En vue d’élargir les possibilités transactionnelles de ses clients, la filiale gabonaise de l’United Bank for Africa (UBA), vient de lancer une solution novatrice intitulée « Magic Banking ».
A la faveur d’une conférence de presse consacrée à cet événement le 4 octobre dernier à Libreville, le directeur général adjoint de la filiale gabonaise d’United Bank of Africa (UBA) Etienne Ramba a procédé à la présentation des contours de cette nouvelle offre.
«Après le Mobile Banking et LEO, Magic Banking se veut innovant, simple et pratique à la fois par son utilisation et son fonctionnement.», a-t-il souligné. Avant d’ajouter que «Magic Banking est le fruit d’un partenariat entre UBA et l’opérateur de téléphonie Airtel. Il s’inscrit dans l’optique de la démocratisation des produits financiers en Afrique en général et au Gabon en particulier.»
Selon lui, Magic Banking ne nécessite ni connexion internet et que l’accès à ce service se fait par un code (*811#), un téléphone classique.
Citant les avantages de Magic Banking, le directeur de digitalisation banking, Patrick Mouloungui, a indiqué cette nouvelle offre permet entre autres d’approvisionner sa carte UBA visa prépayée, de transférer de l’argent, de payer les factures, d’acheter du crédit de communication et bien d’autres... cela en toute sécurité.
Par ailleurs, Magic Banking permet des virements de compte à compte, le rechargement de carte prépayée, le transfert de carte prépayée sur compte, le solde et mini-relevés et bien d’autres services.
Et dans un futur proche, Magic Banking pourra assurer l’achat de crédit téléphonique, l’ouverture de compte en ligne, le transfert vers d’autres banques, le transfert vers les comptes mobile money et enfin le paiement de factures et divers services à valeur ajoutée.
Stéphane Billé
En plus de l’optimisation de la mobilisation des recettes internes pour faire face à la crise de liquidité qui étreint les finances publiques de plusieurs pays, et de l'amélioration de la convergence nominale, le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a, au cours de la conférence de presse qui a sanctionné la réunion des ministres des Finances et de l’Economie de la zone franc, tenue le 8 octobre à Paris, souligné l'urgence de la limitation du réendettement des Etats.
Pour lui, il faut mettre en œuvre des politiques d'ajustement afin de limiter les risques de réendettement qui pourraient avoir des conséquences dommageables sur les pays déjà sous les programmes du FMI et de la Banque mondiale.
Car la zone franc, qui revêt une dimension unique en Afrique, doit rester un facteur de stabilité et de développement ainsi qu'un espace de coordination active des politiques publiques en lien avec les principaux bailleurs de fonds et institutions.
Toutefois, reconnaît-il, les aspects sécuritaires ont un impact direct sur la capacité des Etats à mobiliser les recettes fiscales ; aussi les bailleurs de fonds et autres organismes internationaux doivent-ils en tenir compte dans leur appréciation des efforts de redressement de la situation financière des Etats.
PcA
A compter du 29 octobre 2018, la compagnie aérienne kényane, Kenya Airways, va renouer avec la desserte de Libreville, en prolongement du service qu’elle assure sur l’aéroport de Yaoundé Nsimalen au Cameroun, renseigne le site NewsAero.com. La capitale gabonaise sera desservie suivant une fréquence de cinq vols hebdomadaires soit les lundis, mardis, jeudis, vendredis et samedis.
Cinq années après avoir arrêté de desservir le Gabon, la compagnie kényane qui n’aura plus de concurrent de taille sur cette route aérienne, met sur cette ligne, une flotte constituée d’un Embraer E190 et d’un Boeing 737-800 de dernière génération.
Cinq ans après avoir suspendu la desserte de Libreville, la compagnie selon le site, atterrira à Libreville vers 13h10 avant de se poser à Yaoundé à 14h00.
PcA
Le déraillement d’un train minéralier, survenu au mois de février 2018, a négativement impacté l’activité de transport des marchandises de la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
Du coup, assure le ministère de l’Economie, l’activité ferroviaire s’est caractérisée par des résultats mitigés au cours du premier semestre de l’exercice en cours. Car, le volume global de marchandises acheminées par rail a fléchi de 4,5% pour s’établir à 2,8 millions de tonnes.
Le bois débité et le manganèse sont les principaux produits dont l’activité a fortement baissé dans le portefeuille de l’opérateur ferroviaire. Par contre, le transport des grumes, du silico-manganèse et du manganèse métal a connu une hausse de son activité au cours de la même période.
La meilleure régularité des trains voyageurs et la mise en service de nouvelles voitures
ont impulsé la hausse de 4,3% du nombre de passagers transportés à 134 874 voyageurs. Toutes choses qui ont induit la hausse du chiffre d’affaires de la société de 2,5% à 32,217 milliards FCFA.
