La préparation du budget communautaire est au centre des travaux des commissaires de la Cemac à Malabo depuis ce 26 septembre 2018.
Pour le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, le budget a été conçu dans un contexte d'austérité en respect des normes édictées par les Etats et les partenaires financiers et techniques.
En préparation à ce budget, les commissaires entendent tirer au clair la situation du recouvrement de la taxe communautaire d’intégration (TCI), pourvoyeuse de ressources pour le fonctionnement de la Commission, ainsi que pour la mise en œuvre des projets intégrateurs. Car, les dossiers relevant de l’intégration régionale revêtent une importance capitale dans l’avancée et la réalisation du programme économique et régional.
En attendant l’adoption du budget devant le parlement communautaire dont les sessions sont prévues pour se tenir du 19 au 29 octobre 2018, les commissaires examinent aussi la préparation du conseil des ministres de l'Union économique et monétaire d’Afrique centrale, la présentation du budget au comité inter-Etats et au parlement communautaire, ainsi que les dossiers relatifs aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
PcA
Avec une augmentation de ses exportations vers l’UE de 7%, au cours des six premiers mois de l’année 2018, l’Indonésie a vu ses parts de marché du bois en Europe passer de 15,7% à 16,6%, « principalement au détriment du Cameroun et du Gabon », révèle l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT).
« Les fournitures des essences présentant un intérêt pour le marché de l'UE sont en déclin sur le long terme, tandis que les exportations africaines ont été sérieusement affectées par les problèmes logistiques au port de Douala, au Cameroun, et les problèmes de trésorerie des grands opérateurs européens » du secteur du bois en Afrique centrale, précise l’OIBT.
Allusion est ainsi clairement faite aux difficultés rencontrées, ces derniers mois, par le groupe français Rougier, lequel exploitant forestier a fini par céder ses actifs au Cameroun et en Centrafrique, ne conservant désormais que ses concessions forestières au Gabon.
BRM
Le groupe de restauration rapide américain Kentucky Fried Chicken (KFC), vient de conclure avec les autorités gabonaises un accord en vue de l’installation d’une franchise locale de ce restaurateur.
D’après la presse locale, c’est le directeur général de Resto Group, Nader Hashem, également promoteur de l’enseigne française « Paul », dans le pays depuis un an, qui va représenter le groupe au Gabon dès janvier 2019.
«Après plusieurs années de négociations avec le groupe américain Yum, propriétaire entre autres de la marque KFC, nous avons le plaisir d’annoncer au public gabonais l’ouverture prochaine de KFC à Libreville.», annonce-t-il à la presse locale.
Pour le début, trois restaurants seront ouverts à Libreville notamment dans le périmètre de l’aéroport international Léon Mba de Libreville, au centre-ville ainsi que dans la commune d’Owendo.
Pour le premier restaurant du groupe au Gabon, le nombre d’emplois attendus est estimé à une vingtaine.
«Nous allons débuter avec une vingtaine de Gabonais que nous venons d’envoyer en stage de formation à Nairobi au Kenya. Nous croyons en l’avenir du Gabon, à son potentiel économique. D’où les investissements réalisés.», explique Nader Hashem à la presse locale.
Le groupe Yum, propriétaire de la marque KFC, a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires d'environ six milliards de dollars. Il compte plus de 8 millions de clients dans le monde dans ses 20 000 restaurants, dont 98 % sont gérés en franchise et répartis à travers 135 pays.
PcA
Une délégation du groupe minier sud-africain Havilah Consolidated Resources conduite par son président, le professeur Baojin Zhao, était chez le ministre du Pétrole et des hydrocarbures afin d’examiner les possibilités de disposer de l’énergie fossile pour le lancement de la phase d’exploitation du projet de fer de Milingui dans le Sud du Gabon.
D’après le président de la compagnie sud-africaine, le gaz pourrait être transformé en énergie comme cela a été le cas dans bien des pays sur le continent, en vue d’exploiter de manière optimale ce gisement.
«Dans le cadre de ce projet, nous avons besoin de l’énergie. Il y a le gaz pour générer de l’énergie dans la zone de Mayumba. Le ministre nous a donné son accord dans le cadre du développement de ce projet pour nous permettre d’avoir le gaz dans une centrale énergétique à partir du Sud-Ouest du Gabon.», lâche, soulagé, le président de la compagnie sud-africaine cité par la presse locale.
La transformation du gaz en énergie a déjà eu lieu en Afrique du Sud et au Nigeria avec succès, au bénéfice des industries minières. Le Gabon va expérimenter cette technique qui permettra aux compagnies minières de réduire les coûts d’exploitation et d’avancer plus rapidement dans leurs activités.
