Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’édition 2019 des « Perspectives économiques en Afrique » de la Banque africaine de développement sera lancée le 17 janvier 2019 à son siège à Abidjan.

Le thème retenu cette année est : « L'intégration régionale pour la prospérité économique de l'Afrique », indique-t-on au siège de l’institution financière panafricaine.

Et comme tous les ans, le rapport met en lumière les perspectives économiques et les projections de croissance de l’ensemble du continent et de chacun des 54 pays, poursuit-on.

En outre, le rapport offre des prévisions à court et moyen termes sur l’évolution des principaux facteurs socio-économiques tels que l’emploi, et fait le point sur les défis et les progrès enregistrés.

Il est à noter que l’édition des Perspectives économiques en Afrique est le fruit des travaux et analyses des experts économistes de la banque. Son rapport constitue un précieux outil pour les décideurs, universitaires, investisseurs, experts en finance et la presse.

Il est largement utilisé pour étayer les décisions politiques et améliorer l'efficacité opérationnelle des institutions.

Stéphane Billé

 

Le calendrier prévisionnel des principales opérations d'injection de liquidités, au titre de l'année 2019, au Gabon, est rendu public.

Selon la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor, il est prévu des émissions de titres publics de l’ordre de 187,5 milliards FCFA, pour le premier trimestre 2019.

Au cours de cette période, les Bons de Trésor assimilés (BTA) devraient s’élever à un maximum de 157,5 milliards FCFA. Leur maturité sera de 13 à 52 semaines au maximum.

Quant aux Obligations de trésor assimilables (OTA), ils devraient atteindre un maximum de 30 milliards FCFA. Ils s’établiront entre 7,5 et 10 milliards FCFA par mois, pour une maturité variant entre trois et cinq ans au maximum.

Il est à noter que depuis l’entrée du Gabon, en 2013, sur le marché régional des titres publics émis par adjudication, organisé par la BEAC, le pays fait régulièrement recours à ce système, pour mobiliser des ressources en vue de la couverture de ses besoins de financement.

Stéphane Billé

 

Les experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) débuteront le 29 janvier 2019, une revue intermédiaire (ICVM) de sécurité sur les protocoles de l’aviation civile gabonaise.

L’examen qui va durer jusqu’au 5 février, portera sur les huit domaines de l’aviation civile.

Les autorités de l’aviation civile gabonaise devront répondre à 533 questions portant sur la législation aéronautique de base, les règlements d’exploitation, l’organisation de l’Autorité nationale d’aviation civile.

En plus de ces domaines, les experts de l’Oaci vont également se renseigner sur la qualification et la formation du personnel technique gabonais, les indications, guides et procédures techniques à l’endroit du personnel technique.

Les obligations en matière de délivrance de licences, les obligations de surveillance et la résolution des problèmes de sécurité sont également au menu de cette mission.

PcA

Arrivé dans la capitale gabonaise dans la nuit du 14 au 15 janvier, après plus de deux mois d’absence du pays, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, après avoir procédé à la désignation d’une nouvelle équipe gouvernementale dans la nuit du samedi 13 janvier, a reçu le serment du nouveau premier ministre et de ses ministres au palais présidentiel le mardi 15 janvier 2019.

Face au chef de l’Etat, les 38 ministres ont prononcé le : «je jure de respecter la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du chef de l’Etat, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’Etat et dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de celles-ci».

Ce serment est une disposition de l’article 15, alinéa 4, de la Constitution adoptée par les deux chambres du parlement réunies en congrès à Libreville, le 10 janvier 2018. Cet article dispose que «avant leur entrée en fonction, les membres du gouvernement prêtent serment devant le président de la République en présence de la Cour constitutionnelle».

Pour certains membres du gouvernement, la présence du chef de l’Etat à Libreville doit couper court désormais à tout commentaire et permettre au pays de se concentrer sur ses priorités. « Sa présence est un ouf de soulagement pour l’économie de notre pays. Ça doit rassurer les hommes d’affaires.», exulte Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie.

Après la prestation de serment, le chef de l’Etat a eu une séance de travail avec le premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, le président du Sénat, Lucie Milebou Aubusson, le directeur de cabinet de la présidence de la République, Brice Laccruche Alihanga et le vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou.

