La production d’une programmation cohérente des projets prioritaires en matière d’équipements et d’infrastructures, est au centre des actions du ministère de l’Equipement et des Infrastructures.
Ainsi, afin de permettre au gouvernement et aux départements ministériels en charge des questions des finances, juges des projets prioritaires à financer pour un développement stratégique et pragmatique du Gabon, d’avoir une lisibilité et une visibilité des actions à mener, les équipes de Christian Magnagna ont planché sur divers axes de la stratégie de mise en œuvre des infrastructures.
Celle-ci repose sur l’entretien des routes et leur assainissement, les études d’auscultation routière et de financement par le Laboratoire national de travaux publics, la protection du patrimoine routier, les travaux d’assainissement des tronçons routiers neufs ainsi que la situation des nouveaux travaux routiers en arrêt.
Pour assurer une meilleure mise en œuvre, les experts du ministère de l’Equipement et des Infrastructures devront présenter au gouvernement, un programme de réalisation des projets prioritaires à court, moyen et long terme respectant les réalités économiques et environnementales que traverse le pays.
PcA
En marge des travaux de la 53ème assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tient à Busan en Corée du Sud, le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, a rencontré le 24 mai 2018 le directeur général Afrique centrale de la BAD, Ousmane Doré (photo), et son adjoint Racine Kane, afin de définir et peaufiner les contours d’une coopération économique forte entre les deux institutions.
L’échange à trois a permis à Daniel Ona Ondo d’exposer les projets contenus dans le Programme économique et régional, priorité de l’institution en matière d'accélération du processus d'intégration régionale.
A ce sujet, Ousmane Doré indique que celle-ci mérite un véritable coup d'accélérateur. Aussi, a-t-il annoncé au président de la Commission que la BAD va renforcer et intensifier son appui à la Cemac, dans les domaines de la connectivité énergétique, la diversification de l'économie, la construction d'infrastructures intégrées et le renforcement des capacités institutionnelles et humaines.
S’agissant des financements, Ousmane Doré a encouragé le président de la Commission de la Cemac à préparer des projets intégrateurs bancables, en liaison avec le High 5, bréviaire de l’action de l’institution financière panafricaine sur le continent pour les années à venir. Ces projets seront présentés au mois de juillet, lors du passage de la mission de la BAD dans la région Afrique centrale.
Mais pour tirer davantage de bénéfices dans cette approche, il a plaidé pour une plus grande synergie entre la CEMAC et la CEEAC.
« La consolidation du cadre macroéconomique qui se matérialise par la reprise de la croissance et le relèvement des réserves de change doit se poursuivre. Nous y accordons un intérêt certain, car les Etats doivent respecter leurs engagements vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale », souligne Ousmane Doré, en ce qui concerne les mesures d'ajustement qui ont mené à la stabilisation des indicateurs macroéconomiques de l’espace communautaire.
Quant à la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens, la BAD plaide pour une application en zone Cemac de l’accord de libre-échange continental.
« La BAD est aux côtés de la CEMAC. Et cet engagement va s'accentuer sur l'édification d'un marché commun. A cet effet, la fusion des deux places boursières de votre région est un bon signal », explique Ousmane Doré.
PcA
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) informe que, la masse monétaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) est de 10 602,9 milliards FCFA à fin décembre 2017. En 2016, cette masse était de 10 645,4 milliards FCFA. Soit, un repli de 0,4% entre les deux périodes.
Dans le détail, l’on note que le Cameroun dispose de 41% de la totalité de la masse monétaire de la Cemac, soit un montant de 4 398,8 milliards FCFA en 2017, contre 4 163,05 milliards l’année précédente. Cela fait une expansion de 5,7%.
La Centrafrique, elle, connaît une croissance de la masse monétaire de 12,3 % (307,4 milliards FCFA en 2017 contre 273,68 milliards l’année d’avant). Cette performance, selon la Beac, est en lien avec sa contrepartie externe (18,3 points), consécutive aux paiements réguliers des salaires dans la fonction publique et dans le cadre des travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre (THIMO) sur financements extérieurs.
Le Congo vit une baisse de la masse monétaire de 10,4 %, portée essentiellement par sa contrepartie externe. Ainsi, ce pays affiche un montant de 1 766, 14 milliards FCFA en décembre 2017 contre 1 971, 83 milliards au cours de la même période en 2016.
La banque centrale relève que le Gabon connaît une contraction de la masse monétaire de 3,8 %, due à la contribution négative du crédit intérieur (-3,2 points) que la contrepartie externe n’a pas pu compenser (4,3 points).
