Une délégation de la société China Harbour Engineering Compagny (CHEC), conduite par le vice président Li Yi, s’est entretenue avec le ministre gabonais des Infrastructures, de l’Equipement et des Mines, Christian Magnagna en présence des responsables du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
La séance de travail a permis de faire le point sur l’état d’avancement des projets phares de la coopération sino-gabonaise en matière d’infrastructures, notamment le projet d’aménagement du front de mer appelé «Baie des Rois» et qui consiste à construire des logements et des bâtiments pour habitations et bureaux et qui intègre le Grand Libreville. D’autres projets stratégiques à l’instar de la construction du port de Port-Gentil ainsi que la mise en œuvre des projets miniers ont fait l’objet d’échanges entre la délégation et le ministre des Infrastructures.
Pour le ministre gabonais, il est question de renforcer la présence chinoise au Gabon à travers la mise en œuvre de nombreux projets dans divers domaines. Car, souligne-t-il du fait «de nombreuses perspectives dans les domaines des infrastructures et des mines, pour lesquels jusqu’alors la communauté chinoise a démontré un grand intérêt, pour le développement du Gabon, le gouvernement reste disponible pour la concrétisation des partenariats dynamiques et prospères tel que le vôtre».
PcA
Après 11 jours de grève sur les 15 annoncés, au début de leur mouvement d’humeur, les travailleurs de la compagnie pétrolière Total Gabon ont décidé de reprendre le service, ce 20 juillet 2018, sur les différents sites de l’entreprise, annonce un communiqué de l’ONEP.
Le puissant syndicat reste cependant muet sur la satisfaction des revendications qui ont conduit à ce mouvement d’humeur lancé le 9 juillet dernier, à Port-Gentil.
La suspension de la grève et la reprise du travail n’étaient pas attendues avant la fin de la semaine prochaine, d’autant plus que le syndicat avait décidé de traîner la société en justice pour entrave au droit de grève, en début de semaine.
Le communiqué qui invite les travailleurs à reprendre le travail et à rester mobilisés et prêts pour épuiser les 4 jours restants du préavis de 15 jours, ne dit finalement rien sur l’évolution des carrières, la classification socioprofessionnelle, le paiement du 13ème mois, le bonus programme 4C, l’élaboration d’un nouveau système de rémunération, le groupement d’intérêt économique, le paiement d’un bonus partiel de cession des actifs, entre autres.
PcA
Source: communiqué
Les projets de construction de logements sociaux engagés par la Société nationale immobilière (SNI), dans les communes d’Akanda, Owendo et Nkok, à Libreville, longtemps abandonnés par les entreprises adjudicataires, seront relancés par la société de BTP brésilienne, Andrade Mendonça.
Au terme de la prospection effectuée entre le 16 et le18 juillet 2018, au Gabon, le groupe brésilien, fondé depuis 1977 dans l’Etat de Bahia, a conclu un protocole d’accord, avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et la Société nationale immobilière, visant la reprise des programmes immobiliers inachevés de la SNI sur ces sites respectifs.
L’objet de ce protocole d’accord, selon la CDC, porte sur la reprise et la finalisation des chantiers à l’arrêt, engagés par la société publique, depuis des années.
Pour le directeur général de la CDC, Herman-Régis Nzoundou Bignoumba, le redémarrage et la finalisation des programmes de logements entamés est une préoccupation chère au président de la République, qui a placé la problématique du logement et de l’accès à la propriété au cœur de son projet de société.
« Après une prise de contact au Brésil, effectuée par les dirigeants de la CDC et de la SNI, du 24 au 26 juin 2018, une délégation d’Andrade Mendonça a effectué une mission de travail à Libreville du 16 au 18 juillet 2018 », rappelle le directeur général de la CDC, cité par la presse locale.
PcA
La mise sous bons de caisse des fonctionnaires décidée par le gouvernement le 4 juillet dernier, a commencé depuis le 17 juillet dernier. Mais, déjà des rumeurs alarment les travailleurs du secteur public sur de possibles baisses de salaires et suppression des primes dans leur traitement du mois en cours.
