Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au cours de l’exercice 2017, les performances réalisées par les exportations de kérosène ont permis au chiffre d’affaires à l’export de la société gabonaise de raffinage (Sogara) de s’apprécier de 21,3% à 92,4 milliards FCFA.

Mais, malgré cette bonne tenue, sur le plan commercial, les ventes de tous les produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs ont fortement régressé durant toute l’année. Ce qui a induit une baisse du chiffre d’affaires de la société de 15% à 220 milliards FCFA.

Quant à la production, le volume de bruts traités a fortement diminué, en raison de l’arrêt de fonctionnement de l’usine dans le cadre de son entretien quinquennal qui dure un mois. « Ainsi, ce volume a régressé de 20,7% pour s’établir à 812 611 tonnes métriques contre 1 025 010 tonnes en 2016 », rapporte le ministère de l’Economie.

La baisse de production a entraîné une augmentation des importations des produits pétroliers (gasoil, butane, essence et kérosène) pour un volume de 254 432 tonnes métriques contre 178 696 tonnes en 2016, soit une augmentation de 42,4%.

PcA

Le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Mousssavou, a effectué une visite de travail dans la région de Covè au Bénin, à l’invitation de son collègue Cossi Gaston Dossouhoui.

Pendant son séjour, il a visité une exploitation rizicole de 250 ha, animée par 12 coopératives constituées de 203 agriculteurs.  Avec un rendement de 6 tonnes  à l'hectare pour deux récoltes annuelles, la  production irriguée de cette exploitation culmine à 3 000 tonnes par an.

«Le Bénin produit près de 300 000 t de riz padi par an avec un encadrement scientifique et technique issu de ses lycées et écoles agricoles et l'appui des chercheurs du cru; le tout renforcé par Africa Rice, initiative CARD.», indique le ministre gabonais de l’Agriculture.

D’après lui, il y a deux ans que des démarches ont été initiées pour l’admission du Gabon dans le projet « Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique » plus connue sous le nom d’initiative CARD.

Proposée par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), cette initiative vise à faire face à l’importante croissance de la production rizicole en Afrique et à servir de cadre international en vue d’appuyer l’effort personnel des pays africains à accroître la production de riz.

Dans son déploiement, elle s’appuie sur les structures existantes, les politiques et les programmes tels que le Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO), le Programme global africain pour le développement de l’agriculture (CAADP) et l’Initiative africaine sur le riz (ARI).

«Dans tous les cas, la redéfinition de nos axes de coopération, notamment sud-sud, par un accord de coopération agricole, permettrait de tirer profit des enseignements de ce pays frère.», conclut Biendi Maganga Moussavou.

PcA

 

Les nouveaux cigares de gaz butane de la société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP), ont été mis en service le 8 juin dernier, par le ministre du Pétrole et des hydrocarbures Pascal Houangni Ambourouet.

Avec une capacité de stockage de 400 m3, la nouvelle infrastructure qui est une première en Afrique centrale, a nécessité un investissement de 5,5 milliards Fcfa ; elle permettra aux populations du pays d’être épargnées d’éventuelles pénuries de gaz domestique.

«Je suis venu vérifier l’effectivité de ce déploiement et la mise en production de ce nouveau sarcophage intégrant de nouveaux cigares. Mais aussi comprendre pourquoi il nous a fallu déployer cette nouvelle structure pour pérenniser la distribution du gaz butane dans le pays.», indique Pascal Houangni Ambourouet, cité par la presse locale.

L’augmentation de la capacité d’approvisionnement du pays devra cependant nécessiter la mise en place de nouvelles infrastructures que l’Etat, du fait des difficultés de trésorerie qu’il traverse, ne pourra pas supporter.

«Pour requalifier cette sphère, il nous faut 2,5 milliards Fcfa. L’Etat ne peut pas nous subventionner. Il faut donc que nous ayons nos recettes propres pour financer cet investissement.», souligne le directeur général de la SGEPP, Michel Mboussou à la presse locale.

PcA

Arrivé le 04 juin dernier à Malabo en Guinée Equatoriale, le président de la Commission de la Cémac, le Pr. Daniel Ona Ondo, a procédé à la visite des locaux provisoires mis à la disposition de la Commission de la Cémac à Malabo.

A la suite de cette visite, accompagné du Commissaire José Antonio Edjang Ntutumu, des fonctionnaires de la Commission présents à Malabo et du personnel de la représentation, il a été reçu par le Secrétaire général du Parlement communautaire de la Cémac, Parfait Etoung Abena.

