Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Une délégation équato-guinéenne des Transports vient de séjourner à Libreville. L’objectif de cette mission était de s’enquérir du modèle de fonctionnement du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), en vue de la relance des activités du Conseil équato-guinéen des chargeurs.

Durant son séjour Librevillois, la délégation équato-guinéenne, conduite par Maria lsabel Ebere Mguema, technicienne au département maritime du ministère des Transports, et Aranzazu Oyana Nguema Abang, coordinatrice des expéditions maritimes de la République de Guinée équatoriale, a eu une importante séance de travail, avec Liliane Nadège Ngari (photo au centre), Directrice générale du Conseil gabonais des chargeurs.

Au cours de cette rencontre, la délégation équato-guinéenne a été édifiée sur plusieurs aspects techniques relatifs au fonctionnement et à l’organisation du CGC. Elle a, par la suite, visité les différents bureaux CGC de la province de l'Estuaire.

Au terme de cette séance de travail, Liliane Nadège Ngari a indiqué que le Gabon était prêt à accompagner la République équato-guinéenne dans la réactivation des activités de son conseil des chargeurs.

Dans ce cadre, les deux parties se sont engagées à multiplier les rencontres pour des échanges concluants et des résultats optimaux.

Stéphane Billé

Le gouvernement chinois à travers son bras financier à l’international, Eximbank, veut aider le Gabon à se doter d’un métro dans la ville de Libreville. A cet effet, une délégation de la compagnie chinoise China Hyway Group a eu des séances de travail avec les autorités en vue de cerner les contours de ce projet.

Pour le ministère des Transports, en plus de la construction d’une ligne de métro, les opérateurs chinois sont également intéressés par d’autres projets d’envergure.

Il s’agit notamment de la création d’une liaison ferroviaire entre l’actuel aéroport de Libreville et le futur aéroport international d’Andem près de Nkok, la construction d’une ligne ferroviaire entre Milingui et Mayumba au sud du Gabon, et d’une autre entre Franceville et Boumango dans le Haut-Ogooue, sud-est du Gabon.

En plus de ces projets, les investisseurs chinois envisagent aussi le financement de la réalisation de l’étude de faisabilité relative à la construction d’un téléphérique urbain à Franceville.

En attendant la présentation d’un rapport technique en conseil des ministres, en vue de la signature d’une lettre d’intention, la presse locale indique que gouvernement veut assurer la mise en œuvre de ces projets en partenariat-public-privé suivant le modèle Gabon Mining-Setrag. 

PcA

dimanche, 05 août 2018 12:41

Air CEMAC définitivement liquidée

Les ministres des Transports de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) ont parachevé le processus de liquidation de la compagnie aérienne Air CEMAC, lancé en application de la décision des conférences des chefs d’Etat du 6 mai 2015 à Libreville au Gabon et du 31 octobre 2017 à Ndjamena au Tchad.

Le 3 août 2018 à Douala, les six ministres des Transports ont déclaré la liquidation définitive de la compagnie Air CEMAC et, de manière subséquente, l’abrogation de tous les textes communautaires y relatifs.

Les ministres, agissant en qualité d’actionnaires, ont également arrêté que les fonds qui constituent le boni de liquidation, s’élevant à la somme de 7,569 milliards de Fcfa au 25 juillet 2018, soient affectés à la BEAC au guichet 1 du Fonds de développement communautaire.

La compagnie qui a été créée en 2001 à l’initiative des six Etats de l’espace communautaire, avait pour vocation de desservir les capitales des pays membres ainsi qu’une vingtaine de villes du continent avant d’envisager le développement des lignes européennes.

PcA

Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (CEBEVIRHA). En effet, le 2 aout dernier, au siège provisoire de la Commission de la Cémac, à Malabo, en Guinée Equatoriale, le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), Daniel Ona Ondo, et la représentante de l’European Market Reaserch Center (EMRC), Idit MILLER ont procédé à la signature d’un protocole d’accord, pour la mise en œuvre du plan stratégique 2015-2025 de la CEBEVIRHA.

