Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre de la promotion du développement durable de la pêche et de l’aquaculture, le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia s’est entretenu la semaine dernière, avec le ministre de la Pêche et la Mer, Clémence Loupdy.

Cette rencontre était essentiellement axée sur : le renforcement du partenariat entre les deux institutions, le développement des initiatives conjointes menées et en cours de la FAO en appui au secteur de la pêche et de l’aquaculture ainsi que la présentation du Cadre de programmation pays 2017-2022 au nouveau ministre.

Ce cadre récemment adopté, est axé sur trois domaines prioritaires à savoir : le renforcement de la gouvernance institutionnelle et des capacités nationales ; la gestion durable des ressources naturelles et le Développement des chaines de valeurs durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture.

Au cours de ces échanges, le ministre a exprimé la volonté du gouvernement sur la nécessité de mener des actions à l’endroit des populations locales et des infrastructures de débarquement des produits de la pêche. Un accent particulier a été mis sur la contribution de la pêche au PIB et la gestion durable des ressources halieutiques. Le ministre a aussi sollicité un appui de la FAO sur le renforcement des capacités des populations vivant des activités de la pêche artisanale.

Conscient des enjeux de ce secteur stratégique dans le processus de diversification de l’économie, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, Hélder Muteia a rappelé l’importance de la pêche dans l’atteinte des objectifs stratégiques de la FAO.

Pour permettre à la pêche de jouer pleinement son rôle dans le développement socioéconomique, il a souligné «la nécessité de trouver un juste équilibre entre la conservation et l’exploitation raisonnée des ressources halieutiques ».

Les deux parties ont enfin convenu de la mise en place d’un cadre de travail en vue de définir la feuille de route des appuis prioritaires identifiés et l’organisation d’un groupe thématique sur la pêche et l’aquaculture.

Stéphane Billé

Joël Danies, nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, et Aline Younes, ambassadeur du Liban,  ont dit tout le bien qu’ils pensent de la politique extérieure du Gabon au premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), le 30 mai 2018 à Libreville.

Pour eux, cette politique vise à «servir la cause de la paix» partout dans le monde. Car, assure-t-on à la Primature, si le gouvernement est fortement préoccupé par l’amélioration du bien-être des populations gabonaises, il porte aussi une attention particulière à l’environnement international, en conduisant une diplomatie active et dynamique en direction de ses partenaires extérieurs.

Au plan régional et sous-régional, observe Aline Younes, le Gabon ne ménage aucun effort pour «contribuer à endiguer les conflits» qui minent certaines régions du continent, par «le dialogue et diverses médiations».

En plus des questions de paix, de sécurité dans le monde qui interpellent grandement le Gabon, les deux diplomates ont également abordé les sujets relatifs à la coopération bilatérale qui préservent et renforcent les intérêts de toutes les parties.  

PcA

L’organisation internationale EMRC, basée en Belgique et spécialisée dans l’agriculture et l’entrepreneuriat en Afrique et dans bien de pays dans le monde, a organisé une mission économique et agricole, du 27 au 30 mai 2018, à Tel Aviv en Israël, à l’intention de la Commission de la CEMAC.

L’organisation qui se donne pour mission d’assurer le développement agricole en Afrique, à travers la création de partenariats durables, a permis aux hauts responsables de l’espace communautaire de s’inspirer de l’expérience israélienne en matière d’agriculture et d’agro-industrie.

Pour Daniel Ona Ondo qui a visité près d'une dizaine de structures spécialisées dans l'agriculture, l'élevage et la pêche, l'objectif recherché était de faire la promotion du potentiel agricole de la CEMAC, de développer des partenariats qui vont permettre à la sous-région de bénéficier des investissements israéliens dans ce secteur, et de bénéficier du partage d'expériences et de la technologie israélienne en matière d’agriculture et d’agro-industrie.

C’est ainsi que la délégation de la CEMAC a pu s'imprégner des méthodes culturales et agropastorales développées par les producteurs de ce pays, ainsi que des solutions innovantes qui en font un modèle de référence en agriculture.

Au total, huit sociétés agro-industrielles ont été visitées par la délégation de Daniel Ona Ondo.

