Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le calendrier des émissions des titres publiques par adjudication de l’Etat gabonais a été communiqué le 27 septembre dernier par le directeur général de la comptabilité publique et du Trésor, Sosthène Ossoungou Ndibangoye (photo).

Selon les termes du dudit communiqué, pour le compte du quatrième trimestre de l’année en cours, les emprunts de l’Etat gabonais, à travers les Bons du trésor assimilables (BTA) et les Obligations du trésor assimilables (OTA), s’élèveront au maximum, à 148 milliards FCFA.

La répartition établie par la Direction des opérations monétaires et financières indique que les Bons du trésor par adjudication, s’élèveront à 118 milliards FCFA, tandis que les Obligations du trésor assimilables tourneront entre 22,5 et 30 milliards FCFA. A travers les BTA, l’Etat sollicitera le marché de la BEAC, au cours de ce mois d’octobre pour 56, 5 milliards FCFA, 55, 5 milliards FCFA pour le mois de novembre et 6 milliards FCFA, pour le mois de décembre 2018.

Quant aux OTA, ils varieront entre 7 500 et 10 000 milliards FCFA chaque mois, à compter de ce mois d’octobre jusqu’à décembre 2018.

Pour rappel, c’est depuis le 8 mai 2013 que le Gabon est entré dans ce marché des titres publics émis par adjudication, organisé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Ce marché constitue un cadre alternatif permettant aux Etats de mobiliser des ressources pour la couverture de leurs besoins de financement, après la suppression progressive des avances de la BEAC.

Stéphane Billé

Après deux éditions consécutives couronnées de succès, l’épreuve sportive du 10km de Port-Gentil vient d’être reconnue par la Fédération internationale d'athlétisme avec la remise de son « LABEL BRONZE IAAF » pour sa prochaine édition.

A travers cette distinction, cette compétition vient aussi d’inscrire son nom parmi les plus grandes courses au monde sur la distance de 10 km. Par ailleurs, après le marathon du Gabon en 2015, elle devient la 2eme course au Gabon à obtenir une labélisation.

Selon le comité d’organisation, ce label va ouvrir de nouvelles perspectives et permettre de trouver une place de choix dans la hiérarchie du calendrier international.

Pour rappel, le 10 km de POG s’était déjà illustré lors de sa 1ère édition en 2017, en réalisant la 2ème performance mondiale de l’année et la 1ère en Afrique (27 minutes et 48 secondes). L’épreuve gabonaise était ainsi devenue le 10 km le plus rapide d’Afrique.

Au-delà de l’organisation même, cette reconnaissance, souligne le comité d’organisation, «est celle d’un partenariat public-privé matérialisé par l’implication de tous les partenaires, autorités locales, au profit de tous les nombreux coureurs de la ville de Port-Gentil».

Stéphane Billé

Le Gabon dont les dernières performances dans le classement Doing Business n’ont pas été très encourageantes, tient absolument à améliorer son cadre des affaires. C’est dans cette optique qu’une mission de la Banque mondiale, conduite par la représentante résidente, Alice Ouédraogo a été reçue par Madeleine E. BERRE, la ministre de la Promotion des Investissements et des Partenariats public-privé, reçue le 17 octobre.

Les échanges entre les deux parties ont ainsi porté sur les réformes majeures, devant être implémentées dans le cadre de la notation du Doing Business, et particulièrement celles portant sur le volet fiscal.

Faut-il le rappeler, dans le rapport Doing Business 2018 publié par la Société financière internationale (SFI), le Gabon totalisait un score de 46,19% dans la mise en place des réformes des affaires et était classé au 35e rang en Afrique et au 167e mondial. Pour inverser cette tendance négative, les autorités gabonaises ont depuis lors, entrepris de nombreuses initiatives et réformes.

Pour rappel, Doing Business est une initiative du Groupe de la Banque mondiale mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Il présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de près 190 économies à travers le monde.

Stéphane Billé

C’est à travers un communiqué datant de ce 18 octobre 2018 que la ministre d’Etat, en charge de la Santé et de la Famille, Denise Mekam'ne, a annoncé le démarrage des activités du Centre hospitalier universitaire mère enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE), pour ce vendredi 19 octobre 2018.

Ce début des activités qui marque également la délégation de gestion et de management du CHUMEFJE, par le gouvernement gabonais, au groupe espagnol Sphera health management Antares, s’effectuera selon un calendrier bien planifié.

Selon le programme du groupe Sphera health management Antares, il se fera en trois phases. La première a débuté ce vendredi 19 octobre, par les consultations externes de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie ; la radiologie et les examens de laboratoire.

La deuxième phase, qui concerne les hospitalisations, interviendra quatre à six semaines après la première. Quant à la troisième et dernière phase, elle concerne les activités chirurgicales. Elle est censée débuter quatre à six semaines, après la phase des hospitalisations.

Il est enfin à noter que l’inauguration de cette structure sanitaire de troisième génération se fera, quant à elle, par les plus hautes autorités du pays, après le démarrage effectif de ces trois phases citées plus haut.

