auquel le Gabon prendra part. » Et d’ajouter : «face aux nouvelles missions et opportunités historiques, le partenariat global sino-gabonais se trouve à un nouveau point de départ. C’est dans ce sens que la Chine entend bien relever tout défi et surmonter toute difficulté avec le Gabon ».

« Ensemble, nous porterons à un niveau plus élevé, le Partenariat de coopération global sino-gabonais au plus grand bénéfice de nos deux pays et de nos peuples.», a-t-il conclu.

Stéphane Billé

Depuis la suspension des importations de ciment au Gabon intervenue, il y a deux ans, le marché ne parvient plus à s’équilibrer.

Le pays qui avait fait des importations la mesure permettant de combler le gap de la production, a dû faire face à des trafics en tous genres dans la filière.

Aussi, pour satisfaire la demande nationale annuelle de ciment estimée entre 600 000 et 650 000 tonnes, le cimentier marocain veut-il booster la production de l’usine d’Owendo. Le groupe a déjà lancé les travaux de cette nouvelle unité grâce à l’expertise d’une entreprise espagnole.

Cimaf, à travers le projet, projette la construction d’un broyeur de 250 000 tonnes qui va porter la capacité actuelle de l’usine à 850 000 tonnes, pendant que celle de CimGabon, société acquise par l’entreprise, est estimée à 200 000 tonnes.

Du coup, annonce l’entreprise, la production nationale tournera autour d’un peu plus de 1 000 000 de tonnes à partir d’octobre-novembre 2019.

PcA

Malik Sefrioui, vice-président du groupe cimentier marocain Cimaf, et Salim Kaddouri, le directeur régional de cette multinationale présente dans plusieurs pays du continent, ont annoncé au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le projet de construction d'une nouvelle usine de production de ciment dans quelques mois au Gabon.

Le projet qui consiste en la mise en service d’une nouvelle usine de traitement de clinker à Ntoum, périphérie de Libreville, a pour objectif de combler le déficit en production de ciment dans le pays et de réduire les importations de ce produit qui, assure l'entreprise, participent au déséquilibre de la balance commerciale du Gabon.

Le cimentier marocain entend réaliser un investissement de 100 millions d’euros, soit 65,6 milliards FCFA dans ce projet avec au passage, la création de plus de 500 emplois directs.

Les phases relatives aux permis de recherche et d’exploitation du projet étant achevées, la pose de la première pierre devra se faire dans les prochains mois. Quant au démarrage de la production, il se fera selon Cimaf, dans un délai de 24 mois.

« Le déficit commercial dans ce domaine sera réduit grâce à la fin des importations de ciment à partir des pays voisins », indique la Primature dans son communiqué.

« La construction d’une nouvelle usine, poursuit la Primature, permettra de remédier au déséquilibre causé par le déficit de production, préjudiciable au secteur du bâtiment dans notre pays, et éventuellement d’engranger des devises grâce à l’exportation du surplus ».

PcA

Selon les indications de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), la situation des finances publiques des pays de la sous-région a poursuivi son redressement en 2018.

Cette évolution a été en rapport avec les engagements pris par les autorités de la sous-région, dans le cadre des programmes d’ajustement signés ou en cours de négociation avec le FMI, et la remontée des prix du pétrole brut ainsi que de la production des hydrocarbures, souligne la BEAC.

Cette situation a eu pour principale conséquence, le retour de 3,4 % du PIB en 2017 à 0,7 % du PIB en 2018 du solde budgétaire base engagement dons compris.

Par pays, des excédents budgétaires ont été enregistrés au Congo (+ 3,0 % du PIB après -7,7 % du PIB en 2017), en Guinée équatoriale (+ 2,6 % du PIB contre - 2,3 % du PIB en 2017), en République Centrafricaine (+0,5 % du PIB contre -1,4 % du PIB en 2017), au Tchad (+ 0,4 % du PIB contre - 0,7 % du PIB en 2017) et au Gabon (+0,4 % du PIB contre -0,6% du PIB en 2017). Dans le cas du Cameroun, le déficit s’est contracté pour s’établir à 3,7 % du PIB contre 4,9 % du PIB en 2017.