PcA
Dans l’optique de disposer d’un code des hydrocarbures qui réponde aux aspirations de l’Etat, en garantissant ses intérêts, et susceptible d’attirer davantage d’investisseurs dans ce secteur, le gouvernement a lancé des consultations en vue de susciter des contributions sur la production d’un document final accepté de tous.
Aussi, des institutions internationales et des cabinets d’experts reconnus mondialement se sont mis à ses côtés afin de faire des propositions.
C’est ainsi que l’Université de Houston aux Etats-Unis, représentée par les professeurs Ramanan Krishnamoorti et Julian de Cardenas Garcia ; le Fonds monétaire international, représenté par Marcos Pauplawski Ribeiro et enfin le cabinet Poulain-Cren, représenté par Jean-Paul Poulain et Guillaume Petit, ont élaboré des propositions qui ont été reçues par le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet, le 24 septembre à Libreville.
Les trois institutions ont travaillé sur les aspects liés à la fiscalité, à la préservation de l’environnement et au contenu local.
«La présente communication a pour objectif de rassurer les investisseurs ; car il ne s’agit pas de présenter un code à la va-vite même si nous sommes conscients des enjeux liés à sa parution. Il s’agit pour nous, de nous assurer que le nouveau code est en droite ligne avec les aspirations du gouvernement et celles des professionnels du secteur.», souligne Pascal Houangni Ambourouet.
Car, relève le ministre du Pétrole, il est question, à travers l’enrichissement apporté au travers des contributions des experts, de prendre en compte les différents aspects techniques, juridiques, économiques et environnementaux du secteur.
Ce qui permettra de « s’aligner aux normes internationales, de s’adapter aux évolutions du secteur et de résister aux épreuves du temps ».
PcA
Dans le cadre des scrutins législatifs et locaux que le Gabon organise le mois prochain, les Nations Unies, le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, l'Organisation internationale de la Francophonie, l'Union européenne et les Etats-Unis d'Amérique ont publié une déclaration conjointe ce lundi 24 septembre 2018.
Dans un premier temps, en ce début de campagne électorale, le Bureau régional des Nations unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), l’ambassade des Etats-Unis d'Amérique et la délégation de l'Union européenne au Gabon, en accord avec les ambassades d'Allemagne, d'Espagne, de France et d'Italie au Gabon, saluent la tenue des élections législatives et locales au Gabon en octobre 2018.
Ces institutions ont ensuite émis le souhait que ces prochaines consultations législatives qui interviennent après plusieurs reports, puissent permettre aux citoyens gabonais, de choisir de nouveaux députés pour les représenter.
«Les élections législatives sont organisées conformément au nouveau cadre électoral adopté en janvier 2018, qui confie au Centre gabonais des élections une responsabilité particulière dans le déroulement du processus électoral. L'organisation d'élections transparentes, inclusives et crédibles est fondamentale pour contribuer à la réconciliation nationale, et à la consolidation de la paix au Gabon. A cet égard, le respect des libertés d'expression, de rassemblement, de mouvement et du droit à l'information, ainsi que l'égal accès aux médias des acteurs politiques pendant le processus électoral sont essentiels.», ont-ils indiqué.
Dans ce cadre, la communauté internationale encourage toutes les parties prenantes à faire en sorte que ces consultations électorales se déroulent de manière pacifique, contribuent à l'apaisement du pays et constituent une véritable opportunité pour la consolidation de la démocratie en République gabonaise.
Stéphane Billé
Le Forum national sur la gouvernance de l’internet, que vient d’abriter la capitale gabonaise, Libreville, s’est achevé sur une recommandation forte du DG d’Okoumé Capital, Edgard Mfouba (photo).
Intervenant lors du quatrième panel portant sur le « comment faire de l’internet une source de création de valeur », il a proposé d'établir des Partenariats public-privé locaux (PPPL), dans le cadre de la numérisation des services publics, en vue de rattraper le retard criard pris dans la modernisation par l'intégration des solutions numériques.
Cela, «afin d’atteindre d’une part, les objectifs de rentabilité nécessaire à la pérennité des start-up et PME locales, et d’autre part, de porter l’ambition du Gabon émergent dans le secteur du numérique en vue de créer un effet d’entrainement qui élève le potentiel national en la matière».
Considérant que les niches de création de valeur sont identifiées, il a relevé, à côté des infrastructures déjà disponibles, «la nécessité de structurer un écosystème favorable à l’entrepreneuriat dans le numérique (cabinet conseil, incubateur, etc.) et de proposer des produits de financement adaptés aux jeunes innovateurs».
