Le Nouveau Gabon

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Le Forum gabonais des médias et journalistes sur l’initiative « La Ceinture et la Route », coorganisé avec l’Association nationale des journalistes économiques et financiers du Gabon (ANAJEF), tenu le 28 janvier dernier à Libreville, a servi de cadre à l’ambassadeur de Chine près le Gabon, Changchun Hu (photo), pour présenter les contours de cette initiative.

Dans son allocution, le diplomate chinois a indiqué que ce concept « La Ceinture et la Route » trouve son origine dans l’idéologie de l'ancienne Route de la soie qui était non seulement une route commerciale, mais aussi une route d’amitié. Au fil des échanges amicaux entre la Chine et le reste du monde, a-t-il poursuivi, l'esprit de la Route de la soie a pris forme et réside désormais dans la coopération pacifique, l'ouverture et l'inclusion, l'inspiration mutuelle et les avantages réciproques. 

De façon on ne peut plus claire, le diplomate chinois a indiqué que c’est le 7 septembre 2013 que le président chinois XI Jinping a prononcé, pour la première fois, la construction conjointe de la « Ceinture économique de la Route de la Soie » et la « Route de la Soie maritime du XXIe siècle ».

Cette initiative, selon Changchun Hu, fait suite aux défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté. Il a de ce fait déploré que l'hégémonisme et la politique du plus fort persistent encore, le protectionnisme et l'unilatéralisme gagnent du terrain, les guerres et conflits, les attentats terroristes, la famine et les épidémies qui se succèdent sans oublier les questions sécuritaires traditionnelles et non traditionnelles qui s'entremêlent de façon complexe.

Malgré tous ces avatars, Changchun Hu a néanmoins indiqué que « les destins des différents peuples du monde n'ont jamais été aussi étroitement liés ».

Pour trouver un palliatif à cette situation, le diplomate chinois a annoncé que la Chine est prête à promouvoir, ensemble avec les partenaires internationaux, l'initiative « La Ceinture et la Route ». Cela, afin de générer de nouvelles forces motrices au développement commun, à travers cette nouvelle plateforme de coopération internationale et réaliser une route de paix, de prospérité, d'ouverture, de développement vert, d'innovation et une route d'échanges entre les civilisations.

Selon lui, « La Ceinture et la Route » servira à connecter le développement chinois à celui des pays situés le long de son parcours, mais également à relier le rêve chinois aux rêves des autres peuples et à donner un nouveau sens à l'ancienne Route de la soie.

L’initiative fait du chemin

Selon Changchun Hu, plus de 140 pays et organisations internationales ont participé à la coopération dans le cadre de cette initiative. En septembre dernier, les chefs d’Etat chinois et gabonais ont paraphé l’accord sur la construction conjointe de « La Ceinture et la Route » entre la Chine et le Gabon.

Toujours dans ce cadre, les échanges commerciaux entre la Chine et les pays qui se situent le long de « La Ceinture et la Route » ont dépassé les 6 000 milliards de yuans (environ 863 milliards de dollars) au cours des neuf premiers mois de l'année 2018. Tandis que les investissements ont affiché une forte croissance pendant cette période. En outre, les entreprises chinoises ont vu leurs investissements directs non financiers dans ces pays bondir de 12,3% pour atteindre 10,7 milliards de dollars.

En somme, la Chine a créé 82 zones de coopération économique et commerciale à l'étranger, lesquelles ont offert aux pays hôtes des recettes fiscales de plus de 2 milliards de dollars et 244 000 emplois au total. Le commerce total de la Chine avec les pays concernés, depuis les cinq dernières années, a dépassé 5 000 milliards de dollars, affirme Changchun Hu.

De son avis, fort du fait que son pays, l’Empire du Milieu, est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, extension naturelle de la « Route de la Soie », le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement, les deux régions sont depuis longtemps, liées par une communauté de destin en partageant heur et malheur.

Et de conclure : « Nous devons travailler ensemble à valoriser les synergies entre les stratégies de développement chinoises et africaines, à saisir les opportunités majeures qui se présentent dans la coopération ‘’la Ceinture et la Route’’, à mettre en œuvre les ‘’huit initiatives majeures’’ du Sommet de Beijing pour récolter plus de fruits tangibles en matière de promotion industrielle, interconnexion des infrastructures, facilitation du commerce, développement vert, renforcement des capacités, santé, échanges humains et culturels, paix et sécurité ».

Stéphane Billé

Le Conseil des ministres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) se tient actuellement à Libreville, pour délibérer sur diverses préoccupations, dont celle se rapportant à son autonomie financière.