Durant cette période sous-revue, l’on a observé : une hausse de 13,5 %, à 9 105,1 milliards FCFA, des recettes budgétaires, portée conjointement par des ressources tirées des hydrocarbures, en hausse de +34,4 % à 3 755,1 milliards FCFA, et par les recettes non pétrolières, en augmentation de 2,3 %, à 5 349,9 milliards FCFA; un recul des dépenses budgétaires de 1,9 %, à 9 855,7 milliards FCFA, en lien avec la baisse des dépenses en capital, un excédent du solde primaire équivalent à 2,1 % du PIB en 2018, contre un déficit de 0,1 % du PIB en 2017, et enfin, un solde budgétaire base engagements, dons compris, qui est passé de - 3,4 % du PIB (-1 663,9 milliards FCFA) en 2017 à -0,7 % du PIB (-358,6 milliards FCFA) en 2018.

Stéphane Billé avec la BEAC

Au terme du premier trimestre de 2019, la société pétrolière Maurel & Prom a signalé une hausse de 18% de sa production de brut à 24 666 barils par jour par rapport au dernier trimestre de 2018. Cette hausse est due à l'augmentation de la production liée à la campagne de forage de développement en cours et à la stabilisation des exportations de pétrole au cours de la période, a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, comme annoncé le 21 mars dernier dans ses résultats annuels pour 2018, Maurel & Prom commercialisera désormais les volumes produits par M&P Gabon via sa filiale française M&P Trading qu’elle détient à 100%.

Une première cargaison de 619 950 barils de qualité Rabi Light a été levée par M&P Trading au terminal de Cap Lopez au Gabon le 31 mars 2019. M&P Trading remplace ainsi TOTSA, la société commerciale du groupe Total, en tant qu'acheteur du pétrole brut de M&P Gabon, après 10 ans passés de partenariat.

« M&P Trading fait partie de notre stratégie visant à devenir plus autonome et à créer de la valeur tout au long de la chaîne, de la production et du transport à la commercialisation de notre brut. Nous avons réalisé le projet dans des délais très courts, démontrant ainsi notre capacité à mobiliser rapidement nos équipes sur des projets stratégiques.», s’est ravi Michel Hochard, patron de Maurel & Prom.

En Tanzanie où elle produit essentiellement du gaz naturel, la société a enregistré une production moyenne à 73,7 millions de pieds cubes de gaz par jour au premier trimestre moyenne en baisse de 15 % par rapport au quatrième trimestre de 2018. Un recul dû à une saison des pluies précoce et très forte en Afrique australe cette année, qui a temporairement conduit à une augmentation significative de la capacité de production d'énergie hydroélectrique.

Maurel & Prom est partenaire sur le champ gazier de Mnazi Bay avec 48,06% de parts aux côtés de Wentworth (31,94%) et TPDC (20%).

Olivier de Souza

Pour lutter contre l’accentuation des violences faites aux femmes au Gabon, la première dame, Sylvia Bongo Ondimba a lancé à travers sa fondation, à l’occasion de la journée nationale de la femme, le prix Agathe Okumba D’Okwatsegue, du nom de la juriste et journaliste de 87 ans, pionnière en matière de défense des droits de la femme au Gabon.

Le prix Agathe Okoumba D'Okwatsegue de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, a pour objectif de distinguer toute personne ou association gabonaise qui, à travers ses actions sur le terrain, contribue à lutter contre les violences faites aux femmes et à favoriser leur autonomisation au Gabon.

Au cours de cette cérémonie tenue à l’auditorium du Palais du bord de mer à Libreville, Agathe Okoumba D’Okwatsegue, la concernée, a reçu un prix d’honneur d’une valeur de 10 millions FCFA pour l’ensemble de son œuvre en faveur de la défense des droits des femmes et de la lutte contre les violences faites à la gent féminine.

