Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Une délégation de la société chinoise China Electric Power Equipment and Technology Co (CET), composée du vice-président Jiang Longhua, du représentant Afrique centrale et ouest, Chen Qiang, et du conseiller technique du vice-président, Wang Wen, a eu des entretiens avec le président de la République, Ali Bongo Ondimba, au sujet du développement des projets énergétiques au Gabon, en fin de semaine dernière.

La compagnie chinoise qui opère dans plus de 40 pays à travers le monde notamment en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Europe, envisage de développer avec le Gabon, une coopération qui couvre un ensemble de projets hydroélectriques à réaliser dans le pays. Ceux-ci permettront, assure la présidence de la République, d’accompagner le développement énergétique du Gabon.

Le déficit de la production d’énergie électrique du pays n’est plus à démontrer. Plusieurs compagnies internationales sont intéressées par les projets que veut développer le Gabon dans le domaine de l’hydroélectricité, question de s’émanciper de la dépendance à l’énergie thermique, plus coûteuse tant dans la production que pour les ménages.

PcA

La compagnie minière de l’Ogooue (Comilog), basée à Moanda, province du Haut-Ogooue, Sud-Est du Gabon, spécialisée dans l’exploitation du manganèse, vient de se voir décerner une reconnaissance de son expertise dans le respect des normes environnementales.

La compagnie auditée en décembre 2017 sur le respect des normes environnementales au sein des sites qu’elle exploite, a passé « sans réserve » cette évaluation, indique un communiqué de l’entreprise rendu public le 23 mai 2018.

Le bureau Veritas Certification SAS-UK Branch, cabinet ayant réalisé l’évaluation, atteste que la certification couvre les domaines de l’extraction, l’élaboration, le stockage et l’embarquement des minerais de manganèse (fines, rocheux et agglomérés), commercialisés dans les industries métallurgiques et chimiques.

«L’obtention de la certification ISO 14001 version 2015, témoigne de l’engagement responsable et durable de la Comilog pour l’ensemble de ses activités. Elle confirme également la pertinence du système de management environnemental (SME) de l’entreprise et la qualité d’un engagement de plusieurs années.», indique la compagnie dans le communiqué.

Cette nouvelle version, assure la compagnie minière, introduit de nouvelles exigences telles que la compréhension du contexte de l’organisme.

Dans le détail, il s’agit de l’analyse des enjeux internes et externes, l’identification des parties intéressées pertinentes et leurs exigences, ou encore l’identification des risques et opportunités.

La norme ISO 14001, pour mémoire, est un outil de management environnemental qui repose sur le principe d’amélioration continue de la performance environnementale par la maîtrise des impacts liés à l’activité de l’entreprise.

PcA

Le gouvernement gabonais veut s’attaquer à la lancinante question de la bonne gouvernance à travers la poursuite de l’assainissement des finances publiques.

La recherche des solutions appropriées concernant la restauration des équilibres macroéconomiques, était au cœur du conseil interministériel sectoriel organisé le 25 mai 2018 à Libreville, autour du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet.

Le conseil a ainsi planché sur le projet de loi portant modification et suppression de certaines dispositions de la loi du 7 mai 2003, portant création, organisation et fonctionnement de la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLEI).

Dans le nouveau texte, le gouvernement veut instituer un régime de prévention et de répression de la corruption au Gabon, question d’inciter les gestionnaires de la fortune publique à la culture de la reddition des comptes.

Car, souligne le Premier ministre, la lutte contre la corruption et l’impunité participe au renforcement de l’autorité de l’Etat.

Le pays engagé dans un programme avec le FMI, entend sécuriser davantage de ressources publiques, question d’atteindre les objectifs arrêtés de commun accord avec les partenaires techniques et financiers, et redresser durablement la situation des finances publiques.

PcA

Les préparatifs du Gabon Woodshow, qui se tiendra à Libreville du 20 - 22 Juin 2018, vont bon train. Ce rendez-vous international qui se veut être la principale plateforme d’innovation pour la transformation de l’industrie du bois et le développement d’un marché régional du bois et de ses produits dérivés a, entre autres objectifs, de mettre en exergue le potentiel forestier de l’Afrique centrale et d’ouest, indique-t-on.

L’on souligne qu’il permettra aux participants d’obtenir une reconnaissance spéciale de la marque et faire la promotion à travers une importante campagne de marketing régional et international, d’en savoir davantage sur les dernières tendances de l’industrie, des technologies et des produits innovants en interagissant avec les spécialistes du secteur; de nouer de nouveaux contacts et étendre la portée de leurs activités et de bénéficier d’une campagne marketing régionale et internationale pour la marque de leurs entreprises.