En fait, les experts réfléchissent à l’élaboration d’une stratégie qui vise à préserver la pérennité et la santé financière de l’organisation. Toutes choses qui, selon le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, contribueront à cimenter davantage la confiance des partenaires en cette organisation.

« Vos délibérations sur ce point marqueront durablement le devenir de notre organisation. C’est en partie à ce prix que nous pouvons maintenir le niveau élevé de performances qui nous vaut aujourd’hui la confiance grandissante des partenaires techniques et financiers d’envergure », souligne-t-il.

PcA

Robert Masumbuko, représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Gabon, et René Awambeng, directeur mondial des relations clientèle de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), ont eu une séance de travail avec le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, le 31 janvier dernier à Libreville, à l’effet de baliser les perspectives d’intervention de ces deux institutions financières au Gabon, cette année.

Avec la BAD, le ministre de l’Economie a discuté des projets d’énergie hydroélectrique qu’elle soutient et dont la réalisation sera engagée en 2019.

« Ce sont des projets qui vont non seulement augmenter la capacité de production énergétique du Gabon, mais du fait de leur structure en partenariat public-privé, ne vont demander que très peu de concours de l’Etat, donc un très faible endettement », confie le représentant résident de la BAD à la presse locale.

En plus de l’énergie électrique, la BAD, dès cette année, va aussi s’engager dans le financement des travaux d’infrastructures, notamment les routes, et l’agriculture au Gabon.

« Nous avons deux autres missions qui sont sur le terrain. Des missions pour des projets de route et aussi des projets d’agriculture qui arrivent très prochainement », précise Robert Masumbuko.

S’agissant des projets énergétiques, le gouvernement indique qu’il est temps de passer avec l’institution panafricaine, de la phase de projet à celle de la réalisation.

« Les ambitions de développement du Gabon sont telles qu’il y a de plus en plus de besoins d’énergie. Les industriels qui s’implantent dans notre pays ont besoin d’énergie. Donc la réalisation du barrage électrique de Dibwangui-Ngoulmendjim est plus que vitale. Nous sommes là avec la BAD pour voir comment finaliser ce projet », souligne le ministre de l’Economie.

En sus de la confirmation des engagements pris avec l’Etat au sujet de la réalisation de nombre de projets, notamment le nouvel aéroport de Libreville en cours de construction à Andeme, près de la capitale, le groupe Afreximbank a annoncé au ministre de l’Economie son intérêt pour le financement de projets miniers, entre autres.

« Le soutien de la banque au Gabon dépasse les 600 millions de dollars. Nous sommes dans plusieurs secteurs de l’économie gabonaise. Nous travaillons par exemple avec la société GSEZ. On a d’autres dossiers miniers et nous travaillons avec l’Etat pour soutenir quelques projets budgétaires », a indiqué René Awambeng.

PcA

L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi des finances 2019 de l’Etat évalué à 2 113,4 milliards Fcfa, en hausse de 3% à plus de 71 milliards Fcfa. Les recettes fiscales constituent le gros des recettes avec 1 330,2 milliards, soit 60% de l’enveloppe globale attendue dans ce chapitre.

En effet, par rapport à l’exercice 2018, elles connaissent une croissance de 9,67% à 117,331 milliards Fcfa.

L’impôt sur les sociétés pétrolières, en berne depuis des années du fait de la baisse des recettes pétrolières et de la chute des cours, passe de 51,8 milliards Fcfa en 2018 à 105,4 milliards Fcfa en 2019, soit 103,28% d’augmentation.

Quant aux taxes sur les biens et services, elles progressent de 15,08% et la taxe sur la valeur ajoutée voit sa contribution augmenter de 42,88%.

Pour boucler cette enveloppe, le gouvernement compte sur l’évolution des taxes concernant l'imposition des licences de transports, des cartes grises ainsi que des permis de conduire. Elles ont représenté 152 millions Fcfa en 2018 et seront portées à 500 millions, soit une augmentation de 348 millions Fcfa.

PcA

Le troisième dialogue régional sur le secteur financier pour l'Afrique centrale s’est tenu du 29 au 30 janvier dernier, à Libreville au Gabon.

Au terme de ces deux jours d’échanges et de discussions, les participants ont pu faire l’examen des problématiques auxquelles est confronté le secteur financier de l’Afrique centrale. Ils ont ainsi passé en revue, l’état des réformes en cours dans les secteurs financiers et identifier les domaines et actions prioritaires ainsi que les instruments financiers et les Institutions de financement du développement (IFD) qui peuvent renforcer le financement de l'économie réelle de la sous-région.