«Par ce prix éponyme, je souhaite récompenser tous ces acteurs de l’ombre qui œuvrent quotidiennement en faveur des femmes violentées et prouvent que grâce à un engagement désintéressé et à l’empathie, de grandes réalisations sont à portée de main.», explique la première dame.

Le prix d’une valeur de 30 millions FCFA, a été remporté pour la session inaugurale par ODFPA, une ONG de défense des droits de la femme dirigée par la juriste Honorine Nzet Biteghe.

Cri de femmes, une autre ONG œuvrant dans la protection des personnes victimes de violation de leurs droits, a remporté le prix d’honneur.

Première présidente de l’association des femmes juristes du Gabon, l’ancienne journaliste Agathe Okoumba D’Okwatsegue a milité et lutté au sein de plusieurs associations pour la défense des droits de la femme dans le pays.

«Ces violences multiformes doivent disparaître de notre société. Nous avons marché pour faire entendre notre voix, pour porter ce cri de détresse trop silencieux.», martèle Sylvia Bongo Ondimba.

PcA

La directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Nicole Assele (photo), a annoncé la décision de ramener le paiement des pensions de retraite à un rythme trimestriel plutôt que mensuel comme cela se faisait jusqu’alors. 

« Cette décision n’est pas une option, mais une obligation si nous voulons sauver la CNSS dont les prévisions actuarielles prédisent une banqueroute d’ici deux à trois ans si nous ne prenons pas des décisions courageuses et audacieuses », explique Nicole Assele à la presse locale.

En fait, assure-t-elle, la décision qui sera appliquée dès août prochain permettra d’avoir une meilleure lisibilité sur les dépenses effectuées sur ce poste et limiter les dégâts causés par nombre de difficultés ayant conduit à l’érosion des réserves de la CNSS.

Outre la lourde dette de l’Etat et des entreprises vis-à-vis de la Caisse qui s’établit à 400 milliards FCFA, l’institution, indique Nicole Assele, fait face à un gap trimestriel de 4 milliards FCFA.

La Caisse qui assure le paiement des pensions de 25 000 retraités, encaisse selon son DG, 28 milliards FCFA de cotisations trimestrielles alors que ses dépenses sur la même période se situent à 32 milliards FCFA. Ce qui est intenable, poursuit-elle.

PcA

Les normes rendues d’application obligatoire dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP et du tourisme, ont été publiées par l’agence gabonaise des normes (Aganor) en début de semaine à Libreville.

Celles-ci visent désormais à harmoniser les interventions sur le terrain, des différents acteurs de l’administration, contribuer à l’amélioration de la qualité des biens et services, à la protection de l’environnement et à la qualité de vie des consommateurs, et à lutter contre l’informel.

D’après Joseph Ngowet Revaza, directeur général de l’Aganor cité par la presse locale, ces normes sont imposées aux opérateurs des différentes filières concernées «pour que leurs produits soient des produits sains, de qualité, qui n’impactent pas négativement la santé des consommateurs».

En plus de leur application rendue obligatoire, il est question de les vulgariser.

PcA

La Journée nationale de la femme a été célébrée avec un cachet particulier cette année au Gabon. Après le lancement des activités par le PM, Julien Nkoghe Bekale le 16 avril dernier, la fièvre de cette commémoration a pris une véritable ampleur au niveau de plusieurs segments de la société.

Le clou des festivités a été marqué par la marche organisée par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO), avec son plaidoyer au Parlement de mettre en place une législation répressive contre les auteurs de violences faites aux femmes et la remise des prix aux « combattantes » de la liberté des femmes par la FSBO, ce mercredi 17 avril à Libreville.

Le ministère du Budget et des Comptes Publics n’est pas resté en retrait desdites manifestations. L’institution a également marqué d’une pierre blanche ces commémorations avec notamment, un cocktail dédié aux femmes dudit département ministériel et une remise de cadeaux surprises aux « doyennes » de ladite institution.

