Le Nouveau Gabon

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Ils étaient près de 2 195 postulants pour les 2 045 places d’admission dans les centres de formation et de perfectionnement professionnels au Gabon (CFPP) à travers le territoire national, ce samedi 23 février 2019.

Pour s’enquérir du bon déroulement de cet examen, le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion, Nanette Longa-Makinda (photo) s’est rendue au Centre de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP) Basile Ondimba de Libreville.

Selon les informations mises à disposition du membre du gouvernement, il en ressort que pour la présente session, outre le nombre de postulants, l’examen s’est également déroulé dans de bonnes conditions aussi bien à Libreville que dans les autres centres. A savoir : Port-Gentil, Franceville, Oyem, Koula-Moutou, Makokou, Mouila et Tchibanga. En outre, le centre de Libreville à lui seul, a battu le record de candidatures avec près de 1 412 jeunes postulants aux métiers pratiques.

Au sortir de cette descente de terrain, la ministre Longa-Makinda, a réitéré les enjeux de la formation pour le gouvernement. «Le Premier ministre accorde une place importante à la formation et surtout je suis venue marquer l’intérêt que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a pour la formation et le perfectionnement des jeunes dans notre pays.», a-t-elle conclu.

Stéphane Billé

Le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), dont le siège se trouve à Libreville (Gabon), a récemment servi de cadre, à un atelier de validation de sa stratégie de communication ainsi qu’à la mise en place du réseau de ses communicateurs.

Pour cette double activité, l’on a noté la présence des communicateurs de la quasi-totalité des Etats membres de la CEEAC, les experts de la CEEAC et le consultant chargé de l’élaboration de ladite stratégie de communication.

Durant les travaux, les participants ont planché sur les mécanismes à mettre en œuvre en vue de la réussite de cette initiative. Ils ont entre autres procédé à la définition du cadre institutionnel de la mise en œuvre de cette stratégie ; à la présentation des coûts et modalités de financement (analyse des coûts, stratégie de financement et modalités de mise en œuvre), ainsi qu’à la définition du mécanisme d’évaluation du cadre de suivi et évaluation.

La description du phasage de la stratégie, la révision du plan et du chronogramme de la mise en œuvre de la stratégie ainsi que la reformulation de l’objectif de la stratégie pour susciter l’adhésion de tous les Etats membres, ont également été abordées.

Dans un second temps, ils ont défni les enjeux du réseau, dont l’objectif principal est de faciliter et de contribuer efficacement au renforcement de la visibilité de la CEEAC.

En clair, le réseau des communicateurs de la CEEAC a pour missions de : veiller à la prise en compte des observations portées sur les différents documents (Etats des lieux et document de Stratégie de Communication) ; mobiliser les ressources nécessaires pour l’organisation d’un Conseil des ministres en charge de la Communication ; élaborer avec le concours du consultant les termes de référence du Réseau des communicateurs mis en place.

Quant aux ministres en charge de la Communication des Etats membres, il leur incombe d’assurer avec le concours de la CEEAC, la mise en œuvre de la stratégie de communication validée ; de reconnaitre comme points focaux, les experts ayant pris part aux présentes assises ; d’appuyer le point focal dans la mise en œuvre des activités visant le renforcement de l’image de la CEEAC.

Au terme des travaux, le bureau du réseau des communicateurs de la CEEAC a été mis en place. Il est composé du président, Charles Obame Ondo du Gabon ; du Vice- Président, Sebastiâo Inacio Junior de l’Angola ; du secrétaire général, Martial Nguea Ebenger du Cameroun et du rapporteur, Nénette Ngendo Fwamba du Congo.

Stéphane Billé

L’inauguration de l’usine de transformation de bois Jin Shan Wood et la pose de la première pierre de deux autres (Star Plywood et Africa View Panels) au sein de la zone économique de Nkok, le 22 février dernier, portent, selon Gabriel Ntougou, administrateur général de la zone économique spéciale de Nkok, à plus de 400 milliards FCFA le volume des investissements directs étrangers attirés par cet espace sous-douane.

D’après lui, ces trois entreprises ont réalisé des investissements globaux d’un montant de 73 milliards FCFA et vont contribuer à une croissance de 18 % en matière d’emplois cette année.