PcA

Le président de la Commission de la CEMAC, le Pr Daniel Ona Ondo a défini les contours du comité d'organisation de la 33ème session du Conseil des ministres de l’Union des États d'Afrique centrale (UEAC) le 8 février, et du Comité inter-États qui précédera cette rencontre, les 5 et 6 février 2019.

A cette occasion, Daniel Ona Ondo a pu s'imprégner des propositions émanant des départements techniques chargés de ce dossier. Des propositions ont ainsi été faites par les équipes qui vont animer le comité d'organisation des assises statutaires.

Dans ce cadre, la mise en place du secrétariat du Comité inter-États et des sous commissions communication, et le protocole seront effectifs dans les prochains jours.

Cette réunion a également permis au Pr Daniel Ona Ondo de réitérer les orientations relatives à la présentation du projet de budget exercice 2019, auprès du Comité Inter – États, avant qu'il ne parvienne au niveau ministériel. Il a aussi encouragé les porteurs de ce projet de budget à se l'approprier et à le défendre le moment venu.

Des questions liées à la gestion des ressources humaines et à la gouvernance notamment, la restitution des audits internes de la Commission et des institutions spécialisées de la CEMAC, ont été aussi abordés.

Stéphane Billé

Le rapport 2019 du cabinet Henley and Partners, qui publie l’indice de fiabilité et de puissance des documents de voyage dans le monde, vient de rendre public ses conclusions qui concernent 199 pays et 227 destinations de voyage.

Arrivé en 83ème position dans le monde, et 18e en Afrique, le passeport gabonais ouvre l’accès sans visa à 55 destinations.

Dans le monde, le passeport japonais occupe la première place avec un accès à 190 pays tandis qu’en Afrique, c’est le passeport seychellois, classé 27e mondial, qui est le plus puissant avec un niveau de couverture de 151 destinations.

En Afrique, font également la course en tête des pays comme l’Ile Maurice, 31ème mondial avec un accès à 145 destinations ; l’Afrique du Sud, 53eme pour 101 destinations ; le Botswana, 62eme et 81 destinations couvertes sans visa ou la Namibie qui pointe à la 68eme place dans le monde en couvrant 75 destinations. 

En zone Cemac, le passeport gabonais arrive devant celui du Tchad, 20ème africain et 85ème sur le plan international ; le passeport du Cameroun, 24ème africain et 90ème mondial ; la Guinée équatoriale arrive au 22ème rang sur le continent et 87ème dans le monde alors que la RCA ferme la queue du Henley and Partners Passport Index 2019.

PcA

Depuis le mois d’avril 2018, le Congo et le Gabon sont connectés à Internet haut débit via 1 604 km de fibre optique. Cette infrastructure gérée jusqu’alors par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences au niveau de la partie gabonaise, a été cédée à la société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN).

Mais, la SPIN va davantage assurer la gestion, l’exploitation, la commercialisation et l’entretien de la fibre optique sur le linéaire Libreville-Franceville dont la cession a été officialisée par les dirigeants des deux dirigeants en fin décembre dernier.

L’exploitation de la fibre optique sur ce linéaire se fera en partenariat avec la filiale locale du groupe français Bouygues, Axione-Gabon, qui a signé en avril 2015 une convention de délégation pour l’exploitation de cette infrastructure.

Avec cette rétrocession, les coûts d’accès aux services des télécoms sur le linéaire Libreville-Franceville, s’en trouveront réduits ; l’on va également assister à une démocratisation de l’accès à internet de manière globale.

«Ce transfert ne fait que respecter l’organisation institutionnelle établie dans le secteur des TIC au Gabon. En effet, la responsabilité de l’Aninf est de construire les infrastructures, et celle de la Spin de les exploiter d’un point de vue commercial.», explique Axel Kissangou Mouelle, directeur général de la SPIN à la presse locale.

PcA

Sur sa page Facebook, le désormais ex-ministre de l’Agriculture, chargé du programme Graine, Biendi Maganga Moussavou (photo) se félicite de son bilan à la tête de ce département ministériel.