En 2017, le pays affiche une masse monétaire de 2 004,78 milliards FCFA, contre 2 084, 523 milliards au cours de l’exercice précédent.
La Guinée équatoriale, quant à elle, affiche une augmentation de 1,0 % de la monnaie au sens large, portée essentiellement par la contribution positive du crédit intérieur (11,0 points). Ceci, malgré la contribution négative des avoirs extérieurs nets (-7,5 points).
Ainsi, la Guinée équatoriale a une masse monétaire de 1 193, 396 milliards FCFA en 2017 contre 1 181, 61 milliards en 2016.
Le Tchad, enfin, connaît une diminution de la masse monétaire de 3,0 %, pour se fixer à 895,8 milliards FCFA, imputable au crédit intérieur (- 3,3 points). En 2016, la masse monétaire de ce pays se situait à 923,82 milliards FCFA.
Sylvain Andzongo
Respectivement coordonnateur du Centre régional d’assistance technique du FMI en Afrique centrale (Afritac Centre), et représentant de la Commission de la Cemac au Gabon, Paulo Drummond (photo) et Djiembi Mouely ont eu une importante séance de travail en fin de semaine dernière.
Ces échanges entre les deux personnalités, qui s’inscrivaient dans le cadre des rencontres et consultations prévues avec les autorités ou représentants des organisations régionales, ont essentiellement porté sur les activités prévues par Afritac Centre dans les six pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).
En effet, le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique centrale a comme principal objectif d’aider les pays de l’Afrique centrale à renforcer leurs capacités humaines et institutionnelles et à mettre en œuvre des politiques macroéconomiques et financières, favorisant la croissance tout en réduisant la pauvreté.
Cet objectif fait partie de l’approche régionale conçue par le Fonds monétaire international (FMI), en matière d’assistance technique et de formation pour la sous-région. Laquelle approche suppose une meilleure adaptation aux exigences particulières des régions, tout en favorisant une coordination plus étroite avec les autres prestataires ainsi que l’apport d’une réponse plus rapide aux besoins d’assistance technique des pays membres.
Pour rappel, Afritac Centre travaille en étroite collaboration avec neuf pays membres, dont six de la Cemac : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RCA, mais également avec le Burundi, la RDC et Sao Tomé-et-Principe.
Stéphane Billé
La ministre d’Etat, en charge de la Santé, Me Denise Mekam’ne (photo), représente le Gabon à la 71ème Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient du 21 au 26 mai 2018 à Genève, en Suisse.
A la faveur de cet évènement placé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), devant les délégués de 194 Etats membres de cette organisation onusienne, ce 23 mai 2018, elle a décliné les grands axes du système sanitaire gabonais.
Dans son exposé, le membre du gouvernement gabonais a indiqué que «depuis les années 2000, le Gabon a entrepris une vaste réforme de son système de santé qui intègre trois axes. Il s’agit de : la réforme de la gouvernance du secteur santé, la réforme du financement de la santé et l'amélioration de l'offre et de la qualité des soins par la modernisation des infrastructures et enfin, le développement des ressources humaines».
L'objectif de ces réformes, a-t-elle précisé, «est d'offrir aux populations une couverture sanitaire universelle (CSU) mais aussi des soins de qualité. Ces innovations touchent beaucoup plus les plus démunis. Cette politique qui est conforme à la vision du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, qui place le social au cœur de son action au profit des populations».
Denise Mekam’ne a poursuivi en soulignant que cette volonté présidentielle s’est encore manifestée en Janvier 2018, avec la gratuite des accouchements , des césariennes et des soins néonataux dans toutes les structures sanitaires publiques pour étendre encore un peu plus la couverture sanitaire. Et qu’en outre, l'ensemble de ce dispositif a permis au Gabon de renforcer l'équité dans l'accès aux soins en contribuant de manière significative à la protection des populations contre les risques financiers.
Loin de s’arrêter en si bon chemin, Denise Mekam’ne a également porté à l’attention des délégués que «depuis 2007, le Gabon a mis en place un régime d’assurance maladie obligatoire qui couvre 75 à 76% de la population et dont 55% sont économiquement faibles. Dans ce programme, les personnes démunies et leurs ayants droit ne cotisent pas mais bénéficient des mêmes prestations que les autres assurés qui s’acquittent régulièrement de ce droit».
Parmi les autres réformes engagées dans le secteur de la santé au Gabon, la ministre d’Etat a évoqué la réforme institutionnelle du ministère de la santé, la prise en charge par la CNSS à 100% des dialyses et des cancers et à 90% de toutes les affections de longue durée comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, la drépanocytose.