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Par ailleurs, hormis l'équipe précurseur déjà présente sur place, la première vague du personnel était attendue à Malabo à partir du jeudi 07 juin 2018. Autrement dit, cette installation vient ainsi mettre un terme à l’errance qu’a connu l’institution, depuis quelques années déjà.

Stéphane Billé

Selon la lettre de News Aéro, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) va implanter son tout premier centre régional de formation d'excellence de au Cameroun. Dans le cadre de la domiciliation de cette structure en terre camerounaise, un mémorandum d’entente a été signé le jeudi 31 mai dernier, à Hoofddorp aux Pays-Bas, entre Mme Avomo Assoumou Paule Koki, directrice générale de la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA) et Mme Paula V. de Almeida, directrice du Joint Aviation Authorities Training Organisation (JAATO).

A travers cette implantation, la JAATO, en tant que principale organisation de formation à la réglementation de l'aviation en Europe, entend positionner la CCAA comme centre satellite pour la région de l'Afrique centrale.

Selon Paula V. de Almeida : «Le principal objectif de ce partenariat est de faire du Cameroun un centre de développement des compétences de l'aviation civile dans la sous-région de l'Afrique centrale et en Afrique, grâce au soutien de haut niveau de la JAATO».

Elle a, en outre indiqué que « le partenariat permettra aux formations JAATO de devenir accessibles pour la première fois, sur le continent par cette école de formation locale et réputée, qui servira de satellite». Selon les experts, ce partenariat constitue une grande première en Afrique. Car, indique-t-on, «la CCAA est  à ce jour la seule organisation de l'aviation civile en Afrique à signer un tel accord de partenariat avec JAATO».

Ainsi, à court terme, l'organisation proposera une panoplie de formations au siège de l’école de formation de la CCAA située à Douala. Par la suite, JAATO qui est membre associé de la Conférence européenne de l'aviation civile (CEAC), initiera des formations au bénéfice des instructeurs locaux, afin de les qualifier et de permettre le renforcement des capacités.

Pour Mme Avomo Assoumou Paule Koki, « la mise en place récente d'un centre de test de compétence en anglais pour le personnel de l'aviation est déjà un élément important dans le nouveau cap que prend l'école de formation de la CCAA, alors qu’elle prépare son audit de certification OACI. Sa candidature en tant que membre à part entière du programme Trainair Plus de l’OACI est également un facteur pertinent confirmant la conformité du Centre aux exigences minimales de la JAATO pour –l’établissement- les centres satellites » a-t-elle affirmée.

Saluant ce partenariat, JAATO a, à son tour indiqué dans un communiqué que «ce partenariat va sans aucun doute propulser la viabilité pour les niveaux de compétence accrus des professionnels de l'aviation dans la région africaine, vers des normes internationales plus élevées, grâce à l'initiative et aux efforts conjoints de ces deux organisations».

Il est enfin à noter qu'en dehors de sa base des Pays-Bas, la JAATO qui est également membre pionnier de l'Académie virtuelle de l'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), dispose des centres satellites à Vienne en Autriche, Londres en Grande-Bretagne, Abu Dhabi et Dubai aux Emirats Arabes Unis, Istanbul en Turquie,  Luxembourg, Saint Julians à Malte, Larcana à Chypre.

Stéphane Billé

Le Musée d’art moderne et contemporain Mohammed VI de Rabat accueille une exposition artistique dénommée « La Méditerranée et l’art moderne », jusqu’au 27 août prochain.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont également visité cette exposition où des œuvres de grands maîtres tels que Georges Braque, André Derain, Albert Marquet, Dali, Picasso, Miró et bien d'autres géants de la peinture du 20ème siècle sont exposées.

Le président de la République a été accueilli à cette exposition par Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées du Maroc, organisateur de l’évènement.

D’après la presse marocaine, le chef d'Etat gabonais a passé plus d'une heure à admirer les 80 œuvres exposées et s'est déclaré « ravi » à l’issue de sa visite.

Pour Mehdi Qotbi, cité par la presse marocaine, la visite du chef de l’Etat gabonais vient « conforter la diplomatie culturelle initiée par Sa Majesté le Roi dans le Continent africain ».

En marge de l’exposition, le chef de l’Etat et le souverain chérifien ont eu des entretiens sur des sujets multilatéraux et bilatéraux qui engagent le renforcement de l’axe Rabat-Libreville.

