Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre de l’appui à l’entrepreneuriat des jeunes, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et Junior Achievement Gabon (JA Gabon) ont signé une convention de partenariat, afin de trouver des mécanismes pour inciter les jeunes à l’entrepreneuriat, le 11 février dernier.

La matérialisation de cette convention a été actée par le Directeur régional de l’AUF, Mohamed Adel Ben Amor, et le Représentant régional de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique centrale, Boubacar Noumansana.

Selon les termes dudit partenariat, il est prévu une collaboration entre l’AUF et JA Gabon, partenaire privilégié au développement de l’entrepreneuriat des jeunes, en vue de l’amélioration de l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur et ceux d’autres niveaux de formation.

Selon Mohamed Adel Ben Amor, en rapport avec cette initiative, l’AUF déploie des mécanismes formels et informels. Au niveau formel, ils vont se matérialiser avec la mise en place prochaine d’un projet concret d’un incubateur dans chaque université du Gabon, mais aussi d’une formation à l’entrepreneuriat pour tous les étudiants intéressés.

Côté informel, il y a toutes les activités de concours, de forum et de manifestations qui sont dédiées à l’entrepreneuriat.

« Nous pensons notamment à la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, en novembre prochain. Il faut que nous soyons présents pour montrer aux jeunes que l’entrepreneuriat, c’est très important, pas pour l’emploi mais pour l’auto-emploi. Au-delà de cela, cela permet aussi de forger la personne et d'inculquer la culture entrepreneuriale à tous nos jeunes, qu’ils soient universitaires ou non », a-t-il ajouté.

Selon Radia Garrigues, directrice exécutive de JA Gabon, « Nous avons reçu un mandat du gouvernement en février 2018 pour monter un réseau national d’incubateurs. Parmi ce réseau national d’incubateurs, il y a les deux universités qui sont toutes membres de l’AUF. A savoir : l’UOB où l’on compte monter un incubateur en économie sociale et solidaire, et la seconde, l’USTM sur l’agritech et la cleantech, dont tout ce qui est lié à la recherche autour des déchets et la recherche liée à l’agriculture. Cela entre totalement dans le cadre de ce programme sur lequel nous sommes en train de lever des fonds et on espère un démarrage rapide en septembre 2019 ».

Il est à noter que ce projet s’étendra dans chaque chef-lieu de province avec 14 espaces d’incubation, dont deux au sein des universités gabonaises. Les autres seront implémentés dans des centres de formation professionnelle ou des lycées techniques pour accompagner des filières bien précises et seront destinés à des jeunes déscolarisés.

Stéphane Billé   

Dans la newsletter de la présidence de la République du 7 février dernier, il est annoncé que la filiale locale de la multinationale agroalimentaire singapourienne Olam, a créé avec la Société gabonaise de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), son partenaire dans la mise en œuvre de la politique agricole du Gabon, 10 813 emplois dans le secteur.

« Ces données ne sont pas exhaustives. Mais, le secteur agricole est devenu en 2018, le premier pourvoyeur d’emplois en dehors de la fonction publique.», révèle la présidence de la République.

Olam et la Sotrader ambitionnent à travers le programme Graine, de permettre au Gabon de parvenir à l’autosuffisance alimentaire.

Fort de ces résultats, la multinationale singapourienne est appelée à exposer ce 13 février sur les raisons de son succès au Gabon à travers ce partenariat public-privé au cours d’un forum agricole organisé par la Banque africaine de développement à Brazzaville.

Les participants refléchissent sur comment «dégager le potentiel des économies rurales grâce à l’investissement dans le développement des compétences et l’employabilité dans le secteur de l’agriculture en Afrique centrale».

En fait, l’agriculture n’a jamais produit autant de valeur ajoutée au Gabon. Car en plus des emplois générés par le secteur, la filière fait partie aujourd’hui de celles qui rapportent des recettes d’exportation grâce à l’huile de palme vendue au Cameroun et sous d’autres cieux.

Olam entend mettre tout en œuvre pour devenir l’un des premiers exportateurs de ce produit sur le continent.

PcA

La révélation a été faite par le ministre de l’Economie lors de la signature de convention de financement de 77 milliards FCFA, portant sur la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution d’eau potable de la capitale gabonaise, avec la BAD le 7 février dernier.  