Les enjeux de cette 71e Assemblée mondiale de la santé
Si, selon la délégation gabonaise, cette déclaration de Denise Mekam’ne a tenu ses promesses à Genève, il y a également lieu d’indiquer que les enjeux de cette 71ème Assemblée mondiale de la santé sont énormes pour cette instance dont le rôle est de définir la politique de l’OMS, de contrôler la politique financière et d’approuver le budget programme de l’OMS.
Car, cette année, il sera non seulement question de célébrer le 70ème anniversaire de l’OMS, mais aussi d’examiner le 13ème Programme général de travail de l’organisation, qui fixe les grandes orientations pour l’action de l’OMS pour 2019-2023.
De nombreux thèmes de santé publique seront abordés lors de cette Assemblée mondiale de la santé. Il s’agit entre autres de : la réponse aux urgences sanitaires ; la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (RSI) ; la poliomyélite et les progrès dans la vaccination des populations ; la pénurie et l’accès aux médicaments et vaccins ; la santé, l’environnement et le changement climatique ; la santé mobile ; la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles et la santé des femmes, enfants et adolescents.
Stéphane Billé
« Balance des paiements ». Les spécialistes expliquent que cette expression désigne un document qui retrace sous forme comptable, l'ensemble des échanges de biens, services et de capitaux pendant une période donnée entre les agents économiques résidents d'un pays et le reste du monde.
Selon une note que vient de produire la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), la balance des paiements de l’ensemble des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) deviendrait excédentaire de 471,5 milliards FCFA en 2018, après un déficit de 103,3 milliards en 2017.
La Beac donne les raisons de cette perspective économique reluisante pour la Cemac : « le déficit global de la balance des paiements s’est fortement contracté de 96,9 %, à -103,3 milliards [en 2017]», cependant, « il a été couvert par un financement exceptionnel net de 162,0 milliards, dont 126,4 milliards d’allègement de dette au Gabon et en République Centrafricaine, et d’une accumulation d’arriérés d’un montant de 35,6 milliards soutenue pour l’essentiel par le Tchad ».
Sylvain Andzongo
Une note de service du président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo (photo), datée du 11 mai 2018, est venue sceller définitivement la délocalisation des bureaux de la Commission en Guinée équatoriale après la décision prise le 19 février dernier par Idriss Deby Itno, président en exercice de la CEMAC et confirmée il y a quelques semaines par le Collège des commissaires réuni à Douala.
«Le personnel de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale est informé que la date limite sa réinstallation à Malabo est fixée au 1er juin 2018, conformément à la décision du 19 février 2018, portant relocalisation de la Commission à son siège provisoire.», révèle la note de service du président de la Commission.
Daniel Ona Ondo tient à rassurer sur la «relocalisation provisoire» de la Commission à Malabo. Car, «une enveloppe de plus d'un milliard Fcfa a été allouée à la réhabilitation du patrimoine de la Commission à Bangui». Aussi souligne-t-il que «la Commission ne quittera pas Bangui». «Bien au contraire, poursuit le président la Commission, il est question pour la nouvelle gouvernance de la CEMAC, d'y apporter une solution définitive telle que voulue au plus haut niveau. Cela demande donc une bonne préparation, un maximum de sérénité et surtout une action concertée avec toutes les parties».
La décision de délocaliser la Commission de la CEMAC à Malabo tient au fait que la crise sécuritaire en République centrafricaine semble ne pas connaître d’épilogue. Le retour du siège à Bangui était conditionné par la réhabilitation préalable des infrastructures et équipements endommagés durant la crise. Ainsi, l’organisation régionale avait exhorté le gouvernement centrafricain, à mettre des logements de fonction à la disposition des fonctionnaires de la Commission.
Bien que la RCA ait mobilisé près de 200 millions Fcfa au titre de la taxe communautaire d’intégration pour permettre au président et au vice-président de la CEMAC de disposer de logements de fonction à Bangui, affirme le Trésor public centrafricain, la situation sécuritaire ne s’est pas calmée.
PcA
A l’ouverture des travaux de la 53ème assemblée annuelle de la BAD, le 22 mai 2018 à Busan en Corée du Sud auxquels participe le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina (photo), a présenté les objectifs que poursuit son institution: nourrir l'Afrique, éclairer l'Afrique, industrialiser l'Afrique, intégrer l'Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains.
S’agissant de l'industrialisation du continent, celle-ci, indique le président de la BAD, est nécessaire pour son développement. Ce qui passe par une augmentation générale de son capital. «Avec plus de ressources, nous pouvons faire plus pour le continent, et la BAD accepte de relever le défi d'accélérer le développement de l'Afrique.», explique-t-il aux gouverneurs de l’institution financière.
