Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le salon international de l'industrie de la pêche de Bilbao en Espagne a donné l’opportunité au ministre de la Pêche et de la Mer, Prisca Koho-Nlend, de prendre langue avec d’éventuels investisseurs occidentaux et africains de cette filière au Gabon.

C’est ainsi que l’exemple des Seychelles, pays où l’exportation de poissons frais et congelés a atteint 5025 tonnes entre janvier et juin 2018, a marqué le ministre gabonais qui a reçu par la suite une invitation des autorités de ce pays de l'océan indien à s’inspirer de leur modèle de pêche et de transformation du thon.

«Les Seychelles sont un exemple d’industrialisation remarquable dans la transformation du thon au niveau local. C’est pourquoi, je salue cette invitation opportune qui nous a été faite et qui permet à la délégation gabonaise d’être exposée à leur modèle de réussite», explique Prisca Koho-Nlend à la presse locale. Pour elle, le Gabon devrait aussi développer des partenariats avec les pays du Sud.

Selon les autorités, les eaux gabonaises fournissent au marché international, 20% du thon pêché dans l’océan atlantique. En prélude à la saison de la pêche au thon qui s’étend d’avril à septembre, et au cours laquelle le Gabon délivre des licences de pêche aux thoniers européens et d’autres continents, l’expérience seychelloise pourrait constituer une planche de salut pour la transformation de cette espèce localement.

PcA

Une infographie de la présidence de la République vient de renseigner sur le projet d’aménagement urbain dénommé la Baie des Rois, en vue de moderniser la capitale gabonaise.

Porté par la société Façade maritime du champ triomphal (Fmct), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques, le projet qui a démarré en 2011 comprend 40 hectares découpés en cinq zones.

A ce jour, indique la présidence de la République, la zone II du site, déjà entièrement viabilisée, est prête à accueillir les investisseurs pour la construction des premiers logements et édifices attendus cette année.

La mise en œuvre du projet de construction de la Baie des Rois devrait, selon les autorités, apporter à la capitale des équipements attractifs, des lieux de loisirs et de tourisme, un quartier d’affaires, un centre commercial ultramoderne, des logements modernes, des hôtels de haut standing ou encore des commerces de proximité.

Pendant sa phase de développement, le site qui promet de fortes opportunités d’investissement et des retombées économiques conséquentes, verra la création de 20 000 emplois. A terme, 68 000 personnes pourraient se divertir, vivre et travailler à la Baie des Rois d’ici la fin du projet prévu pour 2025.

PcA

Invité à prendre la parole le 14 février dernier en France, à la table ronde haut niveau organisée conjointement par la Banque de France, l’Agence française de développement et la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), sous le thème «Quelles politiques monétaires et de change pour un développement durable dans les pays à faible revenu», le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, n’est pas passé par quatre chemins pour relancer le débat sur le franc CFA.

Pour lui, la politique monétaire, à ses yeux, devrait désormais faire l'objet d'un débat « franc, sincère et dépassionné», entre les partenaires que sont les États de la Cemac, la Banque de France, le FMI et la Banque Mondiale.

«A un moment, il faut s'asseoir pour parler du franc CFA et de son évolution. Si nous ne le faisons pas, nous risquons d'être confrontés au populisme et aux controverses des acteurs de toutes sortes», prévient-il.

La question du franc CFA agite effectivement plusieurs activistes et milieux africains. Dans le cas de l’espace communautaire qui retrouve progressivement une activité économique forte, il est question, assure Daniel Ona Ondo, de ne pas retomber dans les travers qui ont conduit la zone dans cette situation.

«En décembre 2014, à Yaoundé, les chefs d'État ont fait le choix d'un ajustement réel par la voie budgétaire, au contraire d'un ajustement monétaire qui aurait conduit à une dévaluation dont les effets auraient été terribles pour les populations les plus fragiles», rappelle le président de la Commission.

