Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

300 kilomètres de conduites faisant partie du réseau de distribution d’eau potable de Libreville seront bientôt réhabilitées grâce à un financement de 77 milliards Fcfa de la Banque africaine de développement (BAD).

Outre la réhabilitation, le réseau de distribution d’eau potable de la capitale gabonaise connaîtra grâce à ces fonds, une extension qui permettra aux populations des zones périphériques, notamment Owendo et Akanda, d’être connectées et approvisionnées en qualité et en quantité.

«Si vous regardez, partout où les populations s’installent, il y a un besoin en eau potable; c’est la raison pour laquelle le gouvernement a pris l’engagement ferme de réhabiliter 150 km de conduites en eau potable, et avec une construction de 150 nouvelles. C’est un chantier énorme dont le but final est de faire en sorte que le stress en eau que connaît la population gabonaise, ne soit qu’un lointain souvenir dans quelques mois.», confie Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie et des investissements à la presse locale.

Le projet permettra aussi au gouvernement et à ses partenaires de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 25 à 85% en zone rurale et de 45 à 95% en zone urbaine.

Quant au taux d'assainissement, il devrait passer de 10 à 80% en zone rurale et de 32 à 80% en milieu urbain.

«Ce protocole d’accord est relatif à la réhabilitation et l’extension, de l’entièreté du réseau d’eau du grand Libreville. C’est une étape importante. C’est la dernière avant de lancer très prochainement les travaux. En effet, l’accès à l’eau potable dans Libreville a été une problématique que le gouvernement gabonais et la BAD ont mis comme projet prioritaire, car touchant directement la vie et le bien-être des populations.», explique Robert Masumbuko, représentant résident de la BAD au Gabon, cité par la presse locale.

PcA

Le président-directeur général de la compagnie minière Nouvelle Gabon Mining (NoGa Mining), Narendre Bajaj, a eu un entretien avec le ministre de l’Eau, de l’énergie, de la valorisation et de l’industrialisation des ressources minières, Tony Ondo Mba, le 8 février dernier, à Libreville.

L’exposé du patron de la dernière-née des compagnies minières en activité au Gabon, opérant à Biniomi près de Franceville dans le Haut-Ogooue (Sud-Est du Gabon), a permis au nouveau ministre en charge du secteur des Mines, d’avoir un aperçu de l’étendue du portefeuille de NoGa Mining et des résultats atteints jusqu’ici.

La compagnie NoGa mining que Narendra Bajaj présente comme un modèle abouti de collaboration Etat/investisseurs étrangers, entend non seulement étendre ses activités dans le pays, mais également les poursuivre en générant davantage d’emplois pour les populations du pays.

Tout ceci, assure-t-on dans la presse locale, se fera dans le strict respect de l’environnement et des intérêts des deux parties.

PcA

L’engagement des Nations Unies aux côtés du Gabon dans le processus de l’autonomisation de la femme, reste entier. Cette lecture a été rendue publique, à la suite d’une récente audience accordée par la ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalite des chances, Estelle Ondo (photo) aux experts des Nations Unies.

En effet, trois ans après le lancement de ce programme reposant sur la « décennie 2015-2025 de la femme gabonaise », Estelle Ondo et ses hôtes ont dressé au cours de cette rencontre, le bilan à mi-parcours dudit programme, afin d’examiner les défis, les obstacles et de dresser des recommandations pour la suite du processus.

Dans cet élan, Estelle Ondo et ses hôtes ont également passé en revue l’ensemble des projets dans lesquels les organismes onusiens vont accompagner le gouvernement tout au long de l’année 2019. Notamment, la matérialisation du code de la famille et la revisite du code civil, pour une meilleure vulgarisation des lois relatives à la jeune fille, aux orphelins et à la femme.

Tous ces domaines de grandes expertises, selon les Nations Unies, poursuivent leur engagement en faveur du Gabon, pour le perfectionnement de ces deux codes et principalement la vulgarisation des droits qui restent un secteur hautement important. 