Selon les experts, il en ressort que le secteur financier en général de l’Afrique centrale demeure embryonnaire certes, mais résilient. Pour inverser cette tendance, ils ont proposé le renforcement de l’intégration régionale à travers une restructuration du secteur financier, une surveillance plus accrue du secteur bancaire ainsi qu’une stabilité financière sous-régionale.

D’autres véhicules tels que la promotion de l’inclusion financière avec la réduction des coûts de transaction, la structuration des instruments de mobilisation des flux (nationaux et internationaux), le renforcement de l’éducation financière des populations les plus vulnérables, le soutien de l’activité des institutions de microfinances afin qu’elles servent d’appui au financement des très petites entreprises, ont été envisagés.

Pour les participants, il s’agit également de mettre la finance au service de l’économie verte en Afrique centrale ; de développer le marché de capitaux dans la zone ; de redessiner le paysage des investisseurs institutionnels en vue d’accompagner les réformes paramétriques et institutionnelles des caisses de retraite à travers le continent, notamment de soutenir le développement de produits de micro-épargne et d'assurance vie destinée aux travailleurs indépendants / au secteur informel.

Par ailleurs, le rôle du secteur de l’assurance et sa contribution au marché financier ont été évoqués. Dans ce cadre, s’impose la nécessité d’améliorer la gouvernance des entreprises d’assurance.

Pour relever ces défis du secteur financier en Afrique centrale, les experts ont indiqué qu’il faudrait également mettre un accent sur la stabilité politique et macroéconomique ; afin que le secteur financier puisse participer au développement du pays, promouvoir l’accélération du développement économique.

Une feuille de route commune a enfin été décidée pour les nouvelles initiatives en faveur du développement du secteur, tout en incluant des initiatives dans les stratégies de la Banque africaine de développement (BAD), des institutions financières nationales ainsi que des institutions de développement régionales et internationales.

Stéphane Billé

Selon un communiqué émanant de la Commission de la CEMAC, Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale arbitrera la 33ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (UEAC), les 5, 6, 7 et 8 Février 2019.

Placée sous le thème central « Approfondir l’intégration pour la transformation des économies des pays de la CEMAC », cette session est très attendue. Car, elle abordera trois instances charnières de la convergence et de l’imbrication entre les économies, les peuples du Cameroun, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République Centrafricaine et du Tchad.

Selon le programme, le Comité Inter-Etats de l’UEAC se réunira du 5 au 6 février, pour plancher sur une dizaine de points dont le code des douanes et le fonctionnement du Conseil des ministres.

Selon Fatima Haram Acyl, vice-présidente de la Commission de la Cemac et membre du CIE, « le Comité ayant examiné un ensemble de dossiers lors de sa session d’octobre 2018, ne seront prioritairement examinés ces deux jours que le projet du code de douanes révisé, les trois nouvelles affaires introduites par les deux Cours communautaires et le projet de budget 2019 tel que réaménagé ».

Ensuite, le Comité de gestion du Fonds de développement de la communauté (FODEC) fera un point sur les dossiers techniques, les états financiers et le projet de budget 2019, le 5 février 2019.

Quant au Conseil des ministres, point d’orgue de ce sommet, il se tiendra le 8 février 2019. Les ministres en charge de l’Economie des pays membres de l’UEAC adopteront à l’occasion, des mesures visant à faire de la CEMAC, une zone commune, partageant aussi bien les aspirations de progrès que les opportunités communes.

Pour la bonne gouverne, le credo de la CEMAC, pour les 5 années à venir, est d’en faire, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain.

Face à ces multiples enjeux intégrateurs de son institution, le Pr Daniel ONA ONDO (photo), le président de la Commission de la CEMAC n’a pas fait mystère de son optimisme. « Je reste convaincu que la coopération économique et l’intégration régionale représentent de puissants instruments propres à renforcer la compétitivité et à éviter la marginalisation de nos pays dans le contexte de la mondialisation.», a-t-il déclaré.

Stéphane Billé

La rencontre entre le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes Publics, Jean Fidèle Otandault (photo), et les membres de la Haute autorité de la communication (HAC), du 30 janvier dernier, aura permis de mieux apprécier la nouvelle donne désormais en vigueur au Gabon, en ce qui concerne l’exécution budgétaire.

La première institution à faire les frais de cette nouvelle donne budgétaire est donc la HAC, qui réclamait une rallonge budgétaire pour couvrir certaines de ses charges. Contre toute attente, ses membres ont plutôt eu droit à un exercice pédagogique portant sur les principes généraux de l’élaboration d’un budget, son adoption et sa promulgation.

Aux membres de la HAC, Jean Fidèle Otandault a indiqué que l’exécution budgétaire obéit à des principes et normes bien précises. Et que le rôle du ministère ne se réduisait qu’à veiller uniquement à l’exécution du budget.

