Les dernières consultations publiques entre les promoteurs du projet de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval, se sont tenues dans la localité de Kango, située à une centaine de kilomètres de Libreville, les 30 et 31 juillet 2018.
Cet exercice, qui a réuni le FGIS-Méridiam, EDF-Artelia-Biotop pour la partie technique, les populations locales et les autorités communales, a permis au consortium (FGIS-Méridiam) de recueillir des suggestions ainsi que des opinions auprès des populations, afin de finaliser de l’Etude d’impact, environnementale et sociale (EIES).
Au cours de sa présentation, l’entreprise EDF-Artelia-Biotop a assuré que ledit projet n’aura pas d’emprise réelle sur les villages riverains du barrage. «Il y aura cependant, a-t-il poursuivi, un impact en terme de nuisance sonore, de poussière, de trafic et autres, avant de rassurer que des mesures traditionnelles sont prises pour minimiser ces impacts-là».
En termes d’attentes des populations, Fabien Nathan, consultant du groupe FGIS-Méridiam a décliné les grands enjeux de ce projet. « Il y a beaucoup d’avantages que cet investissement va charrier. Outre la fourniture en électricité, les populations nous ont également exprimé leur besoin en matière d’infrastructures sociales de bases. À savoir l’accès à eau potable, des routes, des infrastructures de santé et d’éducation».
De l’avis du Dr. Bernard Biteghe, médecin chef de Kango, ce projet aura certainement un impact considérable sur le plan du développement de la localité et de l’emploi des jeunes. « Nous pensons également au point de vue du secteur de la santé, que ce projet nous sera hautement bénéfique du fait de la construction de certaines infrastructures sociales et du renforcement des capacités de l’unité sanitaire de Kango», a-t-il déclaré.
Pour rappel, le barrage de Kinguélé Aval, sera réalisé dans la zone tampon du Parc national des Monts de Cristal, sur la rivière M’Bei, par l’entreprise Asonha Energie. Sa puissance est estimée entre 30 et 60 MW. Il permettra à terme, d’alimenter le réseau interconnecté de Libreville.
Stéphane Billé
En raison du vieillissement des plantations, des difficultés de transport et de l’enclavement de la plantation de Kango, près de Libreville, les données de la filière au premier trimestre 2018 ne sont pas encourageantes.
Ainsi, la production de caoutchouc en fonds de tasse a baissé de 18,7% à 4510 tonnes au 31 mars 2018 contre 5547 tonnes, il y a un an. La production de caoutchouc usiné a chuté de 3348,7 tonnes en mars 2017 à 2816 tonnes à fin mars 2018.
Dans ce contexte, signale le ministère de l’Economie, le chiffre d’affaires a chuté de 64% pour se situer à 1,8 milliard de Fcfa, «sous l’effet conjugué de la contraction des quantités exportées et de la dégradation des cours mondiaux du caoutchouc naturel.»
PcA
Le renforcement des capacités des promoteurs gabonais dans le processus de réalisation des projets était au centre d’une conférence de presse, donnée ce mardi 31 juillet 2018, par Cédrick Mbeng Mezui (photo), financier gabonais, au siège de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI).
Placée sous le thème « La mobilisation des ressources de financement dans le cycle des projets d’infrastructures », cette rencontre avait pour objectif principal de limiter les échecs dans les investissements des projets d’infrastructures.
A travers les échanges, les participants ont été édifiés sur le processus et les différentes étapes qui permettent de réaliser des projets d’infrastructures. Dans ce cadre, a indiqué le conférencier, « plus un projet est bien pensé, bien conçu, plus il permet d’atteindre les objectifs fixés par son promoteur. Il faut donc œuvrer pour le respect des différentes étapes de réalisation de celui-ci, au risque de n’avoir que des éléphants blancs. Comme cela a longtemps été le cas dans les projets initiés par les gouvernements, notamment, le gouvernement gabonais ».