PcA
La Banque de France vient de publier son rapport sur la Zone franc en 2017. Celui-ci fait état d’un taux de croissance de 3,9 % en termes réels en 2017, contre 3,6 %, en 2016.
Selon cette institution, au cours de cette période étudiée, la croissance de l'activité économique en Zone franc est restée supérieure à celle de l'Afrique subsaharienne, mais des écarts significatifs demeurent entre les pays.
Les pays exportateurs de pétrole ont continué de subir les contrecoups de la baisse du prix du baril de mi-2014 à début 2016.
Ainsi, l'activité économique dans l’UEMOA, portée par la croissance de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, a continué de progresser au rythme soutenu de 6,7 %, alors qu'elle a stagné en CEMAC.
Tous les pays de la CEMAC, à l'exception de la Centrafrique, demeurent en effet plus sensibles aux fluctuations du prix des matières premières et notamment du pétrole.
L'Union des Comores a quant à elle connu une légère progression de sa croissance en 2017, à 3,0 %, portée notamment par la hausse de la production de produits agricoles.
Par ailleurs, les pays de la Zone franc ont continué d'enregistrer des taux d'inflation (+ 0,8 % en moyenne annuelle), nettement plus faibles que ceux de l'Afrique subsaharienne (+ 11,0 %) en 2017.
En outre, l'arrimage à l'euro a en effet protégé les pays de la Zone Franc des chocs inflationnistes consécutifs, à de fortes dépréciations du taux de change, auxquelles ont été confrontés les pays en développement les plus vulnérables, souligne la Banque de France.
Cette inflation très modérée est observée dans l'ensemble des régions de la Zone franc, tant en CEMAC, avec + 0,9 % en moyenne annuelle, qu'en UEMOA (+ 0,8 %) et en Union des Comores (+ 1,0 %).
Il est à noter que le Rapport de la Zone franc a été rénové et recentré sur les évolutions globales et structurelles. A savoir : la montée de l'endettement public; les liens entre Etats et banques et enfin, la diversification des exportations qui demeure insuffisante pour favoriser le développement économique.
Stéphane Billé
Le flux des échanges commerciaux entre le Gabon et le reste du monde a légèrement baissé au premier semestre 2018 par rapport à la même période en 2017. En fait, assure le ministère de l’Economie, « ce repli provient de la baisse des échanges avec la Chine (-27,4%), la France (-27,3%) et la Malaisie (-22,2%) ».
Mais en dépit de cette baisse, les échanges entre le pays et ses 10 principaux clients ont enregistré une hausse de 12,6% sur les six premiers mois de l’année, passant de 1029,6 milliards FCFA en juin 2017 à 1159,8 milliards FCFA en juin 2018.
Cette progression est portée essentiellement par la demande de la Chine, de l’Inde, de l’Indonésie, de la Malaisie, et de la Grande-Bretagne du fait de l’explosion des ventes de pétrole du Gabon, qui ont, durant cette période, culminé à 77,1% du total des exportations du pays.
Bien que les échanges commerciaux entre l’empire du Milieu et le Gabon aient diminué, ce pays reste son premier partenaire avec un volume de 427,9 milliards FCFA d'opérations, contre 589,7 milliards FCFA en 2017, à la même période. Il est suivi de la France, dont le volume a baissé de 70 milliards FCFA à 185,8 milliards FCFA en un an, de l’Inde qui réalise un bond de près de 594% en volume à 125,6 milliards FCFA, de la Malaisie (112,7 milliards FCFA) et de l’Indonésie dont les achats de produits gabonais ont atteint 111,6 milliards FCFA.
PcA
L’ambassadeur du Liban près le Gabon, Aline Younes, et le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, ont échangé sur les axes de la coopération entre les deux pays en fin de semaine dernière à Libreville.
Il était question, assure-t-on dans la presse locale, que les deux personnalités évaluent le niveau de mise en œuvre des accords signés jusqu’ici entre ces deux nations et d’envisager la conclusion de nouveaux accords plus adaptés à la nouvelle option de diversification de l’économie que le Gabon a prise il y a plus huit ans.
D’après Aline Younes, de nouveaux accords sont déjà en préparation par les deux pays.
«Ces accords portent sur des thèmes d’échanges commerciaux, économiques afin d’accompagner le Gabon dans cette phase très importante de diversification de son économie et le savoir-faire et la technicité que le Liban peut offrir durant cette transition.», explique-t-elle à la presse locale.
La rencontre se déroule dans un contexte de détente entre les deux pays. Il est prévu au premier trimestre 2019 que le président de la République, Ali Bongo Ondimba se rende à Beyrouth dans le cadre d’une visite officielle.
