Le directeur exécutif de la Banque islamique de développement (BID), Hon. Fredrick Tabura Twesiime, et le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, ont échangé sur la nouvelle stratégie de la BID dans les interventions qu’elle apporte aux Etats membres et sur la coopération avec le Gabon.
Ils en ont profité pour évoquer la structure de l’économie gabonaise qui, d’après la délégation de la BID, présente diverses filières porteuses permettant au pays de monter une stratégie de développement efficace. Car, souligne le directeur exécutif de la BID, plusieurs produits méritent davantage d’accompagnement pour tirer plus de dividendes des matières premières dont regorge le pays.
Il s’agit, selon Fredrick Tabura Twesiime : du pétrole, du bois, des mines, de l’agrobusiness et du transport. Ces produits et secteurs d’activité peuvent ainsi jouer le rôle de catalyseur de l’économie si leur insertion dans les circuits économiques et commerciaux est réussie avec tout ce qu’ils recèlent comme avantages.
PcA
Le projet eGabon, en collaboration avec le cabinet Evolving Consulting, organise une compétition de développeurs afin de primer les meilleures innovations en matière d’eSanté, du 17 au 19 septembre 2018, à Libreville.
Baptisé Hackathon, ce concours qui est une initiative invitant les jeunes à participer à la modernisation du système de santé au Gabon, est le premier d’une série de compétitions de développeurs. Il réunira sur 48 heures, des porteurs de projet innovants, des étudiants, de jeunes développeurs, designers, professionnels de santé, etc.
L’objectif est de développer, pendant cette période, des prototypes digitaux répondant aux trois principales catégories clairement identifiées que sont : « santé connectée », « santé éducation & prévention » et « santé fintech ».
Dans ce cadre, une journée d’idéation a été organisée le samedi 15 septembre 2018, en vue de mieux préparer les équipes. Pour la réussite de cette activité, une forte mobilisation de jeunes est attendue à cette compétition qui se clôturera le 19 septembre 2018, par la remise de prix aux gagnants.
Ces prix sont un mix de financement de projets, d’accompagnement et d’immersion dans les écosystèmes nord-africains et français d’une valeur oscillant entre 3 et 7 millions FCFA.
Pour la bonne gouverne, le Hackathon est dédié à des problématiques médicales susceptibles d’être résolues par une approche numérique dite disruptive, offrant ainsi une voie nouvelle pour l’innovation. Cet évènement servira aussi de lancement aux activités de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), acteur principal du développement du numérique et de son écosystème.
Il est à noter que le projet eGabon a été lancé en juillet 2016. Il est piloté par le ministère de la Communication et de l’Economie numérique, le ministère de l’Economie et la Banque mondiale.
Stéphane Billé
Au Gabon, le pétrolier singapourien BW Offshore vient d’annoncer le démarrage depuis le 16 septembre, de la production pétrolière dans le champ offshore Tortue, soit 18 mois après les premiers investissements dans la licence Dussafu.
« Nous avons obtenu la première huile de la licence Dussafu dans les limites du budget et du calendrier. L'exécution du projet Dussafu confirme l'attractivité de notre modèle en combinant des ressources éprouvées, une organisation ingénieuse et un accès aux actifs de production pour atteindre un délai de production de pétrole réduit.», a déclaré Carl K. Arnet, PDG de BW Offshore.
Si la production initiale attendue n’a pas été annoncée, on sait que le FPSO BW Adolo engagé dans le processus, a une capacité de production de 40 000 barils de pétrole par jour. Des mises à jour devraient être fournies dans les prochains jours pour quantifier la production.
«Notre première priorité est maintenant de terminer les activités de démarrage et de stabiliser la production sur BW Adolo. Nous travaillerons parallèlement à la décision finale d'investissement sur Tortue Phase 2, qui débloquera des volumes de production supplémentaires, poursuivra le programme d'évaluation de la découverte récemment annoncée sur Ruche Nord Est, confirmera des ressources supplémentaires et renforcera la commercialisation de la Licence Dussafu.», a poursuivi le chef d’entreprise.
La production se fera à partir de cinq découvertes prouvées sur la licence. Pour rappel, BW opère sur le périmètre avec 91,67% des participations totales. Le reste revient au Norvégien Panoro Energy.
La mise en production du projet pétrolier Tortue viendra plus ou moins résoudre le problème du recul de la production gabonaise en raison de l’arrivée à maturité des principaux champs producteurs. Avec le lancement de la production lors de la deuxième phase de développement de Tortue, on assistera à une nouvelle ère dans la production pétrolière au Gabon, d’autant plus que l’offshore intéresse des leaders mondiaux de l’exploration comme Petronas.
