Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En séjour au Gabon depuis quelques jours, une mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par l’économiste senior du département Afrique, Koffi Ben Nassar, a été reçu ce 22 février, par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet.

Après des séances de travail avec les ministres de l’Economie et du Budget, cette délégation du Fonds monétaire international a fait le point avec le PM, sur les avancées réalisées par le gouvernement, après le décaissement de l’appui budgétaire devant soutenir le Plan de relance économique (PRE).

Dans le cadre du règlement de la dette intérieure, Koffi Ben Nassar a également apprécié les efforts déployés par le gouvernement pour son épurement, avec la création du « Club de Libreville », lequel, faut-il le rappeler, a consisté récemment à la signature entre le gouvernement et les entreprises créancières de l’Etat, d’une convention d’apurement d’un montant de 310 milliards FCFA.

Selon Koffi Ben Nassar, l’institution de Bretton Woods est «satisfaite des efforts entrepris par le Gabon pour apurer la dette intérieure». Selon lui, «le respect de cet engagement défini d’accord parties permettra sans nul doute aux entreprises de relancer leurs activités ».

En matière des finances publiques, Koffi Ben Nassar a également salué l’action vigoureuse de maîtrise des dépenses publiques engagée par le gouvernement. Laquelle a-t-il indiqué, « se traduira par un retour progressif à la croissance ».

Pour Emmanuel Issoze Ngondet, «l’ambition du gouvernement est de rendre l’environnement économique attractif et restaurer la crédibilité du pays auprès de la communauté financière internationale ».

Stéphane Billé

Après la phase de travaux, le projet d’interconnexion en fibre optique entre le Gabon et le Congo subit actuellement, les ultimes réglages avant sa phase inaugurale. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le premier Comité mixte paritaire relatif à ce projet, se tient depuis le 22 février à Brazzaville, selon la presse locale.

Cette rencontre qui court sur deux jours, a pour but de préparer la phase d’exploitation et de commercialisation de cette infrastructure dont les travaux sont désormais achevés. Elle permettra également aux différentes parties prenantes des deux pays, de poser les bases des bénéfices des deux morceaux d’infrastructures interconnectés.

La gouvernance, ainsi que l’ensemble des questions relatives à la détermination des matières technique, administrative et financière, devant sous-tendre cette coopération interétatique d’interconnexion physique des infrastructures numériques seront également abordés par les experts.

Le point culminant de cette rencontre constitue sans doute, celui relatif à la fixation des détails de l’inauguration de ce chantier, prévue pour le 23 mars, au village Lekoko, à la frontière avec le Congo.

Stéphane Billé

Le spectre d’incertitude qui planait sur la Société d’eau et d’énergie du Gabon depuis le début de la semaine, à la suite de la résiliation du Contrat qui liait l’Etat gabonais à Veolia pour la gestion de cette société, semble se dissiper peu à peu. En effet, après la sortie du ministre de l’Eau et de l’énergie, Patrick Eyogo Edzang pour rassurer les employés, sa rencontre avec les leaders syndicaux, suivie de celle avec le Vice-Président de la République, Pierre-claver Maganga Moussavou, la vie reprend progressivement son cours normal à la SEEG.

Fort d’un certain nombre d’assurances, les leaders syndicalistes appellent désormais leurs adhérents et les autres employés à la reprise du service. Cet appel a été lancé lors de la tenue, ce 22 février 2018, d’une Assemblée générale censée faire le point de la situation.

C’est dans ce cadre que Sandrine Ogoula, présidente du Syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité (SYNTHEE+), a indiqué la stratégie adoptée par les syndicats depuis le début de cette ‘’crise’’.

«Depuis l’arrêt de la convention avec Veolia et la réquisition de la SEEG, le syndicat s’est d’abord concentré à calmer ses agents afin d’aller prendre les bonnes informations auprès des autorités. Il nous fallait donc après ça, venir les donner à nos adhérents. Les informations sont, la garantie de nos emplois, du respect des différents protocoles d’accord en rapport avec nos avantages signés avec Veolia et nous voulions également participer aux futures discussions en ce qui concerne l’avenir de la boite.», a-t-elle indiquée.

Néanmoins, un seul parmi les points évoqués, reste en suspens ; celui concernant la participation des syndicats aux discussions sur l’avenir de la SEEG. Face à cette inquiétude, le Vice-Président Maganga Moussavou a tenu à rassurer les uns et les autres, en déclarant qu’il pèsera de tout son poids pour que cela leur soit permis.

Mais en attendant, le paiement des salaires du mois de février, reste l’autre grande inconnue qui hante les esprits du personnel de la SEEG en ce moment.

Stéphane Billé  

A la faveur d’une séance de travail ce 21 février 2018, la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon, le Dr Conombo Kafondo Ghislaine et le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi, ont annoncé d’importantes mesures en vue de la redynamisation de la politique sous-régionale en matière de santé.

