Hans Landry Ivala (photo), directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), a rencontré les chefs d’entreprises, à Libreville, afin de leur expliquer à nouveau le bien-fondé de l'initiative gouvernementale qui favorise la détection des talents à travers l’entrepreneuriat.
Pour Jean Pierre Payet, directeur général d’Engen Gabon, il faut que les jeunes intègrent les circuits de l’entrepreneuriat afin de créer des richesses et d’innover. « Aujourd’hui, quand on pose la question à un jeune, sur ce qu’il veut faire, la plupart du temps, c’est copier quelque chose qui existe déjà. Il faut que ces jeunes prennent le relais et proposent une offre qui n’existe pas encore sur le marché », explique-t-il à la presse locale.
D’après le directeur général de l’ONE, le Contrat d’apprentissage jeunesse dédié à la tranche 16-35 ans permet la mobilisation de ressources financières versées par les entreprises auprès de la Caisse de dépôt et de consignation.
« Une partie de ces frais de gestion a été utilisée pour constituer un fonds que nous avons dénommé ONE-Entreprendre. Un fonds de garantie qui va être plus tard logé auprès d’un établissement de microfinance en vue de permettre justement à des jeunes gabonais, quelle que soit la catégorie des jeunes demandeurs d’emploi, puis des moins jeunes, des licenciés économiques, des déscolarisés… de pouvoir accéder à des crédits », confie-t-il à la presse locale.
PcA
Le programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cémac) a été mis à rude épreuve l’année dernière. C’est ce que révèle la Banque de France, dans son rapport annuel de la Zone franc de 2017.
Selon l’institution financière française, malgré la révision du cadre de surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques en janvier 2017, les pays de la Cémac ont connu des fortunes diverses dans la mise en œuvre de ces critères de convergence, mis en place dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques sous-régionales.
Ces critères portent sur le solde budgétaire qui doit être supérieur à – 1,5% du PIB ; la dette publique pour un plafond de 70% ; le taux d’inflation en dessous de la norme communautaire de 3% et les arriérés sur la dette publique.
A titre d’exemple, le critère portant sur les arriérés de paiement n’a été respecté par aucun Etat membre. Quant à celui afférent au solde budgétaire, il a été respecté par quatre pays, à savoir la Centrafrique, le Congo, la Guinée équatoriale et le Tchad.
S’agissant du critère d’inflation, il a été respecté par tous les Etats, sauf la RCA, tout comme celui de l’endettement mais à l’exception du Congo.
Stéphane Billé
En préparation de la mise en œuvre de la comptabilité en droits constatés et patrimoniale, une mission du Fonds monétaire international (FMI), séjournera du 22 octobre au 2 novembre 2018, à Libreville.
Conduite par Michel Durosier, expert du FMI, cette mission consistera à appuyer l’amélioration de la qualité comptable des experts nationaux.
Il est à rappeler que cette mission intervient en appui technique à la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor, dans le cadre des travaux en cours sur la réforme de la comptabilité de l’Etat.
Stéphane Billé
La célébration, ce 16 octobre à Libreville, de la Journée mondiale de l’alimentation sous le thème « Agir pour l’avenir. La Faim Zéro en 2030, c’est possible », aura permis au ministère de l’Agriculture et au bureau local de l’Organisation des Nations unies pour l'agriculture (FAO) de faire l’état des lieux de ce secteur au Gabon.
Pour le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage chargé du programme GRAINE, Biendi Maganga-Moussavou, le Gabon a multiplié des initiatives au cours de ces dernières années, pour parvenir à cet objectif « Faim Zéro ».
La structuration de cette lutte contre la faim, a-t-il indiqué, se fait principalement autour du Programme GRAINE, initiative la plus ambitieuse de l’histoire agricole du pays, dont la mise en œuvre va être optimisée par le PAPG1. Cela, à travers un prêt de 65 milliards FCFA consenti par la Banque africaine de développement à notre pays pour renforcer les capacités des agriculteurs et améliorer les infrastructures en zone rurale.
Lequel permettra ainsi d’asseoir l’efficacité dudit Programme qui est désormais ouvert aux entreprises individuelles et à toutes les spéculations.
Surfant toujours sur cette vague favorable, il a enfin indiqué qu’«au Gabon, en dépit de la contre-performance mondiale et sous-régionale, il est encourageant de noter que la population sous-alimentée ne disposant pas d’assez de nourriture d’un point de vue quantitatif a diminué de 9,7% en 2004 à 7% en 2017, soit une baisse de 48 600 personnes ».
Cette tendance est restée la même, avec le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, qui pour sa part, a néanmoins relevé que «l’énorme potentiel dont dispose le Gabon dans le domaine agricole devrait aider le pays, non seulement, à sortir de la crise économique qu’il traverse actuellement, mais également à améliorer sa situation alimentaire et nutritionnelle, et contribuer ainsi à atteindre l’objectif faim zéro».
