Le Nouveau Gabon

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Le rapport des travaux de la « Task force » sur les finances publiques a été remis au Président de la République, Ali Bongo Ondimba ce 20 juin 2018. A la réception dudit rapport, il a tenu à saluer le travail accompli par les différentes parties commises pour cet exercice.

« Ce travail concret et salutaire, qui vous a permis de mieux travailler ensemble, nous permettra de juger de son efficacité dans les jours à venir. Aussi, il faut se le rappeler, nous nous sommes réunis, car nous avons réalisé que nous ne pouvions plus continuer ainsi avec des problèmes d’ordre structurel et conjoncturel. Il était judicieux de réviser la méthode.», a-t-il déclaré.

En effet, réunis un mois durant en conclave, les membres du gouvernement, les directeurs généraux et les autres acteurs du secteur de la finance ont examiné les réformes à mettre en œuvre à court et moyen termes, afin de permettre au pays de s’adapter aux exigences du moment notamment, une orthodoxie financière pour une croissance équitable et durable telle que souhaitée par le chef de l’Etat.

Recettes, fiscalité, masse salariale, dette, trésorerie, emploi, investissement sont entre autres, les différents enjeux sur lesquels ont porté les réflexions des participants.

Selon la Direction de la communication présidentielle (DCP), «cette initiative du chef de l’Etat avait pour objectif de dresser un bilan d’ensemble sur l’état des finances publiques, pour une rationalisation en vue d’optimiser les recettes fiscales et orienter les dépenses vers les secteurs prioritaires».

Et de conclure, «au terme de ces travaux, les recommandations émises permettront d’actualiser le Plan de relance économique (PRE) et d’élaborer la loi de finances rectificative au titre de l’année 2018».

Stéphane Billé avec la DCP

Dans le cadre de la mise en œuvre des réformes du Plan de relance de l'économie (PRE), la ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats Publics-Privés, Madeleine E. Berre, a présidé le 19 juin dernier, une réunion du comité de suivi du Haut conseil pour l’investissement (HCI).

Cette rencontre consistait en la restitution des premières conclusions des différents travaux réalisés dans le cadre de la cellule spécialisée sur la compétitivité de la filière transport et logistique.

Pour cette rencontre, Madeline E. Berre était accompagnée de ses collègues en charge de l'Industrie et de l'Entrepreneuriat national, Carmen Ndaot, des Eaux et Forêts, chargé de l'Environnement et du Développement durable, Jacques Denis Tsanga et enfin, des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye.

Pour les membres du gouvernement, il a été question d'analyser les réformes à mettre en œuvre entre le secteur privé et le secteur public, afin d'améliorer le circuit logistique et transport, de la transformation vers le port à destination de l’international et augmenter ainsi la compétitivité des produits à l'export.

Il est à noter que cette séance de travail intervient à quelques jours de la tenue du Haut conseil pour l'investissement (HCI) interministériel qui sera présidé par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.

Stéphane Billé 

A la faveur d’un Conseil interministériel tenu ce 19 juin 2018, les membres du gouvernement réunis autour du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, ont longuement planché sur le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2018.

Elaboré conformément aux dispositions de la constitution, le texte soumis à l’examen s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre du Plan de relance économique (PRE).

Ce projet de loi intègre également les mesures prioritaires annoncées par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le 31 décembre 2017, ainsi que les recommandations faites lors des assises du séminaire gouvernemental « Task Force » sur les finances publiques du 18 mai dernier au Cap Estérias.

Le projet de loi de finances rectificative a pour objectif, la poursuite des efforts d’optimisation des recettes, la maitrise des dépenses publiques, l’amélioration du cadre des affaires, la compétitivité économique de notre pays et l’amélioration de la qualité des services aux citoyens.

En définitive, ce texte qui sera examiné en Conseil des ministres dans un avenir proche et soumis avant son adoption au Sénat, vise à relancer la croissance et l’emploi.

