Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’ancien conseiller spécial du président de la République, responsable du Pôle Industries, Mines et Hydrocarbures, Patrichi Christian Tanasa (photo), a été nommé à la tête de la direction générale de Gabon Oil Company (GOC), en remplacement d’Arnaud Calixte Engandji Alandji, promu au gouvernement, le 4 mai dernier, au poste de ministre du Travail.

Nommé « Monsieur » pétrole du président de la République, le 12 avril dernier, il n’aura passé que 25 jours aux côtés du chef de l’Etat. A l’occasion de sa nomination, l’équipe de presse de la présidence s’était félicitée du vent de jeunesse qu’avait apporté le président de la République.

« De nouveaux visages à la présidence du Gabon, suite au Conseil des ministres (du 12 avril 2018, Ndlr). Place aux jeunes et aux femmes pour porter une action publique plus efficace aux côtés du Président Ali Bongo », avait réagi Alaric Moubouyi, conseiller des relations presse à la présidence de la République.

Consultant junior en génie pétrolier au cabinet Lingua, le nouvel administrateur directeur général de GOC, diplômé de l’université de Montpellier en intelligence économique et gouvernance territoriale, excelle dans la conception et l’élaboration de projets structurants dans le secteur pétrolier.

PcA

Le coordonnateur du SAMU social gabonais, le Dr Wenceslas Yaba (photo) a certainement de bons arguments de se sentir satisfait du travail de ses équipes. En effet, au cours d’une conférence de presse animée, le 6 mai dernier, il a indiqué cette satisfaction au regard des interventions menées jusque-là.

Selon le Dr Wenceslas Yaba, «depuis son lancement en juillet dernier à Libreville, nous avons la satisfaction de pouvoir dire que le Samu Social gabonais a déjà aidé près de 56% de la population. Ces 5 derniers mois, nous avons effectué près de 30 000 interventions sur le terrain. Des chiffres qui auraient pu être vus à la hausse, si en effet, nous n’avions pas eu une saison des pluies aussi rude. Mais nous espérons qu’avec l’arrivée de la saison sèche, le nombre des interventions pourra doubler.», a-t-il expliqué.

Cette rencontre qui se définissait également comme un bilan d’étape des activités de cette institution, a aussi été l’occasion pour le Dr Wenceslas Yaba, d’annoncer le déploiement prochain du SAMU social dans certaines villes de l’intérieur du pays, notamment, à Franceville, Oyem, Mouila et Port-Gentil.

Ce déploiement vers l’intérieur du pays permettra, a-t-il indiqué, «au Samu social qui ambitionne d’offrir une meilleure prise en charge à ses patients, d’être encore plus proche d’eux».

Avant de poursuivre qu’« avec le SAMU, les patients n’ont plus besoin de passer de nombreuses heures avant de se prendre en charge. Les agents du SAMU social eux, vont vers les malades dans les quartiers et les consultent gratuitement », a-t-il conclu.

Du 19 et 25 mai courant, il s’attèlera au lancement des activités dans les structures de Port-Gentil, Franceville et Mouila, en attendant le déploiement dans les autres villes du pays.

Stéphane Billé

Le groupe bancaire marocain annonce de nouveaux investissements au Gabon. Cette nouvelle disposition a été annoncée, ce lundi 7 mai 2018 à Libreville, par le directeur général délégué du groupe, Boubker Jai, à la faveur de la nomination de El Kiram Abdelouahed, comme nouveau directeur général de sa filiale gabonaise, l’Union gabonaise de banque (UGB)

Selon Boubker Jai, cette nouvelle disposition procède de la confiance que le groupe entretien envers le potentiel de développement du pays. Dans ce nouveau cadre, les investissements du groupe se concentreront sur les PME, avec un processus spécifique d’analyse des risques.

Le groupe bancaire marocain entend également renforcer la bancarisation des citoyens, à travers la mise en place de services innovants, a-t-il souligné. Et en tant que banque citoyenne, a ajouté M. Jai, «le groupe contribue au développement de l’entrepreneuriat dans le pays en collaboration avec JA Gabon (Junior Achievement Gabon) et à l’insertion professionnelle à travers la mise en place d’une convention avec l’Office national de l’emploi(ONE) ».

