Avec l’arrivée à maturité des palmiers des lots 2 et 3 des plantations de Mouila, la branche de l’huile de palme brute consolide ses performances à la fin du mois de décembre 2018, indique le ministère gabonais de l’Économie.
Ainsi, l’exploitation des plantations de Kango et Mouila permet de récolter 161 134 régimes de palme en 2018 contre 120 719 une année auparavant. Dans ces conditions, la production de l’huile rouge a été de 37 117 tonnes, soit une augmentation de 39,9 % en décembre 2018.
Par ailleurs, la production d’huile palmiste issue de la trituration des noix de palme passe de 1 718 tonnes en 2017 à 4 304 tonnes en 2018, soit un bond de 150,5 %.
De façon globale, la filière de l’huile raffinée et des corps gras améliore de nouveau ses performances en 2018. Les productions de l’huile raffinée (oléine), de savon et de la stéarine se situent respectivement à 12 066 tonnes (+18 %), 5 697 tonnes (+29,9 %) et 5 653 tonnes (+13,8 %). Le renforcement de l’outil de production et l’approvisionnement régulier de l’usine en huile de palme brute sont à l’origine de ces performances.
Sur le plan commercial, les ventes locales se chiffrent à 25 926 tonnes et les exportations à 15 993 tonnes, générant ainsi un chiffre d’affaires, en très forte progression, de 21,7 milliards de FCFA.
Stéphane Billé
Un symposium international axé sur les « Aires protégées littorales » et le «développement urbain» se tient à Libreville du 23 au 26 avril courant. Il est organisé dans le cadre du projet baptisé « Arc d’Emeraude ». Ce projet, estimé à 11 millions d’euros, est financé dans le cadre de l’Accord de conversion de dettes (ACD) France-Gabon et mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD).
En clair, la mise en œuvre du projet «Arc d’Émeraude» permet d’aller vers une meilleure gouvernance des aires en encourageant une gestion intégrée des espaces naturels et des aires protégées, de valoriser l’exceptionnelle richesse de la forêt gabonaise, notamment auprès de ses riverains librevillois et de renforcer la prévention des menaces pesant sur les aires protégées.
Elle vise également l’amélioration des connaissances scientifiques sur les écosystèmes littoraux de Libreville, à des fins de gestion des écosystèmes et des services environnementaux qu’ils procurent aux populations et l’optimisation de l’aménagement des aires protégées de même que leur mise en valeur par des actions éducatives et récréatives. Elle donne enfin, l’orientation du développement périurbain autour des aires protégées de Libreville et des communes voisines de manière durable.
Le symposium organisé à Libreville vient enrichir le dialogue science-décideurs, en vue d’intégrer les résultats des connaissances scientifiques dans la prise de décision et dans la gestion optimale des politiques de développement des activités humaines.
Il est co-organisé par l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (ANPN), le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST), l’Institut de recherche pour le développement (IRD-France), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), l’Université de Douala et la Wildlife Conservation Society (WCS).
Stéphane Billé
Le Gabon ouvre ce jour à Dubaï, aux Emirats arabes unis, le pavillon national à la libre immatriculation. Il suit ainsi l’exemple des pays tels que le Panama, le Liberia ou encore les Iles Marshall.
Inscrit dans la stratégie maritime intégrée du Gabon, le projet adopté lors d’une session du Conseil national de la mer, tenue le 8 mars 2017, est le fruit du partenariat entre l’État gabonais et le groupe maritime international émirati Inter shipping services LLC. Il consacre, selon le ministère des Transports et de la logistique, la diversification de l’économie maritime du pays à travers le développement de nouvelles activités.
Le registre international gabonais des navires encore registre Bis, est « ouvert aux navires armés au long court et au cabotage international, à certains types de navires de plaisance, surtout les navires de croisière ainsi que les navires de servitude qui naviguent sur des routes maritimes où transitent plus de 10 milliards de tonnes de marchandises par an ».
En plus de la promotion du tourisme et de la maîtrise du fret maritime international, l’ouverture du pavillon national à la libre immatriculation, assure le ministère des Transports, présente de nombreux avantages sur les plans économique, diplomatique, technique, social et institutionnel.
Les activités d’immatriculation au registre international gabonais des navires seront coordonnées depuis Dubaï. Elles seront suivies par deux bureaux ouverts respectivement en Inde et en Grèce. Le drapeau gabonais sera au cours de la journée du 23 avril, hissé sur l’un des navires déjà pré-positionnés pour être immatriculés sous juridiction gabonaise.