L’on peut ainsi citer Hazera Genetics, leader mondial dans le croisement, la production et la commercialisation de différentes espèces de semences hybrides, ou encore Netafim, autre géant mondial de la mise en œuvre du système d'irrigation goutte à goutte.

L'alimentation animale, la production hydroponique de laitue sous serres, le développement de projets agricoles et agro-industriels, la production des œufs de poules ou encore la production du poisson par l'aquaculture, sont entre autres unités industrielles et structures visitées par la mission de la CEMAC en Israël.

Le président de la Commission a indiqué aux responsables de ces structures que l’ambition des pays de l’espace communautaire, c’est de faire de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage, les piliers de la diversification économique de l'Afrique centrale.

Aussi, les responsables en charge du développement de la production animale de la CEMAC ont-ils saisi cette opportunité pour faire la promotion de leur plan stratégique.

Celui-ci, assurent-ils, devrait connaître un début de réalisation avec l'organisation prochaine d'une table ronde des donateurs, pour mobiliser les fonds nécessaires au «take off» de l'agro-industrie en CEMAC.

PcA

Harold Roy-Macauley, directeur général d’Africa Rice, une organisation panafricaine qui vise le développement de la filière riz dans les 26 Etats membres d’Afrique centrale, de l’Ouest, et de l’Est, révèle dans les colonnes de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique que le continent dépense, chaque année, 7 milliards de dollars pour ses importations de riz.

Cité par l’hebdomadaire panafricain, l’expert sierra-léonais indique que cette donnée ne s’ajuste pas en dépit de l’augmentation de la production de riz dans nombre de pays. 24 millions de tonnes de riz continuent de faire leur entrée dans les ménages du continent, malgré le potentiel de production dont dispose le continent.

Selon un expert cité par le journal panafricain, « l’agriculture en Afrique subsaharienne en particulier, demeure un moteur de croissance économique des plus importants ; et les objectifs de développement durable concernant la pauvreté et la faim passeront par l’augmentation de la productivité de travail des petits exploitants agricoles ».

La solution, pour résoudre cette question des importations massives de riz en Afrique, repose sur l’amélioration de l’accès aux financements des petits exploitants, assure Harold Roy-Macauley. « Les paysans n’ont pas accès aux financements ; or, il faut que les gens soient indépendants pour travailler avec le secteur privé. Il faut rendre les paysans hommes d’affaires et crédibles auprès des banques », souligne-t-il.

Pour l’Union européenne qui assure avoir investi 230 millions d’euros dans divers programmes agricoles sur le continent et dont l’organisation fait partie, au regard de la croissance démographique que connaît le continent, la productivité agricole devra quadrupler à l’horizon 2050, si les 70% de populations pauvres vivant en zone rurale veulent sortir du spectre de la faim.

Dans certains pays comme le Cameroun, les dépenses en importations de riz représentent 143,6 milliards FCFA en 2017 tandis qu’au Gabon, l’on se situe à plus de 80 millions de dollars pour une population de 1,8 million d’habitants.

PcA

En constante hausse, le nombre de salariés dans le secteur public gabonais a augmenté de 1,6% pour s’établir à 102 526 agents, contre 100 924 en 2016.

Cette variation, indique-on, est liée à l’augmentation des effectifs de la fonction publique (+2,3%), suite à la mise sous solde, au premier semestre, des agents de plusieurs départements tels l’administration économique et l’administration centrale.

Par contre, les effectifs de la main-d’œuvre non permanente ont baissé de 2,2% par rapport à la même période en 2016. Ils sont ainsi passés de 15 227 en 2016 à 14 888 agents en 2017.

Cette situation est essentiellement liée au non remplacement systématique des départs à la retraite.

Stéphane Billé  

En 2017, le secteur bancaire gabonais a vu ses ressources contractées de 10,4% à 1 857,9 milliards FCFA au 31 décembre 2017, selon la note de conjoncture économique du quatrième trimestre 2017.

Ce document publié par la Direction générale de l’Economie, précise que par types, les ressources à vue ont enregistré un fléchissement de 12,5% à 1 108,3 milliards FCFA, suite à la baisse concomitante des dépôts publics (-41%) et des dépôts privés (-2,2%).

Les ressources à vue représentent 59,7% du total des dépôts contre 61,1% à la même période l’année précédente.

