Selon la presse locale, le Pantelena, un navire pétrolier battant pavillon panaméen, a disparu à 74 kilomètres des côtes gabonaises alors qu’il était en approche du port d’Owendo.
Le tanker transportait 70 000 tonnes de produits pétroliers destinés à la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers, en provenance de Lomé, au Togo.
La presse locale rapporte également que le pétrolier avait à son bord un équipage composé de 2 marins russes et 17 Géorgiens.
Les autorités russes et géorgiennes travaillent, selon les médias russes, avec les autorités navales régionales ainsi que la United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO) qui dispose de plusieurs navires stationnés dans le golfe de Guinée.
PcA
Lors de son adresse à la nation le 16 août 2018, le président de la République a indiqué que le système éducatif gabonais, du primaire au supérieur est sinistré.
«Au Gabon, l’éducation, je n’ai pas peur de le dire, est sinistrée. Dans ce domaine, nous allons de Charybdes en Scylla ou, si vous préférez, de mal en pis.», indique le chef de l’Etat.
Pour étayer ce sombre tableau, Ali Bongo Ondimba s’appuie sur l’absence de mention « très bien » à la session 2018 du baccalauréat. Pour lui, «de manière générale, les résultats 2018 du baccalauréat sont à peine moins catastrophiques que ceux de 2017 ».
«Face à cette situation, en homme d’Etat, je dois me poser la question : Devons-nous continuer ainsi ? Est-ce cette éducation nationale que nous voulons ? Naturellement non. Il faut révolutionner le système. Il en va de l’avenir de nos enfants. Il en va de notre avenir à tous en tant que nation.», explique-t-il.
Il en appelle à une réflexion indispensable sur des réformes structurelles, permettant aux Gabonais de bénéficier d’une formation efficace.
Dans l’entourage du chef de l’Etat, on explique cette réforme en détail. «Désormais, les critères d’excellence académique et les critères sociaux seront davantage pris en compte. Le Gabon est un des pays qui dépense le plus pour ses étudiants. Nous sommes donc légitimement en droit d’attendre de bien meilleurs résultats.», explique Brice Laccruche Alihanga, directeur de cabinet du président de la République.
D’après le directeur de cabinet du chef de l’Etat, cette réforme portera aussi sur la revalorisation des filières d’enseignement scientifique et technique, ainsi que l’apprentissage.
«Il s’agit, sans être exhaustif, d’assurer une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins, présents et à venir, sur le marché du travail.», précise-t-il.
Tout ceci est d’autant plus nécessaire, assure le président de la République, «que la bonne formation de nos élèves contribue à l’attractivité des investissements extérieurs et donc une condition de l’accélération de la création d’emploi dans notre pays».
PcA
Une mission d'assistance technique d’AFRITAC centre, conduite par Georges Claustres, expert en administration douanière du Fonds monétaire international (FMI), est attendue du 10 au 21 septembre 2018, à Libreville.
L’objectif de cette mission consistera à appuyer le ministère de l’Economie, dans son processus de modernisation des procédures douanières du pays. De manière technique, il s’agira d’assister les services douaniers dans la rédaction du projet d’instruction-cadre sur la procédure générale de dédouanement, débouchant sur la mise en place d’une procédure simple, cohérente et prête à être informatisée.
Selon le ministère de l’Economie, cette procédure est conforme aux dispositions de la convention de Kyoto révisée, de l’Organisation mondiale des douanes, et celles du code régional de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), en cours de révision.
Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d'activités 2018 d’AFRITAC centre, fait suite à une requête des autorités gabonaises en date du 13 mars 2018.
Stéphane Billé
Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang (photo), a reçu en audience, une délégation du Conseil des ministres africains chargés de l’Eau (AMCOW), le 14 août dernier.
Cette rencontre consistait à faire le point sur les préparatifs de la 7ème semaine africaine de l'eau, qui se tiendra du 29 octobre au 02 novembre 2018 prochain à Libreville. Selon le comité local d’organisation, cette rencontre à laquelle sont attendus près de 54 ministres de l’Eau et de l’Assainissement, sera placée sous le thème « Vers la réalisation de la sécurité de l'eau et l’assainissement géré de manière sûre pour l'Afrique ».
