Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au 31 mars 2018, le secteur des télécommunications a enregistré des résultats mitigés. En effet, le nombre d’abonnés au téléphone mobile a reculé de 1,6% pour s’établir à 2,7 millions de clients dans un contexte marqué par la cessation d’activités d’Azur Gabon.

Quant au  téléphone fixe, l’Internet haut débit et l’Internet GSM, l’on note une hausse des performances sur la période en termes de nombre d’abonnés. Ceux-ci ont respectivement cru de 11,4%, 19,4% et 6,2% à la faveur du déploiement de la 4G dans le pays par les différents opérateurs.   

Le fait qu’un opérateur se soit retiré du marché, a occasionné un repli du chiffre d’affaires du secteur de 10,9% à 48,4 milliards à fin mars 2018 contre un plus de 54 milliards FCfa, il y a un an.

D’après le ministère de l’Economie, cette situation est essentiellement liée à la baisse des tarifs des communications et des forfaits opérés par la plupart des opérateurs.

PcA

Au premier trimestre 2018, la branche de fabrication de ciment a enregistré une amélioration de ses performances. La production du ciment a enregistré une augmentation de 3,1% par rapport à fin mars 2017, s’établissant ainsi à 72 150 tonnes.

Une amélioration due au maintien de la décision gouvernementale de suspendre les importations de ciment.

Du coup, sur le plan commercial, les ventes ont progressé de 13,3% à 80 096 tonnes à fin mars 2018, en raison de la vigueur de la demande locale, entrainant une hausse du chiffre d’affaires de 2,7%, soit 5,3 milliards FCfa.

Mais la bonne santé du secteur ne cadre pas avec la satisfaction de la demande locale qui s’est accrue ces derniers temps. Du coup, rapporte la presse locale, les industries de la filière éprouvent d’importantes difficultés à satisfaire les besoins des entreprises du BTP.

Une situation qui a eu le don d’occasionner une flambée des prix de ce produit dont la tonne s’est envolée à 90 000 FCfa voire 100 000 FCfa, loin des 77 000 FCfa promis par la compagnie marocaine.

La demande annuelle nationale en termes de ciment est évaluée à 700 000 tonnes. Les cimenteries Cimaf et Cim Gabon devaient à deux, apporter 500 000 tonnes dans le marché. Ce qui allait réduire le gap en termes de production.

PcA

Source:ministère de l'Economie

Quels sont les enjeux pour le développement local et l’emploi des jeunes de Lastoursville ? La problématique était au centre d’une conférence-débat le 11 août dernier, animée par la représentation permanente dans le département de Mulundu, du Think Tank, Imagine-Gabon.

Au cours de cette rencontre, les conférenciers ont mis en exergue trois principaux centres d’intérêts. Il s’agit notamment des retombées du domaine industriel du bois de Lastoursville, trois ans après sa création ; son impact pour le développement local, l’employabilité de manière générale et l’emploi des jeunes en particulier et de son apport dans la stratégie de diversification de l’économie nationale. En dernière analyse, il s’est agi de porter à la connaissance du public, l’effectivité dans la mise en œuvre de ce projet consécutif à la décision du chef de l’Etat, d’interdiction d’exportation des grumes en 2010.

C’est donc pour mieux apprécier la mise en œuvre de cette mesure, que l’association Imagine-Gabon, dans le cadre de ses activités, a choisi le domaine industriel du bois de Lastoursville, pour organiser cette conférence-débat.

Les débats ont été animés par quatre conseillers. Le premier, Sedji Armel Mensah, conseiller du ministre de l’Économie, s’est appesanti sur la présentation de ce domaine industriel du bois de Lastoursville, ses objectifs, son impact sur le développement local, son incidence positive sur la diversification de notre économie ainsi que la création des milliers d’emplois.

Le deuxième, Michel Iwangou, ingénieur des Eaux et Forêts, et chef de cantonnement des eaux et forêts de Mulundu a pour sa part, éclairé l’assistance sur le nombre et la qualité des permis d’exploitation forestière octroyés aux différents exploitants installés dans ce domaine.

