Le Nouveau Gabon

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Douala, la capitale économique du Cameroun abritera un séminaire régional sur le renforcement de la maîtrise et du contrôle de la valeur en douane, du 25 février au 1er mars 2019.

Organisé par le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (AFRITAC du Centre), ce séminaire a pour objectif de permettre aux participants de partager les défis auxquels ils font face dans leurs pays respectifs.

Il servira également de cadre de discussions, d’échanges de bonnes pratiques internationales et de savoir-faire notamment, ceux applicables à la problématique de la valeur en douane dans les pays en développement, afin de définir le contenu de la réforme nécessaire.

Au niveau d’AFRITAC du Centre, l’on indique que ce séminaire vient compléter les formations antérieures déjà dispensées par le centre, en matière d’administration douanière.

Stéphane Billé

 

 

Conformément aux dispositions prévues par la constitution gabonaise, le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé (photo) nommé le 12 janvier dernier, fera sa déclaration de politique générale le mardi 26 février prochain au palais Léon Mba.

Ces dispositions stipulent que le PM dispose d’un délai de quarante-cinq jours au plus, après sa nomination et après délibération du Conseil des ministres pour présenter devant l’Assemblée nationale, son programme de politique générale. Lequel programme doit donner lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance qui est acquis à la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale.

Selon les indiscrétions, la feuille de route du PM sera donc essentiellement constituée des plans d’actions retenus lors des travaux du récent séminaire gouvernemental tenu du 15 au 17 février dernier.

L’on indique par ailleurs que les actions de sa mission doivent être en cohérence avec : les orientations du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), les préconisations du Plan de relance de l’économie (PRE), les exigences de la Task Force sur les finances publiques ainsi que sur les dispositions du train de mesures urgentes du président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Stéphane Billé

Une délégation de la Chambre de commerce de Rabat, conduite par Abbad Abdellah, président de ladite chambre consulaire, a eu des séances de travail avec plusieurs membres du gouvernement en vue de la construction d’un centre de formation aux métiers du bois à Libreville.

En fait, pour maximiser les bénéfices dans le secteur et créer davantage de valeur ajoutée, les autorités ont fait de l’industrialisation de la filière bois une priorité au regard des performances enregistrées ces derniers temps.

Pour le ministre de l’Emploi, Nanette Longa Makinda, le gouvernement veut « adapter les politiques publiques en direction des jeunes, aux difficultés que ces derniers rencontrent afin de mieux les insérer ou les réinsérer en milieu professionnel ».

D’après la délégation marocaine, il est question de « discuter des éventualités de collaboration dans le domaine de la formation de façon à accompagner les jeunes gabonais dans des formations bien précises, celle du bois notamment ».

PcA

Depuis des années, les eaux gabonaises souffrent de pêche illégale. Les activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, dite «pêche INN» ont, selon les autorités, occasionné ces derniers temps, d’importants dégâts sur la biodiversité. Raison pour laquelle, l’ONG Sea Shepherd legal et l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ont convié les acteurs de la filière à une réflexion qui s’achève ce 21 février 2019 en vue d’élaborer une stratégie sur la lutte contre la pêche illégale dans les eaux gabonaises.

Il est question, selon Catherine Pruett de l’ONG Sea Shepherd citée par la presse locale, d’«aider les Gabonais à avoir conscience des menaces liées à la pêche INN et de renforcer l’action des autorités judiciaires pour leur permettre de faire face efficacement au phénomène».

Pour le secrétaire permanent adjoint du Conseil national de la mer, Koumba Kombila, la pêche INN entraîne la diminution des stocks de poissons dans les eaux maritimes du pays, l’appauvrissement des populations, la réduction des tailles de capture.

A cela s’ajoute le non-respect des zones de pêche, l’augmentation des prix sur le marché et la montée du braconnage en mer.

Aussi la stratégie doit-elle reposer sur l’engagement des réformes au sein de la filière ; l’on devra également modifier le système d’octroi des licences aux pêcheurs artisanaux, veiller au suivi des immatriculations des embarcations, imposer des limites pour les positions et les zones de pêche.

Parce que c’est un cercle vicieux pouvant déboucher sur des tensions sociales, le Pr Lee White, secrétaire exécutif de l’ANPN pense que «les menaces auxquelles la biodiversité gabonaise est confrontée nécessitent des mesures de protection fortes, au risque de tout perdre».

PcA

Pour une participation honorable et surtout active au prochain Salon mondial du tourisme de Paris qui aura lieu du 14 au 17 mars 2019, les autorités gabonaises ont engagé une série d’activités. Une réunion allant dans ce sens a récemment eu lieu entre le directeur général de l'Agence nationale de promotion des investissements au Gabon (ANPI), Nina ABOUNA et la directrice générale de l’Agence gabonaise de tourisme (Agatour), Karine Arissani.