De manière technique, le membre du gouvernement gabonais a précisé « qu’il s’agira d’une évaluation des statistiques en vue de permettre d’apprécier l’impact réel de cette décennie. Nous constatons que ce n’est pas encore palpable, mais les efforts sont faits. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas quelque chose que rien n’est fait. C’est pour cela que les experts des Nations Unies vont nous aider dans ce vaste travail d’état des lieux pour voir ensemble comment mieux orienter nos décisions, nos actions pour que la femme soit beaucoup plus autonome ».

L’ambition, étant selon elle, de permettre aux femmes de bénéficier d’un meilleur accompagnement dans l’activité économique, politique, administrative.

Stéphane Billé

L’une des grandes résolutions adoptées lors de la 33ème session du Conseil des ministres de l'Union économique d'Afrique centrale (UEAC) qui se tenait à Malabo en Guinée équatoriale, reste le budget annuel de l’institution.

Ainsi, au terme des échanges le 8 février dernier, le Conseil des ministres a arrêté le budget de la communauté en recettes et en dépenses à la somme de 83 096 804 000 FCFA. Suite à cette adoption, des félicitations ont été adressées à la Commission pour avoir adopté des hypothèses prudentes pour l'évaluation de la Taxe communautaire d'intégration (TCI), avec une décote d'environ 60%. Cela, afin de pouvoir faire face aux aléas susceptibles de perturber les prévisions de recouvrement de ladite ressource, notamment à cause de sa rétention par les États.

Dans son communiqué officiel, le conseil s’est félicité du climat de sérénité et de franche collaboration, de compréhension réciproque et de fraternité dans lequel se sont déroulés les travaux.

Il est à noter que l’adoption de ce budget s’est déroulée dans un contexte sécuritaire sous-régional marqué par la persistance de foyers de tensions dans certains États membres et, d'autre part, une situation macroéconomique peu stable du fait principalement, de l'instabilité des cours du pétrole.

Stéphane Billé

Du 29 janvier au 6 février 2019 à Libreville, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a procédé à une revue coordonnée de l’ensemble des huit domaines, sur la base des huit éléments, cruciaux du système de supervision de la sécurité aérienne du Gabon, indique l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC).

Le rapport préliminaire rendu à cet effet le 6 février dernier, ne relève aucune préoccupation significative sur tous les aspects observés. L’on note plutôt une satisfaction d’ensemble qui se traduit à travers : l’établissement d’un système solide de supervision de la sécurité de l’aviation civile et une progression significative du taux de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’OACI ;

Selon l’ANAC, le rapport définitif sera transmis dans les prochains jours par la section des audits de supervision de la sécurité et de la navigation aérienne (OAS) de l’OACI. Il permettra d’indiquer le taux de mise en œuvre par l’aviation civile gabonaise, des normes et pratiques recommandées de l’OACI.

Stéphane Billé

La DG de l'Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l'hôtellerie (Agatour), Karine-Cécilia Arissani, a participé à la 9e édition du Forum sur l’investissement hôtelier en Afrique (FIHA), qui se tenait les 7 et 8 février derniers à Marrakech au Maroc.

Au cours de cette rencontre, elle s’est muée en VRR de son pays, avec des interventions qui ont essentiellement porté sur la promotion de la destination Gabon. Notamment, son potentiel en tourisme d'affaires et en investissements touristiques.

La DG de l’Agatour a ainsi devisé avec Mossadeck Bally, fondateur et CEO d'Azalai Hotels, dont le siège social est situé à Bamako au Mali. Les entretiens ont porté sur l’expérience ainsi que sur l’expertise de ce groupe, dont la chaîne hôtelière répond aux standards internationaux et reste leader en Afrique, avec une expérience de plus d’un quart de siècle. Elle a également devisé avec le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana sur des questions d’investissements dans le secteur du tourisme.

