Le rapport sur l’exécution budgétaire et la situation consolidée des arriérés, pour le compte du premier trimestre 2018, vient d’être rendu public, par le ministère du Budget et des Comptes publics.
A l’instar de celui du quatrième trimestre 2017, publié en juillet dernier, ce rapport porte sur les données des instances de l’administration centrale, en raison de l’indisponibilité des systèmes d’information budgétaire des services déconcentrés et des établissements en autonomie de gestion, ne permettant pas de restituer de manière exhaustive et automatisée ces arriérés.
Selon ce dernier rapport, pour la période janvier-mars 2018, le stock des restes à payer de l’Etat central se chiffrait à 611 203 418 285 FCFA. Il était notamment constitué des ordonnances émises au profit des entreprises, pour un montant de 97 413 961 672 FCFA ; des remboursements de la TVA, pour un montant de 321 485 857 474 FCFA et des restes à payer de la dette publique qui se chiffraient globalement à 192 303 599 139 FCFA, représentant 32% des restes à payer de l’Etat central.
Il est à noter que les crédits mis à la disposition des administrations, conformément à la procédure simplifiée prévue dans la loi organique, et qui ne font pas l’objet d’un engagement préalable, sont exclus du présent rapport.
Stéphane Billé
Le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Patrice Ontina, et la présidente du Conseil départemental de la Bendjé, Lucie Daker Akendengué, ont effectué une visite il y a peu, sur le chantier de la route Port-Gentil-Omboué.
Les travaux avaient été interrompus, il y a quelques mois, suite à des difficultés financières rencontrées par l’Etat. Aujourd’hui, rapporte la presse locale, les ouvriers chinois et gabonais s’affairent nuit et jour au bitumage des derniers tronçons, à l’aménagement des voies d’évacuation et au reprofilage des trottoirs.
Longue de 93 kilomètres, la route Port-Gentil-Omboué va relier la cité pétrolière à la partie continentale à travers deux grands ponts dont l’un, le pont d’Ozouri, long de 4,707 kilomètres ; et le deuxième sur la lagune Nkomi qui mesure 4,577 kilomètres.
Le chantier est cofinancé par la China EximBank et l’Etat gabonais pour plus de 350 milliards FCFA. Plus de 600 ouvriers sont mobilisés pour la construction de l'ouvrage.
PcA
Présent à Libreville à l’invitation de la Banque africaine de développement au sujet du développement du commerce inter-régional, le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, s’est entretenu avec les responsables de la Banque islamique de développement (BID).
Durant les travaux, il s'est agi d'explorer les pistes de financement et de définir les contours d’une intervention de cette institution dans l’optique d'une future collaboration stratégique avec cette institution bancaire.
Car, le financement des projets intégrateurs prévus dans le cadre du Programme économique et régional appelle des fonds importants qu’entend mobiliser la Commission sur toutes les plateformes et auprès des partenaires techniques et financiers.
Au-delà de la BID, le président de la Commission s'est rendu au Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent pour des échanges sur les projets intégrateurs qui intéressent le Gabon.
PcA
Dans le prolongement de l’entretien que les présidents gabonais et russe ont eu à Moscou, le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue, a organisé un séminaire avec des investisseurs russes à la Pointe Denis le 12 septembre 2018, à l’effet de donner à voir sur la cartographie générale du secteur aval et amont du bassin sédimentaire national.
«Il s’agissait de montrer à ses investisseurs toutes les opportunités dans le secteur pétrolier afin qu’ils puissent avoir toutes les orientations nécessaires pour venir exploiter notre bassin sédimentaire. Ils ont pu constater la densité de notre bassin sédimentaire en offshore profond, et ils ont aussi vu les opportunités en onshore notamment les espaces qui n’ont pas encore été explorés.», explique le ministre du Pétrole cité par la presse locale.
Pour les opérateurs russes, il s’agissait de livrer les résultats de l’évaluation des propositions faites aux autorités gabonaises, et voir dans quelle possibilité des bases de collaboration et de travail pouvaient être établies.