Les organisateurs indiquent par ailleurs qu’il constituera une occasion idoine pour les pays de l’Afrique centrale de valoriser leurs 230 millions d'hectares de forêts, qui constituent le 2e plus grand massif de forêts tropicales denses et humides au monde, avec 16 millions de m3 de production des bois par an, et des exportations vers les plus grands marchés que sont l'Union européenne, la Chine et les États-Unis. Plus de100 d’espèces d’arbres dont : l’Okoume, le Sapelli, l’Ayous, le Limba, le Moabi, l’Ebony, le Wengue, etc. seront ainsi exposés.

A travers ce Woodshow, le Gabon entend mieux vendre sa filière forêt – bois. Un secteur qui concentre plus de 50% de la superficie forestière du pays, réservée en tant que concessions pour la production commerciale de bois.

La Zone économique spéciale de Nkok, symbole de cette politique forestière, constituera également l’une des principales vitrines de ce rendez-vous. Notamment, avec ses avantages spéciaux, telles que la franchise d'impôt de 25 ans, l’exonération des taxes douanières sur les machines et pièces importées et les meilleures conditions de rapatriement des fonds, soit 100%, qu’elle offre également.

Le Gabon Woodshow 2018 prévoit également des conférences axées notamment « L'avenir de la transformation du bois en Afrique à l'horizon 2025 » ainsi que sur « Les défis auxquels l'industrie africaine du bois est confrontée et les opportunités pour un marché interrégional pour le bois et ses produits ».

Il traitera aussi des questions liées à la certification du marché du bois et de la légalité, à la stratégie bois et logistique en agroforesterie, aux stratégies pour le développement durable ainsi qu’à l'amélioration des produits. Il fournira également des formations et des consultations sur le recyclage.

Selon le gouvernement, l’organisation de cette 1ère édition du Gabon Woodshow procède de la volonté du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, de faire du Gabon, « un leader mondial du bois tropical certifié, porté par une industrie innovante, valorisant pleinement une foret désormais sous aménagement durable, puits de carbone et sanctuaire de biodiversité ».

Pour rappel, le Gabon Woodshow est organisé par le partenaire du Forum de l’ATIBT, l’organisateur du Dubai WoodShow, avec le soutien de la GSEZ, la Zone économique spéciale du Gabon, et la société Olam.

Stéphane Billé

Au terme d’un atelier de deux jours à Brazzaville au Congo, les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont adopté le 24 mai dernier, un plan d’action régional pour la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les échanges au cours de cet atelier co-organisé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), les discussions ont permis de procéder à une évaluation critique du processus de domestication et de transposition de cette résolution 1325, dans les corpus législatif et règlementaire.

Les participants ont ainsi observé que ce processus n’est pas encore effectif dans la plupart des pays membres de la CEEAC et que plusieurs, par contre, ont déjà engagé des actions spécifiques pour répondre à des préoccupations soulevées par la résolution.

Il en est ainsi, par exemple, de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions et de la ratification des instruments internationaux de protection des droits des femmes et des petites filles.

Les recommandations adoptées au terme de cet atelier mettent un accent sur la nécessité, pour les Etats membres de la CEEAC, d’accompagner les ministères cibles dans la matérialisation des plans d’actions nationaux. Ils ont été aussi invités à promouvoir la mise en œuvre de la budgétisation sensible au genre en tant qu’outil d’aide à la concrétisation des engagements internationaux en matière d’égalité femmes-hommes.

Par ailleurs, les participants ont plaidé pour un renforcement de la participation des femmes à toutes les étapes du processus de la réforme du secteur de sécurité ainsi que pour des campagnes de sensibilisation pour le recrutement de plus de femmes dans les forces de défense et de sécurité. Plusieurs autres recommandations allant dans ce sens, ont également été faites à l’endroit de la CEEAC. Mais, en attendant, le plan d’action sera soumis aux instances compétentes de la CEEAC pour appréciation et adoption définitive.

Pour rappel, la résolution 1325 adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies, concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité. Elle se situe dans la continuité des résolutions 1261, 1296 et 1314 qui ont fait l'objet d'un rappel durant la séance et aborde le thème de la condition féminine durant le rapatriement et le déplacement de populations, ainsi que celui de la rééducation et de la réinsertion des femmes et jeunes filles consécutives à un conflit armé.

Stéphane Billé

A travers un communiqué signé et publié ce 25 mai 2018, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, chargé de la Formation professionnelle, Arnaud Calixte Engandji (photo), vient de repréciser les modalités de travail des étrangers en République gabonaise.