« Ces trois sociétés contribueront à une hausse de 18 % du volume d’emplois dans la ZERP de Nkok. Soit 642 emplois de plus en 2019. Le montant total d’investissements directs étrangers réalisé grâce à leur implantation dans la zone s’affiche à 73 milliards de francs CFA. Ce qui vient hisser à plus de 400 milliards le montant total d’investissements directs étrangers réalisés à ce jour par l’ensemble des investisseurs de la zone », explique Gabriel Ntougou à la presse locale.

Jin Shan Wood est la 63e entreprise inaugurée à la zone économique de Nkok. Ce qui pour l'administrateur général représente de nombreuses perspectives pour les capacités de transformation du bois.

« Avec ces trois nouvelles sociétés, nous tablons d’ici juin 2019 sur une augmentation 122 000 m3 et 304 000 m3 en 2020, de la production globale de bois transformé (contreplaqués, panneaux, placages et avivés), une hausse de 18 % du volume total d’emplois dans la zone (de 3 600 actuels à 4 242) et une augmentation de 150 conteneurs exportés par mois soit de 550 actuels à 700 en 2020 », explique Gabriel Ntougou.

PcA

La nécessité de redynamiser les structures régionales de sécurité et de sûreté maritimes du Golfe de Guinée était au cœur des échanges, entre le SG de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi et une délégation du Réseau interrégional pour la sûreté maritime dans le Golfe de Guinée (GOGIN), conduite par le Coordonnateur Bertand Demez, le 21 février dernier.

Au cours de leurs échanges, les deux parties ont notamment évoqué les maux qui minent les organisations régionales impliquées dans ce secteur ainsi que les pistes à emprunter pour insuffler une nouvelle dynamique.

Occasion pour Allam-mi, de faire une rétrospective du processus de sécurisation de l’espace maritime du Golfe de Guinée. Il s’est également félicité de la mise en place du Centre interrégional de coordination de la sécurité et de la sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée (CIC) à Yaoundé, au Cameroun, et du Centre régional d’études stratégiques et maritimes d’Afrique centrale (CRESMAC) à Pointe-Noire, au Congo Brazzaville.

Pour rappel, le projet GoGIN vise à favoriser la coopération régionale du Sénégal à l’Angola en matière de sécurité et sûreté maritimes en apportant un soutien direct à la mise en œuvre des conclusions du Sommet et du Code de conduite de Yaoundé. Le projet GoGIN est cofinancé par l’Union européenne et par le Danemark et mis en œuvre par une expertise France.

Stéphane Billé

Après Addis-Abeba au mois de mai 2018, les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique se réuniront du 20 au 26 mars prochain, à Marrakech au Maroc, à la faveur des travaux de la 52ème session de la Commission économique pour l'Afrique.

Cette rencontre axée sur le thème « Politique budgétaire, commerce et secteur privé à l’ère du numérique : une stratégie pour l’Afrique », servira de cadre à ces ministres, pour examiner les politiques fiscales nécessaires à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine dans le cadre du Programme pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063, ainsi que du rôle crucial du secteur privé à l’ère de l’économie numérique.

Selon le programme établit, les séances plénières de cette conférence débuteront par un dialogue de haut niveau sur le thème retenu pour cette année 2019. Puis s’en suivront d’autres plénières portant sur une série de thèmes subsidiaires.

Il est également prévu des débats auxquels participeront des experts venus des quatre coins du continent et d’ailleurs. Ces débats sont censés aboutir à un consensus sur les domaines d’action prioritaires.

Il est à noter que la 51ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique s’est tenue à Addis-Abeba. Elle avait abouti à l’approbation du cadre stratégique révisé de la Commission économique pour l’Afrique pour 2018-2019.

Stéphane Billé

Quelques jours après un accord à l’amiable entre l’Etat et la multinationale française Veolia sur le différend qui les oppose depuis un an au sujet de la rupture du contrat de concession du service public de l'eau et de l'électricité, le ministre de l’Eau et de l’énergie, Tony Ondo Mba, dans un entretien au quotidien pro gouvernemental L’Union, revient sur les contours de cet accord qui prévoit le transfert de 51% des parts de l’ex-concessionnaire à l’entreprise de patrimoine, le coût de la transaction et le destin de la société d’eau et d’énergie du Gabon suite à cette issue.