Ainsi sous l’égide du ministre du Tourisme, Marie Rose ITSANA, les acteurs institutionnels concernés que sont entre autres l'AGATOUR, l'ANPI et l'ANPN et l'opérateur privé « Saveur Tropicale », ont décidé de mutualiser les efforts et moyens.

La tenue de cette réunion qualifiée de technique et mixte, avait pour objectif d'examiner les termes de références dudit projet d'une part, d'amender et adopter le chronogramme de sa mise en œuvre, d'autre part.

Selon le gouvernement gabonais, la participation du pays à cette grand-messe du tourisme, traduit tout le rôle que devrait désormais assurer la nouvelle politique impulsée par le ministère du Tourisme. Laquelle politique vise le rayonnement et une forte promotion de la destination Gabon. L'objectif étant de mieux se repositionner sur le marché international du tourisme.

Stéphane Billé

En sa qualité de président de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace), le Camerounais Célestin Tawamba (photo) a interpellé, le 18 janvier à Yaoundé, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, et d’autres membres du gouvernement au sujet de la rareté des devises dans la sous-région Cemac. C’était à l’occasion de l’ouverture officielle du Salon de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé (Promote), au Cameroun. Le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo, était présent.

Cette pénurie de devises, selon Célestin Tawamba, «met à mal la crédibilité des entreprises auprès des fournisseurs. Elle dégrade le risque-pays de la sous-région, et tend à détourner les institutions en assureurs-crédit de nos entreprises».

Pour le président de l’Unipace, cette situation expose les entreprises de la sous-région à des risques réels, importants au regard de la protection de leurs actifs. Ceci, du fait de la non-effectivité du paiement des primes dues aux compagnies de réassurance internationales.

Comme solutions, le président Tawamba a recommandé l’examen en urgence de la question des devises. Car, il importe que soient prises des mesures établissant des priorités dans le choix des opérations faisant l’objet d’ordres de transfert.

«Aussi arbitraire qu’il pourrait être, l’établissement de telles priorités est absolument stratégique, le temps nécessaire de passer un cap critique, afin d’éviter des difficultés en chaîne préjudiciables aux entreprises et à l’économie en général. L’Unipace et ses membres organisations patronales sont disposés à s’associer à cette réflexion.», a déclaré Célestin Tawamba.

Cela fait plusieurs mois que le secteur privé camerounais se plaint de la rareté des devises. L’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) révèle à cet effet que, «les délais de traitement et de réponse aux demandes de devises par les banques commerciales à la Banque centrale sont devenus incertains et vont désormais de plusieurs semaines à plusieurs mois».

La Banque des Etats de l’Afrique centrale, elle, rejette la faute sur les banques commerciales qui refuseraient de rapatrier les devises.

S.A

La localité de Nkok, située à une trentaine de kilomètres de Libreville, sert de cadre depuis le 19 et ce, jusqu’au 21 février courant, à un atelier technique de conception et de finalisation sur la stratégie de mise en œuvre du Concours plan d’affaires (CPA) ainsi que son lancement.

Cette rencontre pilotée par la Coordination du projet eGabon sera l’occasion de plancher et de valider la stratégie dudit concours, en présentant son schéma d’organisation pour sa mise en œuvre.

Cet atelier s’inscrit dans la continuité du « Projet eGabon » lancé par le gouvernement en 2016, et dont le but est de développer un écosystème de Gabonais capable de bâtir une économie émergente au service des citoyens.

Compte tenu de son statut d’atelier technique, plusieurs acteurs locaux officiant dans l’industrie du numérique y prendront part, avec pour objectif de favoriser l’éclosion des start-up et entreprises gabonaises.

Ces travaux font suite à ceux de janvier dernier, au cours desquels un rapport de synthèse sur les opportunités de créer un mécanisme de financement et un statut d’entreprise innovante (start-up) qui confère des accompagnements spécifiques, nécessaires au développement de ces entreprises, avait été proposé.

Cette fois, il s’agit surtout de travaux techniques portant sur l’analyse de la stratégie préconisée pour l’organisation du Concours du plan d’affaires (CPA), la présentation du schéma d’organisation, ainsi que les différentes phases de ce concours.

Pour rappel, le « Projet eGabon » est une initiative du gouvernement lancée en 2016 avec l’appui de la Banque mondiale. Il vise à développer un écosystème numérique pour bâtir une économie émergente au service des citoyens. Il est piloté par le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste.

Stéphane Billé

Dans le cadre de sa participation au salon international de l’entreprise (PROMOTE 2019), une délégation de la Commission de la CEMAC, conduite par son président Daniel Ona Ondo, séjourne actuellement à Yaoundé, la capitale camerounaise. Au cours de ce rendez-vous prévu pour durer dix jours, la délégation de la Commission de la CEMAC présentera les avancées et les avantages de l’intégration aux entreprises.