Durant les travaux, les participants vont plancher sur la sécurité de l'eau, notamment au niveau des infrastructures, des investissements et de l'innovation ; sur le choix, les approches et les actions pour son assainissement en toute sécurité en Afrique en 2030 ; sur la gouvernance de l'eau et enfin, sur le financement de l’assainissement.
Enfin, les travaux de cette 7ème semaine africaine de l'eau devraient se solder par l’entrée effective de la présidence du Gabon au Conseil des ministres africains en charge de l'Eau, indique-t-on.
Stéphane Billé
A la faveur de son discours à la nation, le 16 août 2018, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a dressé un diagnostic bien alarmant du système éducatif gabonais. En des termes particulièrement acerbes, il a reconnu que la situation était plus que préoccupante et qu’elle nécessitait une thérapie d’urgence.
«Au Gabon, l’Education, je n’ai pas peur de le dire, est sinistrée. Dans ce domaine, nous allons de Charybdes en Scylla ou, si vous préférez, de mal en pis. Des exemples ? Aucune mention très bien, ni aucune mention bien au baccalauréat cette année. De manière générale, les résultats 2018 du baccalauréat sont à peine moins catastrophiques que ceux de 2017.», a-t-il souligné.
Face à cette sinistrose, il a proposé une révolution de ce secteur pour inverser cette désolante tendance. «Je dois me poser la question : devons-nous continuer ainsi ? Est-ce cette éducation nationale que nous voulons ? Naturellement non. Il faut révolutionner le système. Il en va de l’avenir de nos enfants. Il en va de notre avenir à tous, en tant que Nation.», a-t-il indiqué.
Selon lui, «nous devons réfléchir aux indispensables réformes structurelles, à mettre en place pour faire en sorte que les Gabonaises et les Gabonais soient bien formés et puissent intégrer le marché de l’emploi». Avant de préciser que «c’est d’autant plus nécessaire que la bonne formation de nos élèves contribue à l’attractivité des investissements extérieurs et donc, une condition de l’accélération de la création d’emploi dans notre pays. L’éducation du primaire au supérieur en passant par la formation professionnelle constitue une priorité vitale pour notre pays».
Poursuivant son réquisitoire, il a également remis en question, l’efficacité actuelle du système des bourses. «Des sommes considérables y ont été investies avec des résultats plus que médiocres au fil des années. Rendez-vous compte c’est plus de 600 milliards de FCFA qui ont été dépensé entre 2012 et 2018 pour 800 000 bourses distribuées et pour quels résultats ? Le Gabon est l’un des pays en Afrique qui dépense le plus pour ses étudiants boursiers sans que les résultats ne soient au rendez-vous.», a-t-il déploré.
Pour Ali Bongo Ondimba, se pose également le problème d’orientation. «70 % des bourses sont octroyées dans des filières littéraires ou dans les humanités alors que nous avons davantage besoin de former les jeunes Gabonais dans les filières techniques, professionnelles ou scientifiques pour renforcer l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins sur le marché de l’emploi.», s’est-il indigné.
La situation, pour le chef de l’Etat, devraient donc interpeller tout le monde. Et en premier lieu, les enseignants «qui font plutôt, des revendications et des augmentations de leurs salaires, leurs priorités, au lieu de se soucier d’abord de l’avenir de nos enfants».
Pour soulager le grand malade : «Nous devons le réformer. J’en appelle ici comme ailleurs à une transformation en profondeur car tout doit être remis à plat. Des mesures fortes et immédiates seront prises !», a prescrit Ali Bongo Ondimba.
Dans ce cadre, le premier antidote a été prescrit. Il s’agit de la mise en place dans les tous prochains jours d’une task force sur l’éducation. Laquelle sera chargée de faire «des propositions fortes, concrètes et d’application immédiate. L’objectif visé étant de remettre le secteur de l’éducation à flot, du primaire au supérieur, créer un lien entre système éducatif et monde de l’entreprise et revaloriser les filières professionnelles et techniques».