Pour rappel, c’est le 21 février 2018 que le gouvernement gabonais avait officiellement confié la gestion et le management du Centre hospitalier universitaire mère enfant fondation Jeanne Ebori au groupe espagnol Sphera health management Antares. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet

Stéphane Billé   

En raison de la dégradation constante de la qualité du réseau et des communications de certains opérateurs de téléphonie, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Guy Bertrand Mapangou (photo), a sommé l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), de sanctionner deux opérateurs de téléphonie mobile opérant au Gabon.

En fait, la présentation des résultats du 12ème audit de la qualité des réseaux  de téléphonie mobile du Gabon, révèle que Gabon Telecom et Airtel Gabon ne brillent pas par un respect de leur cahier des charges en dehors des grandes agglomérations où ils réalisent plus de bénéfice.

En dehors de Libreville et Port-Gentil qui bénéficient d’une couverture de qualité presqu’irréprochable, les zones rurales, apprend-on dans la presse locale, ne semblent pas prises en compte dans les programmes de développement des deux opérateurs, en dépit des promesses d’ajustement.

«Globalement, les deux réseaux satisfont aux exigences du cahier des charges sur Libreville et Port-Gentil mais pas sur le reste du pays. Il y a une certaine fracture qui a été constatée qu’il va falloir corriger rapidement.», explique à la presse locale, Patrice Miconi, patron de PMI Conseil, auteur de l’audit.

Pour le ministre, rapporte la presse locale, il n’est plus question que ces deux opérateurs s’enrichissent au détriment de leur partenaire.

«En 2016, vous avez prétexté que six mois c’était trop court pour vous permettre de corriger les manquements observés. On vous a donné deux ans, vous n’avez rien fait pour améliorer la qualité de vos réseaux. Or, on vous a fait des facilités d’installation qui, au final, ne vous servent qu’à faire plus d’argent sans en faire profiter le Gabon.»

« Vous n’allez pas continuer de vous jouer de votre partenaire qu’est l’Etat gabonais. Ce n’est pas amical.», prévient-il.

Le président de l’autorité de régulation, Lin Mombo, qui indique qu’entre 2016 et 2018, les choses se sont davantage dégradées, a assuré le gouvernement de la prise de mesures fortes, conformément à la réglementation en vigueur.

PcA

A cause de la rigidité du code des hydrocarbures, le Gabon n’a conclu aucun nouveau contrat avec les compagnies pétrolières désireuses d’investir le secteur. Raison pour laquelle, assure le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet (photo), le gouvernement a décidé de réviser le cadre juridique des opérations dans le secteur des hydrocarbures.

«Depuis 2014, nous n’avons signé aucun contrat avec les sociétés pétrolières du fait de la rigidité de notre code. Nous avons donc décidé de réviser ce code des hydrocarbures afin de nous permettre d’explorer davantage notre bassin sédimentaires.», a confié à la presse locale, le ministre du Pétrole lors de la présentation du premier draft du nouveau code des hydrocarbures du pays.

Le Gabon qui entend tirer avantage de la remontée des cours du baril de pétrole, veut être plus compétitif et attirer un maximum d’investissements directs étrangers.

« Trop d’impôts tuent l’impôt. Et lorsque vous constatez que vous avez une pression fiscale dissuasive, il est important qu’on ait l’honnêteté de reconnaître qu’à trop vouloir gagner, nous perdons tout. Le plus important pour nous en économie, c’est d’avoir une économie compétitive.», assure le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga à la presse locale.

PcA

Le comité de gestion du Fonds de développement communautaire (FODEC), réuni le 17 octobre à Malabo, a statué sur la situation financière du Fonds, l'état d'avancement et de mise en œuvre du projet de budget 2018 ainsi que sur l’adoption de l’enveloppe budgétaire pour l’exercice 2019.

La réunion présidée par le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, en présence du président du comité inter-Etats Aboubacar Adam Ibrahim, était l’occasion pour le patron des institutions communautaires, de rappeler l’importance de ce Fonds à l’heure où les projets intégrateurs doivent prendre corps.

«Le FODEC étant au cœur de notre plan de travail, c'est un outil qui va non seulement rendre visible nos actions mais aussi contribuer à l'approfondissement du processus d'intégration.», confie le président de la Commission.

Pour Daniel Ona Ondo, en 2019, l'efficacité et le renforcement des capacités opérationnelles doivent encadrer les activités du Fonds. Aussi, le président de la Commission a-t-il insisté sur le fait que les entreprises ayant déjà été identifiées par le FODEC démarrent effectivement les travaux des projets intégrateurs ayant déjà fait l'objet d'études.

Pour que les projets communautaires soient développés, il a souhaité que l'enveloppe du FODEC soit plus importante en 2019 ; mais le recouvrement de la taxe communautaire d’intégration par les Etats devrait aider à parvenir à cet objectif.

PcA

Entre le mois de janvier et celui de juin 2018, l’Etat gabonais a bénéficié des décaissements sur emprunts extérieurs et intérieurs pour un montant total de 61 milliards Fcfa au premier semestre 2018.