Pour rappel, le projet de  loi de finances 2018 avait été adopté par le parlement à hauteur de 2 688,8 milliards FCFA, contre 2 860,0 milliards FCFA dans la loi de Finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards FCFA. Il consacrait une importante enveloppe de 417 milliards FCFA à la construction exclusive des infrastructures.

Lors de son adoption devant les sénateurs, le ministre d’Etat, en charge du Budget, Jean Fidèle Otandault avait relevé que ce projet de loi de finances 2018, rimait avec la volonté du gouvernement de maîtriser les dépenses publiques, compte tenu du contexte économique que traverse actuellement le Gabon.

Il avait également souligné que ce projet coïncidait avec la deuxième année de mise en œuvre du Programme de relance de l’économie (PRE) au Gabon. Un programme qui a été conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) pour la période 2017-2019.

Stéphane Billé

Au Gabon, la société pétrolière américaine Vaalco Energy a fait savoir que les opérations de reconditionnement du puits Avouma 2-H sont terminées. Le remplacement du système de pompes électriques submersibles y a été effectué de manière efficace, sans incidents environnementaux.

Avouma 2-H est d’ores et déjà en production et génère 2 000 barils par jour, soit 540 nets pour le compte de la société.

Vaalco a également déclaré qu’un autre reconditionnement a été entrepris pour améliorer de façon proactive le système des pompes électriques submersibles dans le puits South Tchibala 2-H. Avec ce remplacement proactif du système, la Société atténue le risque de défaillance prématurée du système. Elle réalisera également des économies de coûts en effectuant le workover de South Tchibala 2-H.

«Nous sommes heureux d'avoir restauré la production importante du puits Avouma 2H. », s’est ravi Cary Bounds, le patron de Vaalco.

Par ailleurs, la société a annoncé avoir conclu un swap de couverture à une moyenne pondérée de 74 dollars le baril pour la période comprise entre juin 2018 et juin 2019. Ceci, pour un volume de 400 000 barils. Cette opération devrait lui permettre de se lancer dans davantage de projets de développement dans le pays.

« Nous réalisons une importante génération de flux de trésorerie aux prix actuels du Brent et nous avons décidé de verrouiller la génération de cash à 74 dollars le baril sur environ 400 000 barils au cours des 13 prochains mois en prévision d'une éventuelle campagne de forage de développement sur notre actif offshore au Gabon en 2019. », a-t-il poursuivi.

Olivier de Souza

Pour pallier la réticence des opérateurs pétroliers du Gabon à investir dans les régions à faible densité humaine, question de faciliter leur approvisionnement en produits pétroliers, la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a mis en place un programme de construction des stations-service dans les localités de l’intérieur du pays.

C’est dans ce cadre qu’un protocole d’accord a été conclu entre le directeur général d’Engen Gabon Jean-Pierre Payet, et le directeur général de la Caistab, Ismaël Ondias Souna, le 19 juin à Libreville, en vue de la réalisation des travaux de construction d’une essencerie à Mekambo, dans l’Ogooue-Ivindo, Nord-Ouest du Gabon.

La réalisation de la station-service à caractère communautaire de Mékambo est la deuxième du genre que s’apprête à construire la Caistab après celle de Minvoul dans la province du Woleu-Ntem, Nord du Gabon.

Par cet accord, Engen Gabon s’engage, comme c’est le cas de la compagnie Total Gabon pour celle de Minvoul, à assurer l’approvisionnement en produits pétroliers ainsi que la maintenance des équipements.

Pour la Caistab, assurait Ismaël Ondias Souna à Minvoul en février 2018, il s’agit de contribuer à soutenir la politique d’aménagement du territoire par le biais du mécanisme de péréquation.

PcA

 

Au terme d’un conseil d’administration tenu à Libreville le 19 juin 2018, le président du conseil, Etienne-Guy Mouvagha Tchioba a expliqué le mécanisme qui a conduit à la reprise des actions de BNP Paribas, actionnaire majoritaire de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), par l’Etat, via le Fonds gabonais d’investissements stratégiques.

