En prélude à la tenue, à Ndjamena, la capitale tchadienne, d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cemac, le 25 octobre prochain, le président tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Cemac, a eu un entretien le 22 octobre à Ndjamena avec le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, et le ministre tchadien de l'Economie, président du Conseil des ministres de l'Union monétaire d'Afrique centrale (Umac), Issa Doubragne.
« Le président de la République du Tchad, Idriss Déby Itno, a convoqué un sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cemac, le 25 octobre. Il nous a donc réunis pour qu'on lui fasse le point de la situation qui prévaut dans la sous-région », explique Daniel Ona Ondo.
D’après lui, le gouverneur de la BEAC et le président du Conseil des ministres de l'Umac, y compris lui-même, ont tour à tour présenté au président tchadien les éléments d'appréciation qui pourront nourrir la réflexion des chefs d'Etat au cours des travaux de Ndjamena.
« Globalement, la situation économique de l'Afrique centrale s'est améliorée, depuis les décisions prises par les chefs d'Etat lors du sommet de décembre 2016, à Yaoundé. Mais on note que ces améliorations ne sont pas substantielles. Aussi, il est tout à fait normal que les chefs d'Etat se réunissent pour faire le point et donner un coup d'accélérateur pour que la situation soit encore meilleure qu'elle ne l'est actuellement », poursuit-il.
Mais avant la tenue du conclave des présidents, un conseil des ministres est prévu le 24 octobre afin de peaufiner les dossiers que devront examiner les chefs d’Etat.
PcA
Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en partenariat avec le gouvernement gabonais, Libreville abrite un atelier de renforcement des capacités sur les approches d’évaluation des stocks halieutiques des pêcheries gabonaises, du 22 au 23 octobre.
Identifié dans le domaine prioritaire sur la gestion durable des ressources naturelles du nouveau Cadre de programmation pays (CPP) entre la FAO et le Gabon sur la période 2017- 2022, cet atelier répond à un double objectif.
Le premier consiste à actualiser le diagnostic sur les principaux stocks halieutiques exploités au Gabon. Tandis que le second vise à développer l’expertise nationale pour définir la feuille de route de préparation des données et de pré-évaluation des stocks avant la tenue d’un groupe de travail scientifique, au mois de novembre prochain.
Pour la FAO, « Cet exercice s’avère d’autant plus important, à l’heure où la pêche offre d’importantes potentialités pour la diversification des économies de la sous-région et de celle du Gabon en particulier. Et que de ce fait, il convient de conduire des politiques permettant d’optimiser l’ensemble des bénéfices que peuvent générer les ressources halieutiques pour la société et cela sur une base durable ».
Ce renforcement des capacités, poursuit l’agence onusienne, « permettra enfin de renforcer la gouvernance du secteur afin de pouvoir atteindre l’Objectif de développement durable 14, portant sur la conservation et l’exploitation de manière durable des océans, des mers et des ressources marines aux fins du développement durable à l’horizon 2030 ».
Côté gouvernement, l’on indique que l’importance de cet atelier n’est plus à démontrer. Ce, du fait que « la place de la pêche dans l’économie du pays est devenue prépondérante. L’énorme potentiel exploitable des ressources halieutiques constitue un atout indéniable pour les perspectives de l’économie gabonaise ».
Stéphane Billé
Le calendrier des émissions des titres publiques par adjudication de l’Etat gabonais a été communiqué le 27 septembre dernier par le directeur général de la comptabilité publique et du Trésor, Sosthène Ossoungou Ndibangoye (photo).
Selon les termes du dudit communiqué, pour le compte du quatrième trimestre de l’année en cours, les emprunts de l’Etat gabonais, à travers les Bons du trésor assimilables (BTA) et les Obligations du trésor assimilables (OTA), s’élèveront au maximum, à 148 milliards FCFA.
La répartition établie par la Direction des opérations monétaires et financières indique que les Bons du trésor par adjudication, s’élèveront à 118 milliards FCFA, tandis que les Obligations du trésor assimilables tourneront entre 22,5 et 30 milliards FCFA. A travers les BTA, l’Etat sollicitera le marché de la BEAC, au cours de ce mois d’octobre pour 56, 5 milliards FCFA, 55, 5 milliards FCFA pour le mois de novembre et 6 milliards FCFA, pour le mois de décembre 2018.
Quant aux OTA, ils varieront entre 7 500 et 10 000 milliards FCFA chaque mois, à compter de ce mois d’octobre jusqu’à décembre 2018.
Pour rappel, c’est depuis le 8 mai 2013 que le Gabon est entré dans ce marché des titres publics émis par adjudication, organisé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Ce marché constitue un cadre alternatif permettant aux Etats de mobiliser des ressources pour la couverture de leurs besoins de financement, après la suppression progressive des avances de la BEAC.