Selon les deux personnalités, cette nouvelle approche consiste en premier lieu, à revisiter l’état de la coopération entre l’OMS et le Secrétariat général de la CEEAC, mais également à définir les nouveaux axes de coopération entre les deux institutions.

Dans ce cadre, Mme Kafondo a exhorté le Secrétaire général de la CEEAC à mettre tout en œuvre afin que la sous-région se dote d’une politique régionale de la santé digne du nom.

Partageant cette préoccupation, Ahmad Allam-mi a annoncé la probable décision future des chefs d’Etat et de gouvernement, de lancer officiellement l’Organisation de la santé de l’Afrique centrale (OSAC), au cours de leur prochain sommet ordinaire.

A propos des relations de coopération entre la représentation de l’OMS au Gabon et la CEEAC, les deux interlocuteurs ont déploré la disparition tragique en février 2017, du Dr Jean Claude Lukaka, alors chef de la cellule Santé et VIH/SIDA de la CEEAC qui avait joué un rôle important dans la gestion des dossiers devant booster leur coopération. Pour combler ce vide, le Secrétaire général de la CEEAC a annoncé le recrutement d’un nouveau chef de la Cellule qui devra prendre ses fonctions d’ici peu.

Enfin, les deux interlocuteurs ont émis le vœu de voir leurs relations se fructifier, avec la désignation au plus vite par la CEEAC, d’un répondant à l’OMS pour consolider la coopération entre les deux institutions.

Stéphane Billé

Contenue dans les résolutions du Dialogue politique d’Angondjé tenu entre mars et mai 2017, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE) en remplacement de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), se fera avant les élections législatives, selon le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze (photo) par ailleurs, ministre de la Communication.

Outre cette institution indispensable à la tenue du scrutin, le gouvernement annonce également avoir déjà procédé à la mise en place de réformes issues des assises d’Angondjé et intégré dans la Constitution, certaines d’entre elles. En plus du CGE, il y a la révision de la liste électorale et le financement, qui restent des chantiers énormes, même si le gouvernement se veut rassurant.

Quant aux élections proprement dites, elles auront lieu le 28 avril prochain et mettront en course, des centaines de candidats pour 143 sièges de députés. La date, confie Alain-Claude Bilie-By-Nze, a depuis, été retenue par la Cour constitutionnelle qui après avoir été saisie par le gouvernement sur l’incapacité à organiser un scrutin en 2017, l’a programmé au début du deuxième trimestre de l’année en cours. Les candidats disposent désormais d’environ deux mois pour convaincre leurs électeurs question de renouveler les locataires du Palais Léon Mba.

C’est la troisième date que communique le gouvernement quant à la tenue des élections des députés. Initialement prévues en décembre 2016, elles ont été repoussées au mois de juillet 2017 par la Cour constitutionnelle qui, saisie par le Premier ministre, a annoncé que «les élections des députés de l'Assemblée nationale doivent être organisées au plus tard au mois d'avril 2018».

SeM

Conduite par Alex Segura-Ubiergo, la mission du Fonds monétaire international présente à Libreville depuis le 19 février dernier, a eu une séance de travail avec le ministre du Budget et des comptes publics Jean-Fidèle Otandault.

Au cours de cette séance de travail, les missionnaires du Fonds ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures prises par le gouvernement, notamment la mise en place du Club de Libreville, pour apurer la dette intérieure.

Les efforts réalisés pour maîtriser les dépenses publiques, les mesures d’austérité et celles concernant la relance de l’économie, ont également été salués par la délégation du FMI.

«Nous sommes toujours disposés à expliquer le déroulement du programme ; et d’ailleurs nous tenons à remercier le gouvernement pour les efforts qu’il fournit pour la mise en œuvre de la première phase de l’accord.», rappelle Marcos Poplawski, Représentant résident du FMI à Libreville.

Pour le ministre du Budget et des comptes publics, le programme conclu avec le FMI a une bonne feuille de route.

«Le FMI est un partenaire et (…) il est satisfait des réformes annoncées. Et en tant que ministre du Budget et des comptes publics, je peux dire que tout va bien ; nous respectons nos engagements tels qu’ils ont été déclinés dans le programme signé avec le FMI.», confie-t-il.

SeM

Le Gabon a retiré cinq marques d’huile du marché pour publicité mensongère. C’est l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), qui en a fait l’annonce par voie de communiqué le 21 février.

Ces cinq marques d’huile végétale raffinée en provenance des marchés asiatiques pour la plupart, ont utilisé des indications «huile sans cholestérol» sur leurs étiquettes. Selon l’Agence, après des prélèvements réalisés sur 20 échantillons d’huile végétale raffinée commercialisée sur le marché local le 15 février, les rapports du laboratoire ont noté la présence de cette substance dans cinq échantillons.