«Au départ, la BNP était claire : il fallait que les autorités trouvent un nouvel actionnaire. Dans le cas contraire, BNP Paribas allait nous imposer un repreneur. C’est ainsi que l’Etat est entré dans la course via le Fonds gabonais d’investissements stratégiques, avec l’acquisition des 41% de parts de la BNP.», explique le président du conseil dans le quotidien pro gouvernemental l’Union.

Cependant, assure-t-il dans la presse, la prise de participation de l’Etat reste provisoire, en attendant qu’un partenaire bancaire aux «compétences avérées» rachète les parts du FGIS.

«La prise de participation du FGIS s’est faite sous la forme du portage. Autrement dit, le FGIS est pour le moment actionnaire à 41%, jusqu’à ce qu’un repreneur, banquier de préférence, dont les compétences sont avérées, fasse une proposition de rachat des parts du FGIS.», poursuit-il.

S’agissant de la gestion quotidienne de l’établissement bancaire, les administrateurs l’ont confiée au directeur général adjoint, Bernard Levie, en attendant la désignation prochaine d’un manager local «rompu aux arcanes de la banque et de la finance».

Toutefois, assure-t-on dans le conseil, BNP Paribas conservera 6% de parts dans la nouvelle configuration de l’actionnariat de la banque.

PcA

 

L’Agence nationale de l’aviation civile du Gabon, (ANAC) du Gabon, vient de signer un mémorandum d’entente avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en vue de réorganiser le processus d’assignation des fréquences aéronautiques, indique le site NewsAero.

Selon les termes de ce mémorandum, les deux parties s’engagent à mettre en place une plateforme commune d’échanges d’informations en matière de gestion du spectre des fréquences aéronautiques et d’autorisation d’établissement des stations radioélectriques des télécommunications aéronautiques au Gabon.

Pour le directeur général de l’ANAC, Arthur Nkoumou Delaunay, « ce protocole respecte les engagements et les responsabilités de nos deux entités. Il permet de renforcer et de mettre en place des procédures en vue d’une meilleure collaboration. Nous nous réjouissons que le travail qui s’est effectué avec beaucoup de professionnalisme, ait permis aujourd’hui l'élaboration d'un document qui est accepté des deux parties et qui facilitera la fermeture de certaines questions de protocole vis-à-vis de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ».

De manière précise, pour tout déploiement d’un réseau radioélectrique sur le territoire gabonais, le demandeur de la ressource fréquentielle doit au préalable obtenir une autorisation d’exploitation délivrée par l’ARCEP.

Par ailleurs, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) se charge sur le plan opérationnel de la gestion et de l’assignation des fréquences radioélectriques. L’objectif étant d’optimiser l’efficacité de son utilisation, de réduire les brouillages au minimum et de faire cesser toute utilisation non autorisée et abusive du spectre.

Stéphane Billé

Le 15 juin dernier, le président de la Commission de la Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo (photo), a présidé le tout premier Collège des commissaires, dans les locaux du Parlement communautaire, siège provisoire de la commission à Malabo.

Quatre points ont été abordés au cours de ce conclave. Il y a eu, en premier lieu, la communication du président de la Commission, suivie de l'adoption du compte rendu du Collège des commissaires du 9 mai 2018, le point sur le processus d'installation de la commission à Malabo et, enfin, les dossiers urgents, notamment liés à la préparation de la 5ème session du COPIL, du PREF-CEMAC, du COPIL-CER, du Comité ad hoc des ministres des Transports de la Cemac, les conférences budgétaires et l’atelier sur la budgétisation-programme.

Au terme de la partie purement informative, à laquelle ont assisté les collaborateurs, le président de la Commission, la vice-présidente et les commissaires ont poursuivi la séance à huis clos. Cette partie étant consacrée aux délibérations. Les détails desdits travaux seront publiés dans un communiqué final qui sanctionnera les travaux. Il donnera, par ailleurs, les détails sur les décisions et orientations adoptées par ce collège des Commissaires.