PcA

La fraude en matière des produits pétroliers au Gabon atteint désormais des proportions inquiétantes. Pour remédier à cette situation l’Etat, par le biais de la Direction générale des caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab) vient de mettre en place, un système de géolocalisation et contrôles.

L’implémentation de ce mécanisme, permet aujourd’hui de récolter les premiers résultats. Car, entre juin 2018 et décembre 2018, grâce à ce mécanisme, l’Etat a pu réaliser des économies de 65 623 111 FCFA en termes de péréquation et 325 565 317 FCFA, en termes de stabilisation sur le pétrole lampant, soit un gain total de 391 188 428 FCFA, uniquement sur le réseau Libreville.

Cette performance est à inscrire à l’actif du service de géolocalisation et de contrôle. Grâce à son action, les ventes de pétrole lampant en stations-services et de gaz, ont connu une tendance haussière. Notamment à travers des contrôles inopinés qui ont permis de mettre hors d’état de nuire, tous les gérants et autres opérateurs économiques impliqués dans la vente illicite de ce produit. Il en est de même pour la géolocalisation des camions gaz.

A ce jour, grâce à ce système, en termes de résultats, la Caistab annonce plusieurs prises de ventes illicites de pétrole, gasoil et même d’essence. Le butin semble sérieux. Car, vingt cas de fraude ont été identifiés et deux stations-services temporairement fermées pour fraude.

Faut-il le relever, le long des routes gabonaises, des points de vente illicites entretenus par certains chauffeurs des sociétés de transport agréées, sont fréquents. Ils servent entre autres de point de livraisons des détournements de cargaisons (livraisons aux industriels à partir des stations-service), de frelatage des carburants livrés aux usagers en vue de l’augmentation des marges bénéficiaires, etc.

Pour mener à bien leurs missions, tous les agents assignés à ce service ont été outillés sur la notion du « Contrôle en station-service ». Cela, afin qu’ils puissent se doter des rudiments nécessaires pour beaucoup plus d’efficacité dans leurs actions. Ce processus, indique-t-on, se poursuivra cette année, et permettra également d’assoir une efficace sur le contrôle gaz.

Toujours dans le cadre des perspectives, des contrôles en stations, ainsi que le service géolocalisation et de contrôle, seront déployés sur Port-Gentil, dont l’urgence est avérée au regard des chiffres qui y reviennent. Cela, afin de réduire de façon significative les sorties pétrole lampant. Ce d’autant plus que la provine affiche une légère baisse des ventes de pétrole lampant.

Stéphane Billé

La Commission de la CEMAC poursuit son déploiement international. Le 14 février 2019, au siège de la Banque de France, à la faveur d’une table ronde de haut niveau qui avait pour thème : « Quelles politiques monétaires et de change pour un développement durable dans les pays à faible revenu », l’institution économique sous-régionale, a paraphé un protocole d'accord avec la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI).

Selon les termes dudit accord, les deux entités vont désormais travailler ensemble sur les questions d'intelligence économique et de politique fiscale pour le développement.

La signature de cet accord a été actée par le président de la Commission CEMAC, le Pr. Daniel Ona Ondo et Patrick Guillaumont, le président de la FERDI.

Stéphane Billé  

Les pays de l’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RD Congo) ont tenu une rencontre du 12 au 14 février à Brazzaville au Congo, autour de la Banque africaine de développement (BAD) et du Bureau international du Travail (BIT). L’objectif était de faire des propositions pour dégager le potentiel de leurs économies rurales grâce à l’investissement dans le développement de l’emploi décent dans le secteur de l’agriculture dans la sous-région.

Plusieurs délégations et personnalités ont participé au Forum de Brazzaville dont, Ousmane Doré, directeur chargé de l’Afrique centrale à la BAD, la sous-directrice générale de l’Organisation internationale du travail, Cynthia Samuel-Olunjuwon, etc.

Au terme des travaux de trois jours ouverts par Firmin Ayessa, le vice-premier ministre congolais chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, les participants ont proposé plusieurs recommandations.