PcA
Source : ministère des Transports
Selon la BEAC, l’encours des crédits alloués par les institutions financières gabonaises passe de 646,85 milliards au 1er semestre 2018 à près de 1 302,5 milliards de FCFA au 2nd semestre 2018. Près de 35 813 nouveaux dossiers de prêts ont été traités sur cette période, contre 23 014 six mois auparavant. Il s’agit pour l’essentiellement des financements à court terme.
La banque centrale indique que l’offre de crédit au Gabon demeure principalement le fait des banques. Elles concentrent près 99,4 % du volume total des financements. Les établissements financiers, spécialisés dans le crédit-bail, n’ont délivré que 0,6 % des concours enregistrés.
La majorité des nouveaux crédits octroyés au cours du semestre écoulé bénéficie aux entreprises privées du secteur productif, dont la part s’élève à 853 milliards de F CFA, soit près de 65,5 % de l’enveloppe globale, répartie entre les grandes entreprises (37,3 %) et les PME (28,2 %). Avec un montant de 53,7 milliards de FCFA, les crédits aux particuliers, dont le nombre de dossiers est de loin le plus important (34 942 sur leur total de 35 813), ne représentent que 4,1 % de la valeur totale des nouveaux concours.
L’examen des parts de marchés montre aussi que l’activité bancaire a été fortement concentrée au 2nd semestre 2018. Un duo de banques s’octroie 77 % de l’activité. Il s’agit de BICIG (52 % du volume des crédits) et BGFIBank Gabon (25 %). Le même constat prévaut au niveau des établissements financiers non bancaires, où un seul acteur, BICIG Bail, domine le marché avec 74,6 % du total des nouveaux financements accordés.
Stéphane Billé
Parce que les pays de l’espace communautaire consacrent des sommes importantes aux importations de denrées alimentaires, la Banque de développement des États d’Afrique centrale (BDEAC) a obtenu de son Conseil d’administration, lors de sa dernière session tenue le 19 avril dernier à Malabo, l’accord pour l’organisation dans les prochaines semaines d’un forum économique dédié au secteur agricole.
Ce forum, assure l’institution, sera un lieu d’échanges et de dialogue productif entre les décideurs publics, les investisseurs nationaux et internationaux, les partenaires stratégiques, techniques et financiers, ainsi que les institutions de développement et de promotion de l’investissement. Ce sera aussi le lieu de la prise des mesures d’accompagnement adéquates pour une mise en œuvre efficace des partenariats publics-privés dans le secteur agro-industriel des pays de la Cemac.
« Nos pays importent pour des centaines de milliards les produits alimentaires ; si nous nous mettons à l’agriculture, nous allons faire bénéficier cet argent aux producteurs locaux et créer des emplois dans ce secteur. C’est pourquoi nous voulons organiser cet évènement », explique le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama.
Pour le président du Conseil d’administration, Louis Paul Motaze, par ailleurs ministre camerounais des Finances, la Banque est aujourd’hui appelée à élargir son portefeuille d’interventions, question de jouer un rôle dans le développement des économies de la Cemac. D’où la tenue de ce forum sur l’agriculture qui devrait permettre aux États de développer des sources de revenus alternatives en dehors du pétrole.
PcA
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Lien vers l'image: gaboneco.com
Source: bdeac.org
En marge du lancement officiel des activités du registre international gabonais des navires au siège du groupe émirati Inter shipping services LLC, le ministre des Transports et de la logistique, Justin Ndoundangoye, a rencontré les dirigeants du groupe maritime émirati Jampur.
Après une visite de leurs installations, les responsables du groupe se sont dits intéressés par l’ouverture du capital de la compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII).
Le président du groupe Jampur, qui a visité les installations de la CNNII à Libreville au mois de mars dernier, a également fait une offre de fourniture de nouveaux bateaux à la compagnie nationale gabonaise, plus adaptés aux transports des personnes, des marchandises, des produits pétroliers et miniers.
PcA
Dans l’optique d’aboutir à une décrispation de la vie publique au Gabon, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, rencontre ce 23 avril à Libreville, l’ensemble des corps sociaux en vue d’engager le dialogue social sur les sujets brûlants de l’heure.
«Le Premier ministre (…) convie les confédérations et centrales syndicales, ainsi que les syndicats des travailleurs du secteur privé et agents du secteur public qui se sont faits enregistrer au secrétariat du ministère de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail», indique le communiqué du chef du gouvernement daté du 19 avril dernier.