Pour la SG du ministère, HUGUETTE BLANCHE ABODO YOMBEYINI, cette commémoration valait son pesant d’or. Présentant les statistiques de la FSBO, elle a indiqué que la situation est alarmante et mérite que l’on s’y attarde. Car, «au Gabon deux femmes sur trois sont victimes de violences dans leur vie, 21% des femmes ont subi des violences sexuelles, 46% ont subi des violences de leurs conjoints, etc. ».

Avant d’indiquer qu’« il faut arrêter de violenter les femmes ! Cette violence ne s’observe pas seulement dans le milieu familial, mais aussi dans l’univers professionnel. Nous nous sommes donc levées pour dire non, ça suffit ».

Occasion idoine pour elle d’inviter ses collègues à sortir du mutisme. « Pour qu’on sache qu’il y a violence sur la femme, elle doit s’exprimer. Et là réside le problème. Dans le milieu professionnel notamment, nous sommes conscients qu’il y a beaucoup de violences morales, mais les victimes ne parlent pas toujours. Cette journée était donc l’occasion de leur demander de se confier en cas de violence, quelle qu’elle soit ».

Pour le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, « en référence au thème national, il s’agissait de dire non aux violences à l’endroit des femmes et renforcer l’esprit d’équipe au sein du ministère afin de créer plus de cohésion et d’efficacité. Au-delà de ces festivités, c’était un moment de partage, de communion. Ce genre de retrouvailles resserre les liens et renforce l’esprit d’équipe, pour le plus grand bien de notre administration. », a-t-il indiqué.

Et de conclure : « Nous avons donc voulu honorer les femmes de ce ministère non seulement, pour dire non aux violences faites à leur endroit, mais aussi pour féliciter leur abnégation dans leurs tâches professionnelles au quotidien », a souligné Jean-Fidèle Otandault.

Stéphane Billé

La 14ème édition du Salon international de l'agriculture de Meknès (SIAM) qui se tient actuellement au Maroc, devrait sans doute, charrier de nouvelles opportunités dans le secteur agricole entre la République gabonaise et le Royaume du Maroc.

C’est du moins la lecture que l’on peut faire, au terme de la rencontre, ce 17 avril 2019, entre le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Alimentation, chargé de la mise en place du Programme GRAINE, Biendi Maganga Moussavou et son homologue marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.

Durant leurs échanges, les personnalités ont manifesté leur volonté de densifier la coopération agricole entre leurs deux pays. Biendi Maganga Moussavou a ainsi mis en exergue, «la fierté procurée par le SIAM, considéré, à juste titre aujourd’hui, comme un véritable catalyseur du continent africain ». Avant de saluer « l’expertise avérée du Maroc en matière agricole ».

Au regard de ce potentiel, le membre du gouvernement gabonais a indiqué que son pays entendait faire du Maroc, un partenaire essentiel, afin de réduire les importations et sa dépendance alimentaire extérieure à 50%, à l’horizon 2022 et nouer des accords dans les secteurs de la recherche et de la formation.

Biendi Maganga Moussavou a par ailleurs, relevé la nécessité de relancer, dans les meilleurs délais et les mêmes conditions initialement arrêtées, le partenariat avec l’entreprise MEDZ. Cela, dans le but d’atteindre plusieurs objectifs stratégiques notamment : la mise en place de Zones agricoles à forte productivité (ZAP).

A sa suite, Aziz Akhannouch a réitéré l’entière disponibilité de l’ensemble de ses équipes et partant de son pays, à œuvrer pour accompagner le Gabon dans cette quête vers de nouvelles ambitions pour son secteur agricole.

Il a de ce fait, insisté sur la nécessité de revisiter les accords passés pour parvenir à redimensionner cette coopération et lui donner un nouvel élan. A cet égard, il a instruit ses collaborateurs à mettre en place, des perspectives de partenariats alliant à la fois, des échanges et un transfert de compétences et de savoir-faire dans les différents domaines touchant à la transformation agro-industrielle, l’amélioration génétique, ou les filières oléagineuses.

Au terme des échanges, les deux parties ont convenu d’explorer toutes les voies nécessaires pour donner corps à ce nouveau départ.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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