Dans le détail, le Tchad a proposé entre autres, l’amélioration de la gouvernance politique et financière, la diversification de l’économie et le renforcement du capital humain.

Pour la délégation gabonaise, recommandation a été faite de promouvoir un dialogue tripartite employeur-employé-gouvernement. Sans oublier la promotion de l’assurance agricole et la prévention et la gestion des catastrophes naturelles qui ravagent les aires agricoles.

La Centrafrique a préconisé la restauration de l’Etat, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption qui crée les inégalités, l’amélioration du climat des affaires et la protection des zones rurales.

Pour la Guinée équatoriale, il faut mieux former les jeunes. La délégation équato-guinéenne a alors posé son défi spécifique en ces termes : « les anciennes plantations de Malabo sont devenues des terrains urbains. Les terrains ont été vendus. Maintenant on est dans le besoin de récupérer ces terrains. On est en train de travailler avec l’OIT pour développer les outils afin d’encadrer la formation et l’emploi des jeunes. Ce n’est pas facile à cause de la crise financière et sociale. Il faut tenir compte d’un exode rural très fort. Il n’y a plus de jeunes dans les campagnes». La Guinée équatoriale a également proposé une meilleure gestion des immigrants venus du Cameroun et de l’Afrique de l’Ouest.

Le Cameroun quant à lui, a indiqué qu’il faut améliorer la gouvernance sur le marché du travail, appliquer les conventions collectives, investir en milieu rural notamment dans les zones exposées à l’immigration rurale. « Il faut que ces propositions soient soumises à l’attention du sommet des chefs de l’Etat de l’Afrique centrale car c’est eux qui ont les pouvoirs politiques.», a déclaré la délégation camerounaise.

Le Congo lui, a suggéré de renforcer la gouvernance, les élections libres, la stabilité politique. En outre, le pays a proposé le renforcement des capacités des jeunes en milieu rural.

Enfin, la République démocratique du Congo a  recommandé la révision des instruments normatifs du travail, la bonne gouvernance et le renforcement de l’entrepreneuriat rural ainsi que du tissu économique.

Sylvain Andzongo, à Brazzaville 

Le coordonnateur du programme «Gabonaise de réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés» (Graine), Calixte Mbeng (photo), s’est exprimé sur le dynamisme de son pays en marge d’un forum sur l’agriculture, organisé du 12 au 14 février à Brazzaville (Congo), par la Banque africaine de développement et le Bureau International du Travail.

Investir au Cameroun - Au cours du forum sur l’agriculture de Brazzaville, vous avez présenté le succès du programme « Graine ». De quoi s’agit-il ?

Calixte Mbeng : Le programme «Graine» est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat public-privé entre le groupe Olam, un groupe singapourien, spécialisé dans les chaînes de valeurs agricoles et l’Etat gabonais. C’est la rencontre d’un investisseur et la stratégie d’un pays qui souhaite développer un certain nombre de secteurs dont celui de l’agriculture. Le but est de régler le problème de la sécurité alimentaire et vendre à l’international.

C’est également la rencontre de ces deux volontés qui a abouti à ce partenariat public-privé (PPP) entre Olam et la République gabonaise dont les objectifs sont simples. Le programme, c’est de développer 200 000 hectares de cultures vivrières et de rente en l’accompagnant soit par des petits producteurs organisés en coopérative ou en individuel. Ces agriculteurs bénéficient d’un accès à la terre, de la facilitation de l’obtention du titre foncier, l'accompagnement dans les espaces qu’ils vont valoriser, les apports en intrants, les appuis en termes de formation, la garantie de la commercialisation de leur protection, et l'amélioration des conditions de vie grâce aux revenus et grâce à tous les investissements d’accompagnement qui sont réalisés pour améliorer les conditions socioéconomiques dans les villages; en termes d’accès à l’électricité, à l’eau potable, l’amélioration des centres de santé, des écoles, des marchés, des infrastructures routières, les entrepôts…

Quels sont les résultats obtenus ?