De toute évidence, en premier lieu, le communiqué du ministre du Travail replace l'Office national de l'emploi (ONE) au cœur du dispositif de l’emploi. Et conformément aux dispositions prévues par le Code du travail, relatives aux services de placement et modalités des travailleurs étrangers en République gabonaise, Arnaud Calixte Engandji se veut également clair et précis.

A cet effet, il indique la recevabilité de toute demande d'autorisation d'emploi et de renouvellement d'autorisation d'emploi pour les étrangers est assujettie à la présentation d'une attestation de carence délivrée par I'ONE.

Dans ce cadre, les employeurs sont tenus de déposer Ies dossiers des travailleurs étrangers ayant obtenu une autorisation ou un renouvellement d'autorisation d'emploi avec impératif d'adjonction d'un homologue, dans un délai de quinze jours à compter de la date de signature dudit communiqué au cabinet du ministre.

Le communiqué indique par ailleurs que les demandes de renouvellement d'autorisations d'emploi des travailleurs étrangers ayant séjourné sur le territoire national, depuis au moins quatre ans ne seront plus accordés au terme de leur expiration, sauf cas particulier.

En outre, les employeurs disposant d'un effectif de plus de cinquante salariés, n'ayant pas souscrit au Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) ne pourront pas solliciter des autorisations ou des renouvellements d'autorisation d'emploi.

Pour le contrôle ainsi que la mise en application de toutes ces mesures, des ‘’Brigades d’emploi’’ seront déployées sur l'ensemble du territoire national à compter du ler Juillet 2018, précise le ministre du Travail.

Stéphane Billé

Cela constitue à n’en point douter, un réel motif de satisfaction pour les autorités gabonaise. Le pays a été élu, ce 25 mai 2018, pour la seconde fois, membre du conseil exécutif de l’Assemblée mondiale de la santé, en marge de la 71ème Assemblée mondiale que Genève abrite depuis près d’une semaine.

En accédant à cet organe décisionnel suprême de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cette nomination vient davantage rehausser l’image du Gabon à l’international, notamment sur le plan sanitaire. A cet effet, le Directeur général du programme des investissements et des équipements au ministère de la santé, Martin Essono Ndoutoume, devient membre titulaire du conseil exécutif au nom du Gabon avec pour suppléant, le Dr Ange Mimbinzou Mouele.

Il faut noter que cette élection du Gabon au conseil exécutif de l’Assemblée mondiale intervient pour la deuxième fois depuis la création de cette instance,  il y a 70 ans. Le ministre d’Etat à la Santé et la Famille, Me Denise Mekam’ne qui a conduit la délégation gabonaise à Genève en sort honorée, à travers cette victoire diplomatique.

Pour rappel, le conseil exécutif de l’OMS est constitué de 34 pays membres. Il  donne suite aux décisions et politiques de santé arrêtées par l’Assemblée mondiale et jouit d’une double fonction à savoir : celle que l’Assemblée mondiale décide de lui confier spécialement, et celle que le conseil exécutif assume  en tant qu’organe exécutif, notamment dans la préparation de l’ordre du jour des sessions de l’Assemblée annuelle.

Par ailleurs, la 71ème Assemblée de la santé à Genève a également été l’occasion  de donner des prix aux Fondations et Instituts du monde qui œuvrent pour sauver des vies humaines. La Malaisie pour sa technique d’asticothérapie pour « soigner les plaies des diabétiques » a reçu le prix du Dr Lee,  ex DG de l’OMS, décédée il y a 10 ans en pleine Assemblée Mondiale de la santé.

La Fondation des soins palliatifs du Costa-Rica, la Fondation des Emirats Arabes Unis pour la santé, l’Institut coréen pour l’innocuité des médicaments et la gestion des risques  ainsi que l’association d’Aide des personnes atteintes des cancers en Algérie, ont tour à tour  été récompensés. L’OMS a également célébré Nelson Mandela pour sa lutte contre la tuberculose et le Sida. Un prix Mandela a été proposé par le groupe africain à l’OMS.

Stéphane Billé

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat avec les ministères sectoriels, les bailleurs de fonds, les autres partenaires au développement, les ambassades et associations du secteur, a organisé le 23 mai dernier, une réflexion conjointe et approfondie axée sur « le rôle de la femme dans le développement rural ».

Trois heures durant, les participants ont été édifiés sur le rôle de la femme dans le développement rural avec ses potentialités et ses défis ainsi que sur les axes stratégiques d’intervention pour la valorisation et la lisibilité de ces femmes.

