C’est au moment où le ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines engage la rédaction de sa feuille de route 2018, que certains tronçons routiers du pays affichent des signes d’affaiblissement.
La Nationale N°1, déjà victime d’une coupure de la chaussée à Ndjole dans le Moyen-Ogooue, à 159 kilomètres de Libreville, est à nouveau menacée de rupture à 14 kilomètres du lieu de l’incident survenu sur cet axe, il y a une dizaine de jours.
En fait, assure le directeur général des études et infrastructures au ministère de l’Equipement et des Infrastructures, il s’agit d’un glissement de terrain dû aux multiples pluies qui s’abattent dans la région. Bien que le glissement semble se stabiliser, une partie de la chaussée a été emportée.
Pour résoudre cette situation qui met à nouveau en péril la circulation sur cet axe, le ministère de l’Equipement a pris des mesures urgentes visant à stopper le glissement de terrain.
Il s’agira dans un premier temps de réaliser des travaux d’assainissement de la zone, ensuite de reconstituer la chaussée par des remblais avec des matériaux nobles, et, enfin revêtir la chaussée en béton bitumineux.
Le coût des travaux dont la durée sera de trois mois, n’est pas encore connu, de même que le nom de l’entreprise qui va réaliser lesdits travaux.
PcA
Pour mettre un terme aux monopoles statutaires, assurer un meilleur contrôle des prix et encadrer les aides publiques en direction des opérateurs économiques, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), et la Commission de la CEMAC, organisent depuis le 22 mai à Libreville, un séminaire sur les politiques concurrentielles et la protection des consommateurs dans ce pays.
«Les politiques de concurrence impliquent une série de mesures visant à réduire ou à éliminer les entraves au bon fonctionnement des marchés, résultant d’interventions publiques telles que les monopoles statuaires, les aides publiques et le contrôle des prix, et de pratiques commerciales restrictives.», explique Yves Kenfack, expert de la CNUCED cité par la presse locale.
Assurer une saine promotion de la concurrence et développer la protection des consommateurs dans un univers commercial où la course aux bénéfices et les mauvaises pratiques commerciales prennent le pas sur l’éthique, est l’objectif que poursuivent à terme, les organisateurs.
C’est pourquoi, rapporte l’agence gabonaise de presse, les experts planchent sur l’établissement et la gestion d’une jeune autorité de la concurrence, les défis et enjeux des réglementations de la concurrence au Gabon, les règles communautaires de la concurrence, la politique et la problématique de la concurrence, la mise en application d’une loi sur la protection des consommateurs dans les pays en développement, le rôle du secteur privé et de la société civile dans la protection des consommateurs.
PcA
Depuis le 16 mai 2018, les opérations de sélection des candidats au programme «Jeune entrepreneur cacao et café» (Jecca) initié par la Caisse de stabilisation et de péréquation du Gabon, ont repris dans sept provinces du pays.
Cette fois, l’on retrouve les agriculteurs des provinces de l’Estuaire, de l’Ogooué-Ivindo, du Woleu-Ntem, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué.
«Le programme Jecca s’intègre bien aux actes recommandés dans le Plan stratégique Gabon émergent et se veut une réponse adaptée à la problématique du vieillissement des planteurs et des plantations, à travers un ensemble d’actions qui visent l’insertion professionnelle des jeunes dans la culture du café et du cacao.», a indiqué le DG de la Caistab, Ismaël Ondias Souna.
Lancé en 2016, par la direction générale de la Caisse de stabilisation et de péréquation, le programme vise, à travers de vastes réformes, la relance de manière durable de la filière cacao-café au Gabon.
La première phase clôturée le 13 mars 2018 à Libreville, a permis selon le directeur général, la formation théorique et pratique ainsi que l’installation de 50 jeunes gabonais dans le Woleu-Ntem, le Haut-Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Lolo, l’Ogooué-Ivindo.
Ils ont reçu chacun une superficie cultivable de 1 hectare dédié à la culture du café ou du cacao, en associant d’autres spéculations à l’instar de la banane plantain, du maïs et de l’arachide.
PcA
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier l’état des systèmes de paiement par monnaie électronique dans la Cemac (Cameroun, Congo, RCA, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad), comptant pour l'exercice 2017.
Selon la Beac, la monnaie électronique a été utilisée sur 303 266 265 transactions financières. Il n’y en avait que 97 836 317 pour toute l’année 2016. Ceci illustre très bien la forte progression (205 429 948 transactions) de cette activité dans la région.