Et d’ajouter : « La première chose dans la réalisation des projets est de savoir qu’un projet bien ficelé est composé de plusieurs étapes qui partent de la conception à la livraison, en passant par une phase de construction très importante. Et à chacune de ces étapes, correspond une levée de fonds différente, avec des profils de risque différents. Faire un amalgame, c’est courir droit vers l’échec. La phase conception du projet étant la plus risquée, elle doit être faite sans lever la dette commerciale. Celle-ci ne devant être levée qu’après la phase d'étude de faisabilité et d’impact ».
Selon Cédrick Mbeng Mezui, « il faut donc un cadre réglementaire correct, une stabilité macroéconomique, des marchés obligatoires, des investisseurs institutionnels et la préparation de projets. Respectées, ces étapes assureront une réussite totale ».
Pour ce faire, il a proposé, entre autres, une modification du spectre de l’aide publique au développement, l’élargissement de la configuration des « financements blending », des obligations d’infrastructures et de projets durables, etc.
En dernière analyse, il a recommandé d’élargir la base des investisseurs, notamment avec le développement des marchés locaux des capitaux, renforcer les investisseurs institutionnels et implémenter une cohérence entre les réformes, les sources et les mécanismes de financement à mettre en place et un renforcement de l’expertise dans le développement des projets.
Stéphane Billé
Les services de l’Agence gabonaise de normalisation, de l’Agence gabonaise de la sécurité alimentaire, de la Direction générale de la concurrence et de la consommation, ainsi que la Direction générale de la Santé entendent, dans les jours à venir, dresser une liste des produits agroalimentaires étrangers, impropres à la consommation au Gabon, afin de protéger le territoire contre l’invasion de ces denrées, rapporte la presse locale.
« Lorsqu’un produit est déjà entré quelque part, le mal est déjà fait. L’objectif de l’Aganor dont le rôle principal est de normaliser tous les secteurs est donc d’empêcher que ces produits n’arrivent au niveau du Gabon », explique l’Agence gabonaise des normes à la presse locale.
En attendant que le comité technique mis en place, à cet effet, rende publique la liste des produits autorisés à entrer au Gabon et celle des produits interdits sur son sol, les autorités vont mener la réflexion sur l’intensification de la sécurité alimentaire, la protection des consommateurs, l’identification des produits à intégrer au programme d’évaluation de la conformité ainsi que la traçabilité physique et documentaire des importations.
La protection de l’espace économique du Gabon, envahi par des millions de tonnes de produits importés, préoccupe au plus haut point. C’est pourquoi la sécurisation des importations à destination du Gabon sera plus stricte que d’habitude, grâce au contrôle des produits alimentaires avant leur embarquement.
PcA
Le sommet sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent dans les deux espaces communautaires en Afrique centrale et de l’Ouest, a donné naissance à la création d’un sommet conjoint entre les deux zones.
Celui-ci se tiendra de manière alternée, tous les deux ans. Car, affirme le président de la République du Togo, Faure Gnassingbe, la proximité géographique et socio-économique de ces deux régions d'Afrique, permet d’avoir des relations plus qu’étroites et d’envisager des combats communs avec plus de sérénité.
C’est pourquoi, pense-t-il, « la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, traduisent parfaitement l'urgence de mettre en œuvre une stratégie d'action commune ».
Une position partagée par le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, qui a indiqué que les menaces transversales commandent d'agir ensemble. Pour ce faire, Ali Bongo souhaite que la réflexion entre la CEDEAO et la CEEAC aille plus loin, car, « en plus des questions sécuritaires, nous devons aussi examiner la gestion concertée des flux migratoires qui menacent notre développement ».
Pendant ce sommet qui a vu la participation de 26 chefs d’Etat et de gouvernement, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné le rôle qu’entend jouer l’institution pour le rapprochement des peuples d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Les efforts de l'Union africaine, d’après lui, doivent aider à une meilleure synergie inter-régionale, mobiliser un appui substantiel, promouvoir une meilleure circulation entre la CEDEAO et la CEEAC et, enfin, à mener un plaidoyer plus soutenu pour avoir davantage de financements. Car, souligne-t-il, « le terrorisme, les rébellions armées et les trafics en tout genre sont une source de profondes préoccupations ». Ceux-ci trouvent leur terreau dans les facteurs du changement climatique, l'absence d'opportunités pour la jeunesse et les défis liés à la gouvernance.
