Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Suite à la mésaventure connue par les passagers de la compagnie aérienne Air France, le 2 juin dernier, à l’aéroport international Léon Mba, le directeur général de Air France Afrique centrale, Frédéric Descours, a échangé ce 5 juin avec le premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, afin de rassurer le gouvernement.

En effet, le 2 juin dernier l’Airbus A340, assurant la liaison Paris-Libreville-Paris a enregistré une avarie qui a occasionné l’annulation du vol 0977 et suscité plusieurs interprétations.

Selon M. Descours, sitôt « l’incident signalé, les responsables de la compagnie ont immédiatement déclenché une procédure de prise en charge des 122 passagers dans les établissements hôteliers de la place».

Et d’ajouter « Le lendemain, deux vols ont été affrétés après réparation du dommage technique jugé mineur.», a-t-il a ajouté. Au terme de cet incident, Air France a tenu à réaffirmer sa relation partenariale avec le Gabon qui date de 70 ans.

Pour sa part, le ministre gabonais des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye, a indiqué que le gouvernement à travers l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), « veille au respect des conditions de sécurité et de sureté » sur l’ensemble du trafic national et international.

Stéphane Billé avec la Primature 

Ce lundi 04 juin 2018, le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna, a reçu en audience la Secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en charge du département intégration physique, économique et monétaire, Marie Thérèse Chantal Mfoula.

Au cours de cette rencontre qui servait également de prise de contact entre Christian Magnagna et la CEEAC, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les grands projets en cours, dans le cadre du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC). Projets dont l’objectif prévoit à court terme de permettre la circulation d’une capitale à une autre, sur une route entièrement bitumée dans la zone CEEAC, et pour lesquels la République gabonaise est concernée.

Il s’agit notamment du Projet d’aménagement de la route Ndéndé-Dolisie en vue de la facilitation du transport sur le corridor Libreville-Brazzaville ainsi que les projets des routes Kougouleu-Medouneu, Oyem-Assok-Medzeng-Poste frontière avec la Guinée équatoriale, et Franceville-Boumango-Poste frontière avec le Congo.

S’agissant du premier projet (Ndendé-Dolisie), Mme Mfoula a rappelé au membre du gouvernement que la République du Congo et la République gabonaise avaient d’ores et déjà, sous l’égide de la CEEAC, procédé à la signature d’un mémorandum d’entente. Et qu’en outre, la recherche conjointe de financements pour l’exécution de ce projet a abouti à la signature d’accords de prêts avec la Banque africaine de développement (BAD), pour la réalisation de certaines composantes communes situées côté gabonais, composantes qui ne sont pas encore exécutées.

Au terme de sa présentation, la Secrétaire générale adjointe de la CEEAC a indiqué que « la CEEAC reste disposée à accompagner ses Etats membres dans leurs projets de développement, notamment les projets frontaliers ».

Quant au ministre Magnagna, il a notifié sa reconnaissance et ses remerciements à la CEEAC pour cette première rencontre très enrichissante. Avant d’affirmer qu’il a conscience du fait que de grands défis sont à relever pour l’atteinte des objectifs fixés par les Etats membres de la CEEAC pour le développement des infrastructures en Afrique Centrale. 

Aussi, a-t-il promis de revenir vers la CEEAC avec des informations et des actions concrètes pouvant donner priorité au suivi des recommandations des chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté.

Stéphane Billé 

En dépit de la hausse de la part du chiffre d’affaires liée aux ventes d’Internet, les opérateurs de téléphonie mobile du Gabon, ont dans un contexte de concurrence et de baisse des tarifs en rapport avec le déploiement de la fibre optique, observé un repli de leur chiffre d’affaires en 2017, qui s’est contracté de 6,7% pour s’établir à 204,5 milliards FCfa.

En plus de ces aspects, les performances mitigées du secteur des télécommunications se caractérisent par une diminution du nombre d’abonnés au téléphone mobile qui a reculé de 0,7% pour se situer à 2,684 millions.

Mais l’on note une augmentation continue du nombre des abonnés à l’Internet mobile au cours de la période sous revue. Ils ont progressé de 24,6% pour atteindre 1,8 million de personnes.

Pour le téléphone filaire, il a consolidé les performances enregistrées en début d’année avec 21 235 abonnés, en progression de 12,6% par rapport à 2016, où l’on comptait près de 19 000 abonnés.

PcA

La filière hévéa, dominée par la filiale locale de la multinationale agroalimentaire belge Siat Gabon, connaît depuis quelques années des difficultés. En 2017, la dégradation de la production des volumes usinés a occasionné une baisse de la production de la filière dans le pays.

La production de caoutchouc naturel en fonds de tasse a par exemple reculé de 8,6%, à 26 233 tonnes, à cause des intempéries ayant occasionné des pertes dans les plantations dédiées à la saignée ainsi que dans celles consacrées aux opérations de replantage. Quant à la transformation de caoutchouc humide en granulé, elle a reculé de 4,9% pour un volume de plus de 14 000 tonnes.