Au cours de cette rencontre, le poids de la gente féminine qui représente 43% dans la main d’œuvre agricole en Afrique, a également été mis en exergue, avec la production de la majeure partie des produits alimentaires cultivés, notamment dans l'agriculture de subsistance et la réalisation de la plus grande part des travaux de soins non rémunérés dans les zones rurales. Au Gabon, ont particulièrement souligné les participants, les femmes sont fortement impliquées dans la production vivrière, maraîchère, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Elles réinvestissent la grande part de leurs revenus pour l’alimentation, la santé de la famille et l’éducation des enfants.

Selon Nicole Nguema Metogo de l’ONG « Agir pour le genre », « les femmes rurales représentent 27,64 % de la population féminine du Gabon, leurs contributions sont cruciales pour le bien-être des familles, de leurs communautés et de leurs économies ». Cependant, a-t-elle souligné, «le niveau et la qualité de leur participation ne procurent pas d’avantages en termes de développement socio-économique; car celles-ci sont confrontées au quotidien, à de multiples difficultés et inégalités qui les empêchent de jouer pleinement leur rôle d’acteurs au développement et leur voix n’est que trop rarement entendue».

Expliquant le bien-fondé de cette rencontre, Huguette Biloho Essono, chargée du Programme FAO Gabon, a relevé qu’en cette période de la décennie de la femme, «cette première réunion du groupe thématique avait pour objectif de mettre en place une plateforme de réflexion entre les différents bailleurs et partenaires au développement et le gouvernement, dans le but de mutualiser les efforts, d’orienter les interventions afin de mener des actions ciblées à l’endroit des femmes rurales ».

Pour Yolande Bivigou, Point focal genre du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé du Programme Graine il faut «favoriser l’accès des femmes aux facteurs de production (information, crédits, technologies, ressources naturelles), renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques, appuyer le développement et la préservation des niches de création d’emplois décents et durables, sont autant d’élément qui permettrait à la femme rurale de jouer pleinement son rôle et d’être visible ».

Tout en appréciant cette initiative de la FAO, les différents acteurs ont tous marqué leur intérêt dans une approche participative, et souhaité que des actions effectives visant à l’essor de la femme rurale soient menées.

Indiquant que cette réunion a été l’occasion de jeter les bases sur la question de l’apport de la femme dans le développement rural, gage d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle, Hélder Muteia, le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon, a conclu que le thème a été choisi en reconnaissant qu’en Afrique et particulièrement au Gabon, les femmes sont responsables au quotidien, de l’alimentation et de la santé de la famille et sont des acteurs incontournables au développement rural durable.

Stéphane Billé

Le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué une visite de travail et d’amitié ce 24 mai 2018, en terre gabonaise.

Au cours de cette visite, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba ont échangé sur divers sujets notamment, la coopération bilatérale entre le Gabon et le Togo, la situation politique et sécuritaire en Afrique de l’Ouest et centrale, ainsi que sur l’intégration sous-régionale de leurs communautés respectives.

Au terme de cette visite de 24 heures, les deux chefs d’Etat se sont félicités de l’excellence des relations entre leurs deux pays, et en même temps, réaffirmé leur ferme volonté de renforcer davantage l’axe Libreville-Lomé.

En leurs qualités respectives de présidents en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Ali Bongo Ondimba et Faure Essozimna Gnassingbé, ont émis le souhait de mutualiser leurs efforts et d’asseoir ainsi le développement économique des deux sous-régions.

Stéphane Billé avec la DCP

C’est le journal d’influence La Lettre du Continent, dans sa livraison de cette semaine, qui l’annonce. Antoine Frérot (photo), président-directeur général du groupe français Veolia, serait désormais favorable à une solution à l’amiable dans le conflit qui l’oppose au sujet de la rupture du contrat de concession qui le liait au Gabon dans la production, la distribution, le transport de l’énergie électrique et de l’eau.

La guerre épistolaire que se livraient les deux partenaires, semble donc s’éclipser au profit d’une solution négociée, moins longue et plus bénéfique pour le groupe français, déjà en proie à de nombreux conflits juridiques dans divers pays, assure le journal.

Selon La Lettre du Continent, la volte-face de Veolia tiendrait aussi au fait que l’entreprise française souhaiterait à travers la négociation, éviter une requête en arbitrage, qui donnerait l’occasion aux juges d’entrer dans le cœur du problème. Ce qui pourrait rallonger indéfiniment la procédure.

Les autorités gabonaises qui ont souvent été favorables à cette solution, n’ont, selon le journal d’influence, manifesté aucune objection à ce retournement de situation. Car, affirme le journal, la conciliation entre les deux parties a débuté le 7 mai après la désignation des experts du groupe français. Les autorités gabonaises de leur côté, n’ont pas communiqué sur la qualité de l’équipe devant participer à cette conciliation.

PcA

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.