D’après le ministère de l’Economie, ce montant qui affiche une baisse de près de 74% au cours des six premiers mois de cette année, est le résultat des tirages effectués auprès du marché financier régional qui représentent 63,9% de l’enveloppe globale, et des bailleurs de fonds multilatéraux qui ont décaissé 25% des fonds tirés par le pays pendant le premier semestre.

Dans le détail, le Gabon a levé 39 milliards Fcfa auprès des investisseurs financiers régionaux, dont 31,5 milliards au second trimestre et 7,5 milliards Fcfa au premier trimestre. Quant aux bailleurs de fonds multilatéraux, leurs interventions connaissent une baisse de 92% à 15,6 milliards contre 205,3 milliards Fcfa, il y a un an. Ce qui représente un poids de 25,6%.

Les décaissements des partenaires commerciaux du pays ont chuté de près de 20 milliards à 2,7 milliards Fcfa en six mois. Quant aux partenaires bilatéraux, leur apport a crû de 600 millions en juin 2017 à 6,1 milliards Fcfa au 30 juin 2018.

La diminution qui résulte des décaissements des partenaires financiers du Gabon fait suite au repli des tirages sur financements extérieurs en liaison avec la baisse des décaissements multilatéraux et commerciaux en dépit de l’accroissement des tirages sur financements intérieurs.

PcA

 

Le premier arrondissement de Libreville va accueillir les travaux de réhabilitation des voiries urbaines du pays. Le gouvernement qui entend donner une nouvelle impulsion au réseau routier national, va dans quelques semaines, notamment dès le mois prochain, engager ces travaux qu’il a confiés à une entreprise bien connue.

« Nous voulons donner une nouvelle impulsion à l’ensemble du tronçon routier national. Et nous procéderons, très prochainement, au lancement de la réhabilitation des voiries de la capitale avec l’entreprise Colas qui débutera dans le premier arrondissement de Libreville », confie Christian Magnagna, ministre des Mines, de l’Equipement et des Infrastructures, à la presse.

Réagissant aux retards accusés par les travaux du tronçon PK5-PK12, le ministre indique que les délais initiaux de septembre 2018 n’auraient pu être respectés, du fait de l’incivisme de certaines populations riveraines.

« Le tronçon PK 5-PK 12, qui devrait être livré fin septembre, a tout simplement rencontré des problèmes techniques liés à l’incivisme des populations qui occupent anarchiquement les trottoirs », souligne-t-il.

PcA

Grâce aux performances du segment sciage et ce, malgré le repli des industries de déroulage, les industries du bois ont enregistré de bons résultats au premier semestre 2018.

En effet, souligne, la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale, la production des bois débités a augmenté de 10,2%, pour atteindre 389 155 m3. Cela, en raison d’un approvisionnement régulier en grumes, et de la montée en puissance des usines nouvellement installées dans la Zone économique spéciale de Nkok.

Sur le plan commercial, poursuit la même source, les ventes locales ont connu une très forte expansion pour atteindre 23 383 m3, en raison d’une forte demande du marché local du bois débité. Pour leur part, les exportations ont progressé de 9,7%, à 300 674 m3, du fait de la hausse de la demande internationale de bois scié, notamment sur le marché asiatique.

Les unités de sciage

Au 30 juin 2018, les unités de sciage se sont caractérisées par une amélioration des performances industrielles et commerciales. En effet, la production de bois scié a connu une hausse de 24,6%, pour se situer à 255 662 m3. Cette embellie résulte non seulement d’un approvisionnement régulier des usines en grumes, mais également des importants investissements effectués par les sociétés en vue de moderniser leurs équipements.

De même, les ventes locales et les exportations ont augmenté respectivement de 204,4% et 12,8%, en raison de la fermeté de la demande locale et des ventes vers le marché asiatique.

Les unités de déroulage

Après six mois d’activité en 2018, les unités de fabrication de placage ont enregistré un repli de leur activité. Ainsi, la production est passée de 118 574 m3 en 2017 à 114 012 m3, soit une diminution de 3,8%.

A contrario, les exportations ont augmenté de 14,4%, pour se chiffrer à 95 536 m3. Ce regain s’explique par une meilleure compétitivité du placage à base d’Okoumé (-6%), face à la concurrence des placages faits à base d’autres essences sur le marché international.

Au cours de cette période sous-revue, les  résultats industriel et commercial de la fabrication de contreplaqué se sont détériorés. En effet, la production a chuté de 33,7%, comparativement à la même période de l’année précédente, pour se situer à 19 481 m3.

Cette tendance baissière s’est répercutée sur les exportations qui ont connu un repli de 32,8%, à 14 684 m3 au cours de la période. En outre, les entreprises exportatrices font face à la baisse des commandes et aux exigences de certification imposées par l’administration. En revanche, les ventes locales ont augmenté de 14,4%, pour afficher 3 744 m3, en raison de la fermeté de la demande sur le marché national.

Stéphane Billé

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