Indonesia Tourism development Corporation (ITDC), société publique indonésienne, spécialisée dans la promotion de la destination Indonésie et le tourisme de marque, vient de conclure avec le Gabon, à travers le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), un accord de partenariat visant la promotion de la destination Gabon dans le monde, annonce le FGIS dans un communiqué rendu public le 15 mai 2018.
L’accord signé lors de la tenue de la 4ème édition du Forum des fonds souverains de la Banque islamique de développement tenu à Libreville la semaine dernière, porte sur le lancement d’un programme touristique urbain près de l’Arboretum Raponda Walker situé dans la commune d’Akanda, Nord de Libreville, sur une superficie de 1 000 hectares.
Selon le communiqué, la conclusion de l’accord est le fruit de longues négociations engagées à Bali en 2017 lors de la 3ème édition de ce forum qu’a abritée l’Indonésie. Pour le FGIS, «ce projet vise à positionner le Gabon comme une destination de référence en matière de tourisme durable et se veut générateur d’emplois».
La société indonésienne de développement du tourisme, développe depuis plus de 40 ans, des projets touristiques qui englobent plusieurs écosystèmes et qui attirent des millions de touristes dans ce pays.
PcA
Au Gabon, Panoro Energy vient d’annoncer le succès du forage du puits d'évaluation DTM-3 situé sur le champ de Tortue, au sein de la licence Dussafu, en offshore. Ces travaux entrent dans le cadre de la phase du développement de ladite licence.
Une colonne d’environ 30 mètres contenant des hydrocarbures a été détectée dans les réservoirs Dentale D2B et Dentale D6, conformément aux estimations pré-forage. Cela permet d’ailleurs, de confirmer le potentiel des réservoirs de Gamba et de Dentale sur le flanc Ouest du champ de Tortue.
Selon un communiqué de Panoro, le forage qui a commencé le mois dernier, s’est achevé dans les temps impartis, dans la limite du budget prévu et sans incident.
«L'évaluation du puits DTM-3 a été un grand succès opérationnel et technique. Les réserves seront comptabilisées en conséquence en temps voulu pour le flanc Ouest de Tortue. Ce résultat fournit une preuve supplémentaire du fort potentiel de Dussafu, au large du Gabon. », a commenté John Hamilton, directeur général de Panoro Energy.
Comme prévu, DTM-3 a été branché et abandonné. Des opérations sont actuellement en cours pour forer le deuxième puits de production horizontal du programme, le DTM-3H, qui ciblera la formation de grès dans les réservoirs de Gamba, au centre du champ.
Olivier de Souza
Après six ans à la tête de la région Afrique de la Banque mondiale, le Sénégalais, Makhtar Diop (photo) vient d’être nommé vice-président de cette même institution en charge ses infrastructures. Selon un communiqué de la Banque mondiale, cette vice-présidence regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les Partenariats public-privé (PPP).
À ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la banque au niveau mondial, dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents.
Le même communiqué fait savoir qu’au «cours des six dernières années à la tête de la région Afrique, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans la mobilisation de financements privés pour soutenir le développement des infrastructures en Afrique, favoriser les écosystèmes d’innovation et accélérer l’adoption de nouvelles technologies».
Champion des énergies renouvelables, Makhtar Diop a également encouragé les investissements dans ce domaine ainsi que l’interconnectivité régionale dans les secteurs de l’énergie et du transport. L’institution onusienne, fait enfin savoir que «Makhtar Diop apporte à ce poste sa connaissance approfondie des questions complexes liées au développement des infrastructures».
Makhtar Diop maitrise parfaitement ce département. Car, avant cette nomination, il a été notamment directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructure pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Il a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil où la Banque mondiale a aidé à financer la construction d’infrastructures importantes et a été directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie. Makhtar Diop prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018.
Stéphane Billé
Total Gabon vient de dévoiler ses comptes pour le premier trimestre 2018. Dans son rapport, la filiale gabonaise indique qu’ils sont caractérisés par une stabilité du chiffre d'affaires et une forte amélioration de la profitabilité, le tout dans un contexte de revalorisation sensible des prix de vente.
