Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre du programme d’activités relatif au Plan national d’adaptation (PNA), le Fonds vert pour le climat (GCF) vient de faire un virement de 430 600 USD (250 millions FCFA) à la Caisse de dépôts et de consignation (CDC), au titre de la première tranche de la deuxième subvention accordée au Gabon.

Ce financement dont le montant total s’élève à 923 463 USD (530 millions FCFA), indique-ton, permettra à l’Etat gabonais de mieux hiérarchiser ses besoins en investissements pour l’adaptation de sa zone côtière à travers l’amélioration de la base de connaissances scientifiques et techniques sur le changement climatique.

Cette date du 22 janvier 2019 marque également le lancement des travaux de mise en exécution de la subvention à travers une réunion de cadrage visant à mobiliser les différents acteurs engagés dans ce processus. Au rang desquels, l’Agence nationale de la préservation de la nature (ANPN), qui assure la responsabilité technique du projet. La Caisse de dépôts et de consignation en sa qualité de gestionnaire, assurera le pôle administratif et financier, tandis que le Conseil national climat (CNC) officiera dans le rôle de coordinateur de la politique nationale des changements climatiques.

Stéphane Billé

Les logements sociaux et la construction des villas, engagée par la Caisse des dépôts et consignation (CDC), via le groupe brésilien Andrade Mendonça, en juillet 2018, vont bientôt être livrés et remis à des propriétaires, apprend-on dans le quotidien pro-gouvernemental L'Union.

Le vaste projet immobilier d’un montant total de 9,7 milliards FCFA consiste à résorber le déficit en logements que connaît le pays, à travers la reprise des chantiers abandonnés par les entreprises adjudicataires dans les communes d’Akanda, Owendo et Nkok, à Libreville et Ntoum.

Depuis un an, l’entreprise brésilienne a engagé les travaux relatifs au parachèvement desdits chantiers abandonnés par de nombreuses sociétés. Les maisons sont aujourd’hui en cours de finition et devraient être livrées à la fin du mois de février, selon les responsables de la Caisse des dépôts et consignations.

D’autres logements, notamment la cité Magnolia, voisine de la résidence « Les bougainvilliers », elle aussi construite par la CDC, via sa filiale immobilière Avorbam Investissements, sont presque achevés. Ce lotissement résidentiel est composé d’une cité ultramoderne de 200 résidences, dont 173 villas de plain-pied et 27 appartements répartis sur trois immeubles, équipés de toutes les commodités.

PcA

mardi, 22 janvier 2019 10:54

BNP Paribas quitte le capital de Bicig

C’est le président du conseil d’administration de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), Etienne Mouvagha Tchioba, qui l’a annoncé au terme de la session du conseil d’administration de cet établissement.

Si jusqu’ici, la date de départ des actionnaires français, détenteurs de 47% des actions, n’était pas encore connue, reste que le remplacement de ces derniers continue de préoccuper les autorités gabonaises qui semblent encore indécises sur le futur repreneur de cette ex-filiale de l'ex-groupe français Banque populaire.

Mais, rapporte la presse locale, il y a quelques temps, l’actionnaire français avait cédé la totalité de ses parts au Fonds gabonais d’investissements stratégiques.

Le départ de BNP Paribas intervient au moment où les résultats de la banque affichent de bonnes performances avec un résultat net de 11 milliards FCfa en 2018 contre 9 milliards en 2017, selon Mouvagha Tchioba.

PcA

Source:presse locale

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a décidé, en octobre 2018, de retirer l’agrément prudentiel de la banque gabonaise de développement (BGD) et de désigner un liquidateur après le constat de l’échec de la mission de l’administration provisoire.

Depuis le 18 janvier dernier, le gendarme bancaire de l’espace communautaire a nommé Lariot Ombeni Richard, ancien agent comptable de la CEEAC.

Le nouveau liquidateur qui sera présenté au personnel de la banque le 23 janvier prochain, se chargera d’assurer la liquidation de l’actif et du passif de la BGD.

PcA

Après de longs mois d’échanges et de discussions, la commission de la Cémac et le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), viennent de signer un protocole d’accord en vue de l’accélération du Programme économique régional (PER).

En effet, ce partenariat devrait fournir un cadre général pour faciliter la collaboration et la coopération entre les parties, en matière d'intérêts communs, pour une accélération de la mise en œuvre et amplification d’impact du Programme économique régional (PER) de la Cémac et du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).

Selon ses termes, les deux parties s’engagent à mutualiser les moyens et certains processus de travail, à partager les informations et à œuvrer en bonne intelligence à l’impulsion, la coordination et au suivi de l’exécution des projets d’intérêt communautaire, localisés tout ou partie sur le territoire gabonais. Il s’agit notamment des projets communautaires mentionnés dans le Programme économique régional (PER).

