Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au terme de la visite de travail qui s'est achevée le 25 juin 2018 dernier, les services du Fonds Monétaire International ont relevé, au delà de la satisfaction globale, que les vulnérabilités du secteur financier ont augmenté en 2017. « Les dépôts bancaires et les crédits au secteur privé ont diminué, tandis que les créances en souffrance ont augmenté », peut-on lire dans le communiqué de l'institution.

Dans le secteur bancaire, cette vulnérabilité s'est traduite par une augmentation de 19,8% des crédits dont le remboursement est sujet à problème. La valeur globale de ces derniers au 31 décembre était de 208,5 milliards de FCFA. Dans ce contexte les provisions (ressources affectés pour compenser les créances douteuses) ont augmenté de 29,3% à 135,3 milliards de FCFA.

Une détérioration qui s’est prolongée au premier trimestre 2018

La conséquence de cette situation a été une baisse des capitaux permanents dans le secteur bancaire, qui s'est traduite par le repli des crédits accordés à l'économie. Le secteur public est celui qui a le plus souffert de cette fragilité du secteur bancaire. Les volumes de crédits accordés à l'Etat et aux entreprises publiques étaient en baisse respectives de 20,1% et 32,9% au terme de l'année 2017, contre seulement un peu plus de 3% pour le secteur privé.

Par ailleurs, on a noté une certaine baisse des apports de la clientèle, notamment celle constituée de non-résidents. Les encours des dépôts de cette catégorie de clients ont baissé de 70,3%, partant de 70,8 milliards de FCFA à la fin 2016, à seulement 21,3 milliards de FCFA à la même période en 2017. On relève aussi une baisse significative des dépôts du secteur public, qui est certainement lié au repli des ressources collectées. 

Selon le FMI, ces conditions déjà difficiles du secteur bancaire, se sont détériorées au premier trimestre 2018, reflétant l'incidence des arriérés intérieurs du gouvernement sur ses fournisseurs. « Des mesures décisives seront nécessaires pour accélérer le remboursement des arriérés intérieurs, qui constitue une lourde charge pour la capacité du secteur privé à soutenir la croissance économique et pourrait affaiblir davantage la santé du système bancaire », ont déclaré ses experts.

La tâche n'est donc pas facile pour le ministre Jean-Marie Ogandaga et son équipe. Le Gabon faisant partie de la sous-région CEMAC, dont les pays membres ont des profils macroéconomiques divers, il doit cependant se plier à des critères de convergence d'inflation et de dette publique qui ne reflètent pas toujours sa réalité économique singulière. 

Le gouvernement de ce pays s'est engagé à apurer la dette intérieure, mais a demandé aux entreprises bénéficiaires de réinjecter l'argent via des investissement, en vue de diversifier l'économie. Rien ne dit que le secteur privé gabonais retiendra cette suggestion, et même si la totalité de cet argent était ré-investi, il resterait un gap important pour soutenir la diversification de l'économie gabonaise.

Des arbitrages difficiles pour un gouvernement qui fait face à plusieurs défis

Le FMI, pour sa part, s’est déclaré préoccupé par la faiblesse des résultats du programme, les dérapages budgétaires substantiels et les progrès décevants des réformes structurelles. Le déficit budgétaire global a baissé d'environ 3 % du PIB, globalement en ligne avec les projections du programme. Cela a contribué à contenir la dette publique (y compris les arriérés intérieurs) à environ 63 % du PIB. 

Cependant, le gouvernement a fait face à des choix difficiles, dans un contexte de crise sociale latente. Dans ce cas, il a choisi de réduire les investissements publics, avec comme risque, un impact négatif sur la croissance.

Dans le même temps, politiquement, les autorités sont contraintes de maintenir les niveaux de salaires, de subventions et autre transferts. Si ce choix contribue à calmer la population, son effet pervers dans une économie qui importe l’essentiel de ce qu’il consomme, ne tardera pas à se faire sentir.