Les premiers succès sont les productions qui sont sorties en moins de deux ans. On a commencé a récolté du manioc. Les quantités sont estimées à peu près à 1 800 tonnes. Nous avons planté en trois ans, 7 531 hectares de palmiers à huile. Ces palmiers à huile vont entrer en production cette année. Nous sommes dans une perspective de développement.

A côté du programme Graine, il y a tous les autres investissements que le groupe Olam a réalisés en partenariat toujours avec l’Etat dans le cadre du développement des valeurs des chaines agricoles. Le PPP est centré autour d’Olam Palm Gabon. Plus de 64 000 hectares de palmiers à huile ont été plantés en moins de 10 ans. Il y a un PPP avec une entité qu’on appelle Olam avec près de 12 000 hectares qui ont été plantés. L’existence de ces deux PPP est une garantie aux populations qui bénéficient de la commercialisation de leur production.

Dans le cadre des activités d’Olam au Gabon, depuis l’année 2017, les premières productions d’huile de palme ont commencé à être exportées. Et le Cameroun, à travers ces unités industrielles de transformation d’huile de palme, est l’un des clients importants du Gabon. La commande du Cameroun au Gabon est évaluée à environ 50 000 tonnes d’huile par an.

Les industriels camerounais de la filière huile importaient une partie de l’huile brute de la Malaisie alors qu’à côté, à moins de 300 km, il y a de l’huile qui est produite. En termes de coût, c’est un avantage comparatif pour les industriels camerounais de s’approvisionner au Gabon. Et là encore c’est dans le cadre de l’intégration. Le déficit d’huile de palme au Cameroun dépasse 50 000 tonnes. Le Cameroun n’est pas le seul client. Il y a des exportations qui se font en direction du Portugal et l’Espagne.

Quelles sont les perspectives d’avenir ?

Dans nos Etats, l’agriculture a toujours été considérée comme le secteur de ceux qui n’ont pas réussi. Donc il y a nécessité de changer de paradigme, de communiquer, pour montrer aux jeunes que l’agriculture c’est un business. C’est une activité économique qui peut permettre à quelqu’un de devenir riche. Il faut promouvoir des modèles rentables, innovants et communiquer autour de ces modèles-là. C’est ça qui va attirer davantage les jeunes vers le secteur agricole.

On ne doit pas considérer l’agriculture comme une activité sociale. Ça doit être une économie à part entière. Il faut montrer aux jeunes qu’on peut gagner beaucoup d’argent au même titre que celui qui travaille au ministère des Finances, ou qui travaille dans le secteur privé. C’est possible. C’est de la responsabilité des Etats.

Propos recueillis par Sylvain Andzongo à Brazzaville

L’ambassadeur de France près le Gabon, Philippe Autié, a procédé le 13 février dernier, à la remise des clés de la « Villa Yvonne » à l’Etat gabonais, suite à sa vente à l’Etat gabonais par l’Etat français.

C’est au ministre de l’Economie, de la Prospective, et de la Programmation du développement, chargé de la Promotion des investissements publics et privés, Jean-Marie Ogandaga, que ces clés ont été officiellement remises.

C’est avec une bonne dose d’émotions que Philippe Autié a matérialisé la cession de cette résidence, vieille de plus d’une soixantaine d’années.

« Ce n’est pas sans émotion que nous cédons aujourd’hui la Villa Yvonne. », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter que « c’est un moment de souvenir pour nous français qui s’en va », tout en indiquant qu’il était toutefois heureux « de remettre en de bonnes mains, les clés de ce bien historique ».

Et pour la bonne gouverne, côté jardin, cette demeure de caractère baptisée Villa Yvonne, est située en plein cœur de Libreville ; elle est reconnue non seulement pour son cachet architectural, mais aussi et surtout pour son passé historique.

En effet, ladite villa a eu l’honneur d’accueillir le général Charles de Gaulle et son épouse Yvonne, le 24 mars 1953, lors d’un voyage visant à « resserrer les liens fraternels entre le Gabon et la France », a-t-on indiqué.