Dans ce cadre, les parties acceptent de travailler ensemble avec l’objectif de conclure et implémenter les termes du présent protocole d’accord.

Pour le président de la Commission de la Cémac, le Pr Daniel Ona Ondo, cette nouvelle approche est la matérialisation des ambitions que le gouvernement de la Cémac s’est fixé pour objectif de rendre plus visibles. Cela, à travers la mise en œuvre de la seconde phase du PER.

De l’avis du ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga, « le BCPSGE a fait un pas de géant avec cette convention pour rendre visible l’action du gouvernement, mais également notre intégration ». Car, a-t-il poursuivi : « Le PER répond à une vision de l’avenir de la communauté à l’horizon 2025, consistant à faire de la Cémac un espace économique intégré émergent où règnent la sécurité́, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain ».

Satisfait de cette opération, le coordonnateur du BCPSGE, Liban Soleman, a assuré tout mettre en œuvre pour que ce partenariat puisse se concrétiser afin que les fruits puissent tenir la promesse des fleurs.

Faut-il le rappeler, la seconde phase du PER se focalise sur un portefeuille de 13 projets phares, dont le besoin de financement est de 1000 milliards FCFA. Quant à ces projets, ils ont, entre autres, vocation, à terme de : renforcer l’intégration physique, faciliter les transports pour doper les échanges commerciaux, faciliter l’accès à l’électricité pour les populations, développer l’économie numérique par la mise en place d’un réseau unique de téléphonie, mais aussi de renforcer, de manière significative, l’offre de formation.

Une œuvre dont la matérialisation reste sujette à l‘appropriation par les Etats, des principes dudit PER, a déclaré Daniel Ona Ondo. Avant d’indiquer attendre, par rapport aux énormes enjeux, « la nécessité pour les Etats de procéder à la programmation dans les budgets nationaux des projets rendus matures, suite aux études réalisées par la Commission ».

Stéphane Billé

En dépit d’une hausse des prix des produits énergétiques au troisième trimestre 2018, le marché des produits de base a affiché un net recul dans l’ensemble, à cause de la montée des tensions commerciales entre les grandes puissances économiques et les pressions sur les marchés financiers de certaines économies émergentes et en développement.

Ainsi, au cours de cette période sous revue, souligne la BEAC, l’indice global des cours des produits de base exportés par la CEMAC s’est contracté de 0,3 % par rapport au deuxième trimestre 2018, du fait d’une diminution générale des cours des produits, hors produits énergétiques.

De manière générale, l‘on a constaté une baisse des cours des produits agricoles (-8,6 %), des produits de la pêche (-3,8 %), des produits forestiers (-3,8 %) et des métaux et minéraux (-1,5 %).

Quant aux prix des produits énergétiques, ils ont connu une légère hausse de 1,2 %, atténuant ainsi l’effet du repli général des cours.

Ils ont ainsi progressé de 1,3 % au troisième trimestre 2018, en raison notamment des perspectives de rétablissement des sanctions américaines à l’encontre de l’Iran et de la poursuite attendue du déclin de la production vénézuélienne. Le baril de pétrole s’est établi à 75,4 dollars, à la fin du troisième trimestre, contre 72,0 dollars à la fin du trimestre précédent.

L’indice des cours hors produits énergétiques a, quant à lui, fléchi de 1,2 %, essentiellement du fait de la baisse des cours des produits forestiers (-0,2 %) et des produits agricoles (-0,1 %), sur fond d’offre abondante et de contentieux commerciaux.

En somme, les cours de la plupart des produits agricoles ont régressé de 8,6 % au troisième trimestre 2018, après avoir repris de la vigueur, plus tôt cette année. Ce fléchissement s’explique en grande partie par la révision à la hausse, des estimations de production des grandes cultures et, dans une moindre mesure, par la dépréciation des monnaies des principaux pays exportateurs de matières premières agricoles.

Stéphane Billé

 « Je jure et promets de bien et loyalement remplir mes fonctions et d’observer en tout, les devoirs qu’elles m’imposent. »

C’est par ce serment que la première cuvée des agents de la brigade mobile itinérante de contrôle de la distribution des produits pétroliers de la Direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation au Gabon (Caistab), a été renvoyée à l’exercice de ses fonctions, par le président du Tribunal de première instance de Libreville, le 18 janvier dernier.

Au terme de cet exercice, les 16 agents assermentés jouissent désormais des prérogatives reconnues au ministère publics, et aux officiers de police judicaire. Ils sont donc à cet effet, chargés de la recherche et de la constatation des infractions à la législation relative, à la distribution des produits pétroliers conformément aux dispositions en vigueur.