Pour le ministre de l’Economie, le Gabon et le Liban doivent désormais développer de nouveaux axes de coopération économique mutuellement bénéfiques.
«Il était important que l’on mette en place un mécanisme qui ferait en sorte que nous puissions avoir une plateforme de travail commune. Nous allons travailler main dans la main et faire en sorte que tous les dossiers d’intérêt commun soient revus et corrigés avec des propositions d’autres axes de coopération.», confie-t-il à la presse locale.
Le Gabon abrite une forte communauté d’opérateurs économiques libanais qui opèrent dans divers domaines.
PcA
Pour renouveler les 149 km du réseau d’approvisionnement en eau potable de Libreville et ses environs, renforcer et assurer l’extension de 131 km dudit réseau et enfin réparer les fuites d’eau observées dans les bâtiments administratifs, la Banque africaine de développement (BAD) a décidé de l’octroi au Gabon d’une enveloppe de 75,4 millions d’euros, soit environ 50 milliards Fcfa.
Avec un déficit en eau potable estimé à 50 000 mètres cubes par jour à Libreville et ses environs, le Gabon veut, par la réalisation de ce projet approuvé par le conseil d’administration de l’institution financière panafricaine, atteindre un taux d’accès à l’eau potable dans les zones urbaines de 95%, dépassant ainsi les 45% actuels.
En milieu rural, ce taux devrait passer d’ici 2020 de 35% à 85%. Quant à l’assainissement, assure la BAD dans un communiqué, son taux devrait remonter de 10% à 80 % en zone rurale, et de 32% à 80 % en zone urbaine.
«L’eau, c’est la vie ! Voilà le genre d’initiatives que notre Banque devrait prendre. Travailler à faire avancer les choses au Gabon. Nous devons féliciter le pays pour ce projet. Car donner l’accès à l’eau aux pauvres est fondamental.», indique Akinwumi Adesina, président de la BAD dans le communiqué de l’institution à cet effet.
Le projet prévoit le développement des infrastructures d’approvisionnement en eau potable de la capitale gabonaise et ses environs. Il est cofinancé par le fonds chinois «African Growing Together Fund – AGTF», pour 42 millions d’euros soit un peu plus de 27 milliards Fcfa.
PcA
Après Brazzaville au mois d’Avril dernier (photo), les ministres Finances de la Zone franc se retrouvent ce 8 octobre 2018, autour de Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances, pour leur traditionnelle rencontre.
En prélude à cette réunion, les experts des 14 pays de ladite zone se sont penchés le 05 octobre dernier, sur un certain nombre de dossiers qui devront être soumis à l’appréciation de membres des gouvernements.
Il s’agit entre autres : de la situation macroéconomique et l’état de la convergence nominale en zone franc, du suivi des recommandations, de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, de la finalisation du projet de communiqué de presse à soumettre aux ministres et enfin de la réflexion sur les thèmes des prochaines réunion des ministres des finances de la Zone franc.
Quant à la réunion des ministres, gouverneurs et des présidents des commissions de la Cémac et de l’UEMOA proprement dite, elle abordera les perspectives macroéconomiques, les risques et les opportunités de la Zone franc, les recommandations et les enjeux, ainsi que le suivi de la mise en œuvre des réformes sur la mobilisation des ressources intérieures.
De manière concrète, il s’agira de trouver des réponses de politiques publiques et de dresser des recommandations. Les dossiers sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme seront également épluchés. Cette rencontre connaîtra son épilogue, par une conférence de presse des ministres.
Il est à noter que cette rencontre se tient dans la perspective des Assemblées d’automne du FMI et de la Banque mondiale, prévues à Bali, du 12 au 14 octobre 2018.
Stéphane Billé
Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités pour l'année 2018, un séminaire régional sur l’administration performante de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), aura lieu du 08 au 12 octobre 2018 à Libreville au Gabon.
Cette rencontre est placée sous la supervision d’AFRITAC Centre, en collaboration avec le Département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) et la Direction générale des impôts du Gabon.
Il a pour objectifs, d’évaluer les progrès accomplis au regard de l’administration de la TVA, de discuter des défis actuels et proposer des solutions idoines pour améliorer son administration sur le double plan législatif et règlementaire.
Prendront part à ce séminaire : les directeurs généraux des impôts des pays membres de la CEMAC, du Burundi, de la République Démocratique du Congo (RDC), de la République de Sao Tome-et-Principe, de la République des Comores, des Iles Seychelles, et de Madagascar ainsi que les conseillers techniques ayant en charge des questions fiscales, au sein des cabinets des ministre des finances.
Une journée sera enfin consacrée, au terme du séminaire, aux ministres des Finances des pays cités ci-dessus.
Stéphane Billé