Le Mobile Money représente 99% de cette activité. En valeur, les transactions globales de monnaie électronique qui s’élevaient à 1 631 milliards FCFA en 2016, ont dépassé 4 700 milliards à la fin de l’année 2017. Soit une augmentation de plus de 3 000 milliards FCFA entre les deux années.
Au 31 décembre 2017, indique la Beac, on dénombrait 39 731 distributeurs de service de monnaie électronique à travers la Cemac, contre 11 472 à la fin de l’année 2016. « Il sied de noter que ce chiffre est en deçà de la réalité car, chez certains opérateurs, il n’est pas possible de déterminer avec exactitude le nombre de revendeurs (appelés « call box » au Cameroun) affiliés aux grossistes. », relève la banque centrale.
Le service de Coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France au Gabon a procédé à l’ouverture des dossiers de candidature, déposés dans le cadre du PISCCA 2018, le 16 mai dernier.
Cet exercice qui consistait au contrôle de conformité administrative et financière des projets du PISCCA 2018, s’est déroulé en présence des membres de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque de développement des États d’Afrique centrale (BDEAC).
Le programme Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (PISCCA) constitue un outil unique de l’ambassade de France au Gabon, au service du financement de projets de développement portés par les acteurs de la société civile et, dans la limite de 30% de l’enveloppe globale, par les acteurs publics.
Au titre de l’année 2018, le montant de l’enveloppe PISCCA est de 215 000 €, soit plus de 141 millions FCFA. Dans ce cadre, les porteurs de projets avaient jusqu’au 11 mai dernier pour transmettre leurs candidatures. Plus de 60 dossiers ont été reçus par le SCAC.
La prochaine étape sera présidée par un Comité de sélection, dirigé par l’ambassadeur, haut représentant de la République française au Gabon. Ce comité se réunira durant le mois de juin afin de décider de l’octroi de subventions.
Stéphane Billé
L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, Changchun HU a été reçu en audience, ce 22 mai 2018, par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Selon la Direction de la communication présidentielle (DCP), l’émissaire chinois était porteur d’une lettre d’invitation du président chinois, Xi Jinping, à son homologue, Ali Bongo Ondimba à participer au Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC) qui aura lieu en septembre 2018 à Pékin.
Les deux personnalités ont également mis ce temps à profit, pour évoquer les principaux axes de coopération entre le Gabon et la Chine.
Au terme de cet entretien, l’hôte chinois de Ali Bongo Ondimba s’est félicité de l’excellence des relations entre les deux pays. Lesquelles relations se sont notamment renforcées depuis la dernière visite en décembre 2016, du président gabonais en Chine.
Stéphane Billé
United Bank for Africa (UBA) poursuit son processus d'amélioration constante de la qualité de ses services pour sa clientèle. C’est le moins que l’on puisse dire, avec le lancement ce mardi 22 avril 2018, par sa filiale gabonaise, de l’application « Mobile Banking », après plusieurs autres pays africains dont la RDC, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso...
Le lancement de ce nouveau produit, a indiqué Chioma Mang, la directrice générale de UBA Gabon, s’inscrit dans le cadre de l'amélioration constante de la qualité de service pour ses clients. Selon elle, « pour les clients ayant un compte, l’application mobile est un parfait outil de gestion de son compte. Car, par-dessus le suivi de tous les mouvements effectués, cette application favorisera une automatisation de la clientèle. Elle permettra également aux utilisateurs de gagner un temps précieux en leur évitant les longues files d’attentes».
A travers son « Mobile banking », «UBA apporte également sa pierre à l’édifice de l’inclusion financière, tout en favorisant, en même temps, la démocratisation des services bancaires numériques, et à soutenir le Gabon dans son processus de développement continuel.», a-t-elle ajouté.
L’application mobile Banking de UBA est disponible sur les plateformes de téléchargement (Play store et App store). Elle permet d’avoir accès aux services de la banque depuis son téléphone mobile.
Il convient de noter que la cérémonie a été rehaussée par la présence des représentants du ministère de l’Economie, de la Communication, et de plusieurs institutions financières nationales.
Pour la bonne gouverne, UBA est l’une des principales institutions financières panafricaines. Elle est présente dans 20 pays et revendique un portefeuille de plus de 14 millions de clients, 1 000 agences et points de contact. UBA est également présent aux Etats-Unis d’Amérique, au Royaume-Uni et en France.
Stéphane Billé
A Busan en Corée du Sud, où se tiennent les Assemblées générales annuelles de la Banque africaine de développement, le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo (photo), s’est entretenu ce 22 mai avec les administrateurs des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les moyens de développer divers projets communautaires.