En fait, assure Jean-Marie Ogandaga, 55 % des foyers de Libreville qui accueille environ la moitié de la population du pays n’ont pas accès à l’eau potable.

D’où l’ambition des autorités et de la BAD, au travers de ce projet qui porte sur la construction et la réhabilitation de 300 kilomètres de conduites, de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 25 à 85 % en zone rurale, et de 45 à 95 % en zone urbaine.

PcA

Depuis sa convalescence, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba visiblement en meilleure forme, a reçu le 12 février à l’ambassade du Gabon à Rabat, le serment du ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, nommée en remplacement d’Etienne Massard Makaga Kabinda le 30 janvier 2019.

Devant les membres de la Cour constitutionnelle et le premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le nouveau ministre de la Défense, jusqu’alors maire de Libreville, a prononcé son serment.

«Je jure de respecter la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de mes obligations de loyauté à l’égard du chef de l’État, de garder religieusement même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’Etat et dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de celles-ci.»

Ancien ministre du Budget et des Comptes publics, Rose Christiane Ossouka Raponda, est la deuxième femme à occuper ce poste au Gabon après Angélique Ngoma entre octobre 2009 et janvier 2011.

PcA

Au 31 janvier 2019, selon l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), l’opérateur Gabon Télécom, filiale locale de la compagnie de téléphonie chérifienne Maroc Telecom, contrôle 59% du marché de la téléphonie mobile dans le pays.

L’entreprise devance ainsi son concurrent immédiat, Airtel Gabon, filiale de l’indien Bharti Airtel, qui s’en tire avec 41% de parts dans ce domaine.

Dans le segment de l’Internet mobile, la compagnie Gabon Télécom se taille la part du lion avec près de 65% des abonnés contre un peu plus de 35% pour son unique concurrent.

Depuis le rachat par le leader marocain de la téléphonie en 2015 des six filiales africaines de la compagnie émiratie Etisalat, maison-mère de l’opérateur Moov Gabon, absorbée par Gabon Télécom et la cessation d’activités de la société Azur Gabon, il y a quelques temps, le marché gabonais de la téléphonie est désormais contrôlé par deux entreprises, Gabon Télécom et Airtel Gabon.

PcA

Source: AININF

La production pétrolière de la junior pétro-gazière française Maurel & Prom, s’établit à 22 934 barils par jour, en baisse de 4%.

Au Gabon, la compagnie, en raison de la réduction de sa capacité d’évacuation du brut par le pipeline reliant les installations d’Ezanga au terminal d’export de Cap Lopez, entre mai et novembre 2018, a fait face à une baisse de production pondérée à 19%, soit 20 342 barils quotidiens (16 273 b/j en part M&P).

«Depuis décembre 2018, la production a été évacuée sans incident et a repris sa progression pour atteindre 25 013 b/j en part opérée en janvier 2019.», rapporte la compagnie dans un communiqué.

Le chiffre d’affaires consolidé du groupe pour l’année 2018 s’élève à 440 millions de dollars (soit 390 millions d’euros), en progression de 10% par rapport à l’année 2017.

«La forte progression des prix du pétrole en 2018 a plus que compensé la baisse du volume de production d’huile au Gabon, liée à des contraintes techniques d’évacuation, se traduisant au total par une augmentation du chiffre d’affaires.», souligne la compagnie.

En effet, indique l’entreprise dans son communiqué, le prix de vente moyen du baril de pétrole s’élève à 68,8 dollars/b sur l’exercice 2018, contre 53 dollars/b sur l’exercice 2017, soit une augmentation de 30% des cours.

PcA

Malgré le décès survenu en Suisse, le 27 août 2018, de Guido Santullo, Pdg du groupe éponyme, le contentieux opposant les deux parties se poursuit en France, au Tribunal arbitral de Paris.

L’Etat gabonais, apprend-on dans la presse locale, dont la défense est assurée par le cabinet CGA et Linkater, accuse l’homme d’affaires franco-italien, de corruption d’agents publics pour l’obtention illégale de marchés publics, d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment d’argent.

Pour sa part, le groupe Sericom réclame 400 milliards Fcfa à l’Etat, au titre des prestations réalisées concernant la réalisation de plusieurs infrastructures routières restées impayées. Ce montant représente une partie du reste à payer et les intérêts générés par le principal.