Tandis que les troisième et quatrième conseillers, Sosthène Boussoughou, DGA de la Société des bois de Koula-moutou (SBK) et Roméo Yaba, DRH de la Compagnie équatoriale des bois (CEB), en leur qualité d’opérateurs installés dans le domaine industriel du bois, ont d’abord adressé un hommage au président de la République pour l’initiative de la mise en place de cette zone dédié à la filière bois locale.

Ils ont ensuite présenté la situation des entreprises présentes dans ce vaste espace industriel, ainsi que les opportunités en termes d’emplois et de formation. Ils ont enfin exhorté les jeunes Gabonais à les saisir.

Pour la bonne gouverne, le projet de création du domaine industriel du Bois de Lastoursville, au même titre que celui de Mitzic, Lambaréné, Mouila, Ndjolé, a été décidé lors du Conseil des ministres délocalisé de Koula-Moutou, tenu le 1er juin 2011.

Stéphane Billé

A l’ouverture de la revue des financements apportés par la Banque africaine de développement (BAD) au Gabon, le représentant-résident de cette institution financière panafricaine, Robert Masumbuko, a indiqué que le pays a déjà bénéficié de plusieurs milliards de francs d’appuis de la BAD.

Ces apports qui concernent une quinzaine de secteurs d’activités permettent aujourd’hui au portefeuille d’activités de la BAD de s’établir à un milliard de dollars. D’où le temps d’arrêt marqué pour évaluer la consistance, la pertinence et l’opportunité du financement de certains projets ainsi que de leur impact sur les populations.

«Nous avons un portefeuille d’activités de l’ordre d’un milliard de dollars à  travers une quinzaine de projets. Depuis les accompagnements dits institutionnels jusqu’aux projets plus techniques, c’est très important qu’à mi-parcours, on prenne le temps de s’arrêter et de regarder.», souligne le représentant-résident, cité par la presse locale.

Pour la BAD, le gouvernement doit orienter ses priorités vers les activités génératrices d’emplois et richesses, notamment l’agriculture, les infrastructures, l’industrie et l’entrepreneuriat.

Pour améliorer l’efficacité des ressources collectées auprès de la BAD, le gouvernement entend agir pour rattraper les insuffisances constatées dans l’exécution de certains projets, les retards dans les décaissements ainsi que dans la réalisation des chantiers.

«Dans certains secteurs, les opérations restent à un taux de décaissement nul alors que leur approbation est effective depuis un an. Ce qui fait planer le risque d’annulation de ces prêts par la BAD et laisse penser que les besoins en financements de ces secteurs et activités ne sont plus nécessaires.», indique Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie.

PcA

Source:presse locale

 

Dans le cadre de la lutte contre le dopage dans le sport, Libreville servira de cadre, à une réunion de haut niveau de l’Organisation régionale antidopage africaine (ORAD), zone IV du 11 au 12 septembre 2018.

L’occasion sera donnée aux participants de discuter des activités à mener dans le combat pour un « sport propre ». Cela permettra d’échanger sur les perspectives du combat contre le dopage, élément qui mine considérablement le monde sportif.

Il s’agira également de réfléchir sur les enjeux et défis pour améliorer les rapports entre les gouvernants, les comités nationaux et l’ORAD, des acteurs dont la collaboration est requise pour une lutte efficace contre le dopage qui ne constitue pas toujours une priorité pour les Etats du continent.

Outre le Gabon pays hôte de cette rencontre, sont également attendues : les délégations du Cameroun, de la RCA, du Tchad, du Congo, de la RDC, de la Guinée équatoriale, et de Sao Tome-et-Principe.

Stéphan Billé

A la faveur de la Journée internationale de la jeunesse, le groupe Nestlé offre des opportunités économiques aux jeunes en Afrique Centrale et de l’Ouest, indique APO Group.

Plus de 500 jeunes de ces deux régions du continent, vont ainsi bénéficier de l’initiative Nestlé. Selon la firme, cette initiative découle du pouvoir et l’ingéniosité de la jeunesse qui constituent des facteurs contribuant fortement au développement des économies à travers le monde.