Les administrateurs de la BAD, notamment René Obam Nlong, administrateur des pays de l'Afrique centrale, et Martine Mabiala qui représente le portefeuille de certains pays d’Afrique de l’Ouest, ont présenté la stratégie de la banque en Afrique centrale à Daniel Ona Ondo. Celle-ci, d’après eux, se résume en deux axes majeurs que sont ; la mise en place de corridors d'intégration et l’appui budgétaire aux Etats.
S’agissant de l'interconnexion énergétique, de la construction des infrastructures routières, fluviales et aériennes, la BAD entend mettre un accent particulier pour dynamiser l'intégration économique de la région Cemac. Aussi, indiquent les administrateurs de l’institution financière panafricaine, les projets actuellement en cours au Cameroun, au Tchad, en RCA, ainsi qu'au Gabon, sont-ils le témoin de cette ambition de la BAD à densifier les projets multinationaux dans la zone.
Pour la BAD, la Commission de la CEMAC doit davantage s’engager dans les projets communautaires pour faire de l'intégration, un moteur de développement tel que c'est déjà le cas dans d'autres régions du continent.
PcA
Meilleure maîtrise de la chaîne de valeur des hydrocarbures et augmentation de la part du Gabon dans la chaîne de valeur pétrolière, sont les maîtres mots qui guideront l’action du nouveau directeur général de Gabon Oil Company (GOC), Christian Patrichi Tanasa, à la tête de cette entreprise.
Sa stratégie, dévoilée lors de la passation des charges avec le directeur général sortant, Arnaud Calixte Engandji Alandji, en fin de semaine dernière, repose sur une optimisation des revenus de la société et de l’Etat dans l’activité pétrolière, en réduisant les coûts dans les champs où la société est engagée.
C’est pourquoi Christian Patrichi Tanasa a indiqué que l’objectif de la GOC consiste à capter un maximum de marges bénéficiaires et limiter, voire baisser, ses engagements financiers dans les champs Remboué et Mboumba.
« La plupart des champs dans lesquels la GOC était engagée, constituaient le centre des coûts. Alors que l’objectif est d’optimiser les revenus de la République. En ce qui concerne Remboué et Mboumba, il va falloir envisager une stratégie nous permettant de capter des marges, et donc de ne plus supporter aucun coût supplémentaire », explique le directeur général cité par la presse locale.
Dans le secteur amont de l’industrie pétrolière, le nouveau directeur général entend maximiser les opportunités permettant d’intégrer le capital des compagnies pétrolières opérant au Gabon ainsi que dans le secteur non opéré.
PcA
Gilles Récoché, directeur de la sécurité et intégration du groupe minier français Orano Mining, ex-Areva, qui exploitait la mine d’uranium de Mounana dans le Sud-Est du Gabon entre 1958 et 1999, a rencontré le ministre des Mines, Christian Magnagna, en fin de semaine dernière afin de peaufiner les négociations sur la dépollution et la réhabilitation du site de Mounana des années après l’arrêt des activités de l’entreprise dans cette localité.
Le gouvernement met un point d’honneur, indique le ministre des Mines, à la mise en conformité de la concession de la Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF), la réhabilitation du site après exploitation, la réalisation d’un bilan du suivi post-professionnel des anciens salariés de la COMUF par l’Observatoire de la santé de Mounana (OMS) et la poursuite du projet «Mounana 200».
Le projet Mounana 200 consiste à démolir des maisons radiologiquement marquées et en construire d’autres pour les anciens ouvriers de COMUF. Au nombre de 207, ces logements irradiés sont répartis entre la cité Rénovation qui abrite 130 maisons à détruire tandis que dans d’autres quartiers de la ville, on en dénombre 77.
Un comité ad hoc sera mis en place en vue de recueillir «toutes les propositions à même de renouveler ce partenariat dans l’intérêt bien compris des deux parties», assure le ministre des Mines.
Le groupe Orano Mning quant à lui, s’engage à œuvrer à la poursuite des échanges entre les deux partenaires afin de s’adapter aux évolutions multiformes du secteur minier.
Pour mémoire, la Compagnie des mines d'uranium de Franceville a été créée en 1958, suite à la découverte du gisement d’uranium de Mounana et à l’acquisition de la concession y relative par le Commissariat à l’énergie atomique.
Après avoir exploité cinq gisements d'uranium pendant près de 40 ans, la COMUF a mis fin à ses activités en juin 1999, suite à la chute des cours de l’uranium sur le marché international et à l’épuisement des derniers gisements économiquement exploitables. Suite à quoi, elle a procédé au réaménagement des sites, lesquels sont aujourd’hui, maintenus sous surveillance radiologique et environnementale.
PcA