L’Etat et Veolia viennent de trouver un accord sur le différend qui les oppose depuis un an. Peut-on avoir une idée de la manière dont les négociations ont été menées afin de parvenir à cet accord qui prévoit le transfert de 51% des parts de Veolia Africa à la société de patrimoine du service public de l’eau, de l’énergie et d’assainissement ?

Les conditions de la négociation sont couvertes du sceau de la confidentialité. Cela est fréquent en pareil cas. Ce qu’il faut retenir c’est que les parties n’ont jamais abandonné l’idée d’un règlement à l’amiable de leur différend en dépit de la procédure initiée devant le Cirdi. C’est donc dans ce cadre que nous nous sommes accordés avec Veolia sur le rachat par la société de patrimoine de service public de l’eau, de l’énergie et de l’assainissement, des 51% des actions détenues par l’entreprise française dans le capital de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

A combien s’élève le montant du rachat des parts de Veolia et comment l’Etat compte-t-il financer cette opération ?

Le coût du rachat fait également partie des clauses de confidentialité de l’accord transactionnel. L’Etat gabonais ne peut donc pas le révéler sous peine de violation des dispositions de l’accord. Idem pour Veolia. Je peux toutefois vous dire que le montant de la transaction est conforme au prix d’acquisition des actions d’une société de cette envergure. Surtout, je peux garantir qu’il ne s’agit pas d’une transaction qui impactera l’équilibre de nos finances publiques.

Ce règlement à l’amiable prévoit-il également l’abandon des poursuites judiciaires engagées devant le Cirdi ?

En effet, s’agissant d’un accord transactionnel, les parties ont renoncé de façon définitive et irrévocable, à toutes prétentions entre elles, et notamment à poursuivre la procédure pendante devant le Cirdi, sous réserves bien entendu de l’application effective des dispositions de cet accord.

Le rachat des 51% de parts de Veolia devrait offrir plusieurs options au gouvernement. On évoque une reprise de l’entreprise par l’Etat ou encore la gestion à un nouvel opérateur privé…

La SEEG sort de 20 années de concession au terme desquelles les plaintes des usagers concernant le service public de l’eau n’ont cessé de s’accumuler. L’Etat gabonais va donc se donner le temps nécessaire pour faire un état des lieux précis et exhaustif de la situation de la SEEG ainsi que du secteur afin d’opter, in fine, pour le modèle économique permettant de répondre au mieux aux attentes de nos populations. A ce stade, toutes options sont sur la table. Nous n’écartons d’emblée aucune piste.

Durant cette période transitoire, comment va être administrée la SEEG ?

Bien qu’étant détenue à 51% par un établissement public, la SEEG est une société anonyme de droit privé régie par les dispositions du code Ohada. Elle dispose donc d’un conseil d’administration qui définit les orientations stratégiques de la société et d’une direction générale chargée de la mise en œuvre des orientations arrêtées par le conseil d’administration. L’Etat veillera à ce que les règles de bonne gouvernance soient appliquées et que l’intérêt général soit préservé.

PcA avec L'Union

Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, accompagné d’une délégation de son équipe gouvernementale, s’est rendu à la zone économique à régime privilégié de Nkok le 22 février 2019.

Au cours de cette descente dans cet espace sous douane, le chef du gouvernement a procédé à l’inauguration de l’entreprise Jin Shan Wood Gabon, spécialisée dans la troisième transformation du bois.

Elle produits outre des portes et fenêtres, mais également du mobilier de maison et de bureau dédié à la commercialisation sur le sol gabonais ainsi que sous d’autres cieux.

Dans un second temps, le Premier ministre a effectué la pose de la première pierre de deux usines indiennes, elles aussi spécialisées dans la transformation du bois. Africa View Panel, société montée par un opérateur indien, est spécialisée dans la fabrication des panneaux de particules et des contreplaqués ; tandis que l’autre entreprise, Star Plywood, va se consacrer à la fabrication de divers produits à base de bois.