Même si ce leadeur mondial en matière d’alimentation et boissons regrette toutefois que «la plupart des jeunes n’ont pas suffisamment d’opportunités économiques, ce qui entraine malheureusement un taux de chômage très élevé chez les jeunes ainsi que des talents et des compétences sous-utilisés». Car, selon une publication de la Banque africaine de développement (BAD), portant sur les emplois des Jeunes en Afrique «parmi les 420 millions de jeunes africains âgés de 15-35 ans, un tiers sont au chômage, un tiers sont employés de façon vulnérable et seulement un sur six est salarié».

Pour Nestlé, la commémoration de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août, constitue donc une plateforme nécessaire pour trouver des solutions à ces problèmes en explorant des opportunités pour le développement des jeunes en Afrique et dans le monde entier. Sous le thème global, « Espaces sécurisés pour les jeunes », la Journée internationale de la jeuneuse de cette année souligne ainsi l’importance de fournir des espaces physiques et numériques sûrs exploitant les potentiels et les compétences des jeunes pour assurer l’inclusivité et promouvoir le développement.

En 2017, plus de 500 jeunes en Afrique centrale et de l’Ouest, avaient déjà bénéficié de l’Initiative Nestlé pour les jeunes en 2017 par le biais de salons de l’emploi, de stages ainsi que de programmes de formation pour les diplômés.

L’année dernière à l’échelle mondiale, l’entreprise a fourni plus de 30 000 emplois et 11 000 possibilités à des jeunes âgés de moins de 30 ans. En définitive, ces initiatives de Nestlé pour la jeunesse, contribuent à la réalisation des Objectifs 2, 3, 8 et 11 de Développement durable des Nations Unies : élimination de la faim; la bonne santé et le bien-être; emploi décent et croissance économique; ainsi que les villes et communautés durables.

Stéphane Billé

Le Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Padeg), a bénéficié d’un accord de financement de la Banque africaine de développement de 42 milliards de Fcfa en fin de semaine dernière à Libreville.

Ce projet vise à accompagner au moins 100 PME dans la création de plus de 8000 nouveaux emplois dans la zone économique spéciale de Nkok, et à rendre opérationnels les centres de formation de 2ème et 3ème transformation du bois.

Au-delà, indiquent le ministère de l’Economie, le Padeg qui s’étale sur une durée de cinq ans, permettra aussi le  déploiement et l’opérationnalisation de l’Office gabonais des recettes, question de faire passer  les recettes fiscales hors pétrole, de 922 milliards de Fcfa en 2017 à 1615 milliards de Fcfa en 2022.

«Nous avons pour objectif de rendre notre économie compétitive. La compétitivité part notamment de la mise en œuvre des projets  à forte intensité de main d’œuvre et à fort potentiel de développement », explique Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie, cité par la presse locale.

Le décaissement de ces fonds qui doivent également contribuer au retour à une «croissance forte et inclusive à travers l’amélioration du climat des investissements, le renforcement des capacités institutionnelles et la diversification de l’économie dans les secteurs prioritaires», est assorti de conditions drastiques.

«Le montant de plus de 42 milliards de Fcfa,  mis à la disposition de l’Etat va passer par un compte à la banque centrale. Ce compte unique du trésor a pour responsable premier le ministre de l’Economie, celui du Budget et  le représentant résident de la BAD qui est là pour veiller sur le financement des projets identifiés dans la diversification de l’économie », précise le ministre de l’Economie.

PcA

La situation économique de la CEMAC était au centre des discussions entre le président de la Commission Daniel Ona Ondo, et le directeur exécutif de la Banque mondiale pour l'Afrique, Seydou Bouda, le 9 août 2018 à Malabo.

Pour Daniel Ona Ondo, si l’on observe une remontée sensible des principaux indicateurs économiques de la zone, cependant, ce léger mieux qui est tributaire des mesures adoptées par les chefs d'État de la sous-région à travers le Programme des réformes  économiques et financières de la CEMAC, ne doit pas occulter le fait que la situation d'ensemble demeure préoccupante.

Aussi a-t-il présenté au directeur exécutif de l’institution financière les projets intégrateurs contenus dans le Programme économique régional, et souhaité que la Banque mondiale accompagne la réalisation de ces derniers par des financements.