PcA

Pour améliorer et rendre plus dynamiques les performances de ses entreprises dans le domaine du respect environnemental et social, la filiale locale de la multinationale singapourienne Olam vient de créer une Structure de gouvernance environnementale et sociale (SGES), indique un communiqué du groupe.

Au sein de la zone économique à régime privilégié de Nkok où compte prioritairement se déployer la SGES, le groupe va, précise le communiqué, définir les exigences de respect environnemental pour chaque secteur d’activité lié à la transformation du bois.

Ceci devrait aboutir à une gestion plus efficace et durable des effluents, des émissions et des déchets, non sans assurer un environnement de travail sain et sécuritaire pour ses employés.

La nouvelle entité ainsi créée va inclure deux principales composantes qui permettront l’identification des impacts environnementaux et sociaux potentiels associés au secteur d’affaires lié à la transformation du bois. Il s’agira, d’une part, de l’étude d’impact environnemental et social et d’un plan de gestion environnemental et social, d'autre part.

La première, en plus de la mission d’identification des risques liés à l’exploitation du bois, va définir pour chaque secteur d’affaires, la mise en place de mesures conduisant à une gestion maîtrisée des impacts identifiés, tandis que  le plan de gestion environnemental et social se chargera de définir les processus de gestion, les mesures d’atténuation et le suivi applicables  à la transformation du bois au sein de la zone économique spéciale de Nkok.

Ces deux composantes offriront « une certaine certitude aux secteurs d’affaires quant aux exigences à considérer qui permettront d’assurer la conformité avec la réglementation nationale, et favoriseront l’adoption de bonnes pratiques de l’industrie supportée par GSEZ », indique le communiqué.

Pour plus d’efficacité, le groupe a développé et mis en place un processus de gestion numérique des plaintes ainsi qu’une plateforme numérique qui vient en appui à ce processus. Les équipes du géant économique ont également mis au point un logiciel permettant d’apprécier et de suivre les efforts de développement durable.

PcA

Après la sélection de 100 jeunes bouclée dans les provinces de l’Estuaire, l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-Ntem, le Moyen-Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Lolo et le Haut-Ogooué le 26 mai, la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), a lancé la phase 2 du projet Jeune entrepreneur du cacao et café (Jecca) à Lambaréné dans le Moyen-Ogooué, Centre du Gabon  le 7 juin 2018.

D’après le directeur général, Ismaël Ondias Souna, le projet qui a pour objectif de relancer durablement la filière café-cacao en zone rurale à travers la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, entend, grâce à la création de nouvelles exploitations agricoles à hauts rendements, augmenter la production globale du cacao et du café dans l’ensemble des bassins de production du pays.

L’autre mission consiste à améliorer la qualité de la production avec la mise en application de procédures post-récoltes et commerciales ainsi qu’une meilleure gestion des exploitations.

«L’insertion des jeunes agriculteurs bien formés dans les bassins, pour la production du café et du cacao, la professionnalisation de ces jeunes producteurs par un accompagnement multiforme sur une période de 3 ans.», sont entre autres objectifs poursuivis par la Caistab à travers le projet Jecca qui concerne les jeunes vivant en milieu rural depuis au moins deux ans, âgés de 20 à 45 ans, et disposant d’un espace cultivable favorable à la culture de café et cacao, dont la superficie varie de un à trois hectares. 

PcA

C’est une nouvelle qui va certainement mettre du baume au cœur des opérateurs économiques gabonais. Le capital-investissement du pays est désormais opérationnel. Ce nouvel outil au service des PME/PMI, baptisée « Okoumé capital », lancé le 13 mars dernier, et doté de près de 20 milliards FCfa, a pour but principal de contribuer au plan de relance économique, en apportant un souffle nouveau aux entreprises locales.

Placée sous la tutelle du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), cette structure est essentiellement consacrée au financement ainsi qu’au développement des PME et PMI, et des start-up disposant d’un fort potentiel de croissance à l’échelle nationale et internationale. 

Selon son directeur général, Edgard Mfouba (photo), sa particularité est qu’il se résume en une prise de participations, souvent minoritaire pour une période déterminée, dans des entreprises en quête de financement. C’est à travers cette approche participative et parfois d’accompagnement, qu’il répond aux besoins de croissance des entreprises. Car, les capitaux apportés permettent à celles-ci, d’investir et de conquérir de nouveaux marchés.