En début d’année, la BEAC avait annoncé un plan d’apport de liquidités d’urgence aux banques sous son domaine de compétence. On a récemment appris qu’un apport de liquidité de 825 milliards de FCFA avait été effectué jusqu’ici. Mais cette solution, malgré les garde-fous qui l’entourent, ne semble pas optimale pour soutenir la fragilité des banques des pays de la CEMAC, et moins encore les banques gabonaises en difficultés.

Idriss Linge

Les autorités gabonaises ne ménagent aucun secteur dans le cadre du processus de diversification de l’économie du pays. Après le secteur bois et les services, c’est le secteur minier et notamment l’or, qui est désormais sous les feux de la rampe.

En effet, à l’initiative du chef de l’Etat, le ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines organise une journée nationale de l’or, le 6 juillet prochain. Selon Christian Magnagna (photo), le chef de ce département ministériel, l’objectif de cette journée consiste à promouvoir le cadre légal relatif à la filière ainsi qu’une meilleure coordination dans l’action, de tous les acteurs de la chaîne.

L’amélioration de la gouvernance minière, mais aussi la capitalisation du retour d’expérience des opérateurs et usagers, le changement dans les relations entre opérateurs, populations et administrations font également partie des principaux résultats attendus par cette rencontre.

Cette rencontre servira également de cadre pour effectuer une revue de la chaîne des valeurs de la filière à savoir l’exploration, l’exploitation-production et les revenus. Cela, en vue d’une meilleure compréhension des mécanismes pouvant conduire à l’élaboration d’un schéma de constitution des réserves d’or et de leur monétisation.

Elle vise enfin une meilleure appréhension des relations et des rôles de chacun : l’administration des mines, les administrations locales, les communautés riveraines ; les impacts socio-économiques et la gestion environnementale.

De manière technique, cette journée sera ponctuée par quatre principaux thèmes. Il s’agit notamment de la présentation de l’or comme substance stratégique ; de la monétisation de l’or : enjeux et perspectives en zone CEMAC ; des défis et perspectives de la filière au Gabon et enfin des témoignages des différents acteurs de la filière. C’est donc sur tous ces éléments que le gouvernement mise pour pouvoir faire de l’or, non seulement, une substance stratégique, mais aussi et surtout, la nouvelle pépite de son économie.

Pour la bonne gouverne, l'or est devenu une ressource stratégique au Gabon, avec une production en progression. En 2015, la filière a généré un chiffre d’affaires de 29,49 milliards FCFA. En 2017, le pays a produit près de 500 kilos d’or.

Stéphane Billé

 

Les agences gouvernementales créées lors du premier septennat du chef de l’Etat vont disparaître de moitié, ainsi en a décidé le Conseil des ministres le 29 juin 2018. Par ces temps de crise, où les moindres dépenses sont scrutées au microscope par les bailleurs de fonds et les partenaires du programme économique conclu avec le FMI, la nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre.

Engagé dans un programme de rationalisation et de maîtrise des dépenses, le gouvernement ne peut plus s’autoriser des dépenses de fonctionnement somptuaires pour des entités publiques dont l’efficacité, la pertinence et l’opportunité des actions restent questionnées.

Nombre d’entre elles vivent accrochées à la perfusion financière de l’Etat, alors même qu’il y a moins d’un an, une mission gouvernementale chargée d’en déterminer l’utilité et l’apport pour une meilleure efficacité de l’action publique, avait estimé qu’un grand nombre devaient désormais produire leurs moyens de subsistance.

Car, pour cette mission, leur existence créait des doublons avec les ministères de tutelle, leur efficacité restait à démontrer tandis que leur caractère budgétivore demeurait une constante implacable.

Dans les jours à venir, l’on devrait s’attendre à la publication de celles qui sont appelées à disparaître ou à fusionner, en même temps que la production d’un bilan sur leurs années d’existence ainsi que les bénéfices de l’opération en termes d’économie.