Selon l’entreprise, l’effet des cours joue un rôle majeur dans ce résultat. En effet, le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 61,7 $/b, soit une hausse de 27% par rapport au premier trimestre 2017. Quant au chiffre d'affaires, il a atteint 208 M$ sur le premier trimestre, en recul limité de 1%, l'effet prix compensant la baisse des volumes vendus.
La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée), liée aux participations de Total Gabon s'est élevée, au premier trimestre 2018, à 35 700 barils par jour, soit une baisse de 22% par rapport au premier trimestre 2017. Celle-ci s'explique principalement par : la cession à Perenco d'actifs matures, le 31 octobre 2017 ; des problèmes de compression sur les champs d'Anguille et de Torpille ; et le déclin naturel des champs.
Pour la société, cette décroissance a été partiellement compensée par l'apport de l'acquisition d'une participation additionnelle de 50% dans le permis de Baudroie-Mérou, en juin 2017.
Malgré cette conjoncture, les investissements et les profits ont observé une hausse. Dans ce cadre, les investissements pétroliers du groupe s'élèvent sur la période à 30 M$, en hausse de 76% par rapport au premier trimestre 2017. Ils comprennent le démarrage d'une campagne de forage à terre, des travaux d'intégrité/pérennité sur les installations en mer (Anguille, Torpille et Grondin) et à terre (terminal du Cap Lopez) ainsi que des études de géosciences et de développement.
Le résultat net s'établit à 23 M$, en forte amélioration par rapport au premier trimestre 2017 (5 M$), grâce notamment à un effet prix positif, au programme de réduction des coûts mis en œuvre par la société, aux moindres amortissements et à la réduction des charges financières du fait du désendettement de la société.
Stéphane Billé
Au Gabon, Panoro Energy vient d’annoncer le succès du forage du puits d'évaluation DTM-3 situé sur le champ de Tortue, au sein de la licence Dussafu, en offshore. Ces travaux entrent dans le cadre de la phase du développement de ladite licence.
Une colonne d’environ 30 mètres contenant des hydrocarbures a été détectée dans les réservoirs Dentale D2B et Dentale D6, conformément aux estimations pré-forage. Cela permet d’ailleurs, de confirmer le potentiel des réservoirs de Gamba et de Dentale sur le flanc Ouest du champ de Tortue.
Selon un communiqué de Panoro, le forage qui a commencé le mois dernier, s’est achevé dans les temps impartis, dans la limite du budget prévu et sans incident.
«L'évaluation du puits DTM-3 a été un grand succès opérationnel et technique. Les réserves seront comptabilisées en conséquence en temps voulu pour le flanc Ouest de Tortue. Ce résultat fournit une preuve supplémentaire du fort potentiel de Dussafu, au large du Gabon. », a commenté John Hamilton, directeur général de Panoro Energy.
Comme prévu, DTM-3 a été branché et abandonné. Des opérations sont actuellement en cours pour forer le deuxième puits de production horizontal du programme, le DTM-3H, qui ciblera la formation de grès dans les réservoirs de Gamba, au centre du champ.
Olivier de Souza
Une semaine après avoir remis son équipe gouvernementale au travail, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, veut voir l’aboutissement des travaux engagés sur l’étendue du territoire. Il en est ainsi de la route Port-Gentil-Omboué, dans la province de l’Ogooué Maritime, Sud-Ouest du Gabon, longue de 93 kilomètres, dont les travaux ont connu de légères perturbations du fait des retards pris dans la finalisation des engagements contractuels entre l’Etat gabonais et le partenaire chinois China Road and Bridge Company (CRBC).
Pour la présidence de la République, ces perturbations ne doivent pas éloigner les entreprises du respect des délais contractuels. Aussi, veut-on de ce côté, voir le chantier livré dès mars 2019. Le nouveau ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna, aura donc fort à faire avec ce chantier titanesque qui emploie 2 000 ouvriers gabonais. D’autant plus que ce projet présente un enjeu économique et social qui doit permettre le désenclavement de cette zone d’accès difficile pour les populations et les opérateurs économiques, du fait de sa situation géographique.