D’après Azamat Ismagilov, chef de délégation des investisseurs pétroliers russes, des possibilités d’augmentation de la production pétrolière gabonaise existent et peuvent être explorées et mises en œuvre. «Nous pouvons bien appliquer les technologies de notre société pour augmenter le volume de la production pétrolière au Gabon.», confie-t-il.
PcA
Face à l’augmentation croissante de la demande nationale, le cimentier marocain, Cimaf, a annoncé au gouvernement des mesures permettant de remédier à la situation dans un délai de 12 mois, le 11 septembre 2018, au cabinet du ministre de l’Economie.
Ainsi, dans l’urgence, la multinationale panafricaine du ciment compte lancer le démarrage de la deuxième ligne de production de Cimgabon dans moins de deux mois, afin de pallier les pénuries qui guettent le secteur de la cimenterie dans le pays.
En sus de cette initiative, le train de mesures proposées au gouvernement par la filiale locale du groupe Addoha, concerne également l’opérationnalisation du plan d’investissement de la compagnie qui prévoit l’injection de plus de 10 millions d'euros dans la construction, en 12 mois, d'une ligne additionnelle de production de ciments à Cimaf Gabon.
Celle-ci permettra au géant chérifien de disposer d'une capacité supplémentaire de 350 000 tonnes par an ; ce qui fera, avec les 500 000 tonnes déjà disponibles, une production annuelle totale de 850 000 tonnes.
Il y a un an, le gouvernement avait suspendu les importations de ciment sur l’ensemble du territoire gabonais, suite à la découverte des fraudes opérées par certains opérateurs. Le marché ne parvient pas à s’équilibrer depuis lors.
Avec une demande nationale estimée à 650 000 tonnes, le Gabon peine avec le doublement de la demande, du fait du nombre de chantiers à approvisionner, à satisfaire les besoins de consommation en ciment de sa population.
PcA
La société Averda, qui s’occupe de la collecte et du traitement des ordures ménagères dans la ville de Libreville, réclame une ardoise de 22 milliards FCFA au gouvernement. Il y a quelques mois, celle-ci n’était que de 16 milliards FCFA.
« La dette de l’Etat gabonais vis-à-vis de l’industriel Averda s’élève, à ce jour, à peu près à 22 milliards FCFA », indique Joseph Minko Olenga, directeur général adjoint de la société, cité par la presse locale.
Une réunion entre les dirigeants de la société, le ministère de l’Intérieur et la mairie de Libreville s’est tenue le 10 septembre, en vue de trouver une solution à la question des ordures ménagères dans la capitale.
« Les services habilités ont assuré, ce qui a été confirmé par ailleurs, que le paiement a déjà été effectué. De ce fait, le directeur général d’Averda pensera maintenant à remédier rapidement au problème, pour pouvoir enrayer l’insalubrité dans notre ville », confie le maire, Rose Christiane Ossouka Raponda à la presse.
En fait, depuis le mois de mars, le gouvernement a effectué des avances de paiement pour apurer cette ardoise. Mais la facture ne cesse de gonfler et commence à susciter des inquiétudes auprès du gouvernement.
PcA
Après les provinces du Haut-Ogooué, de la Nyanga, de la Ngounié et de l’Ogooué-Ivindo, mal loties en couverture sanitaire, et qui ont déjà bénéficié de cette offre gouvernementale, c’est au tour de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Maritime d’accueillir les cliniques mobiles.
L’annonce a été faite par le porte-parole de la présidence de la République, Ike Nguoni, lors de la conférence de presse de la rentrée, le 11 septembre au Palais du bord de mer à Libreville.
Cette annonce du chef de l’Etat fait partie des mesures devant être implémentées pour permettre aux populations des couches défavorisées de bénéficier d’une couverture sanitaire équitable et accessible à tous à moindres frais.