De manière technique, les agents de la brigade mobile itinérante de contrôle de la distribution des produits pétroliers ont un cahier de charges bien conséquent. Ils ont entre autres pour principales missions, d’effectuer des contrôles inopinés, afin de renforcer les mécanismes de péréquation des produits pétroliers. Il s’agit également pour eux, de réaliser des enquêtes visant à rechercher, constater les infractions et traduire les auteurs en justice et ou à payer les amendes.

Pour ce faire, ils sont appelés à : suivre les chargements et déchargements des camions de produits pétroliers, vérifier les documents de transport par rapport aux produits déclarés, traquer les ventes illicites, des produits pétroliers le long des routes dans les villages et dans les stations-services.

Selon la Direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation au Gabon, cette initiative se veut hautement sécuritaire et régalienne. Cela, afin d’implémenter davantage de transparence et la traçabilité dans ce secteur de distribution des produits pétroliers. Car, chaque année, l’Etat gabonais assure la subvention de certains produits pétroliers, notamment : le pétrole, le gaz butane à hauteur de plusieurs dizaines de milliards FCFA.

Stéphane Billé

Au Gabon, la société française d’exploration des sous-sols, CGG a lancé une levée sismique 2D longue distance de 9 800 km dans une zone inexplorée en eaux profondes, dans le sud du pays. L’objectif est de mettre à disposition des données fiables pour le 12e cycle de licences offshore du Gabon, prévu pour juin 2019.

Il convient de noter que la zone étudiée est sur le même trend que les récentes découvertes d’hydrocarbures Boudji-1 et Ivela-1.

Par ailleurs, les nouvelles données 2D aideront à définir l'étendue complète des zones pétrolières existantes et nouvelles dans la région. Elles aideront également à comprendre les variations d'épaisseur du terrain sédimentaire pour l'analyse de la roche mère.

« Cette étude s'inscrit dans le prolongement de notre partenariat fructueux à long terme avec le Ministère du pétrole et des hydrocarbures de la République gabonaise pour soutenir et promouvoir le potentiel des eaux profondes du Gabon. Notre ensemble complet d'études géoscientifiques et d'imagerie souterraine de pointe est une ressource stratégique pour l'exploration de la marge atlantique en eaux profondes du Gabon.», a commenté Sophie Zurquiyah, PDG de CGG.

Olivier de Souza

Avec un taux de croissance estimé à 4,3 % cette année, la République centrafricaine occupera le haut du pavé de la création de l’activité économique, rapporte la presse locale.

Ce pays verra ainsi ses activités augmenter, en dépit de la hausse de la facture des importations de pétrole ; mais la hausse des exportations de bois d’œuvre et la vente de diamants stockés compenseront les coûts. Ce qui, selon le FMI, devrait aider le pays à faire face à la conjoncture défavorable.

Le pays qui vit un conflit armé, depuis des années, devance ainsi ses voisins communautaires, à l’instar du leader sous-régional qu’est le Cameroun qui arrive derrière avec un taux de croissance de 3,8%.

Après la récession de 2016, le Tchad qui vit une reprise des activités va générer une croissance de 3,5%, tandis que le Fonds table, pour ce qui concerne le Congo et le Gabon, sur un taux de croissance de 2%.

Le seul pays en récession de l’espace communautaire, la Guinée équatoriale, continuera avec une croissance négative qui a dégringolé à -7,7%.

PcA

Pour poursuivre le développement de son potentiel infrastructurel avec pour objectif l’amélioration du cadre de vie des Gabonais et l’accroissement de la participation du secteur à l’économie nationale, le gouvernement gabonais entend mettre en place des réformes institutionnelles et structurelles. Au travers d’une feuille de route qui, selon le gouvernement comprend des projets prioritaires et indispensables tels que la création mais aussi la réhabilitation d’infrastructures de transport, de santé, de télécommunication, de formation et d’énergie.

Il est question d’impliquer davantage le secteur privé à la construction des routes économiques, des ports, des chemins de fer, des hôpitaux, des écoles, des centrales hydro-électriques, etc.

Pour y parvenir la stratégie consiste à enclencher la réforme des instruments dédiés au développement des infrastructures, à savoir l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures et le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon.

Cela, souligne-t-on au sein du gouvernement, « permettra d’optimiser les capacités de l’Etat dans la maîtrise d’ouvrage et l’accompagnement des bailleurs disposés à travailler avec le Gabon.»

La deuxième condition fixée par le gouvernement est liée au maintien des «bons partenaires», comme la société française Colas et l’entreprise chinoise CRBC dont les réalisations confirment leur savoir-faire dans le domaine des infrastructures.

PcA

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