PcA

Les objectifs fixés au gouvernement lors de la tenue du Haut conseil de l’investissement (HCI) le 7 mars 2018, portaient sur l’apurement de la dette intérieure, l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de l’initiative privée et la compétitivité des secteurs porteurs de croissance.

Quatre mois plus tard, le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, qui a présidé ce 3 juillet à Libreville la 4ème session du HCI, a indiqué que les travaux de cette session visent le renforcement du dialogue public privé et devront permettre de faire le point sur l’état d’avancement des réformes identifiées et susceptibles d’accélérer la mise en œuvre du Plan de relance économique proposé par le gouvernement en concertation avec le Fonds monétaire international.

Le gouvernement et le secteur privé ont donc planché sur la dette intérieure, l’amélioration de la notation du Gabon, la présentation des travaux réalisés sur l’amélioration de la compétitivité, la rationalisation des contrôles et la parafiscalité, etc.

D’après le premier ministre, tout en diversifiant l’économie et poursuivant la conclusion des partenariats public-privé, «l’ambition du gouvernement est de faire du Gabon une destination majeure pour les investissements directs étrangers ».

PcA

Le prélèvement d’une taxe de 0,2% sur les importations des denrées alimentaires des pays africains afin d’assurer le financement de la Commission de l’Union africaine, reste toujours contesté. Bien qu’ayant signé l’accord sur la zone de libre-échange continentale au cours de la 31ème Conférence des chefs d’Etat de Nouakchott, l’Afrique du Sud, premier contestataire de la décision, figure dans le top 5 des pays qui importent le plus sur le continent.

Mais, pour le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, s’appuyant sur la facture 2017 des importations de denrées qui, selon la FAO, ont franchi la barre de 41 milliards de dollars, il est question de réduire la dépendance des pays africains, de développer l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique et d’assurer l’autonomie financière de l’institution africaine.

Mais en dépit de ces oppositions sur cette taxe, le lobbying du président rwandais a conduit cinq nouveaux pays à signer l’accord sur la Zone de libre-échange continentale lors de ce sommet : le Burundi, le Lesotho, la Namibie, la Sierra Leone et l’Afrique du Sud.

Ce groupe porte ainsi à 49, le nombre d’États qui l’ont déjà fait alors que seuls six pays ont déjà ratifié l’accord qui, pour entrer en vigueur cette fin d’année, doit être ratifié par 16 pays supplémentaires.

PcA

Source : communiqué final sommet

Les mesures édictées en Conseil des ministres le 21 juin 2018 ont fait l’objet d’une note du Premier ministre le 26 juin fixant le nombre de collaborateurs des membres du gouvernement et assimilés.

La présidence de la République a définitivement clos le débat sur la question le 29 juin en arrêtant le nombre de collaborateurs en service dans les cabinets des ministres à 16 agents contre 22 dans le texte du Premier ministre.

Quant aux ministres délégués, le nombre de collaborateurs passe de 16 dans la décision du chef du gouvernement, à 10 dans le communiqué final du Conseil des ministres. En plus des quotas des collaborateurs des membres du gouvernement, le Conseil des ministres a ensuite adopté le projet de décret règlementant la fonction de directeur général des services centraux, des services publics personnalisés et de secrétaires exécutifs des autorités administratives indépendantes.

D’après la présidence de la République, ce décret vise essentiellement la suppression des postes de directeurs généraux adjoints n°2 des services centraux, des services publics personnalisés et de secrétaires exécutifs adjoints n°2 des autorités administratives indépendantes.  

PcA

Dans le préavis de grève adressé à la Direction générale de leur compagnie, les employés de Total Gabon réclament l’application de conditions qui vont de l’évolution de carrière au paiement d’un nombre important de primes, en passant par la classification socioprofessionnelle, le 13ème mois, le nouveau système de rémunération adopté en 2015 par l’Etat ou encore la mutualisation des services support.