« Okoumé capital » se décline en quatre segments : le capital-risque, au moment de la création et pour le financement de son amorçage ; le capital-développement,  pour des entreprises en pleine croissance qui nécessitent la consolidation de leur structure pour développer de nouveaux produits ou services ; le capital-transmission, lors de l’acquisition ou de la transmission voire la cession d’entreprises et enfin, le capital-retournement pour restructurer les entreprises en difficulté. 

Par ailleurs, « Okoumé Capital » exerce son activité en conformité avec l’autorisation préalable du ministère de l’Economie. Les participations réalisées dans le cadre de ses opérations doivent obligatoirement faire l’objet d’une convention conclue avec la société bénéficiaire de l’investissement, fixant les droits et les obligations de chacun, tandis que les participations de la société de capital investissement opèrent sa sortie de la participation par la création prioritaire des parts aux actionnaires de la société.

Huit principales missions incombent à cette structure. Il s’agit entre autres : de développer un tissu d’entreprises créatrices de richesses, de contribuer fortement à l’essor économique du pays ; d’accroitre les compétences et savoir-des entreprises pour faciliter le transfert de technologies et l’attraction d’autres investisseurs, d’encourager et de soutenir les Gabonais dans la réalisation, le redéveloppent et l’expansion de leurs projets.

Il revient également à cet instrument de créer une classe dynamique d’entrepreneurs gabonais, de créer des emplois durables et enfin, de contribuer à l’édification d’un cadre des affaires de rang international. Quant à son processus, il consiste en une rigoureuse sélection des projets, dans une approche d’investissement prudent et un accompagnement continu pour une identification et une gestion des risques.

Toutefois, précise le DG, Edgard Mfouba, « les investissements de Okoumé Capital sont soumis à des critères bien définis. Si la cible principale reste les PME/PMI, et que tous les secteurs sont concernés hormis ceux prohibés par la loi, reste que le profil de l’investissement et celui du promoteur seront fortement de mise. A cela s’ajoutent l’évaluation de l‘impact sur l’économie, la taille de l’investissement et enfin le poids dans le portefeuille d’investissements».

Pour mieux implémenter la structure, Edgard Mfouba, entamera une série de rencontres avec le public issue des secteurs clés de l’économie. Celles-ci auront pour objectifs principaux de faire mieux connaitre l’institution, de décliner sa stratégie, d’expliquer le processus de soumission des candidatures et enfin, de présenter la méthode d’accompagnement de « Okoumé Capital ».

Stéphane Billé

Dans le cadre de la lutte contre le racket et autres méthodes en déphasage avec l’éthique, et la déontologie du corps, dont font preuve certains de ses éléments, la Préfecture de police de Libreville vient de procéder à la prise d’importantes mesures de recadrage.

Dans cette optique, elle vient de mettre en place, de nouvelles fiches de constat de contravention identifiables. L'unité de police en charge des verbalisations fait savoir à cet effet, aux usagers qu’au moment de leur délivrance, celles-ci devront être impérativement signées et cachetées d'un « Timbre sec » sans lequel, elles n'auront aucune valeur. Et qu’en outre, les contrevenants devront s'acquitter de leurs amendes soit au Trésor public, soit à la Préfecture de police de Libreville.

Toutefois, précise-t-on «… aucun paiement d'amende ne doit s'effectuer sur la voie publique. Tout contrevenant qui outrepassera cette mesure, sera passible de poursuites judiciaires pour ‘’corruption active’’, comme le sera "l'agent verbalisateur’’ pour ‘’corruption passive’’, conformément aux articles 144 et 146 du code pénal gabonais », indique la Préfecture de police de Libreville. Laquelle, fait également savoir que « ces fiches ne constituent pas un reçu de paiement. Et qu’aucun paiement ne doit se faire sur la voie publique ».

Cette remise de l’ordre dans les rangs, notoirement saluée par les usagers, sonne comme une nouvelle ère au sein dans ce corps. Car, quelques jours plus tôt, dans le cadre de la régulation de la circulation urbaine, la Préfecture de police s’était déjà illustrée avec une autre mesure de recadrage.

Au regard de la persistance des stationnements anarchiques des véhicules dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum, sur instruction du Commandant en chef des Forces de police nationale, le préfet de police de Libreville vient de lancer une opération de pose systématique des sabots « sur les véhicules délictueux ». Cela, dans le strict respect du code de la route. Et toutes les contraventions issues de ce délit seront payées à la Préfecture de police de Libreville ou dans les services du Trésor Public.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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