Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au terme des épreuves continentales qui ont regroupé près 4 900 startuppers, dont cinq Gabonais, le Gabonais Lee Patrick Ekouaguet (photo) vient de composter son ticket pour la phase finale de la 4ème édition de l’African Entrepreneurship Award (AEA) qui se déroulera du 3 au 11 décembre 2018, à Casablanca, au Maroc.

Selon le crack gabonais, les qualifications pour la phase finale de l’édition 2018 de l’African Entrepreneurship Award ont été très disputées.

« Nous sommes partis de 4 900 postulants, puis on est passés à 508, ensuite à 243 et enfin à 30 pour ne retenir enfin que 25 compétiteurs pour la phase finale », relève Lee Patrick Ekouaguet.

Pour cette édition 2018, dotée d'un prix de 1 million de dollars, coorganisée par le Maroc et le Nigeria, l’Afrique centrale sera représentée par deux pays, à savoir : le Gabon et le Cameroun. Pour y participer, les postulants devaient proposer un projet appartenant aux catégories « innovation » et « sport ».

Pour l’innovation, l’accent devait être mis sur une nouvelle technologie, un nouveau modèle économique ou sur une solution à un problème non résolu dans votre région. Tandis qu’en sport, ce sont les critères d’intégrité, de persévérance et de collaboration dans le but d’unir les communautés qui étaient visés.

Pour rappel, l’African Entrepreneurship Award est une initiative de la Banque marocaine du Commerce extérieur (BMCE) Bank of Africa. Elle constitue l’une des compétitions les plus significatives pour les jeunes entrepreneurs sur le continent. A travers cette initiative, la BMCE entend apporter sa pierre à la consolidation du microcosme entrepreneurial africain.

Stéphane Billé

Réuni en Conseil des ministres, le 15 octobre 2017, le gouvernement a adopté la loi de règlement (PLR) pour la gestion 2017. Arrêtée en équilibre à 2860 milliards FCFA, la Loi de Finances 2017 a connu une hausse de 233,99 milliards FCFA par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans celle de 2016.

Cette augmentation, selon le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo), « résulte de la prise en compte des comptes d'affectation spéciaux (CAS), à savoir Promotion audiovisuelle et Formation pour l’emploi, du relèvement des dépenses à caractère social ainsi que de la poursuite de la diversification de l’économie, en phase avec le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) ».

Selon lui, en 2017, les recettes budgétaires perçues se sont établies à 1 668,7 milliards FCFA, contre 1 714,6 milliards prévus soit un taux de recouvrement de 98%. Dans le même temps, les ressources de trésorerie et de financement ont été mobilisées à hauteur de 943,3 milliards FCFA contre une prévision de 1145,4 milliards FCFA soit 82%.

Quant aux charges globales de l’Etat, elles ont été arrêtées à 2 860 milliards FCFA dans la Loi de finances, soit 1886,7 milliards FCFA en charges budgétaires et 973,3 milliards FCFA en charges de trésorerie et de financement.

Ainsi, les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 1479,2 milliards FCFA. Tandis que les annulations de crédits, qui portent sur les crédits non consommés du budget général, se chiffrent globalement à 463,3 milliards FCFA en charges de trésorerie et de financement.

Composées essentiellement des intérêts sur emprunts extérieurs courants, les charges financières de la dette ont été exécutées à hauteur de 233,9 milliards FCFA, pour une prévision de 249 milliards FCFA dans la Loi de finances 2017, soit un taux de réalisation de 93,9%.

L’exécution des dépenses de fonctionnement (dépenses de personnel, biens et services et transferts) s’élève quant à elle, à 1105 milliards FCFA, bien en deçà de la prévision de 1152,5 milliards FCFA. Sur cette catégorie de dépenses, les crédits proposés à l’annulation s’élèvent à 103,3 milliards FCFA.

Les dépenses d’investissement, financées sur ressources propres, ont été exécutées à hauteur de 67,4 milliards FCFA pour une prévision de 150,6 milliards FCFA dans la Loi de finances 2017, soit 83,2 milliards FCFA proposés en annulation.