«C’est pourquoi en partenariat avec la FAO, le gouvernement a signé en mai 2017, le deuxième Cadre de programmation pays qui englobe trois domaines prioritaires qui s’articulent autour du renforcement de la gouvernance institutionnelle et des capacités nationales ; de la gestion durable des ressources naturelles et du développement des chaînes de valeurs durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture.», a-t-il souligné.
Faut-il le rappeler, les activités de la célébration de cette Journée mondiale de l’alimentation ont été organisées par la représentation de la FAO et le ministère de l’Agriculture, avec une participation active des élèves.
Sous la conduite des experts de la FAO, ces derniers ont pris une part aux activités de démonstration de production des plantes, de valorisation des ressources forestières et de protection de la biodiversité ainsi que de la vulgarisation du potentiel halieutique.
Stéphane Billé
En remplacement de Pietro Amico, précédemment représentant du groupe Eramet au Gabon, Bruno Faour (photo, droite), actuel directeur du développement de la branche manganèse au sein du groupe, va assurer la représentation générale de cette multinationale française au Gabon, dès le mois de novembre 2018.
Ce cadre maison a d’abord servi comme chargé de mission au niveau du groupe de 1998 à 2000, puis au niveau du contrôle de gestion de la branche manganèse de 2000 à 2003. Plus tard, il a été désigné directeur administratif et financier adjoint de 2003 à 2006 avant d’être porté à la direction du contrôle de gestion de 2007 à 2012. C’est depuis 2012 qu’il occupe le poste de directeur du développement.
Le nouveau représentant général de la multinationale française au Gabon aura la lourde mission de conduire l’aboutissement des négociations sur la reprise de l’exploitation du gisement de Maboumine, engagées par son prédécesseur.
En fait, Eramet et le groupe américano-chinois CMOC international ont engagé des négociations en vue de parvenir à un accord d’exploitation du gigantesque gisement de Maboumine, situé près de Lambaréné, centre du Gabon, riche en niobium, phosphate et terres rares.
PcA
Au premier semestre 2018, le chiffre d’affaires du secteur des assurances a connu une baisse de plus de 10% à 45,81 milliards FCFA contre 51,27 milliards, en juin 2017. En fait, assure le ministère de l’Economie, la réduction des primes collectées par les différentes compagnies a été à l’origine du ralentissement du secteur.
En dépit de cette baisse d’activité, les compagnies Ogar, Saham et Axa ont, pendant la période sous revue, payé l’essentiel des primes d’assurance aux clients. Ces trois compagnies représentent du coup 70% du chiffre d’affaires du secteur.
Dans le détail, Ogar justifie 35% de parts de marché contre 41% au premier semestre 2017 ; Saham part de 13% de parts de marché en 2017 pour se situer à 21%, un an plus tard ; tandis que la société Axa se replie de 1% pour se situer à 14% de parts de marché, au 30 juin 2018.
PcA
Après plus d’un an de plongeon, du fait de l’érosion des recettes pétrolières, les avoirs extérieurs du Gabon ont effectué une remarquable remontée au cours des six premiers mois de l’année en cours.
Ainsi, au 30 juin 2018, la Banque des Etats de l’Afrique centrale indique que les avoirs extérieurs nets du Gabon ont réalisé une croissance de 22 % à 487,2 milliards Fcfa au deuxième trimestre 2018.
Cette performance est la conséquence de la forte hausse des avoirs extérieurs nets des banques primaires qui ont crû de 271,3 milliards Fcfa en juin 2018 contre 115 milliards en juin 2017. Du coup, les engagements à vue du pays, bénéficient d’une couverture de plus de 54% après avoir gagné 6,15 points.
PcA
Source:ministère de l'Economie
Depuis le 15 octobre 2018, une équipe spéciale de contrôle à la détention et à la circulation des véhicules et autres matériels roulants est à pied d’œuvre dans les villes de Kyé-Ossi et d’Ambam, deux localités de la région du Sud du Cameroun, frontalières au Gabon et à la Guinée équatoriale.
Selon la direction générale des douanes du ministère des Finances, qui révèle cette information dans sa newsletter du 11 octobre 2018, cette équipe sera opérationnelle dans cette partie du pays jusqu’au 7 novembre 2018, et entre dans le cadre du renforcement des mesures de lutte contre le commerce illicite et la contrebande des véhicules entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale.
En effet, depuis quelques années, en plus des produits cosmétiques et des boissons, il s’est développé un important commerce de véhicules (parfois volés) entre les trois pays de l’Afrique centrale susmentionnés, avec pour plaque tournante la ville camerounaise de Kyé-Ossi où les voitures sont généralement livrées aux acheteurs venus de la Guinée équatoriale et du Gabon.