Le Tchad accueillera la prochaine rencontre entre les deux communautés en 2020.
PcA
Le Gabon, après la tenue de la première journée dédiée à l’or, entend, dans les années à venir, constituer des réserves de cette ressource minérale qui lui permettront de jouer un rôle majeur dans l’économie aurifère de l’espace communautaire. Aussi le ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Mines, Christian Magnagna (photo), pense-t-il que le pays doit pour cela organiser et structurer la filière, créer une synergie entre les acteurs et aboutir à la transformation locale de l’or. Interview avec la presse locale.
Comment se porte la production de l’or ?
L’or se porte bien et la production est en progression. Pour l’année 2017, nous avons produit 500 kilogrammes d’or ; les années antérieures, on dépassait les mille tonnes de production et les perspectives dans cette filière sont très intéressantes pour notre pays. C’est d’ailleurs, pour cette raison, que nous avons organisé une journée consacrée à la filière dont les objectifs visaient à redéployer tous les acteurs de la filière, notamment l’administration, les petits producteurs, spécifiquement, en vue de relever le niveau de production, permettre que l’or offre des emplois, contribue au développement et à la stabilité économique et qu’il puisse également permettre de constituer une réserve pour l’économie nationale et de peser dans la sous-région.
Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de la journée de l’or qui vient de se tenir au Gabon ?
C’est une initiative du chef de l’Etat qui va se tenir, tous les ans, au Gabon, afin que les acteurs étudient ensemble les performances de notre filière. Donc c’est une journée utile qui permettra également de déboucher sur des recommandations utiles sur la révision du cadre réglementaire et légal, une meilleure synergie des acteurs, le tout en associant les orpailleurs qui travaillent tous les jours pour leur survie. Parce qu’il est question de traduire l’exploitation artisanale en activité formelle pour qu’elle soit une source de création d’emplois et de sécurité sociale.
Quels sont aujourd’hui les grands bassins de production de l’or au Gabon ?
L’or constitue un potentiel énorme pour le Gabon. On retrouve l’or sur toute l’étendue du territoire et il est essentiellement exploité dans les provinces de l’Ogooue-Ivindo, de l’Ogooue-Lolo, le Moyen-Ogooue à Ndjole ainsi que dans le Haut-Ogooue. C’est pour cette raison que, dans le programme d’action du ministère, nous allons poursuivre les investigations pour identifier toutes les zones qui peuvent receler des gisements d’or.
L’objectif n’est pas de s’arrêter à l’or alluvionnaire, mais d’aller chercher l’or primaire parce que si on retrouve de l’or en surface, c’est la preuve de l’existence de l’or dans le sous-sol. Nous invitons donc tous les investisseurs étrangers à nous accompagner dans ces projets de recherche afin de mieux structurer l’exploitation de l’or autour des gisements porteurs, à l’image de ce que nous avons connu avec Managem sur le gisement de Bakoudou dans le Haut-Ogooue. On a également un gisement identifié à Eteke dans la Ngounie et le travail va se poursuivre en ce qui concerne l’exploitation. Parce que, comme vous le savez, on exploite l’or au Gabon depuis 1932 et il est donc question de mieux organiser la filière et faire en sorte que cette activité entre dans le schéma formel de l’économie gabonaise.
Qu’est-ce qui est fait pour vulgariser la législation sur l’or ?
Avant de faire la vulgarisation, il faut d’abord se connaître. C’est pourquoi nous faisons tout ce qu’il faut pour que les acteurs soient ensemble et que l’activité s’organise en grandes mines, petites mines, mais également l’orpaillage regroupé en coopératives.
Donc il y a des concepts nouveaux que nous souhaitons porter à l’attention des opérateurs afin que ça devienne une chaîne unitaire, dynamique avec pour objectif, à terme, l’augmentation de la production nationale de l’or et le poids sur la balance économique, ainsi qu’en matière d’opportunités d’emplois pour la jeunesse. Cela permettra donc de vulgariser les concepts liés à la législation.