D’après Boubker Jai, «la banque a entrepris de multiples actions à caractère social dans le pays, notamment dans la mise en place d’un centre de formation de formateurs

sur les nouvelles technologies, en collaboration avec Microsoft et Gabon Telecom, et d’une bourse d’excellence pour l’accès aux grandes écoles françaises pour les élèves défavorisés dans le cadre d’une convention avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, outre sa participation active aux campagnes de lutte contre le Paludisme ».

Pour la bonne gouverne, le groupe Attijariwafa bank est présent au Gabon depuis 2009. Au cours des cinq dernières années, sa filiale gabonaise est passée de la troisième, à la deuxième place en termes de financement de l’économie locale, de collecte d’épargne et de bancarisation.

Stéphane Billé

L’Union européenne et le Cameroun ont signé le 27 avril à Bruxelles, une convention de financement du Programme d'appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale.

La convention signée entre les parties, porte sur un montant total de 20 millions d'euros (environ 13 milliards FCFA). L’Union européenne (UE) explique que, les actions spécifiques y relatives, concernant le transport routier, seront mises en œuvre par le Cameroun au profit de toute la région. L’UE précise que « la mise à disposition des fonds pour les infrastructures est faite sous forme de mixage de dons et de prêts. Les porteurs de ces projets sont les institutions financières européennes, telles que la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, ainsi que la Banque africaine de développement ».

De façon plus globale, sur la période 2014-2020, l’UE a promis d’apporter à l’Afrique centrale, un soutien de 327 millions d'euros, soit environ 215 milliards FCFA dans les secteurs de la paix et la sécurité, de l'intégration économique et commerciale, y compris les investissements, et de la gestion durable des ressources naturelles.

S.A

Le syndicat des importateurs et exportateurs du Gabon (Simpex) s’inquiète de la décision des autorités gabonaises de soumettre le paiement des droits et taxes de douane des marchandises qui entrent ou sortent du territoire national au règlement au comptant.

Selon Yannick Pages, secrétaire général du syndicat, cité par la presse locale, cette option semble contreproductive et marque un rétropédalage de plusieurs années en arrière, bien qu’elle constitue pour la direction générale des douanes, un moyen de renflouer de manière plus efficace les caisses de l’Etat.

« Elle suscite notre réprobation ; […] nous allons adresser un courrier dans lequel nous expliquerons la lourdeur d’une telle procédure qui nous ramène plusieurs années en arrière », confie le secrétaire général dans une note adressée aux membres du Simpex.

La décision du paiement au comptant des droits et taxes de douane, c’est-à-dire en numéraires ou par chèques certifiés, est le fruit de d’une concertation entre les bailleurs de fonds, notamment le FMI et la Banque mondiale, et le ministère de l’Economie en vue de parvenir à une augmentation considérable de la contribution de la douane aux recettes fiscales.

Cette recommandation issue de la réunion tenue au mois d’avril dernier à Libreville, entre les trois parties, vise, selon les autorités, à tordre le cou aux arrangements et autres dessous de table entre douaniers et transitaires qui rabotent les recettes douanières attendues dans les caisses de l’Etat.  

Pour le Simpex, cela va créer des poches de pesanteurs supplémentaires au niveau du port et de la chaîne logistique avec des files d’attente au bureau de délivrance des bulletins de liquidation afin d’avoir le montant définitif à payer, les va-et-vient entre le port et les banques, par exemple.

En plus des contraintes que soulève le Simpex dans l’organisation du travail dans les services du Trésor, le syndicat pointe également du doigt la fluidité du service de certification des chèques dans les banques.

PcA

En attendant que le ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Mines, Christian Magnagna prenne ses fonctions à l’issue du Conseil des ministres de ce jour, le secrétaire général de ce département ministériel, Yolande Nyonda, a inauguré la première station de pesage routier du Gabon à Ndjolé, province du Moyen-Ogooué, Centre du Gabon, le 7 mai 2018.