Au cours de cette cérémonie, le secrétaire exécutif de la CEBEVIRHA, n’a pas manqué de saluer cette initiative, avant de relever que «la mise en œuvre des programmes contenus dans le plan stratégique nécessite environ 130 milliards de FCFA, et que les contraintes économique auxquelles, font face les Etats de la sous-région exigent le recours aux partenaires techniques et financiers».

Selon lui, le recours de la CEBEVIRHA à l’European Market, Reaserch Center, qui est une ONG belge, consiste à prospecter pour la mobilisation des ressources nécessaires, en vue de l’organisation d’une table ronde des donateurs à Bruxelles en Belgique.

Pour Mme Idit Miller, en étroite collaboration avec la CEBEVIRHA, l’EMRC présentera les projets du plan stratégiques en se servant de son expertise de marketing des programmes aux bailleurs. Elle adoptera dans ce cadre, une méthodologie s’articulant autour de quatre activités, notamment : la récolte et la priorisation des fiches projets, l’identification et la mobilisation des partenaires, l’organisation et le suivi (ou reporting) de la table ronde.

Dans son intervention, le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, a encouragé les responsables de CEBEVIRHA, en les appelant également à la rigueur dans l’exécution du planning des activités, au dévouement pour le succès de ce plan qui augure de bonnes perspectives pour cet important organisme de développement de la communauté.

En insistant sur le principe du travail bien fait, Daniel Ona Ondo a souligné que les maigres ressources mises à la disposition des institutions de la Cémac, imposent une rigueur dans le choix des activités pour mettre toutes les chances de réussite de leur côté. Il a, de ce fait, relevé qu’il «peut compter sur l’esprit d’équipe et de collaboration qui règne au sein de l’équipe dirigeante de la CEBEVIRHA».

Pour rappel, la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques a pour mission de contribuer au développement durable, harmonisé et équilibré des secteurs de l’élevage, des industries animales, des pêches et de l’aquaculture.

Il vise aussi l’accroissement des échanges en vue de permettre aux Etats membres d’optimiser les productions nécessaires à l’atteinte de la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté des populations de la sous-région.

Stéphane Billé

Le Gabon a vu ses exportations augmenter tant en volume qu’en valeur au premier trimestre 2018. Elles sont ainsi passées de 707,3 milliards FCFA en 2017 à 833,5 milliards FCFA au 31 mars 2018, soit une hausse de 17,8%.

Cette tendance qui a débuté au quatrième trimestre 2017, est devenue plus vigoureuse à la fin mars 2018 et s’explique essentiellement par la hausse des ventes de pétrole, en progression de 26,5% sur cette période.

Ce bon comportement des exportations a permis au commerce extérieur du pays d’améliorer de manière générale ses performances en un an.

Ainsi, selon le ministère de l’Economie, le solde du commerce extérieur du Gabon à la fin mars 2018, s’est amélioré par rapport à la même période en 2017, passant ainsi de 448,8 milliards FCFA pour se situer à 555,9 milliards FCFA.

En plus de la hausse substantielle des exportations au premier trimestre, il y a également l’allègement de la facture des biens importés qui chute de 2,1% à 253,2 milliards FCFA.

Dans ce contexte, souligne le ministère de l’Economie, le taux de couverture des importations par rapport aux exportations s’est établi à 329,2% durant cette période.

PcA

La nouvelle représentante résidente du groupe de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo, a été reçue par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet le 2 août 2018 à Libreville.

«Nous avons saisi l’occasion de cet échange pour évaluer le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon qui est estimé à 600 millions de dollars et nous avons également parlé des projets en cours de réalisation dans le pays.», souligne Alice Ouedraogo.

Le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon concerne plusieurs domaines à l’instar des projets liés à l’environnement, la politique, la relance économique à travers le soutien du Plan de relance économique du gouvernement ou encore l’appui au secteur privé.