Cette rencontre fait suite aux concertations ouvertes entre les partenaires sociaux et les autorités avec pour objectif de décrisper la vie publique. Elles ont été organisées au ministère de la Fonction publique afin de recueillir les centres d'intérêt de chaque acteur.
Pour des besoins d’efficacité, le gouvernement a réduit à trois, le nombre de participants par centrale ou confédération syndicales, et à deux personnes, le nombre de responsables par syndicat.
Nombre d’observateurs pensent que l’organisation de ce dialogue augure de lendemains moins tendus pour la situation politique et sociale du pays. Aussi, espèrent-ils que les uns et les autres saisiront l’opportunité de ce conclave pour observer une trêve sociale.
PcA
Source: primature
Le dernier Conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), tenu le 19 avril à Malabo en Guinée équatoriale, a autorisé le déblocage 151 milliards de FCFA pour huit projets de développements dans les six États de l’espace Cemac. Le financement de ces projets est conforme, assure la BDEAC, aux objectifs du Plan stratégique 2017 – 2022.
Dans cette enveloppe, le Gabon s’en tire avec une somme de 45 milliards de FCFA. L’argent est destiné à la construction de 1000 logements à Okolassi, quartier situé dans la périphérie nord de Libreville. Le projet est conduit par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Le Gabon fait face à une crise du logement sans précédent. Avec ce financement, le gouvernement entend, dans les mois à venir, accélérer ce chantier.
PcA
Les administrateurs de la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC) notent avec satisfaction la bonne tenue des principaux indicateurs de gestion de l’institution financière sous-régionale. La plupart des éléments constitutifs des comptes de gestion, souligne le communiqué final de la session du Conseil d’administration de la banque tenu 19 avril dernier à Malabo, sont en progression significative.
Ainsi par exemple, la marge d’activité bancaire s’établit à 19, 401 milliards de FCFA contre 14, 103 milliards FCFA en 2017 ; soit une variation positive de 24 %. Le résultat d’exploitation a plus que doublé sur la même période. Il est de 8, 469 milliards de FCFA en 2018 contre 3, 082 milliards de FCFA un an plus tôt.
En plus, les administrateurs notent également que la BDEAC enregistre un résultat net bénéficiaire de 11 milliards de Fcfa en 2018 contre 2 ,3 milliards de FCFA en 2017. Ce résultat qui « a quasiment été multiplié par cinq en comparaison au résultat enregistré en 2017, illustrant la bonne qualité du portefeuille et des transactions effectuées par la banque en 2018 et la maîtrise des charges d’exploitation », souligne le communiqué.
PcA
Le Gabon lance officiellement les 22 et 23 avril prochains, son registre international des activités maritimes à Dubaï aux Emirats arabes unis, apprend-on du ministère des Transports et de la logistique. Il s’agit, assure Justin Ndoundangoye, ministre des Transports et de la logistique, de rendre opérationnelle l’immatriculation des navires de divers pays du monde suivant le régime juridique gabonais.
Cette décision prise en 2011 par le président de la République, va générer des retombées économiques importantes pour le pays assure le ministre.
«Sur le plan économique, l’immatriculation est comme le paiement d’une redevance. Le fait que les navires soient immatriculés au Gabon, ils acquièrent automatiquement la nationalité gabonaise et du coup, le domicile fiscal de ces navires est situé au Gabon », indique le ministre des Transports qui révèle que 200 opérateurs maritimes internationaux sont déjà intéressés par l’immatriculation de leurs navires au Gabon.
«En matière réglementaire, poursuit-il, le fait pour nous de nous lancer dans une compétition internationale en instituant un registre international de navires, cela va exiger de nous la mise aux normes de l’ensemble du cadre réglementaire.»
En plus de ces aspects, renseigne la presse locale, l’immatriculation au registre de navires ouvert sous pavillon international, le Gabon va assurer la formation d’un corps d’inspecteurs et de nombreux agents maritimes répondant aux questions techniques.
«Avec l’immatriculation, nous avons la possibilité de générer des ressources additionnelles pour notre économie et aussi faire planer l’image du Gabon sur les eaux internationales», soutient Gabriel Ntougou, directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements.
Toutes choses qui, selon le point focal du projet, Ludovic Moundounga, permettent de poser les bases du développement d’une économie de pavillon avec pour enjeu de prendre une part active au transport maritime international.
PcA