Il est à noter qu’au cours de cette 9e édition du FIHA, les approches de valorisation du potentiel touristique du Gabon au même titre que celles des pays comme l'Algérie, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Maroc et la Tunisie ont été abordés par les experts. L’objectif étant de connecter les chefs d'entreprise des marchés internationaux et locaux pour stimuler les investissements dans des projets d’animation, de loisirs, d’infrastructures et d’hôtels en Afrique.

Par ailleurs, Benchevents, l’organisateur et promoteur du forum, a manifesté son souhait de voir le Gabon abriter la prochaine édition du FIHA, au regard du fort potentiel du pays présenté lors de ces assises.

Stéphane Billé

Engagés dans un programme d’investissements dans la zone de Nkok et d’importation de fruits et légumes à la zone économique spéciale de Nkok, des hommes d’affaires marocains ont eu une séance de travail avec le ministre de l’Economie et des Investissements, Jean-Marie Ogandaga, en vue d’obtenir plus de soutien des autorités.

Conduite par le président de la Chambre de commerce de Rabat au Maroc, Abdallah Abbad, la délégation des opérateurs économiques du royaume chérifien entend bien ficeler certains projets avant de s’engager dans des investissements importants.

«Nous avons évoqué un certain nombre de projets dans le cadre d’un programme que nous avons mis en place dans des secteurs comme l’industrie du bois, l’agriculture, l’import-export de fruits et légumes et éventuellement un peu d’élevage en tant qu’expérience à tenter dans la région si cela serait possible.», explique Hamid Jabri, conseiller juridique de la Chambre de commerce de Rabat, chargé de la communication, cité par la presse locale.

Les assurances du ministre de l’Economie ont été appuyées par la panoplie d’avantages fiscaux et douaniers pouvant accompagner ces investissements. Mais, ceci, souligne Hamid Jabri, devra se faire dans le cadre de projets bien ficelés.

«Nous espérons aller de l’avant dans ces projets là et réaliser des plus-values dans les deux sens.», confie-t-il.

PcA

Aline Younes, ambassadeur du Liban au Gabon, et Nanette Longa Makinda, ministre de l’Emploi, ont eu une séance de travail portant sur la promotion de la coopération bilatérale, tout en prenant en considération la création d’emplois et le rôle de la jeunesse dans son volet insertion et réinsertion.

« Il y a de grandes opportunités ici au Gabon. Il est donc question de les promouvoir, d’attirer les gens qui pourront accompagner le Gabon dans cette transition de l’économie », explique la diplomate libanaise.

Elle a indiqué que le modèle économique gabonais intéresse le Liban d’où la nécessité de renforcer le protocole d’accord entre les deux pays qui porte sur les échanges commerciaux et économiques.

Pour accompagner le Gabon dans le processus de diversification de son économie, le Liban va offrir son savoir-faire et sa technicité au travers de formations adaptées dans plusieurs domaines en relation avec l’orientation des autorités qui entendent mettre en adéquation la formation et l’emploi.

PcA

Pour des impératifs d’une économie en transition, d’un modèle rentier à un modèle productif et créateur de richesses par la transformation des ressources naturelles, les autorités gabonaises ont opté pour un certain nombre d’instruments en vue d’un accompagnement vers l’employabilité et l’emploi des jeunes.

Il s’agit notamment du Contrat d'apprentissage jeunesse (CAJ), du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (PRODECE), ainsi que la Formation adaptation pour jeunes (FAJ)

Cette nouvelle donne, indique-t-on, « marque un changement dans la structure du marché du travail, où les acteurs économiques sollicitent dorénavant une main-d’œuvre qualifiée dans les domaines industriels et des services. Or, en l’état actuel, le système d’enseignement actuel - avec des formations professionnelles et techniques/scientifiques peu fréquentées et inadaptées - ne permet pas de répondre à cette demande ».

Contrat d’apprentissage jeunesse

En marge de la refonte du système d’enseignement en cours -à l’issu de la Task force sur l’Education- l’Etat, à travers l’Office national de l’Emploi (ONE), a mis en place le Contrat d'apprentissage jeunesse (CAJ) en vue d’accompagner les jeunes vers l’employabilité et l’emploi.