Brice R. Mbodiam
Au terme des épreuves continentales qui ont regroupé près 4 900 startuppers, dont cinq Gabonais, le Gabonais Lee Patrick Ekouaguet (photo) vient de composter son ticket pour la phase finale de la 4ème édition de l’African Entrepreneurship Award (AEA) qui se déroulera du 3 au 11 décembre 2018, à Casablanca, au Maroc.
Selon le crack gabonais, les qualifications pour la phase finale de l’édition 2018 de l’African Entrepreneurship Award ont été très disputées.
« Nous sommes partis de 4 900 postulants, puis on est passés à 508, ensuite à 243 et enfin à 30 pour ne retenir enfin que 25 compétiteurs pour la phase finale », relève Lee Patrick Ekouaguet.
Pour cette édition 2018, dotée d'un prix de 1 million de dollars, coorganisée par le Maroc et le Nigeria, l’Afrique centrale sera représentée par deux pays, à savoir : le Gabon et le Cameroun. Pour y participer, les postulants devaient proposer un projet appartenant aux catégories « innovation » et « sport ».
Pour l’innovation, l’accent devait être mis sur une nouvelle technologie, un nouveau modèle économique ou sur une solution à un problème non résolu dans votre région. Tandis qu’en sport, ce sont les critères d’intégrité, de persévérance et de collaboration dans le but d’unir les communautés qui étaient visés.
Pour rappel, l’African Entrepreneurship Award est une initiative de la Banque marocaine du Commerce extérieur (BMCE) Bank of Africa. Elle constitue l’une des compétitions les plus significatives pour les jeunes entrepreneurs sur le continent. A travers cette initiative, la BMCE entend apporter sa pierre à la consolidation du microcosme entrepreneurial africain.
Stéphane Billé
Réuni en Conseil des ministres, le 15 octobre 2017, le gouvernement a adopté la loi de règlement (PLR) pour la gestion 2017. Arrêtée en équilibre à 2860 milliards FCFA, la Loi de Finances 2017 a connu une hausse de 233,99 milliards FCFA par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans celle de 2016.
Cette augmentation, selon le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo), « résulte de la prise en compte des comptes d'affectation spéciaux (CAS), à savoir Promotion audiovisuelle et Formation pour l’emploi, du relèvement des dépenses à caractère social ainsi que de la poursuite de la diversification de l’économie, en phase avec le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) ».
Selon lui, en 2017, les recettes budgétaires perçues se sont établies à 1 668,7 milliards FCFA, contre 1 714,6 milliards prévus soit un taux de recouvrement de 98%. Dans le même temps, les ressources de trésorerie et de financement ont été mobilisées à hauteur de 943,3 milliards FCFA contre une prévision de 1145,4 milliards FCFA soit 82%.
Quant aux charges globales de l’Etat, elles ont été arrêtées à 2 860 milliards FCFA dans la Loi de finances, soit 1886,7 milliards FCFA en charges budgétaires et 973,3 milliards FCFA en charges de trésorerie et de financement.
Ainsi, les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 1479,2 milliards FCFA. Tandis que les annulations de crédits, qui portent sur les crédits non consommés du budget général, se chiffrent globalement à 463,3 milliards FCFA en charges de trésorerie et de financement.
Composées essentiellement des intérêts sur emprunts extérieurs courants, les charges financières de la dette ont été exécutées à hauteur de 233,9 milliards FCFA, pour une prévision de 249 milliards FCFA dans la Loi de finances 2017, soit un taux de réalisation de 93,9%.
L’exécution des dépenses de fonctionnement (dépenses de personnel, biens et services et transferts) s’élève quant à elle, à 1105 milliards FCFA, bien en deçà de la prévision de 1152,5 milliards FCFA. Sur cette catégorie de dépenses, les crédits proposés à l’annulation s’élèvent à 103,3 milliards FCFA.
Les dépenses d’investissement, financées sur ressources propres, ont été exécutées à hauteur de 67,4 milliards FCFA pour une prévision de 150,6 milliards FCFA dans la Loi de finances 2017, soit 83,2 milliards FCFA proposés en annulation.
Les projets ayant bénéficié de Financements extérieurs (Finex) enregistrent également un niveau d’exécution de 65,3 milliards FCFA contre une prévision de 286 milliards FCFA. Il se dégage un montant de 220,7 milliards FCFA de tirages non effectués et, par conséquent, proposé en annulation.
Arrêtée à 30 milliards FCFA dans la Loi de finances 2017, la composante ‘’autres dépenses’’ a été exécutée à 7,5 milliards FCFA soit un taux d’exécution de 25,1%. L’exécution des comptes d’affectation spéciale fait apparaître un solde excédentaire de 4,6 milliards FCFA.
En définitive, en tenant compte des crédits sans emploi proposés en annulation, d’un montant global de 444,8 milliards FCFA, l’exécution de la Loi de finances 2017 s’est soldée par un excédent de 204,9 milliards FCFA contre un excédent de 269,1 milliards FCFA en 2016.
Stéphane Billé avec la DCP