Malgré tout, le membre du gouvernement a promis de déclencher les mécanismes d’attribution d’une rallonge budgétaire afin de soulager les membres de la HAC, de leurs conséquents engagements.

Pour rappel, cette sortie du ministre d’Etat faisait suite aux réclamations des membres de la Haute autorité de la communication faisant état du non versement de leurs primes et d’autres droits, depuis près de 8 mois, soit un montant de près de 700 millions FCFA.

Pour le HAC, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, était le principal responsable de cette asphyxie financière du fait de la rétention du budget de l’institution. Face à cette situation, une correspondance avait été adressée à la Direction générale de la comptabilité publique, ainsi qu’à la Direction générale du Budget et de finances publiques.

Pour des mesures préventives, Jean Fidèle Otandault a annoncé le lancement pour cette année 2019, d’un exercice pédagogique à l’intention des institutions et même des départements ministériels, en vue de la maîtrise par ces administrations, des mécanismes inhérents à la préparation, à l’élaboration ainsi qu’à l’exécution budgétaire.

Cette nouvelle approche, a expliqué Jean Fidèle Otandault, fait suite aux recommandations qui entourent le programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Lesquelles restent intransigeantes aux principes d’orthodoxie budgétaire.

Stéphane Billé

Le gouvernement gabonais envisage de redorer le blason de son secteur aéroportuaire. Il est question pour cela de le rendre plus attractif et compétitif grâce à l’instauration d’une redevance additionnelle.

«Qui dit redevance additionnelle, dit majoration du coût du billet. Donc, l’objectif pour nous c’est de mettre en place le plus rapidement possible, un comité qui va statuer sur la compétitivité et l’attractivité de l’aéroport de Libreville.», explique le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, à la presse locale.

Cette nouvelle taxe, selon le ministre, permettra de financer la réhabilitation de l’ensemble des plateformes aéroportuaires du Gabon.

A terme, le gouvernement veut sortir le pays des listes noires de l’Union européenne et de l’Organisation de l’aviation civile internationale. «Nous nous engageons à sortir le Gabon de la liste noire de l’Union européenne et de l’Organisation de l’aviation civile internationale.», confie le ministre, sans plus de précision.

PcA

Le directeur du département du développement du secteur financier à la Banque africaine de développement (BAD), Stefan Nalletamby, s’exprimant à Libreville sur les systèmes financiers africains, a déploré le déficit de financements des Objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.

D’après lui, le financement des ODD nécessite «des investissements de l’ordre de 600 à 650 milliards de dollars  par an».

«Le déficit de financements est estimé à 200 milliards de dollars, dont plus de la moitié exclusivement réservée au secteur des infrastructures. Face aux enjeux, les systèmes financiers africains sont généralement étroits et sous-développés par rapport aux autres régions en développement.», souligne l’expert de la BAD, cité par la presse locale.

Pour l’essor du secteur financier sous-régional, Stefan Nalletamby a annoncé que la BAD est prête à aider à son développement en zone Cemac.

«La banque est prête à travailler avec les acteurs publics et privés, et d’autres partenaires au développement pour renforcer le secteur financier dans tous nos pays membres régionaux.», poursuit-il.

La réunion de Libreville a pour objectif d’identifier les obstacles au développement du secteur financier régional, ainsi que les instruments innovants permettant aux institutions financières de renforcer leurs contributions pour un meilleur financement de l’économie réelle dans la Cemac.

PcA

jeudi, 31 janvier 2019 06:37

Le Gabon moins corrompu en zone Cemac

Le classement 2018 de l’ONG allemande Transparency International sur l’indice de perception de la corruption dans le monde, a été rendu public le 29 janvier. Sur les 180 pays de ce hit-parade, le haut du pavé est tenu par le Danemark avec un score de 88/100.

Le top cinq des pays les moins corrompus du continent est mené par les Seychelles qui arrivent à la 28ème position dans ce classement. L’archipel est suivi du Botswana, du Rwanda, de la Namibie et de Sao Tome-et -Principe.

Le Gabon est 124ème avec un score de 31/100 ; le pays est ex-aequo avec quatre autres pays notamment Djibouti, le Népal, les Iles Maldives et le Kazakhstan.

En zone Cemac, il arrive devant la RCA (149ème), le Cameroun (152ème), le Tchad (165ème), le Congo (166ème) et la Guinée équatoriale (172ème).

Pour la deuxième année consécutive, le classement du Gabon dégringole. En 2017, le pays avait déjà perdu 16 points et cette année, son score va de 32/100 à 31/100.

PcA

 

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