Certains fonctionnaires se plaignent par médias interposés d’avoir constaté des baisses de primes dans leur bon de caisse au moment du retrait de ce dernier.
Mais, pour le gouvernement, il n’en est rien. Car, l’initiative de mettre les fonctionnaires et agents de l’Etat sous bons de caisse vise à démasquer les fonctionnaires fictifs, maîtriser la masse salariale et rétablir l’équilibre de la dépense publique.
L’objectif étant aussi, assure-t-on, de parvenir à une réduction de la masse salariale pondérée actuellement à 710 milliards Fcfa, de l’ordre de plus de 300 milliards Fcfa.
De plus, le gouvernement annonce qu’il n’a pas encore engagé les coupes décidées en juin dernier sur les salaires de plus de 650 000 Fcfa.
Des décotes légères et progressives oscillant entre 5 % et 15 %, seront opérées sur les salaires des hauts fonctionnaires. Au ministère de la Fonction publique, l’on précise que ces décotes ne concerneront qu’un faible taux de personnels parmi les rémunérations les plus élevées.
PcA
A l’invitation de la société nationale immobilière (SNI), la société brésilienne Andrade Mendonça, prospecte le marché gabonais de l’immobilier.
Selon les responsables de la SNI, cette visite permet de voir dans quelle mesure la société brésilienne pourra accompagner l’Etat gabonais dans la relance des projets immobiliers engagés voici des années.
Il est question, selon les propos du DG de la SNI rapportés par la presse locale, d’engager dans les plus brefs délais, les chantiers abandonnés ici et là et de mettre à profit l’expertise de la société brésilienne afin de donner corps aux programmes de logements sociaux du gouvernement.
La visite effectuée au Gabon par Andrade Mendonça fait suite au séjour au Brésil, il y a un mois, des directeurs généraux de la SNI Hermann Kamonomono, et de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC), Herman-Régis Nzoundou Bignoumba.
D’après la presse locale, celle-ci visait à rencontrer des partenaires techniques à même d’accompagner le pays dans la réalisation des projets immobiliers et la relance des chantiers abandonnés depuis des années.
PcA
Du 18 au 25 juillet 2018, Brazzaville, la capitale congolaise sert de cadre aux ateliers de mise en place du Comité national de gestion des pesticides et de sensibilisation des leaders paysans, à l’utilisation des produits chimiques en cultures maraîchères, indique la presse locale.
Organisé par le Comité inter-Etats des pesticides de l’Afrique centrale (CPAC), cet atelier a pour objectif d’analyser les possibilités en vue du lancement par le CPAC, du processus d'harmonisation des pesticides de la sous-région.
Selon les participants, cette initiative résulte de la prise de conscience de l’impact négatif des produits phytosanitaires utilisés par les maraîchers pour la protection des végétaux et du danger que représentent ces produits chimiques.
Compte tenu des effets néfastes de ces produits, et dont l’Organisation mondiale de la santé estime à plus de 200 000 décès chaque année, suite à l’intoxication due aux pesticides, soit plus de 500 personnes en moyenne par jour, les ministres en charge de l’Agriculture de la zone Cemac avaient élaboré une règlementation commune sur l’homologation des pesticides. Mission avait ainsi été assignée au CPAC d’assurer la vulgarisation et l’application avec les Etats membres.
Pour rappel, le CPAC est une institution spécialisée de l’Union économique des Etats de l’Afrique centrale basée à Yaoundé, au Cameroun. Il a pour objectif d’assurer, dans les pays de la zone Cemac, la coordination de la gestion des produits phytosanitaires afin de réduire à un niveau minimal les effets nocifs des pesticides sur la santé, l’environnement ainsi l’exposition humaine et animale aux pesticides.