S’agissant par exemple du nouveau système de rémunération, la compagnie pétro-gazière indique que son application au sein de la société «consiste à augmenter la part de la performance individuelle dans l’ensemble de la rémunération, en transférant dans l’enveloppe de la prime de rendement, une partie de l’enveloppe consacrée aux primes de confort domestique et logement, tout en proposant une compensation des impacts fiscaux ». Aussi la direction de la compagnie considère-t-elle «qu’il n’y a pas de raison de forcer ceux qui n’adhèrent pas à cette proposition, qui reste par ailleurs à discuter, mais qu’il faut laisser ceux qui le souhaitent commencer la transition».

Pour ce qui concerne le paiement du 13ème mois et autres primes, la compagnie indique que le package qu’elle offre à ses collaborateurs se situe au-dessus de ce que le marché propose dans le secteur pétrolier au Gabon sur la base des enquêtes régulières réalisées par un cabinet indépendant.

Les employés de la société demandent également à être logés par la société, tout en continuant à bénéficier de l’indemnité de logement et de confort domestique. Ce qui pour la compagnie, constitue une incompatibilité et créerait une inégalité vis-à-vis des autres collaborateurs.

«Consciente de l’ajustement du pouvoir d’achat nécessaire, la direction a proposé un système dégressif de paiement de la prime de chantier, lorsqu’un collaborateur est muté d’un site industriel vers les bureau.», souligne la société dans ses propositions.

Cet ensemble de propositions devrait être discuté devant le gouvernement qui, à travers le ministre du Travail, a invité l’Onep et la compagnie à la table des négociations.

PcA

Malgré la décision des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine, réunis en conseil exécutif le 29 juin à Nouakchott en Mauritanie, de «suspendre temporairement» le budget du Parlement pour constat d’irrégularités dans le processus de recrutement, la Conférence des chefs d’Etat, tenue le 2 juillet dans la capitale mauritanienne, a décidé d’approuver le budget 2019 de l’institution panafricaine.

Mais, celui-ci ne sera exécutoire qu’à l’issue de l’audit de performance commandé par les chefs d’Etat lors de la 31ème session de la conférence des chefs d’Etat.

Bien que le budget du Parlement panafricain constitue une partie intégrante du budget de l’Union africaine, reste que son exécution cette année, est conditionnée par la clôture de l’audit des experts attendue le 15 novembre 2018.

Le thème du 31ème sommet portait sur la lutte contre la corruption : «Vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique».

La décision des chefs d’Etat de ne pas rendre exécutoire le budget du Parlement panafricain dans un contexte de soupçons d’irrégularités et de corruption, conforte à l’idée que l’institution doit faire un ménage de ses textes pour davantage d’autonomie.

PcA

Cela peut être considéré comme une avancée significative dans le processus d’intégration sous-régionale en matière de transports de marchandises dans la sous-région Afrique centrale. En effet, les transporteurs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) viennent de tenir l’Assemblée générale constitutive de leur fédération (FETRANS-CEEAC) à Libreville.

Cette rencontre a également permis à l’ensemble des représentants membres des pays de la CEEAC, exerçant dans le domaine du transport de s’unir dans un premier temps, mais aussi et surtout, de s’organiser pour mieux exercer leurs activités en vue de la facilitation du transport des produits au niveau de la sous-région.

Au terme de cette Assemblée générale, le président Ibrahima Yaya n’a pas caché sa satisfaction. « Mieux on est uni, mieux on est fort.», a-t-il déclaré. Avant de décliner les objectifs de cette nouvelle fédération à savoir : apporter l’appui aux politiques publiques en vue de faciliter les transports et le commerce au sein de la sous-région, défendre les droits des transporteurs et apporter sa contribution au processus d'intégration en Afrique centrale.

Il s’agit également, selon lui, «d’éduquer, de changer le comportement des usagers de la route, de former même nos conducteurs pour leur permettre d’avoir au moins la notion du code de la route nous permettant d’éviter les accidents».