Vous parliez tantôt de vouloir influencer l’économie de la zone Cemac. Comment comptez-vous vous déployer ?
Il s’agira pour nous d’organiser au plan local notre production : qui sont les acteurs ? Quel est le poids de la production ? Ensuite, il faudra qu’on sache quel est le poids de l’économie aurifère dans cette zone et cela se traduit par ce que nous sommes capables de constituer en matière de réserves d’or pour peser sur la balance d’échanges. Parce qu’il y a beaucoup de pays qui capitalisent leur production en constituant des réserves d’épargne dans les banques. Et l’or au niveau international constitue une valeur refuge sur laquelle l’ensemble des acteurs gagnerait à aider le pays à constituer son stock afin de peser dans la sous-région.
Est-ce que le pays a réfléchi à transformation locale de l’or ?
La stratégie d’industrialisation de nos ressources minières vise également la transformation de l’or en produits finis, en lingots, en des produits exportables et à haute valeur ajoutée. Donc le processus est en train de se mettre en place, parce que le jour où on met en place une usine de transformation de l’or au Gabon, ce sera aussi l’occasion pour les acteurs de la filière de venir mettre en valeur leur production. Cela permettra de tirer meilleur profit de cette production plutôt que la vendre à l’état brut comme ça se fait aujourd’hui. Donc la transformation est un sujet majeur à l’ordre du jour dans la filière.
Comment comptez-vous identifier tous les exploitants qui opèrent dans le pays ?
Les expatriés qui exploitent l’or sont, pour l’essentiel, connus parce qu’ils reçoivent une autorisation de travail des autorités. Je comprends que la question s’adresse à ceux qui entrent dans la filière par le réseau du braconnage qui constitue une gêne pour le développement de note filière. Parce que le braconnage expose nos ressources minérales, notre activité artisanale, parce que ceux-là arrivent en forêt pour détourner notre production à des fins indélicates. C’est un phénomène banni au Gabon et l’ensemble de la communauté aurifère gagnerait à lutter contre cela.
PcA avec la presse locale
Selon le ministère de l’Economie, de janvier à mars 2018, le Gabon a importé pour une valeur de 253,2 milliards FCFA contre 258,5 milliards FCFA, à la même période en 2017, soit une baisse de 2,1%.
Cette régression provient essentiellement des produits de consommation (-4,8%) et d’équipement (-2,0%). En revanche, les importations de produits d’énergie ont augmenté de 65,4% à 9,4 milliards FCFA.
L’évolution des commandes de biens d’équipement est imputable en partie au repli de 13,4%, à 41,1 milliards FCFA, des achats extérieurs d’appareils, par les entreprises pétrolières en particulier, et à la baisse des importations d’instruments et appareils d’optiques et de photos (-10,5% à 4,4 milliards FCFA) commandés par les structures hospitalières principalement.
Pour leur part, les importations de biens de consommation finale ont reculé de 4,9% à 107,5 milliards FCFA, en raison notamment d’une diminution de 0,9% à 76,2 milliards FCFA des commandes de biens alimentaires (hors boissons).
En outre, les commandes de produits de consommation intermédiaire accusent une régression de 3,1%, suite à la baisse des importations de machines et appareils électriques et mécaniques en particulier.
Par ailleurs, la demande des biens d’énergie a progressé de 64,4%, en raison principalement de l’alourdissement de la facture de produits destinés aux opérateurs chargés de la distribution d’énergie (gazoles, huiles lubrifiantes).
Stéphane Billé
Au Gabon, les tensions inflationnistes sont restées persistantes au premier trimestre 2018, comme tout au long de l’année 2017, selon la note de conjoncture du ministère de l’Economie.
En effet, l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) des ménages de Libreville, Owendo et Akanda, a progressé de 2,7%, au premier trimestre, contre 3,3% sur la même période, l’année précédente. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 3,4%.