Cependant, du fait de l’augmentation des exportations de 6,3% à 15 000 tonnes, le chiffre d’affaires de la société belge a progressé de plus de 37% par rapport à 2016, pour se hisser à 15,152 milliards FCfa.

Cette double performance est respectivement liée à l’amélioration de la logistique qui a permis une meilleure évacuation de la production et, au relèvement des cours moyens mondiaux du caoutchouc naturel.

PcA

Les industries de transformation du bois opérant au Gabon, ont enregistré au cours de l’exercice 2017, des résultats appréciables. En effet sur le plan industriel, la production de bois ouvrés a augmenté de 10,1% pour atteindre 843 891 m3. Des performances adossées à un meilleur approvisionnement en grumes des entreprises, au renforcement du tissu industriel et à la montée en puissance des usines nouvellement entrées en production.

Pour ce qui est du volet commercial, les ventes locales et les exportations ont respectivement progressé de 27,3% et 6%, pour afficher 62 456 m3 et 680 288 m3 en raison de la hausse de la demande locale et internationale.

Pour le ministre des Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et du Développement durable, Jacques Denis Tsanga, l’industrie forestière constitue le deuxième secteur économique du pays et, est à ce jour, l’un des principaux employeurs du pays au regard du nombre d’unités de sciage, de déroulage et de placage en activité.

Mais, malgré cette activité intense, le secteur ne représente pour l’heure qu’entre 4% et 5% du PIB du pays. Pour le ministre des Forêts, l’objectif du gouvernement est de porter ce taux à hauteur de 10 ou 15 %. Car, souligne-t-il, la transformation locale des matières premières destinées à l’exportation, a permis au pays de bénéficier d’effets importants. «Nous sommes passés de la première transformation à la deuxième transformation ; nous envisageons sereinement la troisième transformation.», a indiqué Jacques Denis Tsanga sur une radio locale.

PcA

 

Estimée à près de 300 000 personnes, la main d’œuvre étrangère au Gabon sera bientôt soumise à un recensement.

Cette annonce a été faite la semaine dernière, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, Arnauld Calixte Engandji Alandji. L’opération, a-t-il indiqué, a pour objectifs de permettre à cette main d’œuvre de participer au tissu économique et à la vie sociale.

Il s’agit également selon le membre du gouvernement, de se conformer à la loi, en termes de contrat de travail, de cotisations sociales et de droit à la retraite. Pour Arnauld Calixte Engandji Alandji, il ne s’agit pas de lancer une réforme mais plutôt de donner de la cohérence à un dispositif légal réglementaire, loin d’être une opération de remplacement comme certains pourraient l’interpréter.

Le membre du gouvernement précise enfin, qu’il s’agit d’une opération de capitalisation de cette main d’œuvre étrangère afin de régulariser sa situation, afin que tout ce monde soit traité au même pied d’égalité que les travailleurs nationaux.

Stéphane Billé

Ce dimanche 3 juin 2018, le Gabon a été à l’honneur aux commémorations marquant le 78ème anniversaire des batailles de la Somme, en Picardie. Conduite par l’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué, la délégation gabonaise, forte d’une vingtaine de diplomates, comprenait également un petit-fils du capitaine N’tchoréré, Alfred N’tchoréré et sa famille, indique des sources locales.

Cette cérémonie a été marquée par trois principales articulations. À savoir, une homélie à l’Eglise Saint-Denis d’Airaines, un dépôt de gerbes de fleurs à la nécropole nationale où, reposent 3 210 soldats tombés durant les batailles de la Somme et une remise solennelle, notamment aux diplomates gabonais, de la médaille du 53ème régiment d’infanterie mixte colonial sénégalais (RIMCS), insigne qu’arboraient les soldats dudit régiment. Ainsi qu’un dépôt des gerbes de fleurs au monument du soldat inconnu érigé en hommage aux 1 200 soldats tombés durant le siège d’Airaines, les 5, 6 et 7 juin 1940.

La séquence terminale de ces commémorations a été consacrée à l’hommage au Capitaine N’tchoréré. Quatre allocutions ont ponctué la cérémonie, notamment, celle du maire d’Airaines, qui a évoqué la bravoure exceptionnelle de l’officier franco-gabonais et l’impératif du devoir de mémoire.

Se sont ensuite relayés à la tribune, Anne Paquereau, qui a exprimé la fierté des étudiants de la 198ème promotion (2014) de l’Institut des hautes études de la défense nationale, baptisée Capitaine N’tchoréré, et Patrick Mouguiama Daouda, qui a insisté sur la nécessité de la transmission des valeurs qu’incarnait le capitaine N’tchoréré, dont l’héroïsme, la loyauté et le patriotisme.

Le mot de fin est revenu à l’ambassadeur Flavien Enongoué, pour qui, « l’illustre disparu est le symbole de la profondeur de la relation historique et fraternelle entre la France et le Gabon, que ce type de commémoration contribue à raffermir ».