Après leurs travaux, ils ont été reçus en audience par le Secrétaire général adjoint en charge du département de l’intégration physique, économique et monétaire, Marie Thérèse Chantal Mfoula, pour lui soumettre leurs doléances. Notamment, en termes d’accompagnement des Etats pour l’effectivité de la libre circulation des marchandises à des coûts abordables, d’autant plus que le secteur des transports est un vecteur de développement.

Saisissant l’opportunité de cette rencontre, Marie Thérèse Mfoula a salué la naissance de cette fédération et féliciter ses membres. Elle a par ailleurs souligné que cette fédération arrive à point nommé, dans la mesure où les problématiques de la facilitation des échanges sont au centre des actions actuellement menées par le Secrétariat général de la CEEAC. Elle a enfin rassuré de la disponibilité de la CEEAC à travailler avec la FETRANS-CEEAC.

Stéphane Billé  

Dans un contexte marqué par la baisse des ressources budgétaires, le poids du service de la dette sur le budget de l’Etat gabonais est devenu préoccupant. Cette situation a une fois de plus été évoquée, il y a quelques jours, par le directeur général de la Dette, Hugues Mbadinga Madiya (photo).

En réaction à la sonnette d’alarme tirée récemment par Jean-Michel Severino, ex-directeur général de l’Agence française de développement (AFD), sur la montée de la dette des pays africains, tout en posant la question de l’efficacité de la dépense publique, Hugues Mbadinga Madiya a démontré à quel point le Gabon qui n’a pas échappé à cette tendance haussière de son endettement, était intéressé.

Frappé de plein fouet par une crise pétrolière de grande ampleur depuis juin 2014, le Gabon qui affichait une dynamique de croissance depuis 2010 a vu ces belles perspectives totalement enrayées, a-t-il indiqué ; avant de souligner que : « Le pays a perdu plus de 40 % de ses ressources budgétaires, à tel point qu’il a été obligé de procéder à des ajustements massifs de dépenses, en particulier au niveau des dépenses d’investissement et d'achat de biens et services ».

Et de poursuivre « […] cette baisse des ressources budgétaires a engendré des déséquilibres budgétaires qui ont obligé le pays à renouer avec la pratique des emprunts d’équilibre. Le résultat observé a été un alourdissement rapide de l’encours de la dette, un renchérissement des nouveaux emprunts peu ciblés d’ailleurs quant à leur destination, et une difficulté de plus en plus visible de faire face à un service de la dette rendu peu liquide, en raison de l’assèchement des ressources budgétaires ».

Dans le but de mettre un terme à la poursuite de cette spirale d’endettement, et surtout conscient des enjeux, le directeur général de la Dette a indiqué que le pays allait engager une revue générale de la situation de sa dette. Celle-ci se traduira dans un premier temps, par un audit indépendant en vue de dresser un bilan de l’utilisation faite des ressources d’emprunts et, par la suite, prendre des mesures correctives.

Dans un second temps, elle donnera la priorité au désendettement progressif pour atteindre un niveau d’endettement stratégique de 40% du PIB. Cette politique, explique M. Mbadinga Madiya, implique une gestion prudente de l’endettement et une priorisation du remboursement de la dette, gage de crédibilité interne et externe de l’Etat.

Selon lui, cette initiative rejoint l’un des objectifs de la task force sur les finances publiques, récemment organisée par le gouvernement, et assignés à la direction générale de la Dette. Cela, en vue d’entamer à brève échéance, des opérations de restructuration de la dette afin d'alléger le poids de ce service sur le budget de l’Etat.

Dans ce cadre, M. Mbadinga Madiya indique que des mesures d'ordre institutionnel seront mises en œuvre. L’une des plus importantes sera la mise en place d’un comité national de la Dette. Il sera une instance de surveillance qui, d’une part, devra s’assurer en permanence que les emprunts sollicités servent les objectifs contenus dans le Plan stratégique Gabon émergent et, d’autre part, veillera à l’efficacité des emprunts contractés, dont le rendement devra être maximal.

Stéphane Billé  

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