Les projets ayant bénéficié de Financements extérieurs (Finex) enregistrent également un niveau d’exécution de 65,3 milliards FCFA contre une prévision de 286 milliards FCFA. Il se dégage un montant de 220,7 milliards FCFA de tirages non effectués et, par conséquent, proposé en annulation.

Arrêtée à 30 milliards FCFA dans la Loi de finances 2017, la composante ‘’autres dépenses’’ a été exécutée à 7,5 milliards FCFA soit un taux d’exécution de 25,1%. L’exécution des comptes d’affectation spéciale fait apparaître un solde excédentaire de 4,6 milliards FCFA.

En définitive, en tenant compte des crédits sans emploi proposés en annulation, d’un montant global de 444,8 milliards FCFA, l’exécution de la Loi de finances 2017 s’est soldée par un excédent de 204,9 milliards FCFA contre un excédent de 269,1 milliards FCFA en 2016.

Stéphane Billé avec la DCP

Le Conseil des ministres du 15 octobre 2018 a mis un terme à l’intérim jusque-là assuré par Marcellin Massila Akendengue, à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), depuis février 2018.

Jean-Pierre Duboze Lasseni (photo, centre), ancien conseiller du président de la République, Ali Bongo Ondimba, a été désigné au poste de directeur général de la SEEG, au terme du Conseil des ministres tenu à Libreville.

Cet ancien haut cadre de la SEEG, dans laquelle il a servi pendant près de 30 ans, a d’abord servi comme directeur général de la société de production et de transport d’électricité du Gabon.

En attendant la désignation d’un nouveau repreneur, le nouveau directeur général aura la responsabilité de poursuivre le fonctionnement de cette entreprise tombée dans l’escarcelle de l’Etat, depuis le 16 février 2018, suite à la rupture de la convention de concession qui liait l’Etat à Veolia.

PcA

Les dépenses salariales de l’Etat vont connaître une augmentation substantielle au cours de l’exercice 2019. En fait, elles ont été initialement évaluées à 640,9 milliards FCFA par le ministère du Budget et des Comptes publics, mais le gouvernement a été obligé de les réévaluer de 5% environ, à 672,8 milliards FCFA.

« Cette hausse s’explique essentiellement par le retard pris dans la mise en œuvre de certaines mesures relatives à la baisse de la masse salariale qui ont été prises en 2018 », assure le ministère du Budget et des Comptes publics.

Quant aux dépenses de fonctionnement qui incluent celles des comptes d’affectation spéciale, elles se situent à 1293,7 milliards FCFA contre 1284,8 milliards FCFA. Leur augmentation de près de 9 milliards FCFA est le fait de la maitrise des dépenses supportées par les recettes affectées.

Parce que l’Etat va allouer l’essentiel des ressources à la relance des chantiers à l’arrêt, à l’amélioration du système éducatif, de l’offre de santé ainsi qu'à la lutte contre la précarité et les inégalités, les dépenses d’investissement connaîtront une augmentation.

Elles passeront ainsi de 352,9 milliards FCFA à 423,9 milliards FCFA soit une hausse de 71 milliards FCFA.

PcA

Source: conseil des ministres

Les prévisions du cadrage macroéconomique et budgétaire du gouvernement affichent des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à la somme de 2 806,9 milliards contre 2 918, 5 milliards FCFA dans la Loi de finances rectificative 2018.

Ce qui représente une baisse de 3,8 % représentant un montant de 111,7 milliards FCFA. Cette contraction est imputable au recul des ressources de financement qui chutent de 219,8 milliards Fcfa en dépit d’une hausse des recettes budgétaires de 108,1 milliards FCFA.

Le projet de Loi de Finances 2019 qui s’inscrit dans la poursuite du plan triennal de relance économique et la mise en œuvre des mesures d’assainissement des finances publiques, s’articule autour de quatre axes que sont l’optimisation des recettes, l’allègement du train de vie de l’Etat, la restructuration de la dette intérieure et la réduction des dépenses de personnel.