Dans ce cadre, la délégation a prévu un dispositif innovant et inédit réparti entre : participation de premier rang, déploiement communautaire et visibilité optimale. 

Dans le cadre de la participation de premier rang, il est à noter que le président de la Commission, le Pr. Daniel Ona Ondo, est accompagné par huit cadres de haut niveau dont, notamment, le Commissaire en charge du marché commun, le coordonnateur du PACIE, les directeurs de la communication ; le Commerce et la concurrence ; les mines, l’industrie et le commerce ainsi qu’un expert principal.

Au point de vue déploiement communautaire, l’institution a prévu un stand de 200m2. Selon la Direction de la communication, « ce dispositif incarne la CEMAC, ses six pays membres, aussi bien dans les couleurs que la thématique créative ».

A cet effet, l’institution a également prévu organiser des expositions par 24 Petites et moyennes entreprises (PME) exerçant dans l’agroalimentaire, sélectionnées par les Chambres de commerce et ministères en charge du Commerce et/ou de la PME du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la RCA et du Tchad.

Ce mercredi 20 février, il est prévu un rendez-vous pour une grande conférence-débat sur le thème « Le renforcement des échanges intra-communautaires et la diversification des économies au sein de la CEMAC ». Trois autres thématiques complémentaires permettront de révéler la valeur ajoutée de l’intégration dans la sous-région.

Pour une visibilité optimale, l’institution organise une causerie quotidienne, chaque soir, avec les hommes et femmes de médias. Elle édite également une lettre d’information, quotidiennement, sur sa présence à PROMOTE. Enfin, elle a programmé une production de mini-documentaires pendant et à la fin du salon.

Selon Gyslaine KAMGA, la Directrice de la Communication, ce dispositif innovant et inédit répond à un souci bien déterminé. « Le salon Promote est le fils des journées CEMAC, qui ont inspiré le concept, la démarche et le principe de déploiement. Edition après édition, nous constatons que la CEMAC constitue le noyau central de ce salon, le cercle concentrique à partir duquel l’organisation rassemble le reste du monde. Nous apprécions cette exposition et marquons notre reconnaissance par la présence du Président de la Commission, tout le long du salon », a-t-elle indiqué.

Stéphane Billé

Parce que l'environnement constitue aujourd’hui dans nombre de pays, un facteur de croissance économique grâce à sa capacité à générer des ressources financières et naturelles, son financement devrait constituer selon le conseil économique, social et environnemental (Cese), un enjeu budgétaire dont le gouvernement devrait en saisir les opportunités.

Raison pour laquelle lors de sa première session de l’année, le Cese a consacré une partie des discussions à l'examen de la question du financement de la politique environnementale et du développement durable au Gabon.

Pour René Ndemezo'o Obiang (photo), président de cette institution cité par le quotidien pro gouvernemental L’Union, l'environnement est un bien commun dont la protection peut également apporter de la valeur ajoutée à l'économie.

«Sa capacité à générer de multiples emplois peut permettre de réduire de manière considérable le chômage.», poursuit le président du Cese.

PcA

Les discussions et la polémique sur le destin du franc CFA préoccupent la Commission de la CEMAC. Aussi son président, Daniel Ona Ondo (photo), préconise-t-il un colloque sur la question dans les semaines à venir.

« Je suis détenteur du mandat des chefs d’Etat de la sous-région. Je dois leur apporter une réflexion d’intellectuels. Le franc CFA, quels en sont les avantages, les inconvénients ? Le compte d’opérations est-il bon ou mauvais pour les chefs d’Etat ? Est-ce que le franc CFA doit flotter ou pas ? Les chefs d’Etat doivent le savoir. Mon rôle c’est de faire des anticipations rationnelles et voir, à partir de tout ce qui se dit aujourd'hui, comment relancer la machine », explique le président de la Commission.

Pour Daniel Ona Ondo, la question de la monnaie étant sensible, il revient aux décideurs du continent de trancher.

« En tant qu'Africains, il ne revient qu’à nous seuls, de savoir si le franc CFA est bon ou pas. En matière d’avantages, le gouverneur de la banque centrale n’est pas un Français, c’est un Tchadien ; avant il y avait un Gabonais, ensuite un Equato-Guinéen, donc nous avons fait l’apprentissage », précise-t-il.

Les experts au colloque qui s’annonce, indique la commission de la CEMAC, vont réfléchir sur la stratégie monétaire de l’espace communautaire en tant que peuple souverain désireux de construire une croissance durable et inclusive.

« Si on estime qu’il faut sortir du franc CFA, ce sera en toute souveraineté et en toute conscience pas sur un coup de tête », prévient le président de la Commission.

PcA

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