Olivier de Souza
Après un été émaillé de nombreuses turbulences, la compagnie aérienne Air France KLM a décidé de reprendre la main sur l’axe stratégique, Libreville-Paris-Libreville, avec de nombreuses innovations à la clé. L’annonce a été faite le 13 septembre dernier à Libreville, à la faveur d’un échange entre la direction régionale de ladite compagnie et la presse locale.
Occasion a ainsi été donnée au staff administratif de la compagnie, composé de la Directrice des ventes Gabon, Louise Audyll Ongoum, du Directeur régional Afrique centrale, Frédéric Descours, ainsi du Directeur général Afrique, Frank Legré, de revenir sur les perturbations qui ont émaillé la liaison Libreville Paris-Libreville pendant l’été dernier. Tout en déplorant les nombreux désagréments nés de cette situation qui a porté un coup à la notoriété de la compagnie française, l’équipe d’Air France KLM a indiqué que ces tristes évènements étaient désormais conjugués au passé. Et qu’en outre, des enseignements ont été tirées pour la reprise du cours normal des activités.
Pour la reprise, la direction régionale Air France KLM a ainsi annoncé de grandes innovations qui tournent autour de quatre objectifs à savoir : la sécurité, le confort des clients, de la qualité du service et du respect des programmes.
La première innovation concerne la baisse de ses tarifs, avec des prix « jamais proposés sur ce trajet ». L’autre innovation est relative à la mise en place de meilleures conditions de voyage avec notamment un dispositif spécial.
A cela s’ajoute le retour du Boeing 777 sur ce trajet, depuis le 1er septembre 2018. Faut-il le rappeler, le Gabon est l’une des premières destinations depuis 2015, à bénéficier des nouvelles cabines best, pour garantir confort et bien-être tout au long du voyage, a indiqué l’équipe de Air France KLM.
Air France au Gabon, c’est 72 ans de présence sans interruption ; 130 000 passagers transportés annuellement. Avec sept vols hebdomadaires sur l’axe Libreville-Paris-Libreville, la compagnie réitère également son engagement de poursuivre la promotion de la destination Gabon avec plus de dynamisme.
Enfin, Air France Gabon abrite également la direction régionale de sept pays de la sous-région à savoir : le Gabon, le Congo, le Cameroun, la RDC, le Tchad, la Guinée Equatoriale et la RCA.
Stéphane Billé
Le dossier du corridor énergétique Gabon – Guinée Équatoriale était au cœur des échanges entre le président de la Commission de la Cémac, le Pr Daniel Ona Ondo et le ministre gabonais de l'Eau et de l'Énergie, Patrick Eyogo Edzang à l’occasion d’une audience, le 14 septembre dernier à Libreville.
Au cours de cette rencontre, Daniel Ona Ondo a présenté au ministre Eyogo Edzang un projet communautaire de connexion électrique entre le Gabon et la Guinée Équatoriale. Ce projet, a-t-il précisé, pourrait faire en sorte que « le surplus de production d'énergie de la Guinée Équatoriale puisse permettre d'alimenter le Nord du Gabon, notamment sur la ligne Mongomo - Oyem, où des poteaux sont déjà implantés».
Daniel Ona Ondo a également précisé que ce projet s'inscrit en droite ligne, dans le Programme économique régionale (PER) de la Cémac, à travers la politique énergétique commune de l'Afrique centrale.
En réponse, le ministre a remercié le Pr Daniel Ona Ondo pour son dynamisme en faveur de l'intégration et convenu avec lui, que ce projet d'interconnexion énergétique entre le Gabon et la Guinée - Équatoriale tombe à point nommé. Il a également expliqué que le gouvernement dispose d'ores et déjà des études, et que son département ministériel a aussi entamé des démarches, notamment auprès de la BDEAC pour le financement.
Selon Patrick Eyogo Edzang: «Ce projet est profitable aux deux pays et peut facilement être mis en œuvre». Pour lui, la phase 1 consiste à connecter Mongomo - Medzeng. Puis, Medzeng - Oyem, Oyem - Mitzic et enfin Kyè Ossi – Oyem».
Stéphane Billé
Sous l’égide de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et du gouvernement tchadien, les représentants des gouvernements de la sous-région et les experts dans divers domaines du développement de l’Afrique centrale et du monde entier, se retrouveront du 18 au 21 septembre 2018 à N’Djamena au Tchad, dans le cadre de la 34ème session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) pour l’Afrique centrale.
Cette rencontre dont le thème est axé cette année sur « Financement de l'industrialisation en Afrique centrale », s'inscrit dans la continuité des discussions des précédentes sessions ayant porté sur la nécessité pour les pays de la sous-région, de s'immerger complètement dans une philosophie pratique. L’objectif de ces discussions étant de créer une plateforme de débats et de propositions en vue de l’adoption d’une stratégie harmonisée de déblocage des financements pour l’industrialisation des économies d’Afrique centrale.