Quant à ses missions, elles consistent notamment à renforcer la sécurité alimentaire dans la sous-région et d’aider les Etats à établir des mesures phytosanitaires compatibles avec les normes internationales.
Par ailleurs, le CPAC intervient dans la mise en œuvre des règlementations nationales, des conventions internationales en matière de gestion des pesticides, l’élaboration et le suivi de la mise en œuvre des réglementations au niveau sous-régional.
Stéphane Billé
Le 18 juillet dernier, la ministre de la Pêche et de la Mer, Chantal Loupdi, a reçu une délégation de l’Union européenne, conduite par le représentant de cette institution au Gabon, Helmut Kulitz, pour l’ouverture de nouvelles négociations pour le renouvellement de l’accord de pêche au thon.
Ces négociations qui interviennent plusieurs mois après le terme du précédent accord expiré depuis 2016, après 19 ans d’effectivité, font suite à la décision prise par le Gabon, le 28 avril 2017, de parvenir à un nouvel accord plus équilibré et plus juste sur la pêche au thon au large de ses côtes.
Cela parce que le dernier accord, dans ce cadre, ne profitait pas assez au Gabon. Et surtout qu’il accordait aux navires européens de traquer le thon au large de ses côtes, faisant ainsi du Gabon le premier pool d’approvisionnement de l’Union européenne.
C’est donc face à tous ces dysfonctionnements que le Gabon a opté pour un nouvel accord afin que soient appliquées de nouvelles orientations en termes de gestion durable de ses ressources halieutiques. L’objectif du pays étant d’obtenir un accord gagnant-gagnant pour les parties concernées.
Aussi, bien au-delà de cet accord de pêche, les différentes parties ont discuté des modalités de formations professionnelles des jeunes gabonais et gabonaises qui travaillent dans le secteur de la pêche artisanale, professionnelle, informelle…
Selon Helmut Kulitz, « le premier aspect de cette rencontre est l’accord de pêche qui lie l’UE et le Gabon depuis plus de 30 ans et les négociations sur son renouvellement. Nous avons, au cours de cette réunion, identifié le chronogramme des rencontres, pour voir où, quand et comment renouveler cet accord.», a-t-il déclaré.
Il faut préciser qu’avec un peu plus de 800 km de côtes, le Gabon regorge d’une diversité halieutique immense, dont la production thonière représente entre 15% et 20% de toute la production ouest atlantique. Fort de ce potentiel, le pays constituerait le premier pool d’approvisionnement de cette espèce pour l’Union européenne.
Stéphane Billé
La Commission de la Cémac a tenu une réunion de cabinet, le mercredi 18 juillet 2018 à Malabo en Guinée équatoriale, en présence du président en exercice de ladite institution, Daniel Ona Ondo. Le premier point abordé par les commissaires au cours de cette séance de travail, concernait le bilan d’étape du processus d'installation provisoire à Malabo.
Selon la Commission, il en ressort que 85 agents et fonctionnaires ont déjà regagné la capitale de la Guinée équatoriale. Sur ce point, les directions en charge de ce processus ont indiqué que toutes les dispositions ont été prises, aussi bien par la Commission que par les autorités du pays d’accueil, afin de faciliter l'installation des fonctionnaires de la Cémac à Malabo.
Le point relatif aux conférences budgétaires a été ensuite abordé. A ce sujet, la vice-présidente de la Commission, Fatima Haram Acyl, a rappelé la série de rencontres qu'elle a initiée avec les départements. Cet exercice, a-t-elle rappelé, devra conduire les différents départements à présenter et à défendre leurs projets de budget pour l'année 2019. Dans le même sens, elle a indiqué qu’une formation sur l'élaboration du budget par objectif de programme, devra se tenir du 23 au 27 juillet prochain à Douala.