D’après Seydou Bouda, les efforts entrepris pour améliorer les performances économiques de la CEMAC sont louables. L'actuelle gouvernance de son institution entend, selon ses propos, réaliser un projet majeur dans chaque région du continent et particulièrement pour l’Afrique centrale, a-t-il annoncé. «Il y a des pistes à exploiter ; la banque est prête à soutenir les projets viables pour l'intégration de l'Afrique centrale», précise-t-il.

Aussi, le directeur exécutif de la Banque mondiale pour l'Afrique a-t-il informé le président de la Commission de ce que la Banque Mondiale a provisionné une enveloppe de 14 milliards de dollars pour la réalisation du programme régional pour l'Afrique.

Seydou Bouda a pour cela demandé à son interlocuteur d’envoyer les projets qui nécessitent l'intervention de l'institution de Bretton Woods afin que ceux-ci figurent au menu du prochain conseil d'administration.

PcA

La récente publication de Fitch Solutions Macro Research sur les perspectives politiques peu rassurantes du Gabon, liées notamment aux réductions de dépenses publiques, mais également au retard dans la tenue des élections législatives, n’aura pas du tout été du goût, de la Direction générale de la dette (DGD).

Ainsi, au lendemain de celle-ci, le responsable de cette administration en charge de la dette du pays, Hugues Mbadinga Madiya, a tenu à apporter des éclairages sur la qualité de l’analyse développée par Fitch Solutions Macro Research.

Tout en exprimant son indignation sur la base des faits cités plus hauts dans sa publication, et qui, selon Fitch Solutions Macro Research laisse entrevoir le risque de troubles dans le pays au cours des prochains mois, le Directeur général de la dette a rappeler que, «malgré tous les commentaires qu’elle a occasionnés, cette publication ne constitue aucunement une dégradation de la note du Gabon par l’agence de notation Fitch Ratings».

L’autre élément surprenant de cette publication, de la part d’une structure de cette nature, c’est la qualité des analyses effectuées sur la situation sociopolitique du pays, indique Hugues Mbadinga Madiya. Car, poursuit-il, «en doutant de la capacité des autorités gabonaises à organiser les élections législatives, alors même que les opérations électorales ont débuté et qu’un calendrier précis a été publié par les autorités compétentes, Fitch Solutions s'est lourdement fourvoyé, mettant dangereusement en jeu sa propre crédibilité mais aussi - il faut bien l’admettre - celle de Fitch Ratings qui en est le propriétaire».

Pour le Directeur général de la Dette, « Fitch Solutions Macro Research a franchi la frontière pourtant très étanche qui sépare les organes professionnels et indépendants reconnus mondialement, des nombreux organes, groupes de travail ou think tank, désormais spécialisés dans l’afropessimisme et les analyses déterministes sur le continent noir».

Stéphane Billé

Pour sa première expérience en Afrique centrale, la compagnie nationale aérienne, Air Algérie a annoncé l’ouverte des deux nouvelles dessertes vers le Cameroun et le Gabon avant la fin de cette année, indique le site informations aéronautiques, NewsAero.

Selon cette source, Air Algérie proposera 3 vols par semaine, à partir du 2 décembre 2018, à savoir les mardi, jeudi et dimanche vers Libreville, la capitale gabonaise. Vers le Cameroun, la ligne Alger-Douala sera proposée à partir du 3 décembre à raison de trois vols par semaine. Il est indiqué par ailleurs, que ces deux lignes seront opérées en Boeing B737 et que la compagnie sera sans concurrence sur ces trajets.

L’on indique en outre, qu’en plus de ses lignes domestiques en Afrique, Air Algérie dessert déjà Abidjan, Bamako, Le Caire, Casablanca, Dakar, Niamey, Nouakchott, Ouagadougou et Tunis et qu’avec une flotte de 58 avions, la compagnie nationale algérienne envisage déjà Addis-Abéba, Banjul, Brazzaville, Conakry, Lomé, N'Djamena et Yaoundé.

Stéphane Billé

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