«Les analyses ont prouvé la présence de cholestérol dans cinq échantillons, contrairement aux mentions légales inscrites sur leurs étiquettes», rapporte l’Agasa dans son communiqué. Pour cela, les mesures conservatoires ont été prises à l’effet de protéger les consommateurs de ces produits, «susceptibles d’occasionner des dommages pour leur santé».

Elles vont du rappel systématique des produits incriminés par les opérateurs économiques importateurs, au retrait desdites huiles en vue d’une saisie totale des stocks, en passant par la suspension des importations et le refoulement systématique des cargaisons flottantes des marques d’huile incriminée.

SeM

Le directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques (Aninf), Alex Bernard Bongo Ondimba, et le représentant par intérim de la Banque africaine de développement (BAD) Jean Louis Moubamba, ont signé un accord de financement de 454 millions Fcfa portant sur l’exécution de la phase 2 du projet Central African Backbone (CAB-Gabon).

L’accord qui concerne la partie gabonaise de ce projet sous-régional, permettra de financer les études préalables à l’interconnexion du Gabon avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, et l’extension de la fibre optique sur 14 axes prioritaires du territoire gabonais. Soit une distance globale de 1 900 kilomètres à couvrir.

Ces études, selon les autorités, concernent la mise en place d’un centre national des données (Datacenter), d’un centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (CSIRT), et d’une infrastructure à la clé publique.

Il s’agira pour les experts de faire un état des lieux, d’étudier, suivant les formats de la BAD, les volets technique, économique, financier, environnemental et social du projet, et enfin, de produire un rapport de synthèse avant le démarrage des travaux.

« Ces interconnexions viennent en doublure à celles déjà réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 1 du projet CAB-4 avec le partenaire Banque mondiale.», indique le directeur général de l’Aninf, cité par la presse locale.

SeM

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a présidé ce 21 février 2018, la cérémonie de signature du contrat de gestion et de management du CHU Mère-Enfant de la Fondation Jeanne EBORI de Libreville, entre la ministre d’Etat, en charge de la Santé, Denise Mekam'ne Edzidzie et le partenaire privé espagnol du groupe Sphera Health management Antares.

Occasion a ainsi été donnée à Emmanuel Issoze Ngondet de décliner certains axes de la politique gouvernementale en matière de santé, avant de justifier le choix du partenaire espagnol.

«Cet événement constitue la matérialisation de la forte volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba, de voir notre pays, non seulement se doter d’infrastructures sanitaires de haut niveau, mais également de voir la qualité de la prise en charge médicale des populations s’améliorer de manière substantielle.», a-t-il indiqué.

Et d’ajouter : En confiant la gestion et le management à des partenaires privés du groupe Sphera, le gouvernement ambitionne de mettre en place un nouveau système de gestion de nos hôpitaux, susceptible de pallier les sempiternelles insuffisances qui sont au centre de nombreuses plaintes émises par les patients.»

Sur le plan fonctionnel, le chef du gouvernement a annoncé qu’il sera attentif au respect du cahier des charges par le nouveau manager. Et qu’il reste en attente d’un plan inaugural d’ouverture effective et officielle des activités de ce CHU.

Pour rappel, le CHU Mère-Enfant est spécialisé dans le traitement des pathologies mère-enfant. Il dispose d’une superficie de 22 500 m² avec un bâtiment central R+4 puis des bâtiments périphériques. Sa capacité d’accueil est d’environ 200 lits.

Stéphane Billé

La compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a enregistré en 2017, une hausse en glissement annuel de 76,38% de son chiffre d’affaires. C’est ce que rapportent les résultats financiers publiés par sa société mère, le Groupe Eramet, qui indique que de 360 milliards de francs CFA en 2016, les revenus de la Comilog sont passés à 635 milliards de francs CFA.

Dans le même temps, le résultat opérationnel courant de la compagnie est passé de 81 milliards de francs à 283 milliards de francs, soit plus du triple (+249%).

Selon le communiqué transmis à Agence Ecofin, ces bons résultats ont été rendus possibles par «l’atteinte du niveau de 4 millions de tonnes en production, transport et embarquement», ainsi que le niveau de prix historiquement élevé du marché du manganèse en 2017.

La Comilog qui exploite un gisement de minerai de classe mondiale à Moanda, dans la province gabonaise du Haut-Ogooué, est le deuxième fournisseur de minerai de manganèse à haute teneur au monde avec 15% du marché mondial.

Louis-Nino Kansoun

Lire aussi :

02/01/2018 - Gabon : la Comilog annonce avoir atteint son objectif de 4 millions de tonnes de manganèse en 2017

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