Les recettes du budget de l’Etat s’établiraient à 2 150,3 milliards FCFA, soit une augmentation de 108,1 milliards FCFA, par apport à la loi de finances rectificative 2018, grâce aux effets attendus des nouvelles mesures de mobilisation des recettes fiscales et douanières.

«Les ressources de financements et de trésorerie, quant à elles, se situeraient à 656,6 milliards FCFA, laissant apparaître un solde déficitaire des opérations de trésorerie et de financement de 68,1 milliards FCFA.», rapporte le communiqué du Conseil des ministres du 15 octobre 2018.

Pour ce qui est des dépenses budgétaires, l’on prévoit 2 082,2 milliards contre 1 969,1 milliards FCFA en 2018, soit une hausse de 113,1 milliards FCFA. Une progression imputable aux efforts d’investissement et à la prise en compte de la part patronale de l’Etat employeur.

PcA

Alors que le Niger se joint à la communauté internationale ce jour pour célébrer la journée mondiale de l’alimentation, le pays vit la fin de sa campagne agricole.

Une campagne marquée, selon Albadé Abouba (photo), ministre de l’Agriculture et de l'Elevage, par une pluviométrie abondante et très bien repartie dans le temps et dans l’espace ainsi qu’une pression parasitaire maîtrisée. Des éléments qui, selon le membre du gouvernement, augurent d’une production très prometteuse et satisfaisante aux attentes des populations.

« Les bons résultats de cette campagne pluviale seront consolidés et renforcés à travers la mise en œuvre d’un programme d’intensification des cultures irriguées sur l’ensemble du territoire d’une part et au moyen d’une campagne de sensibilisation des populations sur la gestion des productions ainsi que leur transformation en aliment qualitatif afin de créer les conditions d’équilibre alimentaire et nutritionnel d’autre part.», a-t-il souligné en marge de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation.

Pour Albadé Abouba, il faut réduire le bradage des denrées alimentaires afin de mieux protéger la production et adopter une approche agriculturale plus intelligente face aux changements climatiques, et diversifier la production pour contribuer à la bonne santé des sols entre autres. Pour conclure, le ministre en a donc appelé à la responsabilité des populations.

SG

Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC), Ahmad Allam-mi et le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall ont tenu une importante séance de travail en fin de semaine dernière.

Durant cette rencontre, ils se sont félicités de l’excellence des relations de coopération entre leurs deux institutions. Pour illustrer ce climat cordial, ils ont fait le point sur quelques dossiers traités en commun.

Il s’agit notamment :

-du 1er sommet conjoint  CEEAC-CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent  qui s’est tenu le 30 juillet 2018 à Lomé au Togo ;

-des modalités de mise en œuvre des décisions du sommet de Lomé ;

-de la prochaine réunion  de l’UNSAC ;

-de la ratification de la convention de Kinshasa sur les armes légères et de petits calibres;

-et de la question de la présence des enfants dans les conflits armés.

Un tour d’horizon a également été fait sur : l’initiative  africaine, la poursuite du dialogue inter-centrafricain ainsi que sur les différentes consultations électorales  qui se sont déroulées dans certains pays de la CEEAC comme le Cameroun, le Gabon, et Sao Tomé- et-Principe.

Stéphane Billé

Le 10 octobre dernier, la commission des Finances de l'Assemblée nationale française a adopté un amendement qui exclut l'huile de palme de la liste des biocarburants donnant droit à un taux réduit de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), indique commodAfrica.

En effet, la TGAP frappe les carburants d'origine fossile mais son taux est minoré en cas d'incorporation de "biocarburants durables", produits notamment à partir d'oléagineux, à l'exception donc de l'huile de palme.

Au moment où la consommation d'huile de palme connaît une hausse croissante, la députée Lorianne Rossi, l'auteure de cet amendement a indiqué que « l’extension des plantations de palmier à huile constitue une cause majeure de déforestation et de dégradation des écosystèmes, dans les pays du Sud ».

Elle a également critiqué les systèmes de certification actuels sur l'huile de palme "durable" qu’elle juge insuffisants. Avant d’ajouter que si l'effet des changements d'affectation des sols produit par le développement de sa culture était pleinement pris en compte dans le bilan des gaz à effet de serre, « les biocarburants à base d’huile de palme seraient les plus nocifs pour le climat ».