La mise en service de cette station de pesage, construite lors de l'aménagement de la route Ndjolé-Medoumane dont le financement a été assuré par l’Agence française de développement, vise, selon les autorités, «à lutter contre la dégradation de la route et donc à protéger le patrimoine routier conformément à la loi portant protection du patrimoine routier national».

D’après le secrétaire général adjoint du ministère en charge des Infrastructures, Jean-Blaise Ipedissy,  intervenant sur la télévision à capitaux publics, «le poids total autorisé en charge est de 21 tonnes pour tous les véhicules à deux essieux, 22 tonnes pour ceux à trois essieux, 40 tonnes pour les véhicules à quatre essieux et 50 tonnes pour l’ensemble des véhicules à plus de quatre essieux».

A la suite de la station de pesage fixe de Ndjolé qui fait office de projet pilote, d'autres stations devraient être mises en service à Lalara et Koumameyong. Sur les autres axes routiers du pays, des stations de pesage mobiles sont annoncées.

PcA

L’évolution de la conjoncture pétrolière dans le monde et la prise en compte des grandes orientations énergétiques mondiales, ont conduit le secrétariat général de l’association africaine des producteurs de pétrole (APPA) à décider de la délocalisation de son siège de Brazzaville à Abuja, la capitale fédérale du Nigéria.

D’après le secrétaire général de l’association cité par la presse locale, Mahaman Louan Gaya (photo), il est question de «s’arrimer aux grandes orientations pétrolières et énergétiques énoncées par les Nations unies, l’Union africaine à travers la Vision minière de l’Afrique, le NEPAD, la Banque africaine de développement, le Conseil mondial du pétrole et le Conseil mondial de l’énergie».

Au-delà, assure l’APPA, les questions environnementales sont les plus déterminantes dans cette décision.

En fait, assure-t-on au sein de l’association, plusieurs pays du continent, du fait de la «mauvaise manipulation des hydrocarbures», font face à «la déforestation, la pollution de l’air, des sols et des eaux, la baisse des rendements agricoles, ainsi que l’apparition de nombreuses maladies comme les cancers, les attaques cardiaques, les problèmes respiratoires, les troubles du système nerveux, les troubles de la vue, et la fausse maternité, etc.»

«C’est bien dommage de constater que l’industrie pétrolière est responsable d’une pollution généralisée de l’environnement et cela bien plus en Afrique que nulle part ailleurs dans le monde.», confie Mahaman Louan Gaya.

PcA

Interrogé peu avant la prestation de serment de son gouvernement devant le chef de l’Etat, ce lundi 07 mai 2017, le Premier ministre, Emmanuel Issozet Ngondet (photo), a décliné les dossiers sur lesquels son gouvernement va se pencher en urgence.

Compte tenu du contexte, Emmanuel Issozet Ngondet a indiqué que l’organisation des élections législatives et le financement du plan de relance économique constituent les principaux dossiers sur lesquels la nouvelle équipe gouvernementale va impérativement se pencher.

Rien de plus normal donc, lorsqu’il s’est avéré que c’est la non-organisation des élections législatives dans les délais requis qui est à l’origine du mini-séisme institutionnel que vient de vivre le Gabon. Lequel séisme a eu pour conséquences: la dissolution de l’Assemblée nationale par la Cour constitutionnelle et la démission du deuxième gouvernement d’Emmanuel Issozet Ngondet.

Sur le plan économique, la relance de l’économie ne manquera pas d’occuper les premières pages du parapheur qui attend le nouveau gouvernement. Car, il sera question de poursuivre la relance de la machine économique en proie à des difficultés, depuis la seconde moitié de l’année 2014, suite à la chute drastique des cours du brut, principale source de revenus du pays.

Pour ce faire, le gouvernement va s’atteler à poursuivre les négociations entamées avec le Fonds monétaire international (FMI), en vue du décaissement de la deuxième tranche de son prêt, dans le cadre de l’appui budgétaire au plan de relance économique triennal (2017-2019), mis en œuvre par le gouvernement.