Stéphane Billé
Selon les déclarations des entreprises à la Caisse nationale de sécurité sociale, 5177 emplois ont été créés au Gabon, durant le premier trimestre de l’exercice en cours. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que l’objectif annoncé, lors de son adresse de la Saint Sylvestre, est en voie d’être atteint.
« Cela nous laisse penser que notre objectif de créer 10 000 emplois par an, sur une période de trois ans, est à portée de main, si nous poursuivons nos efforts », explique le chef de l’Etat.
Pour Ali Bongo Ondimba, au rythme auquel les emplois se créent depuis le début de cette année au Gabon, si cette dynamique se confirme, le secteur privé deviendra à nouveau le premier employeur du pays devant le secteur public. Ce qui constituera un nouveau signal de la transformation structurelle de l’économie gabonaise.
« Notre filière industrie du bois crée en moyenne 1000 emplois par an, dont de nombreux emplois qualifiés dans les nouvelles usines qui ouvrent leurs portes, notamment dans la zone industrielle de Nkok », souligne-t-il.
En effet, grâce au changement de paradigme qui a porté l’économie de la situation rentière vers plus de diversification des filières, le Gabon s’est imposé comme le premier exportateur africain de feuilles de placage, de contreplaqués et de bois sciés en 2017.
PcA
Pour son traditionnel discours à la nation, la veille de la fête nationale qui se célèbre ce 17 août, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a fustigé la propagation d’« idées populistes, irresponsables et dangereuses, qui, au nom d’un prétendu nationalisme, prônent le repli sur soi et le rejet de l’autre, du seul fait de ses origines ».
« Les idées prétendument nationalistes, partout où elles ont prospéré, n’ont conduit qu’à la ruine et à la désolation des peuples. C’est en effet au nom des nationalismes que le monde bascula dans les deux grandes guerres, avec le cortège d’horreur que l’on sait. Ce sont également les idées nationalistes qui ont conduit, à l’intérieur d’un même pays au génocide et aux épurations ethniques », prévient le président de la République.
Pour le chef de l’Etat, le rejet de l’étranger fondé sur la préférence nationale travestit l’idée de nationalisme qui finit par se muer en préférence provinciale, religieuse, ethnique ou tribale. Toutes choses qui selon lui, diffèrent du patriotisme.
« Alors que le nationalisme est le rejet de l’autre au nom de la nation, le patriotisme est au contraire l’acceptation et l’implication de l’autre, quelles que soient ses origines, dans l’œuvre de construction de cette même nation », explique-t-il.
Citant ses deux prédécesseurs, le président de la République appelle ses concitoyens à faire montre d’amitié vis-à-vis des ressortissants des autres pays.
« Lorsque le président Léon Mba disait ‘’Gabon d’abord’’, il n’entendait nullement le rejet de l’autre. Par cette affirmation très forte, le père de l’indépendance entendait placer le Gabon au-dessus de toute autre considération. Il entendait également par-là que ceux qui ont choisi le Gabon comme leur pays, doivent de même magnifier, célébrer leur nation et contribuer à son développement », précise-t-il avant de conclure :
« C’est pourquoi le président Omar Bongo Ondimba pouvait dire « lorsqu’un étranger nous apporte sa force de travail, apportons-lui notre amitié en retour ».
PcA
Au cours d’une séance de travail tenue à Libreville le 15 août 2018 entre le coordonnateur du Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent, Liban Soleman, et le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, le Gabon a exprimé son envie de tirer avantage des projets intégrateurs développés par la CEMAC.
D’après le président de la Commission, le Fonds de développement communautaire (FODEC), a identifié et retenu des projets prioritaires pour le Gabon cette année. Il s'agit notamment des études pour la construction des routes Mongomo-Assok Medzeng-Oyem entre le Gabon et la Guinée équatoriale; Kougouleu-Medouneu et l'axe Makokou-Mekambo-Ekata à l’intérieur du Gabon.