Stéphane Billé

Les représentants d'associations nationales et régionales de producteurs de bois d'Afrique de l'Ouest et centrale sont réunis depuis le 18 et 19 juin 2018 à Libreville, pour examiner les défis et opportunités à un commerce responsable, mais également en vue de renforcer leur capacité de réponse commune.

Cette rencontre qui intervient pour la première fois, dans le cadre du Sommet du Forum mondial du bois (Global Timber Forum, GTF), réunit 80 représentants de 10 pays de la région Afrique de l'Ouest et centrale, ainsi qu'une délégation de représentants de l'industrie provenant des principales régions consommatrices de bois, y compris les États-Unis et l'Union européenne (UE).

Les organisateurs justifient la tenue de cette réunion au regard des défis, ainsi qu’à l'évolution des exigences du commerce international. Enjeux auxquels, il est essentiel que les associations renforcent leur propre capacité à susciter le changement et à s'engager dans un environnement multipartite et en constante mutation.

Au cours de ces travaux qui prendront fin ce 19 juin 2018, les participants examineront également les réussites du commerce responsable dans la région, dont beaucoup ont été réalisées grâce à une collaboration entre les gouvernements, les communautés et les entreprises. Le travail effectué au Ghana pour préparer l’émission des premières licences FLEGT en fait partie.

Tous les intervenants, à savoir : Rachel Butler, directrice exécutive du Global Timber Forum ; Helder Muteia, coordonnateur du Bureau sous-régional pour l'Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon ; Glen Asomaning, directeur des opérations de Nature & Development Foundation (NDF), et enfin Jacques-Denis Tsanga, ministre gabonais des Eaux et Forêts, ont tous salué cette initiative. Laquelle indique-on, est d’encourager l’évolution d’un marché dicté par l’acheteur vers un marché dirigé par le fournisseur en continuant la promotion de la valeur ajoutée par le secteur bois et encourager les autres pays producteurs de bois à faire la même chose. Cela compte tenu en outre, du rôle clé que peuvent jouer les entreprises privées, dans la gestion des ressources forestières par l’adoption de pratiques responsables.

Sachant qu’à travers cette approche, l’on peut améliorer les résultats des secteurs de développement rural et des ressources naturelles, accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’accès aux ressources pour un développement à long terme, en accord avec les Objectifs de développement durable.

Pour rappel, ce sommet est organisé par le GTF avec le soutien local de l'Union des forestiers industriels du Gabon et aménagistes (UFIGA) et de la Fondation pour la nature et le développement (NDF) du Ghana, grâce au financement du Programme FLEGT de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Stéphane Billé

Lauréat du programme « Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs » (PISCCA) 2018, l’incubateur Ogooué Labs vient de signer un protocole de financement avec l’ambassade de France.

Cette signature s’est déroulée en présence notamment de la secrétaire générale du ministère de la Communication et de l’Économie numérique et d’un représentant de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Le financement octroyé à Ogooué Labs, au titre du programme PISCCA 2018, porte sur l’accompagnement technique de « L’école 241 », une nouvelle école liée aux métiers du numérique. Ce projet fait partie des quatre retenus dans le cadre du PISCCA 2018. En outre, ces financements bénéficieront à douze autres structures associatives, de type fédérations et associations.

Pour rappel, le programme PISCCA constitue un outil unique de l’ambassade de France au Gabon, au service du financement de projets de développement portés par les acteurs de la société civile gabonaise et, dans la limite de 30% de l’enveloppe globale, par les acteurs publics.

Le montant de ses enveloppes, au titre de l’année 2018 est de 215 000 €, soit plus de 140 millions FCFA. Cette somme est consacrée au financement de projets portant sur les droits fondamentaux des femmes et des enfants, l’insertion économique de la jeunesse et le développement local.

Il concerne également le regroupement et la mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise. Une attention particulière est par ailleurs portée à la question du genre ainsi qu’à l’usage des technologies de l’information et de la communication.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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