«J'ai adoré m'occuper d'agriculture avec un grand A, pendant ces 10 derniers mois. Ce fut un grand honneur de me voir confier cette grande responsabilité en lien avec l'autosuffisance alimentaire de notre pays, la réduction de nos déséquilibres monétaires résultant de nos importations, la création de richesses et d'emplois dans le secteur les plus prometteurs de notre économie.», souligne-t-il sur sa page Facebook.

Promu au ministère de la Promotion des Investissements, où il devra assurer la mise en œuvre de Partenariats Public-Privé et le développement des PME dans le cadre de l'action gouvernementale, Biendi Maganga Moussavou indique qu’au «moment où 2019 commence, des efforts doivent se poursuivre ; mais je compte sur la volonté de chacun des acteurs au premier rang desquels mon successeur, que je félicite au passage, pour concrétiser ce grand pas pour notre agriculture».

Car, c’est au travers de nombreuses réunions, rencontres et déplacements, qu’il a pu, révèle-t-il, «découvrir, des personnes pleines de bon sens, de pugnacité et de technicité». Aussi, s’est-il attaché à définir avec ces derniers ou sous leur inspiration, des axes stratégiques et prioritaires portant sur des programmes urgents à relancer ou mettre en œuvre ainsi que la mobilisation des ressources.

PcA

Dieudonné Nkassa-Emane, liquidateur de PosteBank, invite 116 entreprises et 32 particuliers à honorer le paiement de leurs créances dues à cet établissement financier depuis des années.

Cette réaction fait suite au mutisme observé lors du premier communiqué rendu public en juin 2018 dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental L’Union. Aussi demande-t-il à ceux qui ne se sont pas manifestés lors de cette première interpellation, à se rendre dans les services de l’établissement bancaire en vue de l’apurement de leur dette devenue exigible.

«Tous ces gens-là ont emprunté de l’argent à la Poste. Et on essaie d’aller vers eux pour leur dire : il faut rembourser parce que l’argent que vous avez emprunté appartient à des épargnants. Il y a certaines sociétés qui sont même en faillite. Si on les rappelle, c’est parce qu’on ne les retrouve pas. On cherche dans la ville, on ne sait pas où elles sont. On lance un communiqué en espérant qu’elles vont réagir.», explique le liquidateur.

La PosteBank annonce qu’elle va lancer des enquêtes judiciaires à l’encontre des débiteurs qui se rendront coupables à ses yeux d’indélicatesse, en évitant de se présenter dans ses services afin d’apurer leurs créances.

Aussi des poursuites seront-elles engagées contre ces derniers, car, l’établissement entend rentrer en possession de son dû avant la fin du mandat du liquidateur en septembre 2019.

PcA

Après le ralentissement vécu en 2017 où le pays a connu une croissance de 0,5%, les autorités entrevoient une augmentation de l’activité économique en 2019. Car, après un redécollage en 2018 de 1,2%, le pays envisage de s’inscrire dans une dynamique optimiste à moyen terme qui devrait atteindre 4%, en rapport avec l’exécution satisfaisante du PRE, souligne Jean-Marie Ogandaga.

« Le point le plus important à retenir est celui de la bonne tenue de la croissance hors pétrole qui fait preuve d’une certaine résilience, conséquence des efforts de diversification de notre économie », indique-t-il à L’Union.

L’application rigoureuse des mesures de politique fiscale et budgétaire contenues dans la Loi de finances, relève le ministre de l’Economie, devrait permettre de renouer avec une croissance plus confortable.

« Nous projetons, en effet, une progression de l’activité économique supérieure à 3%, soutenue à la fois par la reprise dans l’industrie pétrolière et la bonne tenue du secteur hors pétrole », explique le ministre.

Dans le détail, les autorités tablent sur les bonnes performances des activités du secteur primaire, pondérées à 10,2%. Celles-ci incluent le pétrole, les mines et l’agriculture. Dans le secondaire, l’on projette un relèvement de la croissance de 2,8% de son activité, tirée par les industries du bois et agroalimentaires. Quant au secteur tertiaire, l’on table sur une progression de 3,5%, grâce au boom des activités des transports et des télécommunications.

PcA

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