PcA

Le nouveau Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale, mène actuellement des consultations liées à sa prochaine déclaration de politique générale devant les parlementaires. Le 8 février dernier, la contribution de son parti, le Parti démocratique gabonais (PDG), lui a été remise en vue de cet exercice.

Ce document lui a été transmis de manière solennelle par le Secrétaire général dudit parti, Eric Dodo-Bouguendza. Selon les indiscrétions, il porte sur les préoccupations majeures exprimées par les Gabonais de toutes les provinces et de tous les départements du pays.

Après avoir reçu ce document, Julien Nkoghe Bekale a promis faire tout ce qui sera dans la mesure du possible pour satisfaire les attentes des populations en tenant compte des très hautes orientations du président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Stéphane Billé

Dans le cadre de la mobilisation des financements du Plan Stratégique 2017-2022 de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), son président, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, vient de séjourner à Jeddah et à Riyadh en Arabie Saoudite.

Au cours de cette visite de travail en terre saoudienne, il a tour à tour été reçu par quelques responsables d’institutions financières saoudiennes.

A Jeddah, il a été reçu par le président de la Banque islamique de développement (BID), Bandar Al Hajjar. Leurs échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre leurs deux institutions notamment, pour le cofinancement des projets d’infrastructures et d’intégration des économies de la zone CEMAC, l’appui au secteur privé à travers les mécanismes financiers adaptés, le financement du commerce, qui constitue une importante niche de développement économique. Il en est de même des garanties pouvant être apportées pour la mobilisation des ressources.

En prélude à cette importante rencontre, les équipes techniques respectives de la BID et de la BDEAC ont travaillé conjointement pour détailler les axes de coopération entre les deux institutions. Selon les experts des deux parties, le partenariat amorcé devrait aboutir à la signature prochaine d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

A Riyadh, Fortunato-Ofa Mbo Nchama a devisé avec le Directeur exécutif du Programme du golf arabe pour le développement (AGFUND), Nasser B. Al-Kahtani. Avec lui, il a été question de l’implémentation d’un programme d’appui aux populations les plus vulnérables, à travers la création des établissements de microfinance dans les six pays de la CEMAC. Cet important projet sera financé par AGFUND, la BDEAC et un investisseur social déjà identifié. 

Rappelons que la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) interviendra également dans ce projet, à travers une assistance technique qui sera fournie au lancement des activités.

La dernière rencontre a eu lieu avec le Vice-président du Fonds saoudien de développement (FSD), Youssouf Ben Ibrahim Abdallah Al Bassam. Durant les échanges, les deux personnalités ont scruté les pistes de coopération entre les deux Institutions. Il s’agit par exemple de mutualiser les efforts en privilégiant le cofinancement des projets nationaux et régionaux.

A cet égard, la BDEAC et le FSD échangeront des informations sur leurs pipelines respectifs pour apporter le meilleur appui possible aux pays de la CEMAC.

Au terme de cette tournée, il revient donc dès à présent aux équipes techniques, de prendre le relais pour la mise en œuvre effective des conclusions des échanges menés par le Président de la BDEAC.

Stéphane Billé  

Selon les statistiques de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), le Gabon comptabilisait 3 millions d’abonnements à la téléphonie mobile, pour un taux de pénétration de 144% en janvier 2019. Sur ce segment de marché, Gabon Telecom Mobile a conservé son leadership avec près de 59% de part contre 41% pour son unique rival Airtel Gabon.

Ces statistiques ont également révélé que le pays a aussi enregistré un million d’internautes pour une population estimée à 2,09 millions d’habitants. Soit un taux de pénétration d’internet de 48%. Sur ce segment, l’internet mobile est demeuré le plus prisé. Il a représenté près de 99,11% du marché dans lequel le groupe Gabon Telecom s’arrogeait une fois de plus la majorité avec une part avoisinant les 65% tandis qu’Airtel se contentait d’une part d’environ 34,11%.

Pour ce qui est de l’usage des réseaux sociaux, le pays totalisait 730 000 utilisateurs pour un taux de pénétration de 33%.  680 000 utilisateurs des réseaux sociaux étaient connectés uniquement sur mobile, tandis que 50 000 ont préféré un ordinateur.

PcA

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