«Nous avons la conviction que toute création de valeur ajoutée pour les économies africaines passe par l’industrialisation. Pour l’Afrique, poursuit-il, l’industrialisation n’est pas une option, c’est une impérieuse nécessité.» Pour le président de la BAD, l’industrialisation du continent est toutefois conditionnée par un leadership politique clair et assumé, des investissements massifs dans les infrastructures. Le renforcement des capacités du capital humain en investissant abondamment dans les sciences, les nouvelles technologies et les innovations.
Sur le plan agricole par exemple, Akinwumi Adesina préconise «la création de zones de transformation des matières premières agricoles ». Ainsi, sur les 10 prochaines années, le président de la BAD annonce un investissement de 35 milliards de dollars pour accompagner l’industrialisation de l’Afrique.
PcA
Une délégation de la société minière China Molybdenum Co, (CMOC International), conduite par Tarmo Haehnsen, vice-président chargé du business et du développement, a rencontré les autorités gabonaises en vue de la reprise de l’exploitation du gisement de manganèse de Maboumine.
Le projet Maboumine encore appelé société des mines de Mabounié (Maboumine), situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Lambaréné, province du Moyen-Ogooué, Centre du Gabon, dont la conduite est actuellement assurée par le groupe français Eramet, est un gisement polymétallique qui vise l’exploitation de ressources minérales de classe mondiale.
Pendant la séance de travail avec le ministre des Mines, les responsables de la compagnie chinoise ont confirmé l’intérêt de la société CMOC International pour la reprise du projet Maboumine. Ils ont également présenté aux autorités minières gabonaises, un rapport sur l’évolution des discussions engagées avec le groupe minier et métallurgique français Eramet et échangé sur les attentes des deux parties pour la concrétisation de ce projet.
Christel Bories, alors directrice générale déléguée de la compagnie française Eramet en visite au Gabon au mois de mars dernier, a indiqué être à la recherche de partenaires pour le développement de ce gisement qui recèle d’importantes ressources. L’on peut ainsi citer du niobium utilisé dans la fabrication des aciers et de superalliages, des terres rares, du tantale présent dans les composants électroniques ou encore de l’uranium.
«Le projet initial, qui est autour des terres rares, tient compte de leur faible prix aujourd’hui. Le projet envisagé au départ n’est pas viable économiquement. Les terres rares, dont le prix était en hausse à la fin des années 2000, ont connu une baisse importante sur le marché. En revanche, il y a éventuellement un autre projet avec les phosphates et le niobium qui pourrait être viable. Nous sommes à la recherche et en discussion actuellement avec des partenaires potentiels qui pourraient reprendre en partie et développer le gisement de Maboumine.», expliquait Christel Bories à la presse lors de la sortie de la première promotion de l’Ecole des Mines de Moanda.
PcA
La question de l’insalubrité que connait Libreville, la capitale gabonaise, depuis quelques temps, est devenue on ne peut plus préoccupante. Face à cette accumulation inquiétante d’ordures ménagères, le président de la République, Ali Bongo Ondimba vient d'instruire son directeur de cabinet (DC), Brice Laccruche Alihanga, de se rendre sur le site de décharge de Mindoubé pour s’imprégner de la situation sur cet espace qui accueille en temps normal, 600 tonnes de déchets par jour.
Accompagné des directeurs généraux d’Averda, d’AGLI et de Clean Africa, Brice Laccruche Alihanga a transmis aux concernés, le message du chef de l’Etat qui veut voir la situation être résolue rapidement. Avec ces opérateurs, il s’est accordé sur le lancement d’une opération d’urgence qui démarre ce 24 mai, pour une dizaine de jours et dont l’objectif est d’assurer le retour à la normale, dans les plus brefs délais, du rythme de ramassage des ordures.
Pour ce faire, les sociétés AGLI et Averda verront leurs capacités de collecte être renforcées avec l’appui financier de l’Etat, afin d’optimiser leur rendement, et atteindre un rythme de 1 000 tonnes/jour. Sous un autre volet, Clean Africa conduira les travaux qui permettront de faciliter l’accès à la décharge.
Selon le DC, « cette opération d’urgence ne sera pas ponctuelle. Elle est censée déboucher sur un plan d’action global, en vue de résoudre de manière pérenne le problème de gestion des déchets dans la capitale".
Cette solution devrait également intégrer la construction d’un nouveau site de décharge aux normes et un dispositif de valorisation des déchets, effectif. Une approche qui cadrerait avec l’engagement environnemental du chef de l’Etat.
Stéphane Billé