En effet, située à l’embouchure de la lagune Nkomi, la zone qui comporte également les 3ème et 4ème ponts les plus longs du continent, n’offre pas de possibilité de trafic routier entre l’hinterland et la partie insulaire. Du coup, les infrastructures dont la construction est en cours, vont favoriser l’écoulement rapide des produits agricoles, le renforcement des activités touristiques, agricoles et piscicoles.
Pour mémoire, la route Port-Gentil-Omboué bénéficie du financement de Eximbank China d’un montant de 342 milliards FCfa.
PcA
Dans le cadre des objectifs du volet 2 de la Stratégie d’investissement humain du Gabon, l’Etat, à travers le Fonds national d’action sociale (FNAS), vient de conclure un accord avec le Crédit solidaire du Gabon (CSG) afin de consolider le financement des activités génératrices de revenus des Gabonais économiquement faibles.
La convention signée le 11 mai dernier, à Libreville, a pour objectif de fixer les conditions générales de financement des activités génératrices de revenus, et faciliter l’accès de cette couche de la population aux microcrédits.
« Concrètement, il sera question pour le FNAS de constituer un fonds au sein du Crédit solidaire du Gabon. Lequel fonds devra permettre de financer l’amorçage des projets financés des Gabonais économiquement faibles », a indiqué Serge Simangoye, directeur de crédit et risques du CSG, cité par le quotidien pro gouvernemental L’Union.
Dans le cadre de ce projet, poursuit-il, il sera question d’apporter l’expertise de l’établissement de crédit aux bénéficiaires « en matière d’évaluation des projets, de gestion de dossiers de demande de crédit et de remboursement intégral sans incident des crédits mis à la disposition des demandeurs ».
Les deux institutions entendent également, par cette convention, apporter une impulsion nouvelle au dynamisme de la collaboration multiforme entre le secteur public et le secteur privé.
PcA
L'Agence égyptienne de partenariat pour le développement vient de faire don d’une mini centrale électrique d’une puissance de 250 KVA à l’hôpital de la coopération égypto-gabonaise de Libreville.
L’Egypte entend ainsi donner corps au projet d’extension des activités et de renforcement du plateau technique de cette formation hospitalière affectée par de nombreuses difficultés de fonctionnement et techniques.
L’ouverture du bloc opératoire, en projet depuis des années, et surtout la volonté de mettre un terme aux délestages dont souffre l’hôpital, ont conduit les responsables du pays des Pharaons à équiper cette infrastructure d’un outil de production électrique autonome capable de faire fonctionner l’ensemble des services.
« Cette intervention égyptienne vient à point nommé, car le besoin se faisait pressant pour faire fonctionner le bloc opératoire et surtout pour parer aux récurrents délestages », explique la ministre de la Santé, Denise Mekam’ne (photo). Aussi, pour elle, le don égyptien est-il considéré comme la « manifestation des bons rapports d’amitié entre les deux Etats ».
La cérémonie de réception de cet important matériel a eu lieu le 14 mai à Libreville, en présence de l’ambassadeur égyptien à Libreville Ahmed H. Bakr.
PcA
En sa qualité de Vice-présidente de CGLU Afrique, le maire de Libreville, et présidente de l’Association des maires du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda (photo) prend part à la 18ème session du Comité exécutif de cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), qui se tient à Rabat au Maroc.
Au cours des travaux qui se sont ouverts ce 14 mai 2018, les participants se pencheront notamment sur l’examen budgétaire de CGLU Afrique. Ils évoqueront également l’organisation du 8éme sommet AFRICITES qui aura lieu à Marrakech, du 20 au 24 novembre 2018.
Organisée avec le soutien de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), cette 18ème session sera l’occasion pour les membres dudit comité, de procéder entre autres, à l’approbation des comptes de CGLU Afrique pour l’exercice 2017 et à l’examen de l’état d’avancement des préparatifs de la 8eme édition du sommet AFRICITES.
Pour rappel, le comité exécutif de CGLU Afrique est l’instance chargée de la direction politique de CGLU Afrique entre les sessions de l’Assemblée générale de l’organisation. Il comprend 16 membres, 15 membres représentant à égalité chacune des 5 régions du continent (soit 3 pour chacune des 5 régions), auxquels s’ajoute la présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA).
Stéphane Billé