Dans secteur des télécommunications, la Banque mondiale se propose d’accompagner le pays dans le déploiement de la fibre optique à travers le projet Central african Backbone 4 (CAB4). Un outil qui va permettre au Gabon d’étendre davantage la couverture Internet haut débit jusque dans les coins les plus reculés de notre pays, de démocratiser et de fluidifier l’accès à Internet dans le pays et dans la sous-région.

Autre annonce faite par Mme Ouedraogo, le décaissement imminent de l’appui budgétaire de la Banque mondiale au Gabon. «La Banque mondiale est en train de préparer l’appui budgétaire du Gabon en ce moment. Nous avons également réitéré notre soutien aux efforts que le gouvernement est en train de faire pour la relance économique au Gabon.», laisse-t-elle entendre à l’issue de l’entretien avec le Premier ministre.

PcA

Dans le cadre du développement du nouvel aéroport de Libreville, à Nkoltang, GSEZ Airports vient de confier au groupe EGIS le rôle de partenaire de gestion du projet. Ce contrat majeur qui s’étalera sur une durée de 36 mois couvrira la conception, la construction, la sécurité ainsi que les services liés à l'environnement.

Selon la direction de GSEZ Airports, la sélection du groupe EGIS repose sur son expertise technique et son expérience dans le secteur aéroportuaire au Gabon.

Quant au projet en lui-même, il prévoit le déploiement de 28 experts à la pointe des avancées technologiques dans leurs domaines respectifs - qui seront dédiés au projet à plein temps - pour une contribution totale de 600 travailleurs par mois pendant tout le cycle de vie du projet.

Les services concernés sont entre autres : la planification aéroportuaire, la conception technique, la gestion des travaux, l’environnement, le social, la santé, la sécurité, l’assurance qualité, la gestion des parties prenantes et la gestion des risques.

Au terme de cette signature, Gagan Gupta (photo), PDG de GSEZ, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction. « Je félicite EGIS d'avoir signé ce contrat avec GSEZ Airports. La connaissance et la compréhension qu’EGIS a du contexte local ainsi que son immense expérience en matière de construction d’aéroports permettront à nos deux groupes, à l’unisson, de fournir un aéroport de pointe à Libreville. Cet aéroport va réaliser le rêve gabonais de transformer Libreville en un hub aéroportuaire en Afrique centrale et de l’Ouest.» a-t-il déclaré.

A son tour, le directeur d’exploitation de la branche aviation du groupe EGIS et directeur général d’Egis Airport Operations, Francis Brangier, a mis en exergue la satisfaction d'EGIS de continuer à s'impliquer dans le développement aéroportuaire au Gabon à travers ce contrat de gestion de projet.

« Notre équipe aéronautique uniformisera son expertise internationale et locale en une approche synergique en vue de la livraison du projet de développement du nouvel aéroport international de Libreville. Nous fournirons à GSEZ - qui contribue de manière significative à la connectivité du Gabon - tout le soutien nécessaire pour mener à bien ce projet, dans la mesure où le pays continue de se bâtir une réputation en tant que destination touristique et d'affaires de renommée mondiale. Par ailleurs, nous travaillons actuellement à la mise en place d’une collaboration beaucoup plus large avec GSEZ, qui inclurait un soutien dans les opérations de l'aéroport actuel, en plus d’une participation aux opérations et à l'investissement lié au nouvel aéroport international de Libreville. », a-t-il souligné.

Stéphane Billé   

La tenue dans la capitale tchadienne du dernier comité de politique monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a donné lieu à la prise de plusieurs décisions dont celle de supprimer les avances statutaires aux Etats membres.

 « Le comité de politique monétaire a décidé de la suppression des taux des avances aux Trésors nationaux, en cohérence avec les nouvelles dispositions statutaires », renseigne le communiqué final de la réunion de N’Djamena tenue le 25 juillet 2018.

Cette mesure, à titre de rappel, permet aux Etats membres d’obtenir sous forme d’avances de trésorerie, environ 20% de leurs recettes budgétaires auprès de la banque centrale.

Pour certains experts, cette décision sera préjudiciable en ce sens que nombre de pays de la sous-région sont encore en grandes difficultés économiques et ne pourront pas faire face à leurs problèmes financiers.