Stéphane Billé
Après deux éditions consécutives couronnées de succès, l’épreuve sportive du 10km de Port-Gentil vient d’être reconnue par la Fédération internationale d'athlétisme avec la remise de son « LABEL BRONZE IAAF » pour sa prochaine édition.
A travers cette distinction, cette compétition vient aussi d’inscrire son nom parmi les plus grandes courses au monde sur la distance de 10 km. Par ailleurs, après le marathon du Gabon en 2015, elle devient la 2eme course au Gabon à obtenir une labélisation.
Selon le comité d’organisation, ce label va ouvrir de nouvelles perspectives et permettre de trouver une place de choix dans la hiérarchie du calendrier international.
Pour rappel, le 10 km de POG s’était déjà illustré lors de sa 1ère édition en 2017, en réalisant la 2ème performance mondiale de l’année et la 1ère en Afrique (27 minutes et 48 secondes). L’épreuve gabonaise était ainsi devenue le 10 km le plus rapide d’Afrique.
Au-delà de l’organisation même, cette reconnaissance, souligne le comité d’organisation, «est celle d’un partenariat public-privé matérialisé par l’implication de tous les partenaires, autorités locales, au profit de tous les nombreux coureurs de la ville de Port-Gentil».
Stéphane Billé
Le Gabon dont les dernières performances dans le classement Doing Business n’ont pas été très encourageantes, tient absolument à améliorer son cadre des affaires. C’est dans cette optique qu’une mission de la Banque mondiale, conduite par la représentante résidente, Alice Ouédraogo a été reçue par Madeleine E. BERRE, la ministre de la Promotion des Investissements et des Partenariats public-privé, reçue le 17 octobre.
Les échanges entre les deux parties ont ainsi porté sur les réformes majeures, devant être implémentées dans le cadre de la notation du Doing Business, et particulièrement celles portant sur le volet fiscal.
Faut-il le rappeler, dans le rapport Doing Business 2018 publié par la Société financière internationale (SFI), le Gabon totalisait un score de 46,19% dans la mise en place des réformes des affaires et était classé au 35e rang en Afrique et au 167e mondial. Pour inverser cette tendance négative, les autorités gabonaises ont depuis lors, entrepris de nombreuses initiatives et réformes.
Pour rappel, Doing Business est une initiative du Groupe de la Banque mondiale mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Il présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de près 190 économies à travers le monde.
Stéphane Billé
C’est à travers un communiqué datant de ce 18 octobre 2018 que la ministre d’Etat, en charge de la Santé et de la Famille, Denise Mekam'ne, a annoncé le démarrage des activités du Centre hospitalier universitaire mère enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE), pour ce vendredi 19 octobre 2018.
Ce début des activités qui marque également la délégation de gestion et de management du CHUMEFJE, par le gouvernement gabonais, au groupe espagnol Sphera health management Antares, s’effectuera selon un calendrier bien planifié.
Selon le programme du groupe Sphera health management Antares, il se fera en trois phases. La première a débuté ce vendredi 19 octobre, par les consultations externes de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie ; la radiologie et les examens de laboratoire.
La deuxième phase, qui concerne les hospitalisations, interviendra quatre à six semaines après la première. Quant à la troisième et dernière phase, elle concerne les activités chirurgicales. Elle est censée débuter quatre à six semaines, après la phase des hospitalisations.
Il est enfin à noter que l’inauguration de cette structure sanitaire de troisième génération se fera, quant à elle, par les plus hautes autorités du pays, après le démarrage effectif de ces trois phases citées plus haut.
Pour rappel, c’est le 21 février 2018 que le gouvernement gabonais avait officiellement confié la gestion et le management du Centre hospitalier universitaire mère enfant fondation Jeanne Ebori au groupe espagnol Sphera health management Antares. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet
Stéphane Billé
En raison de la dégradation constante de la qualité du réseau et des communications de certains opérateurs de téléphonie, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Guy Bertrand Mapangou (photo), a sommé l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), de sanctionner deux opérateurs de téléphonie mobile opérant au Gabon.
En fait, la présentation des résultats du 12ème audit de la qualité des réseaux de téléphonie mobile du Gabon, révèle que Gabon Telecom et Airtel Gabon ne brillent pas par un respect de leur cahier des charges en dehors des grandes agglomérations où ils réalisent plus de bénéfice.
En dehors de Libreville et Port-Gentil qui bénéficient d’une couverture de qualité presqu’irréprochable, les zones rurales, apprend-on dans la presse locale, ne semblent pas prises en compte dans les programmes de développement des deux opérateurs, en dépit des promesses d’ajustement.
«Globalement, les deux réseaux satisfont aux exigences du cahier des charges sur Libreville et Port-Gentil mais pas sur le reste du pays. Il y a une certaine fracture qui a été constatée qu’il va falloir corriger rapidement.», explique à la presse locale, Patrice Miconi, patron de PMI Conseil, auteur de l’audit.
Pour le ministre, rapporte la presse locale, il n’est plus question que ces deux opérateurs s’enrichissent au détriment de leur partenaire.