Autrement dit, comme l’a si bien précisé Emmanuel Issozet Ngondet, la nouvelle équipe gouvernementale n’aura véritablement pas de round d’observation. Et pour bien l’illustrer, un Conseil des ministres est d’ailleurs, d’ores et déjà, programmé pour demain, le 08 mai 2018.

Stéphane Billé

A contexte spécial, dispositions spéciales. C’est le moins que l’on puisse dire à la faveur de la cérémonie de prestation de serment, ce lundi 07 mai 2018, de la nouvelle équipe gouvernementale formée par le Premier ministre, Emmanuel Issozet Ngondet, le 4 mai dernier.

Avec comme chef de file, le Premier ministre Emmanuel Issozet Ngondet, les 40 membres de l’attelage gouvernemental se sont pliés au rituel devant le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, selon la formule consacrée : « Je jure de respecter la Constitution et l’Etat de droit. De remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, dans le strict respect de ces obligations de loyauté à l’égard du chef de l’Etat, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers, et les informations classées secrets d’Etat, et dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de celles-ci, je le jure ».

Au-delà de ce dispositif protocolaire, interrogés sur les motivations de leur entrée au gouvernement, les nouveaux membres du gouvernement issus des rangs de l’opposition, ont tous mis en avant le caractère républicain de leur acte.

Pour Moukagni Iwangou, président de l’Union et Solidarité (US), nommé ministre de l'Enseignement supérieur « C’est une étape dans le combat pour la République, j’entame cette étape avec force et conviction, pour être agréable à la République et à l’ensemble du peuple gabonais, mais également de répondre positivement aux attentes que les populations nourrissent en moi ».

Et d’ajouter : « C’est l’expression la plus achevée de ma conviction républicaine. Je suis un républicain convaincu et, tout naturellement, je m’exprime, je le démontre tel que je le fais aujourd’hui en toute responsabilité. La République est une et entière, elle continue et donc appelle les citoyens à pouvoir, chaque fois, réajuster leurs positions et leurs convictions ».

Même son de cloche du côté de Michel Menga M’Essone, secrétaire général du parti Héritage et Modernité, promu ministre de l’Habitat, qui a déclaré être venu apporter sa contribution à la construction du pays. Se voulant plus explicite, « Je fais confiance aux gens, par conséquent lorsqu’on me dit quelque chose, je n’ai pas de raison de ne pas croire à ce qu’on me dit jusqu’à ce que je vérifie pour me rendre compte, que ce qu’on m’a dit est vrai ou pas pour que je puisse prendre mes dispositions », a-t-il expliqué.

Stéphane Billé  

La société chinoise Hua Lin Bois, déjà présente dans l’industrie du bois au Gabon, a inauguré une nouvelle usine de transformation de bois le 3 mai dernier dans la province du Woleu-Ntem, Nord du Gabon.

Installée à Bolossoville, dans le département du Haut-Ntem à Minvoul, 475 kilomètres de Libreville, l’usine qui emploie une quarantaine de personnes, concentre pour l’instant ses activités dans le domaine du sciage des grumes débitées. 

«L’inauguration de ce jour est la preuve de l’affirmation de la politique de transformation locale de notre bois. Ce qui permet de donner une valeur ajoutée à nos produits exportés.», explique le président du conseil départemental de Minvoul, Jean-Paulin Emane Akono cité par la presse locale.

Pour le développement des activités de la société ainsi que l’expansion des surfaces à exploiter, le département du Haut-Ntem, assure le président du conseil départemental, dispose de la plus large superficie forestière du Woleu-Ntem.

Ce qui permettra à Hua Lin Bois, en raison des immenses ressources dont regorge le massif forestier de la localité, d’agrandir son portefeuille d’activités.

Pour Zhou Dinghua, directeur général de Hua Lin Bois, la nouvelle usine de Bolossoville contribuera de manière significative au développement socio-économique du district et permettra de fixer les jeunes dans la ville, grâce aux nombreux emplois directs et indirects créés et l’augmentation des revenus de la population.

PcA

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