Coté cour, la villa, de style Art déco, est organisée sur trois niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée, étage) et se compose de plusieurs bâtiments reliés par des voiries asphaltées dans un parc arboré entièrement clôturé.

Stéphane Billé

L’évolution des engagements bancaires au Gabon a connu une contraction de 26,25 %, entre le 2ème semestre 2017 et le 1er semestre 2018, selon un rapport la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

A la fin du premier semestre 2018, révèle cette institution financière, les sept banques et les trois établissements financiers en activité dans le pays ont octroyé 23 014 nouveaux prêts, dont 18 101 crédits à court terme (78,65%), 4 854 signatures à moyen terme (21,09%), 31 dossiers à long terme (0,14%) et 28 dossiers de crédit-bail (0,12%).

L’enveloppe globale de cette cagnotte s’est élevée à 646,85 milliards contre 877,03 milliards FCFA, six mois auparavant.

En outre, selon la BEAC, le recul global de l’activité de crédit se justifie par la morosité de la conjoncture macroéconomique au Gabon.

La majorité des nouveaux crédits octroyés au cours du 1er semestre de l’année écoulée a bénéficié essentiellement aux entreprises privées du secteur productif, dont la part globale s’élève à 421,5 milliards FCFA, soit près de 62,31% de l’enveloppe globale, répartie entre les grandes entreprises (58,13%) et les petites et moyennes entreprises (3,18%).

Quant aux crédits octroyés aux particuliers, dont le nombre de dossiers est de loin le plus important (95,84%), ils ne représentent que 5,76% de la valeur totale des nouveaux concours.

Les autres bénéficiaires, en l’occurrence les autres personnes morales autres que les grandes entreprises et les PME ainsi que l’administration publique ont bénéficié du reste de l’enveloppe (31,93%).

Il est également à noter que l’offre de crédit au Gabon est essentiellement le fait des banques. Car, elles concentrent près de 99,36 % du volume total des financements bancaires, tandis que les établissements financiers, spécialisés dans le crédit-bail, ne représentent que 0,64 % du marché.

Stéphane billé

Deux ans après avoir succédé au président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi à la tête du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, présente son bilan à ses pairs du continent.

Par la voix de Tanguy Guillaume Gahouma Bekale, secrétaire permanent du Conseil national climat (CNC), par ailleurs conseiller spécial du chef de l’Etat,  Ali Bongo décline les axes qui ont sous-tendu sa vision stratégique à la tête de cette instance.

Ainsi le secrétaire permanent du CNC indique qu'il a axé son action sur la consolidation des acquis et le renforcement des initiatives continentales sur le climat, la mise en place d’une stratégie de financement et de mobilisation des ressources et le maintien de la cohérence entre les principaux organes africains de lutte contre les changements climatiques.

De plus, sur les 30 initiatives et projets africains, le chef de l’Etat durant son passage à la tête du CAHOSCC a mis l’accent sur certaines priorités, dont le fonctionnement régulier du comité et la meilleure cohérence des organes.

Le président de la République du Gabon a également pour plus d’efficacité, rationalisé les initiatives afin de prioriser le développement de celles qui ont le plus d’impact sur l’ensemble du continent.

Il s’agit de l’Initiative sur les énergies renouvelables, l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique, la Commission du Sahel, la Commission du Bassin du Congo et la Commission des Etats insulaires.

Toutes ces initiatives ont permis à Ali Bongo de mobiliser deux millions de dollars en deux ans afin de booster l’initiative africaine.

Dans la même veine, le président gabonais a levé 500.000 dollars en faveur de l’Initiative d’adaptation africaine, au titre de la contribution du Gabon.

« Il a mis en place un plan de mobilisation de fonds d’urgence pour répondre aux besoins de financement des initiatives et des commissions », indique Tanguy Guillaume Gahouma Bekale.

PcA

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.