«En 2016, vous avez prétexté que six mois c’était trop court pour vous permettre de corriger les manquements observés. On vous a donné deux ans, vous n’avez rien fait pour améliorer la qualité de vos réseaux. Or, on vous a fait des facilités d’installation qui, au final, ne vous servent qu’à faire plus d’argent sans en faire profiter le Gabon.»
« Vous n’allez pas continuer de vous jouer de votre partenaire qu’est l’Etat gabonais. Ce n’est pas amical.», prévient-il.
Le président de l’autorité de régulation, Lin Mombo, qui indique qu’entre 2016 et 2018, les choses se sont davantage dégradées, a assuré le gouvernement de la prise de mesures fortes, conformément à la réglementation en vigueur.
PcA
A cause de la rigidité du code des hydrocarbures, le Gabon n’a conclu aucun nouveau contrat avec les compagnies pétrolières désireuses d’investir le secteur. Raison pour laquelle, assure le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet (photo), le gouvernement a décidé de réviser le cadre juridique des opérations dans le secteur des hydrocarbures.
«Depuis 2014, nous n’avons signé aucun contrat avec les sociétés pétrolières du fait de la rigidité de notre code. Nous avons donc décidé de réviser ce code des hydrocarbures afin de nous permettre d’explorer davantage notre bassin sédimentaires.», a confié à la presse locale, le ministre du Pétrole lors de la présentation du premier draft du nouveau code des hydrocarbures du pays.
Le Gabon qui entend tirer avantage de la remontée des cours du baril de pétrole, veut être plus compétitif et attirer un maximum d’investissements directs étrangers.
« Trop d’impôts tuent l’impôt. Et lorsque vous constatez que vous avez une pression fiscale dissuasive, il est important qu’on ait l’honnêteté de reconnaître qu’à trop vouloir gagner, nous perdons tout. Le plus important pour nous en économie, c’est d’avoir une économie compétitive.», assure le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga à la presse locale.
PcA
Le comité de gestion du Fonds de développement communautaire (FODEC), réuni le 17 octobre à Malabo, a statué sur la situation financière du Fonds, l'état d'avancement et de mise en œuvre du projet de budget 2018 ainsi que sur l’adoption de l’enveloppe budgétaire pour l’exercice 2019.
La réunion présidée par le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, en présence du président du comité inter-Etats Aboubacar Adam Ibrahim, était l’occasion pour le patron des institutions communautaires, de rappeler l’importance de ce Fonds à l’heure où les projets intégrateurs doivent prendre corps.
«Le FODEC étant au cœur de notre plan de travail, c'est un outil qui va non seulement rendre visible nos actions mais aussi contribuer à l'approfondissement du processus d'intégration.», confie le président de la Commission.
Pour Daniel Ona Ondo, en 2019, l'efficacité et le renforcement des capacités opérationnelles doivent encadrer les activités du Fonds. Aussi, le président de la Commission a-t-il insisté sur le fait que les entreprises ayant déjà été identifiées par le FODEC démarrent effectivement les travaux des projets intégrateurs ayant déjà fait l'objet d'études.
Pour que les projets communautaires soient développés, il a souhaité que l'enveloppe du FODEC soit plus importante en 2019 ; mais le recouvrement de la taxe communautaire d’intégration par les Etats devrait aider à parvenir à cet objectif.
PcA
Entre le mois de janvier et celui de juin 2018, l’Etat gabonais a bénéficié des décaissements sur emprunts extérieurs et intérieurs pour un montant total de 61 milliards Fcfa au premier semestre 2018.
D’après le ministère de l’Economie, ce montant qui affiche une baisse de près de 74% au cours des six premiers mois de cette année, est le résultat des tirages effectués auprès du marché financier régional qui représentent 63,9% de l’enveloppe globale, et des bailleurs de fonds multilatéraux qui ont décaissé 25% des fonds tirés par le pays pendant le premier semestre.
Dans le détail, le Gabon a levé 39 milliards Fcfa auprès des investisseurs financiers régionaux, dont 31,5 milliards au second trimestre et 7,5 milliards Fcfa au premier trimestre. Quant aux bailleurs de fonds multilatéraux, leurs interventions connaissent une baisse de 92% à 15,6 milliards contre 205,3 milliards Fcfa, il y a un an. Ce qui représente un poids de 25,6%.
Les décaissements des partenaires commerciaux du pays ont chuté de près de 20 milliards à 2,7 milliards Fcfa en six mois. Quant aux partenaires bilatéraux, leur apport a crû de 600 millions en juin 2017 à 6,1 milliards Fcfa au 30 juin 2018.
La diminution qui résulte des décaissements des partenaires financiers du Gabon fait suite au repli des tirages sur financements extérieurs en liaison avec la baisse des décaissements multilatéraux et commerciaux en dépit de l’accroissement des tirages sur financements intérieurs.
PcA