La mesure du président de la République, indique le porte-parole, a déjà permis de réaliser 14 000 accouchements gratuits sur l’étendue du territoire.
PcA
Le secteur minier gabonais ne cesse de susciter des convoitises. La dernière marque d’intérêt en date, est celle de la République arabe d'Egypte.
En effet, une délégation de ce pays, conduite par Sherif Ismail (photo), l’assistant du président de la République d’Egypte, en charge des projets stratégiques et nationaux, a été reçue en audience, ce 10 septembre 2018, par le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna.
Au cours des échanges, Christian Magnagna a présenté à ses hôtes l’ensemble des opportunités qu’offre le Gabon, dans les secteurs des Mines et des Infrastructures ; cela, dans le cadre du plan de relance économique, après les avoir remerciés pour l’intérêt accordé au Gabon.
En retour, grâce à leur expertise, les potentiels partenaires égyptiens ont manifesté leur ambition de contribuer à la réalisation du cadastre minier gabonais, par la découverte des projets d’investissement prometteurs. Ils ont également promis d'établir des partenariats multiformes et de fournir les infrastructures nécessaires et indispensables au développement des mines.
Au terme des échanges, au nom de la partie égyptienne, Sherif Ismail a pris acte des attentes du gouvernement gabonais et promis fournir, dans les meilleurs délais, une proposition d’investissement de l’Egypte, composé d’un consortium Etat, entreprises minières, hommes d’affaires et bailleurs de fonds.
Stéphane Billé
La question de la salubrité de la ville est devenue on ne peut plus alarmante et préoccupante. Après le diagnostic posé, il y a quelques jours par les différentes parties prenantes de ce domaine, à savoir, le ministère de l’Intérieur en charge de l’Hygiène publique, la mairie de Libreville et la société Averda, l’on vient de franchir un palier supérieur dans ce dossier.
Face à cette inquiétante montée de l’insalubrité dans la capitale gabonaise et certainement préoccupé par l’arrivée des pluies et ses risques sanitaires et sociaux, la présidence de la République a décidé de prendre en main la supervision de la gestion des ordures ménagères, indique une source proche de la présidence.
Sur instruction du chef de l’Etat, cette mission va incomber au Cabinet du président de la République, qui sera obligé de prendre rapidement le taureau par les cornes. Son action qui doit être immédiate afin de répondre à l'urgence, se concentrera dans un premier temps, sur la collecte et le ramassage des ordures. Il s’agira ensuite d’identifier un nouveau site de décharge des déchets avec enfin, un nouveau modèle pérenne de gestion des ordures ménagères.
Selon certains, cette solution s’impose avec acuité depuis plusieurs années. Car, avec une capacité de déchets collectés, passée de 500 tonnes à 1 000 tonnes par jour, l’unique décharge de la ville située à Mindoubé, a atteint sa saturation.
Résultats des courses, la capitale gabonaise reflète ces derniers temps, une image très peu reluisante, avec des immondices qui jonchent les rues et des effluves nauséabondes qui la parfument.
Stéphane Billé
Suite aux informations relayées par certains médias, portant sur une éventuelle entrée de la banque marocaine BMCE dans le capital de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon, le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats Public-Privé, Madeleine E. Berre (photo), vient de faire une mise au point.
En effet, a précisé le membre du gouvernement ce 11 septembre, « lors de l’audience accordée le lundi 3 septembre 2018 à l’Administrateur directeur général exécutif du Groupe BMCE Bank et Président du groupe Bank of Africa, par le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats Public-Privé, il n’a nullement été évoqué une éventuelle reprise de la BICIG par le groupe marocain».
Mieux encore, a-t-elle poursuivi, «les échanges de cette rencontre étaient axés uniquement sur des opportunités d’investissement de ce groupe international au Gabon et des possibilités de l’apport de leur expertise à la modernisation du système bancaire gabonais, facteur clé de l’attractivité du climat des affaires pour une meilleure réponse aux exigences du Plan de Relance de l’Economie».
Stéphane Billé