Il y a également les études pour la construction du poste frontière de Kyè-Ossi qui sépare le Cameroun et le Gabon à Medouneu. Ces projets sont budgétisés au compte du FODEC pour l’exercice en cours, assure le président de la Commission.
Entre autres projets pouvant impacter significativement l'économie gabonaise, Daniel Ona Ondo a cité la boucle ferroviaire de la sous-région et le projet d'interconnexion électrique de la CEMAC.
«Nous souhaitons que les États nous donnent leurs priorités. Il nous sera plus facile de mobiliser nos équipes et les financements pour les projets qui impactent sur les économies et les peuples de la CEMAC avec l'engagement des États.», souligne le président de la Commission.
Pour Liban Soleman, les projets d'interconnexion énergétique communautaires, celui de la réforme des grandes écoles devant aboutir à une université d'excellence de la CEMAC ou encore la réforme du FODEC, afin de développer le marché commun, apparaissent nécessaires à ses yeux.
Il a conclu en défendant une intégration régionale motivée par l'économie, qui devrait prioriser l'industrialisation en vue d’accélérer le processus de diversification de l'économie des pays de l’espace communautaire.
PcA
Au terme de la rencontre qui a réuni les chefs d’Etat d’Angola, du Congo et du Gabon à Luanda, capitale de l’Angola le 14 août 2018 sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique centrale, Denis Sassou Nguesso, Ali Bongo Ondimba et Joao Manuel Gonçalves Lourenço ont exprimé dans le communiqué final, leur satisfaction par rapport à l’évolution de la situation dans l’espace communautaire.
En effet, traversée par des crises sécuritaires en RCA, au Cameroun et des troubles politiques en RDC, à quoi il faut ajouter une situation économique défavorable en dépit de la lente reprise de ces dernières semaines, la CEEAC ploie sous le poids de menaces asymétriques qui causent d’énormes dégâts sur le plan humanitaire.
En plus de l’engagement du secrétaire général des Nations unies et du renforcement du rôle de la MONUSCO pour la stabilité en République démocratique du Congo, le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, a indiqué que tous les pays de la sous-région se tiennent aux côtés de ce pays pour l’accompagner dans l’aboutissement de son processus démocratique.
Le maintien des troupes gabonaises au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique a également fait l’objet des discussions entre les chefs d’Etat et leurs mandataires à cette réunion selon le communiqué final.
Il en ressort ainsi que face à la persistance de la crise en RCA, les chefs d’Etat vont poursuivre les efforts pour rétablir la paix et la stabilité, favoriser la réconciliation nationale et restaurer l’autorité de l’Etat.
En dehors des problèmes en zone CEEAC, la situation dans les autres parties du continent, notamment au Soudan du Sud, au Burundi ou encore dans la région des Grands Lacs en général, a également fait l’objet d’échanges entre les chefs d’Etat.
PcA
Source:communiqué
La production de silico-manganèse (en hausse de 122,5%) a fortement tiré le secteur de l’industrie minière, au cours des trois premiers mois de l’année, au Gabon.
Ce produit du complexe métallurgique de Moanda a vu sa production passer de 5 139 tonnes en 2017 à 11 434 tonnes en mars 2018. Quant au ferromanganèse, il est passé de 1 610 tonnes à 1 735 tonnes sur la même période.
A 13 169 tonnes pendant les trois premiers mois de l’exercice en cours, pour 6 749 tonnes à la même période en 2017, l’industrie minière fait ressortir une consolidation de l’activité de transformation de manganèse, du fait de la montée en puissance des usines.
Les exportations n’ont toutefois pas suivi la cadence de la production. Celles-ci sont en chute de 1,3%, bien qu’elles aient été tirées par le silico-manganèse de 10,3% à 4 658 tonnes contre 4 222 tonnes en 2017.
La répercussion commerciale a été automatique avec une chute de plus de 43% du chiffre d’affaires de l’usine, passé de 7 milliards FCFA à 3,9 milliards FCFA.
PcA