En effet, selon l’exposant, «en janvier 2018, l’on estime à 435 millions le nombre d’internautes en Afrique. Les gains de productivité sont estimés en 2025 entre 8 et 10 milliards $ dans le secteur financier, entre 30 et 70 milliards $ dans l’éducation, sans oublier la Santé, l’Agriculture, l’e-Commerce, etc».
Avant d’ajouter : «Le champ des possibilités en matière de gains de productivité liés donc à ce secteur est immense, en ce qui concerne l’Afrique.»
C’est donc fort de ce constat, qu’Okoumé Capital, à travers le financement et l’accompagnement des innovateurs, souhaite contribuer à faire de l’économie numérique, un véritable levier de création de valeur et de croissance.
Pour rappel, filiale 100% du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Okoumé capital est une société de capital-investissement dotée de 20 milliards FCFA et dédiée au financement de l’entrepreneuriat au Gabon et au développement des PME et start-up.
Stéphane Billé
C’est sous un air d’adieux aux forts relents de mélancolie que la société Aéroport de Libreville (ADL) s’apprête à organiser les festivités marquant son 30e anniversaire et surtout, la fin de sa concession avec l’Etat gabonais. L’annonce a été faite ce week-end, par son directeur général, Daniel Lefèbre, à la faveur d’un point de presse au siège de l'entreprise.
Cette rencontre a également permis à Daniel Lefèbre d’éclairer la lanterne des hommes de médias sur la fin de bail de sa société avec l'Etat gabonais. Occasion surtout pour lui, de décliner ses performances au cours de cette période de bail. «Au cours de ces 30 années, la société a cumulé un trafic de plus de 21 millions de passagers transitant par l'aéroport de Libreville depuis son arrivée en 1988.», a-t-il indiqué.
Avant de rappeler que «la plateforme aéroportuaire a réalisé au cours de son trentenaire, des investissements en autofinancement, soit près de 40 milliards FCFA, sans recours à des financements publics, auxquels s’ajoutent près de 30 milliards d’impôts et 2,6 milliards de dividendes versés à l’Etat. Une situation qui, selon lui, a permis de générer plus de 1 000 emplois sur la plateforme dont 160 salariés ADL».
A l’endroit de ses 152 collaboratrices et collaborateurs qui entretiennent quelques incertitudes depuis l'annonce de la fin de ce bail, du fait qu’ils ne savent à quelle sauce, ils seront marinés, Daniel Lefèbre a décliné quelques assurances.
«Le personnel continuera à travailler au sein de la nouvelle structure dans les mêmes conditions que la première, avec les mêmes salaires et autres avantages qu'ils avaient.», a-t-il déclaré.
Pour rappel, après plus de 30 années passées dans le service aéroportuaire, ADL société anonyme de droit gabonais dont l’Etat est actionnaire, assurait les missions d’exploitation, d’entretien, de renouvellement et de développement de cette infrastructure aéroportuaire.
Pour ses activités, l’ADL s’appuyait sur un partenariat très étroit avec Egis Aiport Operation (groupe Egis) et l’Aéroport Marseille Provence, cela, dans le cadre d’un des premiers partenariats public privé africains. Le 5 octobre prochain, ADL devra passer la main à Gabon special economic zone (GSEZ) Airport.
Stéphane Billé
Après les deux premiers numéros de son Bulletin économique et statistique (BES) de mars et juillet 2018, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) s’apprête à lancer une troisième publication.
Pour la réalisation de ce support de diffusion des analyses sur les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la BEAC invite à cet effet, les auteurs d’études originales à soumettre des propositions.
Les études proposées devront s’inscrire dans le domaine d’intérêt suivant : interactions politiques budgétaires nationales et politique monétaire commune dans l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC).
Enfin, précise la BEAC, lesdites études peuvent également être réalisées aussi bien par le personnel de la Banque centrale que par tout ressortissant de la Cemac. En outre, les auteurs peuvent répondre au présent appel à contribution, soit à titre individuel, soit en équipe.
Stéphane Billé
Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a reçu le 21 septembre 2018 à Libreville, une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par le ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga.
Cette délégation du Fonds était elle-même conduite par le nouveau chef de mission de cette institution financière au Gabon, Boileau Loko (photo, à droite), venu faire ses civilités au chef du gouvernement.
Les deux personnalités ont ainsi saisi l’opportunité de cet entretien pour évoquer les sujets stratégiques d’intérêts communs, notamment ceux relatifs à la mise en œuvre du programme de développement en cours des institutions de Bretton Woods au Gabon, à travers le Plan de relance économique.
Cette mission est arrivée chez le Premier ministre au moment où le pays négocie de nouveaux décaissements pour soutenir son programme économique et financier.
PcA