Le taux d’inflation au premier trimestre 2018 s’explique principalement par la hausse des prix dans les fonctions suivantes : logement, eau, gaz, électricité (+2,9%), transports (+4,6%), communications (+13,7%) et enseignement (+35,2%).
La hausse des prix des transports résulte notamment de la baisse de l’offre de transport en commun urbain, engendrée par les opérations de contrôles de la mairie sur les documents de transport des taxis et autres types de transport, et de la hausse de prix des carburants à la pompe (+19,1% le litre de gasoil et de +2,5% le litre d’essence) entre janvier et mars 2018. Cela, suite à l’application du mécanisme d’indexation des prix des produits pétroliers sur le marché local par rapport aux fluctuations sur le marché international.
La forte hausse des prix de la fonction enseignement s’explique par l’augmentation des frais d’inscription dans les établissements secondaires et supérieurs, par rapport à 2017.
En revanche, la quasi-stagnation des prix des produits alimentaires (+0,3%) découle du renforcement du contrôle des mesures de lutte contre la vie chère, en dépit des hausses des prix des produits importés de cette fonction, notamment : pains et céréales (+0,6%) et lait, fromage et œufs (+3,4%).
Par conséquent, au premier trimestre 2018, l’inflation hors alimentation a affiché un taux de 4,0% contre 5,1%, en 2017, à la même période.
Stéphane Billé
Le premier trimestre 2018 a été difficile pour les établissements bancaires opérant au Gabon. En fait, le total bilan agrégé des banques a régressé de 9% à 2 188,7 milliards FCFA contre 2 405,7 milliards, un an plus tôt.
Cette situation est imputable, selon le ministère de l’Economie, au repli des dépôts de la clientèle de 8,9% pour s’établir à 1 853,8 milliards FCFA au 31 mars 2018.
Bien que le taux de couverture des crédits par les dépôts ait connu une amélioration de 10%, passant de 124,2%, au 31 mars 2017, à 134%, un an plus tard, l’on note également une croissance des crédits en souffrance qui passent de 186,6 milliards FCFA en 2017 à près de 230 milliards FCFA, en un an.
Quant aux ressources à vue qui ont représenté 60,3% du total des dépôts effectués dans les banques au premier trimestre, le ministère de l’Economie fait savoir qu'elles « ont reculé de 10,5% à 1 117,6 milliards FCFA, sous l’effet de la baisse conjuguée des dépôts publics (-49,1%), des dépôts des entreprises publiques (-15%), des dépôts privés (-1,3%) et des dépôts des non-résidents (-61,7%) ».
Dans le détail, l’Etat n’a déposé que 153 milliards FCFA dans les banques au premier trimestre contre plus de 301 milliards FCFA, il y a un an, tandis que le secteur privé non financier a confié plus de 1543 milliards FCFA aux banques pendant cette période, contre 1563 milliards FCFA en mars 2017.
PcA
Au terme du Conseil des ministres tenu le 28 juillet 2018 au palais du bord de mer à Libreville, le président de la République, Ali Bongo Ondimba (photo), n’a pas manqué de rappeler les grands principes poursuivis par le train de mesures prises dans le cadre du redressement des finances publiques.
Celles-ci, a-t-il rappelé, visent la rationalisation des finances publiques et une meilleure allocation des ressources générées vers les dépenses à caractère social. C’est pourquoi il a invité l’administration publique à changer de paradigme, en passant d’un service public à un service au public.
« Pour ce faire, à tous les échelons hiérarchiques, l’administration doit faire preuve d’exemplarité et d’une ferme volonté d’engagement et de résultat dans le processus de réformes en cours », renseigne le communiqué final.
C’est dans cette optique que le Conseil a entériné le projet d’ordonnance portant modification de l’article 64 de la loi du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires. Au sens de cette ordonnance, les dispositions de cet article font désormais passer de quatre à deux mois, le délai du préavis de fin de fonction de responsabilité, à compter de la date de cessation de service. Une mesure qui entre dans le cadre de la réduction des dépenses de personnels.
PcA