Pour mémoire, Charles N’tchoréré commandait la 7ème compagnie du 53ème RIMCS. Il est mort le 7 juin 1940, froidement abattu par un officier nazi, après avoir défendu héroïquement la ville d’Airaines trois jours durant.

Stéphane Billé

Dans le cadre de ses activités en terre gabonaise, la Direction générale de la société Averda propose un programme pédagogique d'éducation sur l'environnement à la citoyenneté. A travers un communiqué émanant de l’entreprise, la société confirme également avoir tenu ses engagements envers son client.

La Direction générale souligne à cet effet qu’« à la demande de notre client, les équipes d’Averda ont travaillé avec dévouement jour et nuit et sans relâche afin de rendre la ville aussi propre qu’elle l’était auparavant». Dans ce cadre, la société indique avoir déployé plus de 700 agents ainsi que 55 véhicules qui ont permis de doubler le nombre de déchets collectés qui est passé de 500 tonnes par jour à 1 000 tonnes par jour.

Au cours d'une récente réunion avec le directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Allianga, la société affirme s’être engagée « à fournir davantage de bennes dans les zones où les déchets s'accumulent rapidement et à mener une campagne de sensibilisation afin d’informer les communautés et de changer leurs comportements en matière de gestion des déchets », a indiqué la Direction générale. Laquelle Direction générale relève par ailleurs, qu’Averda ainsi que tous ses agents sont fiers d’être au service des habitants de Libreville et qu’elle leur est entièrement dévouée.

Stéphane Billé

Après une année morose, les compagnies pétrolières opérant au Gabon ont remonté la pente en réalisant des ventes de brut de l’ordre de 1957 milliards FCFA en 2017 contre 1652,2 milliards FCFA en 2016 ; soit une augmentation de  plus de 18% au cours de cet exercice.

Le ministère de l’Economie précise, d’une part, que cette hausse est imputable à la forte demande des pays asiatiques et que ce produit a représenté près de 77% des exportations totales du pays en 2017, soit 21,6% du PIB contre 19,9% en 2016.

La Chine tient toujours le haut du pavé des clients du Gabon avec 37% du volume de bruts achetés ; elle est suivie de Trinidad et Tobago avec 10,7% des importations de brut, l’Australie (9,8%), la Malaisie (7% des achats), l’Italie (5,6%) et l’Inde (5,5%).

Mais le gouvernement souligne que pour l’année entière, les exportations totales du Gabon se sont inscrites en hausse de 15,6 % en 2017 contre une baisse de 29,9%, une année plus tôt. Une évolution due non seulement à l’amélioration des ventes de pétrole, mais aussi à celles du hors pétrole.

La structure des exportations dans ce secteur révèle que les bois sciés, les produits dérivés du pétrole et du minerai de manganèse, le caoutchouc naturel, le ferro et le silico-manganèse ainsi que l’huile de palme demeurent les principaux produits d’exportation du Pays.

« Grâce à l’accélération du processus de diversification de l’économie, les produits transformés ont enregistré une progression significative des ventes à l’extérieur », indique le ministère de l’Economie.

Les ventes de bois sciés et ouvrages ont évolué de 9,7% à 283,1 milliards FCFA, tandis que les dérivés du manganèse ont plus que doublé, passant ainsi de 5,3 milliards en 2016 à 11,3 milliards FCFA en 2017. Les commandes d'huile de palme ont augmenté de 52,8% pour se situer à 2,3 milliards FCFA. Cette situation s’explique par la mise en exploitation des plantations d’Awala et de Mouila, face à une demande internationale soutenue.

L’huile de palme du Gabon, poursuit le ministère de l’Economie, a été essentiellement exportée vers les pays africains et les exportations de ce produit ont été fortement en hausse.

Quant à la filière manganèse, elle a enregistré une croissance de 38,6% des ventes à 107,1 milliards FCFA, suite au relèvement des achats respectifs de la Chine et de l’Inde de l’ordre de 78,3 et 75,4%.

PcA

Au cours de l’exercice 2017, le Gabon a réalisé des recettes budgétaires de l’ordre de 1601,1 milliards FCFA, soit 2,8% de hausse par rapport à l’année précédente.

S’agissant des recettes pétrolières, sur une prévision de 520,1 milliards FCFA dans la Loi de finances rectificative, ce segment a finalement rapporté 574,4 milliards FCFA, soit un excédent de 54,3 milliards FCFA.

« Les recettes pétrolières ont augmenté de 35,8% suite à l’accroissement du cours du baril du pétrole sur les marchés internationaux, malgré le repli de la production pétrolière et la dépréciation du franc CFA par rapport au dollar », souligne le ministère de l’Economie dans sa note de conjoncture.

Quant aux recettes hors pétrole, elles sont en repli de 5,8% par rapport à 2016 et s’établissent à 943 milliards FCFA sur 1 194,5 milliards FCFA prévus dans la Loi de finances rectificative.

Ce qui représente un taux de réalisation de 78,9% en raison de la baisse des droits de douane de 11,2%, couplée à celle de l’impôt sur les personnes physiques.

PcA

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