Quant aux ressources à terme, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse), elles se sont établies à 659,7 milliards FCFA en décembre 2017 contre 736,8 milliards en décembre 2016, soit une régression de 10,5%. Ces ressources représentent 35,5% du total des dépôts collectés.

Dans le même temps, les dépôts publics ont baissé de 41% à 177,4 milliards FCFA à fin décembre 2017. Ils ont représenté 9,5% du total des dépôts collectés contre 14,5% à fin décembre 2016.

Par ailleurs, les dépôts du secteur privé non financier se sont amenuisés de 2,2% à 1 547 milliards FCFA au cours de la période sous revue.

Stéphane Billé

Au terme de l’année 2017, les pressions inflationnistes observées depuis le début d’année au Gabon se sont atténuées. En moyenne, le taux d’inflation s’est situé à +2,7% en 2017 contre +2,1% en 2016. En glissement annuel, la variation du niveau général des prix s’est établie à +1,1 % en décembre 2017 contre +4,1% en décembre 2016.

Selon la Direction générale de l’Economie, ces tendances inflationnistes découleraient de l’accélération des prix du poste logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+9,9% contre +1,4% en 2016) ; des perturbations causées par la pénurie d’eau dans certaines villes (baisse de l’offre) ; de l’augmentation des prix dans les transports, soutenue principalement par la mesure de libéralisation des prix à la pompe des produits pétroliers aux consommateurs entre 2016 et 2017 (en moyenne +7,7% à 605 FCFA le litre d’essence en 2017 et +9,4% à 540 FCFA pour le litre de gasoil) et la baisse de l’offre de transport (problèmes financiers de la SOGATRA, etc.) ; et enfin de la forte hausse des prix de l’enseignement (+12,6% contre +3,9% en 2016) en lien avec l’augmentation des frais d’inscriptions dans les établissements primaires et secondaires du secteur public ainsi que dans l’enseignement supérieur par rapport à la même période en 2016.

Dans le même temps, les prix des produits alimentaires et boissons alcoolisées ont reculé (-0,7%). Ce fléchissement des prix est expliqué essentiellement par le maintien des mesures liées à la lutte contre la vie chère ainsi qu’au renforcement des activités de contrôle des prix, en dépit d’un relèvement des cours internationaux des produits de base (indice FAO).

Par ailleurs, les prix des légumes et tubercules ont diminué de 5,2% contre +0,4% en 2016, grâce à une augmentation de l’offre sur le marché, en lien avec la mise sur le marché des produits issus des exploitations du programme GRAINE.

En revanche, les prix des produits importés: lait, fromages et œufs et huiles et graisses ont augmenté en moyenne annuelle, respectivement de 2,0% et 2,4%, suite à la hausse de prix internationaux de ces produits. L’inflation sous-jacente a continué de croître en 2017, en passant de 2,0% en 2016 à 4,6% en 2017.

Comparativement aux principaux partenaires économiques, le différentiel d’inflation a été défavorable au Gabon en 2017. En effet, les écarts d’inflation se sont situés comme suit : +0,9% pour la Chine, +1,5% par rapport à la France et +0,6% par rapport aux Etats-Unis.

Enfin, en 2017, le taux d’inflation moyen du Gabon est resté au-dessus de la moyenne de la Cemac. Cependant, le critère de convergence de la sous-région relatif aux taux d’inflation a été respecté en 2017, comme sur les trois dernières années, indique-t-on à la direction générale l’Economie.

Stéphane Billé

La première conférence de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur le développement de l’économie numérique en Afrique centrale, tenue à Yaoundé le 25 mai sous la présidence de Zhao Houlin, secrétaire général de cet organisme, a donné l’occasion à la CEEAC d’adopter deux mesures phares concernant la réduction des tarifs de télécommunications dans cet espace communautaire.

Elles portent sur les directives applicables aux pays membres pour la réduction des tarifs téléphoniques, et sur les accords d’itinérance sur les réseaux mobiles en CEEAC. Ces mesures, assure l’institution dans un communiqué, visent à favoriser l’essor de l’économie numérique de cette région, caractérisée par sa mauvaise connectivité.

Selon le communiqué de la CEEAC, l’économie numérique reste le maillon faible des économies nationales de la région. Aussi, les participants à la réunion de Yaoundé sont-ils parvenus à un accord visant l’élimination des failles et graves insuffisances qui entravent le développement de ce secteur.  