Julien Nkoghe Bekale a saisi également cette opportunité pour encourager les entreprises déjà installées à Nkok. De même qu’il a pu constater la qualité des travaux réalisés par les entreprises en phase de production au sein de la zone économique spéciale de Nkok ainsi que le potentiel que ces installations offrent au pays.

PcA

Dans l’optique «d’actualiser les programmes et filières, satisfaire la triple exigence d’employabilité, de compétitivité et d’excellence», le gouvernement a décidé de porter à près de 300 milliards FCfa, le budget de l’éducation et de la formation professionnelle cette année.

Jusqu’ici, le budget en rapport avec l’éducation, la formation et l’emploi représentait 10% des charges de l’Etat.

Les fonds, apprend-on, serviront entre autres à augmenter et réhabiliter les établissements scolaires, en même temps qu’au recrutement et à l’amélioration de la formation du personnel enseignant.

Ce budget permettra aussi de s’arrimer aux besoins des secteurs porteurs de l’économie en termes de capital humain, dans le but de parvenir à une adéquation entre la formation et l’emploi.

Le Gabon se rapproche progressivement de la moyenne africaine des investissements publics consacrés à l’éducation qui est de 16,5% des budgets.

PcA

Après l’Espagne il y a quelques jours, la ministre de la Pêche et de la Mer, Prisca Koho Nlend (photo), séjourne actuellement dans le Royaume chérifien. A la tête d’une importante délégation, elle représente le Gabon à la 5éme Edition du Salon Halieutis qui se tient du 21 au 24 février courant, au Parc des Expositions de la localité d’Agadir, au Maroc.

Cette rencontre placée sous le signe des nouvelles technologies dans la pêche pour une meilleure contribution halieutique dans l’économie bleue, revêt une grande importance pour le gouvernement gabonais.

Car, à la faveur de celle-ci, Prisca Koho Nlend devra dans un premier temps, raffermir et consolider davantage les liens de coopération tissés entre la République gabonaise et le Royaume du Maroc dans le secteur halieutique.

Sous un autre pan, le membre du gouvernement gabonais devra échanger avec les autres participants, en vue de nouer des partenariats dans le secteur halieutique. Ce d’autant plus que, soulignent les organisateurs, la thématique choisie pour ce rendez-vous vise à valoriser l’innovation et la recherche scientifique dans le secteur halieutique.

Par ailleurs, la Norvège qui constitue un pays dont la pêche et l’aquaculture sont les principaux piliers de l’économie, sera l’invité d’honneur.

Il est à noter qu’avant ce déplacement du Maroc, Prisca Koho Nlend s’était rendue en Espagne, au Salon international de l'industrie de la pêche de Bilbao. Evénement au cours duquel, elle a eu à deviser avec plusieurs investisseurs occidentaux et africains de cette filière.

Pour la bonne gouverne, 20% du thon pêché dans l’océan atlantique et livré au marché international, proviennent des eaux gabonaises.

Stéphane Billé

D’après Abderrahim Koumaa, directeur général de Gabon Télécom, l’opérateur de téléphonie veut améliorer sa contribution à la croissance économique durable et inclusive du pays, en accentuant la digitalisation de toutes les filières grâce à l’intervention de l’Internet haut débit.

« La digitalisation s’applique à tous les domaines et assure une optimisation de temps et d’argent en automatisant des tâches de plus en plus complexes.», souligne le directeur général cité par la presse locale.

La filiale locale de l’opérateur Maroc Telecom se positionne au Gabon comme le leader dans le domaine de la transformation digitale.

Au cours d’un échange sur la transformation digitale organisée par la compagnie de téléphonie, Abderrahim Koumaa, directeur général, a indiqué que la société avait déjà engagé une politique de modernisation des télécommunications destinée aux entreprises, grâce à la fourniture d’accès optiques stables et à haut débit.

Cet objectif, rapporte la presse locale, a été atteint grâce au remplacement des liaisons satellites coûteuses à faible débit.

Le leader de la téléphonie mobile au Gabon a également agi sur les coûts de communications en opérant une baisse des tarifs de 85% en trois ans. Au bout de cette initiative, la compétitivité des entreprises gabonaises s’est considérablement améliorée. Toute chose qui amène les responsables à ambitionner de faire plus pour les prochaines années.

PcA

Source:presse locale

 

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