Selon les organisateurs, il s’agit pour la région d’Afrique centrale de passer d’un cercle vicieux de l’exportation de matières premières, à un cercle vertueux de l’ajout de valeur aux ressources grâce à une diversification sectorielle et une industrialisation rapide. Selon le Bureau de la CEA en Afrique centrale, l'accent mis sur le financement de l'industrialisation en Afrique centrale est des plus opportuns et pertinents pour plusieurs raisons.
La première correspond à la réaffirmation de l’intérêt porté par les décideurs de la sous-région, pour la diversification économique et la transformation structurelle, lors des sommets extraordinaires des chefs d’États et de gouvernements de la CEMAC en 2016 et 2017 et, à travers l'adoption de divers plans nationaux d'industrialisation.
La deuxième raison repose quant à elle, sur le fait que les pays de la CEMAC ont adopté des mesures d’assainissement budgétaire, dans le cadre d’efforts nationaux et régionaux plus vastes, visant à atténuer les effets négatifs de la chute des prix des matières premières, à améliorer l’efficacité des dépenses et à rétablir la stabilité macroéconomique.
Pour la dernière raison, la CEA estime que cette réunion contribuera à maintenir la dynamique créée lors de la 33ème session du CIE en octobre 2017 à Douala au Cameroun, portant sur le thème « Le Made in Central Africa : du cercle vicieux au cercle vertueux » et à la mise en œuvre du «Consensus de Douala» visant à stimuler la diversification de l’économie de la sous-région par l'industrialisation fondée sur les ressources et le commerce.
Stéphane Billé
Il y a un mois, le 14 août dernier, le gouvernement avait instruit la fermeture d’un dépôt de matériaux de carrière situé dans la zone Nord de Libreville exploité par la société chinoise, Xiang Wei.
La société devait cesser toute activité de stockage et de commercialisation des matériaux de carrière sur ce site par la même occasion. Mais, suivant le ministère des Mines, force est de constater que Xiang Wei a choisi d’aller en l’encontre des décisions prises par les autorités. Aussi le ministre des Mines, Christian Magnagna, a-t-il reçu dans son cabinet le 13 septembre 2018, les responsables de cette société pour leur faire part de son mécontentement quant aux dérives dont l’entreprise s’est rendue coupable.
Entre autres, il y a la mauvaise géolocalisation du dépôt situé dans la zone Nord de Libreville, circonscription interdite à toute exploitation de matériaux de carrière suite au décret du 12 janvier 2015 ; la non-appropriation du site car en prise avec une voie urbaine et principale de grande circulation; la forte dégradation de la chaussée et de l’environnement due à la circulation des camions et des engins.
«Ce dépôt constitue une gêne considérable à la politique d’assainissement et d’organisation des conditions d’exploitation des matériaux de carrière, en matière de respect de l’environnement et de protection du patrimoine routier.», martèle le ministre. Pour faire face à ce manquement à l’éthique, au civisme et au professionnalisme affiché par certains opérateurs de ce secteur d’activités, des sanctions juridiques et financières seront dorénavant appliquées, selon le ministre.
Une proposition de décret du gouvernement dans ce sens, règlementant les conditions de transport et de stockage des matériaux de carrière, qui s’imposera à tous les opérateurs miniers, sera d’ailleurs initiée au courant de ce mois de septembre 2018.
PcA
Pour assainir l’environnement des affaires et la politique d’investissements au Gabon, restaurer la confiance des opérateurs économiques et garantir les conditions d’attractivité du pays, le gouvernement et la Banque mondiale ont décidé de lancer un séminaire de deux jours au siège de l’Agence de promotion des investissements qui va accélérer l’adoption du nouveau code des investissements.
Les parties prenantes travaillent aux méthodes permettant de faciliter l’accès sur le territoire aux travailleurs étrangers, protéger les investissements grâce à la mise en place d’un arsenal juridique adéquat et les bonnes pratiques réglementaires.
L’adoption du nouveau code, assure la représentante résidente de la Banque mondiale, permettra de réduire les risques sur le développement du secteur privé, d’assurer la diversification et la croissance économique du pays.
«Cela comprend la mise en place de garanties de protection pour les investisseurs et des moyens d’assurer l’exécution de ces garanties ; la définition d’incitations bien ciblées dont l’octroi est transparent et fondé sur des critères préétablis. Ce qui contribuera à la fois, à la prévisibilité du climat des investissements et à la rationalisation des dépenses fiscales.», confie Alice Ouédraogo, citée par la presse locale.
Le ministre de la Promotion des investissements souligne que la mise en place du code permettra de disposer d’un système efficace et transparent d’attrait et d’opération des investissements, l’amélioration et la modernisation du cadre juridique des investissements.