Instauré en 2014, à la faveur des 1ères Assises sociales, le Contrat d’apprentissage jeunesse est financé par le Fonds d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelle (FIR). Il a pour objectif d’améliorer l’employabilité des primo demandeurs d’emploi en vue de faciliter leur insertion et de mettre à la disposition des entreprises, un personnel diplômé à moindre coût.

A son actif, on compte la signature de 138 contrats-cadres de partenariat signés, 2114 bénéficiaires potentiels par an ; 1795 demandeurs d’emploi insérés en entreprise à ce jour ; 40 CAJ transformés en CDI ; 173 CAJ transformés en CDD et 896 bénéficiaires actuellement en poste.

Quid du PRODECE ?

Le Projet de développement des compétences et de l’employabilité (PRODECE) est une initiative gouvernementale financée par un prêt de la Banque mondiale. Il vise entre autres à : élargir la couverture de l’offre de formation ; à améliorer la qualité de l’offre de formation ; à développer l’employabilité, l’insertion et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ainsi qu’à donner un appui au renforcement des capacités institutionnelles.

Comme le CAJ, son objectif est de donner aux jeunes désireux d’apprendre un métier, une formation afin qu’ils acquièrent des compétences professionnelles de base aux jeunes gabonais des deux sexes, âgés de 16 à 24 ans, sans diplôme et de niveau minimum CM2. Au 31 décembre 2018, l’on recensait déjà 10 793 jeunes sensibilisés, 8 774 jeunes intéressés par le dispositif, 3854 places collectées, 2 751 jeunes placés en entreprise.

Formation adaptation pour jeunes (FAJ)

A l’instar du Contrat d’apprentissage jeunesse et du PRODECE, la Formation adaptation pour jeunes (FAJ) a pour objectif d’améliorer les aptitudes des jeunes âgés de 16 à 34 ans, à la recherche d’un premier emploi, pour qu’ils répondent aux besoins en compétences des entreprises.

Il vise les jeunes gabonais demandeurs d’un premier emploi dont le profil requiert une formation complémentaire. Avec ce système, les formations adaptation peuvent être confiées à des opérateurs privés ou publics de formation.

En termes de bilan, à ce jour, 40 jeunes sont en FAJ dans la société ADHI, où ils bénéficient d’une formation dans la construction et l’assemblage de l’acier léger.

Stéphane Billé

Depuis quelques jours, l’approvisionnement du marché gabonais en produits pétroliers connaît des perturbations. Ce qui risque à terme, d’occasionner des pénuries de produits pétroliers sur l’ensemble du territoire.

Face à cette situation, Pascal Houangni Ambouroue, ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures a convoqué le 7 février 2019, l’ensemble des entreprises pétrolières opérant au Gabon et qui contribuent à alimenter en produits blancs, la société gabonaise de raffinage (Sogara).

Ainsi, Total Gabon, Perenco, Maurel et Prom, Shell etc., ont été invités à trouver des solutions structurelles à la question de l’approvisionnement du marché en produits pétroliers. Car en effet, depuis de nombreuses années, le pays vit des pénuries de carburants.

Une situation qui entraîne une baisse progressive des ventes des produits raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs.

«Il est important de trouver un motus vivendi à très court terme avant d’établir une démarche sur le long terme afin de résorber ce problème qui touche les populations et qui affecte nos entreprises.», souligne le ministre du Pétrole.

Pour les opérateurs de la filière, premiers concernés par cette situation susceptible d’occasionner une pénurie de carburant dans les prochains jours, non seulement la démarche du gouvernement est opportune et pertinente, d’où son bien-fondé, il y a surtout que la situation actuelle de la Sogara est quelque peu complexe.

Selon Noël Mboumba, directeur général de la Sogara qui ne s’est pas étendu sur les origines du problème, «l’approvisionnement en brut de la raffinerie connaît quelques perturbations d’ordre technique».

PcA

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