Cette décision ne devrait peut-être pas être accueillie avec joie dans certains pays producteurs comme le Gabon, qui ambitionne de devenir l’un des plus gros pourvoyeurs de cette matière première sur le marché international.

En effet, sa filière de l’huile de palme brute ne cesse de consolider ces performances. Entre 2010 et 2017, le Gabon est passé de 35e producteur mondial d’huile de palme à 27e (11e producteur africain). Il assure désormais environ 0,04% de la production mondiale contre 0,01% en 2010.

Selon les projections, lorsque les différentes plantations d’Olam Palm arriveront à maturité, l’on indique que le pays deviendra le 3e plus grand producteur africain d’huile de palme et intègrera le top 10 mondial.

Stéphane Billé

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, ce 16 octobre 2018, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a décidé de placer la jeunesse gabonaise au cœur des activités de cet évènement.

A l’échelon mondial, l'agence onusienne entend plaider pour deux principales causes à l’occasion de cette journée, dont le thème est : «  Agir pour l’avenir. La faim zéro en 2030, c’est possible ».

La première concerne l’éradication de la faim d’ici à 2030, tandis que la seconde portera sur une exhortation des gouvernants du monde, à mettre sur pied, des stratégies efficaces afin d’atteindre le deuxième Objectif de développement durable (ODD).

Au Gabon, cette activité se déroulera avec un cachet particulier. Elle verra la participation massive des élèves des lycées et collèges et des écoles primaires. Leur présence massive à cet évènement, semble témoigner du soutien de la FAO à la nouvelle politique agricole mise en place par le gouvernement en vue de promouvoir la culture agricole dans les réflexions de cette tranche d’âge de citoyens.

Laquelle approche se manifeste d’ailleurs, à travers des initiatives telles que les « Classes vertes », « Vacances agricoles » et bien d’autres. L’objectif étant, selon le ministre de l’Agriculture, Biendi Manganga-Moussavou, «d’intéresser les jeunes aux activités agricoles afin de susciter des vocations et créer une nouvelle génération de producteurs nationaux agricoles capables d’utiliser les techniques de production».

Pour rappel, chaque 16 octobre, la FAO célèbre la Journée mondiale de l'alimentation pour commémorer la fondation de l'Organisation en 1945. Des manifestations sont organisées dans plus de 130 pays à travers le monde, ce qui en fait l'un des jours les plus célébrés du calendrier des Nations unies.

Cet événement a pour objectif de sensibiliser le monde entier aux personnes souffrant de la faim et de les sensibiliser à la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire et de garantir un régime alimentaire nutritif à tous.

Stéphane Billé

Au premier trimestre de l’année en cours, l’Indice harmonisé des prix à la consommation laissait apparaître une évolution des prix à la consommation de 2,7%. Cette hausse s’est envolée au deuxième trimestre de l’exercice en cours, pour se situer à 4,5% en fin de semestre.

Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées ; le logement, l’eau, le gaz domestique, l’électricité ; les  meubles, les articles de ménage, les produits d’entretien ; la santé; le transport;  les communications; les loisirs et la culture et l’enseignement sont les principaux postes de dépense tributaires de cette hausse des prix à la consommation selon le ministère de l’Economie.

«Ces évolutions reflètent la tendance à la hausse des cours internationaux de ces produits. La hausse des prix de transport découle notamment de la baisse de l’offre de transport en commun urbain (opérations de contrôle municipal des documents de transport) et de la hausse de prix des carburants à la pompe entre janvier et mai 2018 (+10,8% pour le litre d’essence et +13,0% pour le litre du gaz)», explique le ministère de l’Economie.

Quant au logement, l’eau, le gaz et l’électricité, l'augmentation des prix est la conséquence de la progression des coûts de fuel du fait de la forte consommation de carburants par les centrales thermiques.

La flambée des prix dans l’enseignement s’explique selon le ministère de l’Economie, par l’augmentation des frais d’inscription dans les établissements secondaires et supérieurs.

PcA

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