« La situation économique des Etats n’est pas encore stable ; il sera donc difficile pour les pays de maintenir les équilibres. Donc cette décision sera lourde de conséquences pour les pays qui peinent encore à se relever des chocs exogènes nés de la crise pétrolière.», explique un expert.

La BEAC avait déjà décidé de mettre un terme aux avances statutaires aux Trésors nationaux. Mais la mise en application de cette mesure a été différée du fait de la crise survenue en fin d’année 2014.

L’institut d’émission monétaire avait d’ailleurs dû remettre à plus tard cette décision pour permettre à la Guinée équatoriale de bénéficier de plus de 400 milliards FCFA d’avances en 2015.

D’après les responsables de l’institut d’émission monétaire, la suppression des avances statutaires est motivée par le souci de permettre une animation plus dynamique du marché financier communautaire.

« Plusieurs Etats ne faisaient plus aucun effort de mobilisation de moyens sur le marché financier ; ils recouraient systématiquement à ces avances et parfois se retrouvaient en dépassement des seuils autorisés.», souffle une source interne à la banque centrale.

PcA

Les dernières consultations publiques entre les promoteurs du projet de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval, se sont tenues dans la localité de Kango, située à une centaine de kilomètres de Libreville, les 30 et 31 juillet 2018.

Cet exercice, qui a réuni le FGIS-Méridiam, EDF-Artelia-Biotop pour la partie technique, les populations locales et les autorités communales, a permis au consortium (FGIS-Méridiam) de recueillir des suggestions ainsi que des opinions auprès des populations, afin de finaliser de l’Etude d’impact, environnementale et sociale (EIES).

Au cours de sa présentation, l’entreprise EDF-Artelia-Biotop a assuré que ledit projet n’aura pas d’emprise réelle sur les villages riverains du barrage. «Il y aura cependant, a-t-il poursuivi, un impact en terme de nuisance sonore, de poussière, de trafic et autres, avant de rassurer que des mesures traditionnelles sont prises pour minimiser ces impacts-là».

En termes d’attentes des populations, Fabien Nathan, consultant du groupe FGIS-Méridiam a décliné les grands enjeux de ce projet. « Il y a beaucoup d’avantages que cet investissement va charrier. Outre la fourniture en électricité, les populations nous ont également exprimé leur besoin en matière d’infrastructures sociales de bases. À savoir l’accès à eau potable, des routes, des infrastructures de santé et d’éducation».

De l’avis du Dr. Bernard Biteghe, médecin chef de Kango, ce projet aura certainement un impact considérable sur le plan du développement de la localité et de l’emploi des jeunes. « Nous pensons également au point de vue du secteur de la santé, que ce projet nous sera hautement bénéfique du fait de la construction de certaines infrastructures sociales et du renforcement des capacités de l’unité sanitaire de Kango», a-t-il déclaré.

Pour rappel, le barrage de Kinguélé Aval, sera réalisé dans la zone tampon du Parc national des Monts de Cristal, sur la rivière M’Bei, par l’entreprise Asonha Energie. Sa puissance est estimée entre 30 et 60 MW. Il permettra à terme, d’alimenter le réseau interconnecté de Libreville.

Stéphane Billé

En raison du vieillissement des plantations, des difficultés de transport et de l’enclavement de la plantation de Kango, près de Libreville, les données de la filière au premier trimestre 2018 ne sont pas encourageantes.

Ainsi, la production de caoutchouc en fonds de tasse a baissé de 18,7% à 4510 tonnes au 31 mars 2018 contre 5547 tonnes, il y a un an. La production de caoutchouc usiné a chuté de 3348,7 tonnes en mars 2017 à 2816 tonnes à fin mars 2018.

Dans ce contexte, signale le ministère de l’Economie, le chiffre d’affaires a chuté de 64% pour se situer à 1,8 milliard de Fcfa, «sous l’effet conjugué de la contraction des quantités exportées et de la dégradation des cours mondiaux du caoutchouc naturel

PcA

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