C’est pourquoi les pays membres, en compagnie des participants du Kenya et de l’Ouganda, ont décidé de la mise en place « de points d’échange internet et leur mutualisation, afin de créer un écosystème sous-régional et de réduire les coûts de trafic d’internet entre les Etats membres ».

Car la CEEAC est pointée du doigt comme la région du continent où les tarifs de communications téléphoniques sont les plus élevés ; ce qui constitue, selon l’institution, un facteur de blocage de l’intégration régionale, défavorable à l’essor de l’économie numérique.

Un comité sous-régional de mise en œuvre du roaming sera créé à l’image de ce qui se fait dans d’autres communautés économiques régionales. Mais pour son succès, une résolution sur « l’adoption de stratégies communes pour la réduction des tarifs et la mise en œuvre d’accords d’itinérance sur les réseaux mobiles » a été adoptée.

PcA

Lors de la conférence sur les finances d’African Aviation à Johannesburg, en Afrique du Sud, tenue le 25 mai dernier, la branche Avions commerciaux de l’avionneur canadien Bombardier, a fait le point de ses activités sur le continent.

Jean-Paul Boutibou, vice-président en charge des ventes pour le Moyen-Orient et l’Afrique du fabricant, a, dans un communiqué de la compagnie, indiqué que l’avionneur réalise des progrès dans la pénétration du marché africain.

«Alors que nous visons à accroître notre part de marché sur le continent, nous avons réussi à placer un nombre important d’avions régionaux d’occasion auprès de plus de sept compagnies aériennes de la région au cours des trois derniers mois.», signale-t-il.

A long terme, projette-il, la stratégie de la compagnie qui vise à «accroître les revenus associés aux services après-vente, mènera éventuellement à la commande d’appareils neufs».

La montée en puissance des commandes d’avions d’occasion de la compagnie, résulte de l’expertise du fabricant à répondre aux besoins des transporteurs africains.

Du fait de la grande activité observée sur le marché régional des avions d’occasion, le fabricant canadien indique dans son communiqué avoir accueilli ces cinq dernières années, plus de 40 nouveaux exploitants d’avions CRJ Series et d’avions Q400/Q300, dont la plupart à titre d’exploitants d’appareils d’occasion.

«Grâce à leur coût global le plus bas et à leur norme de fiabilité la plus élevée, les avions CRJ Series et Q Series sont des investissements à faible risque pour les compagnies aériennes qui veulent accroître leur rentabilité.», souligne David Speirs, vice-président en charge de la gestion des actifs chez Bombardier Avions commerciaux.

Parmi les compagnies ayant récemment commandé des avions d’occasions chez le fabricant, l’on compte la compagnie camerounaise Camair Co et Congo Airways.

PcA

La première phase du Programme de développement de l’agriculture rurale (PDAR), financé par le Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA), est arrivée à son terme. Aussi, les autorités locales et ce guichet de la banque mondiale ont-ils convenu de la mise en route d’un nouveau programme de financement.

« Le PDAR, projet principal financé par le Fida au niveau du Gabon, est arrivé à achèvement avec un certain nombre de résultats, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la production du manioc et de la banane-plantain, l’amélioration des revenus des populations rurales ainsi que l’amélioration de l’accès dans les bassins de production et dans les marchés », explique Bernard Hien, directeur Afrique centrale du Fida.

D’après lui, la phase II du projet PDAR va démarrer avec un financement de 13 milliards FCFA. Elle sera cofinancée par les deux partenaires et sa mise en œuvre permettra de couvrir 7000 ménages, soit environ 20 000 personnes.

Le PDAR II cible également les jeunes afin que ces derniers soient impliqués dans la constitution des chaînes de valeur, afin d’améliorer la production agricole et de rajeunir la force de production dans les zones rurales.

Le projet qui couvre l’aménagement des infrastructures agricoles s’étendra cette fois dans les provinces de l'Ogooue-Ivindo et de la Ngounie, après une expérience dans celle du Woleu-Ntem, au nord du Gabon.

Il est question, à terme, de réduire les importations de denrées alimentaires et d’aider les producteurs locaux à assurer une meilleure promotion de leurs activités agricoles.

PcA

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.