Il y a également la promotion du développement et l’application des bonnes pratiques et des normes internationales en matière d’investissements.
PcA
La représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo et Pierre Pozzo di Borgo, chef du secteur industriel de la Société financière internationale (SFI) se sont entretenus le 11 septembre avec le ministre des Mines, Christian Magnagna, sur la sollicitation du groupe Eramet dans la mise en œuvre du projet Comilog 2020.
Les échanges ont porté sur le montant du financement que pourrait solliciter la Comilog auprès de l’institution financière internationale pour le développement du projet, sur le cahier des charges et les conditionnalités que la SFI serait amenée à soumettre à la Comilog et à l’Etat gabonais en matière de bonne gouvernance et d’impacts socioéconomiques des revenus issus de cette exploitation.
Les attentes et les espoirs de l’Etat dans le développement de la filière manganèse sont énormes, selon le ministre des Mines. Il est question pour le gouvernement qui a placé la Comilog comme chef de file, de répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux rattachés à la mise en œuvre du cluster minier de Moanda-Franceville, afin que ses effets positifs soient plus visibles pour les populations locales.
«C’est à cet effet que le Gabon a décidé de revisiter son Code minier, afin de le rendre plus attractif pour permettre le développement de l’exploitation de ses ressources minières tout en préservant son environnement économique et social.», explique-t-on au ministère des Mines.
L’entretien qui a permis à la SFI de s’informer sur la vision et l’intérêt de l’Etat à accompagner la Comilog dans l’aboutissement de cette demande de financement, a donné l’occasion à l’institution financière internationale d’encourager le gouvernement à réintégrer l’ITIE, qui constitue l’une des conditionnalités fixées par ce guichet de la Banque mondiale pour la promotion de la transparence dans l’utilisation des revenus tirés de l’exploitation des industries extractives.
Le financement de Comilog 2020 permettra d’augmenter la contribution du secteur minier dans la diversification de l’économie et d’améliorer l’épanouissement économique et social des populations.
PcA
Au terme de l’atelier de restitution de l’étude sur l’industrialisation de la filière bois dans les pays du bassin du Congo ce 13 septembre 2018 à Libreville, la Banque africaine de développement (BAD) a décliné les 10 axes et objectifs stratégiques qui devraient permettre la mise en œuvre du processus d’industrialisation de la filière bois dans le bassin du Congo à l’horizon 2030.
Cette stratégie se répartit en deux volets. Le 1er s’intéresse directement à la structuration industrielle de la chaîne de valeur qui part de la grume à la 3e transformation. Tandis que le second s’intéresse à l’environnement (juridique, fiscal, logistique, financier et énergétique) dans lequel cette transformation doit s’opérer.
De manière détaillée, ces 10 axes concernent :
- L’interdiction d’export de grume, premier axe stratégique permettant de sécuriser l’approvisionnement et de développer l’industrie locale ;
- Une augmentation des surfaces forestières. Elle doit se faire de façon durable et modulée selon les pays ;
- Un accroissement du taux de prélèvement de grumes en forêt qui devrait passer de 0.15ha / m3 / an à 0.30 ha / m3 /an à l’horizon 2030 ;
- Un changement de paradigme industriel ;
- Un renforcement du statut juridique et des règles de concessions forestières ;
- Une réduction des distorsions fiscales entre les pays. Il s’agit ici de penser à une harmonisation fiscale dans les pays du bassin du Congo. C’est également un argument de plus pour la mise en place de ZES (qui sont des instruments importants de mise en œuvre d’incitations fiscales destinées à attirer les investisseurs) ;
- Un renforcement des institutions et des législations. La question du renforcement des institutions permet de mettre en place un cadre propice au transfert de l’exécution opérationnelle et commerciale de la valorisation de la ressource bois au secteur privé. Des institutions de qualités permettront aussi d’assurer le contrôle et l’audit sur le terrain ainsi que d’éliminer des tracasseries et prédations qui mèneront vers une gouvernance exemplaire ;
- Un investissement dans les infrastructures logistiques et énergétiques. Le rapport identifie les besoins en infrastructures logistiques pour chacun des pays du bassin du Congo, ainsi que les besoins en infrastructures logistiques pour la mise en place des huit ZES, sans toutefois chiffrer ces investissements ;
- L’instauration d’un nouveau climat de confiance entre le secteur bancaire et les investisseurs forestiers et industriels du bois. Pour rappel le besoin total en investissement du secteur privé dans la filière bois a été chiffré à 3,3 milliards € pour le secteur de la 1ère transformation et 500 millions € pour les secteurs de 2e et 3e transformation ;
- Le rapport propose enfin, l’injection d’importants financements par des fonds d’investissement spécialisés et par les institutions financières locales.
Stéphane Billé