La Commission s’est enfin félicitée de la mission effectuée récemment par la Banque africaine de développement (BAD) à la Commission de la Cémac. Mission au cours de laquelle, les discussions menées ont notamment porté sur les projets concrets et servi à identifier et à sélectionner les priorités sur les domaines tels que : la promotion des PME-PMI, le commerce transfrontalier et sur la filière bois, dont une étude a été commanditée par la BAD. Pour la commission, ces échanges augurent d'un partenariat prometteur pour la réalisation des projets intégrateurs.
Stéphane Billé
Avec l’appui de l’Union européenne, la FAO et le Gabon s’engagent à concilier sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales et conservation de la faune sauvage, en expérimentant l’organisation d’une filière « viande de brousse » légale et durable associée à une diversification des sources de protéines alternatives.
Cet accord signé par le Coordonnateur du Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Hélder Muteia, et le ministre des Eaux et Forêts, Jacques-Denis Tsanga, vise à promouvoir la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté, ainsi qu’à améliorer les conditions de vie des populations locales, au Gabon.
D’un montant approximatif de 3 500 000 $, sur une durée de cinq ans, le projet s’inscrit dans le cadre du programme global « Gestion durable de la Faune ». Une initiative financée par la Commission européenne, dans le cadre de la stratégie intra-ACP du 11ème FED.
Au Gabon, le projet sera mis en œuvre par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), sous la supervision de la FAO, maitre d’ouvrage du programme, et en collaboration avec les deux autres partenaires du consortium concepteur du programme, le Centre pour la recherche internationale en foresterie (CIFOR) et la Wildlife Conservation Society (WCS).
Sur le terrain, le projet opèrera sur le site pilote du département de Mouloundou, dans la province de l’Ogooué-Lolo, pour tester le modèle spécifique de « gestion durable de la chasse villageoise dans le bassin d’approvisionnement en venaison d'une petite ville secondaire, dans un contexte de faible densité humaine ».
Hélder Muteia s’est dit heureux du démarrage de cette initiative. Il a notamment indiqué que « ce projet repose sur une approche intégrée innovante pour relever des enjeux de taille, jusqu’ici souvent considérés comme contradictoires, à savoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la préservation de la biodiversité. Au regard de ces enjeux, la FAO et ses partenaires sont heureux de pouvoir mettre au service du Gabon des expertises multidisciplinaires et multisectorielles, dans le cadre de ce projet ambitieux ».
Pour sa part, Jacques-Denis Tsanga a dit l’intérêt du Gabon de poursuivre avec la FAO le partenariat lié aux questions de préservation et de conservation. « Le gouvernement de la République du Gabon a à cœur de promouvoir un développement qui valorise de multiples façons son capital naturel exceptionnel – tout en le respectant – au bénéfice, en premier lieu, du bien-être des populations. Nous nous réjouissons, a-t-il dit, de ce que ce projet s’inscrit dans cette vision ».
Stéphane Billé
L’importance accordée par les Nations unies au Gabon, dans la résolution de la crise et le maintien de la paix en République centrafricaine, est de plus en plus croissante.
En effet, une semaine jour pour jour, après la délégation conduite par le Secrétaire général adjoint de cette institution, en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a accordé une nouvelle audience, à une délégation du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), ce mercredi 18 juillet 2018.
Le séjour en terre gabonaise de cette délégation conduite par l’expert indépendant, Juan Gabriel Valdès, qui comprenait également le chef d’équipe Afrique de l’Ouest et Sahel au Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, s’inscrivait dans le cadre de la rédaction de la revue stratégique indépendante de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
Durant cette audience, Emmanuel Issoze Ngondet et ses hôtes ont ainsi échangé sur des aspects liés au maintien de la paix, ainsi qu’au renforcement du partenariat dans le cadre du déploiement du contingent gabonais au sein de la MINUSCA.
A la faveur de cette rencontre, Emmanuel Issoze Ngondet s’est félicité de cette marque de reconnaissance de la part des Nations unies, et a réaffirmé l’engagement du Gabon, dans le processus de pacification par le maintien de sa présence dans ce pays, au sein de la MINUSCA.
Stéphane Billé