La compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a enregistré en 2017, une hausse en glissement annuel de 76,38% de son chiffre d’affaires. C’est ce que rapportent les résultats financiers publiés par sa société mère, le Groupe Eramet, qui indique que de 360 milliards de francs CFA en 2016, les revenus de la Comilog sont passés à 635 milliards de francs CFA.
Dans le même temps, le résultat opérationnel courant de la compagnie est passé de 81 milliards de francs à 283 milliards de francs, soit plus du triple (+249%).
Selon le communiqué transmis à Agence Ecofin, ces bons résultats ont été rendus possibles par «l’atteinte du niveau de 4 millions de tonnes en production, transport et embarquement», ainsi que le niveau de prix historiquement élevé du marché du manganèse en 2017.
La Comilog qui exploite un gisement de minerai de classe mondiale à Moanda, dans la province gabonaise du Haut-Ogooué, est le deuxième fournisseur de minerai de manganèse à haute teneur au monde avec 15% du marché mondial.
Louis-Nino Kansoun
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A compter du 1er Mars 2018, LABEL TV, dans le cadre de sa stratégie de développement, densifie son réseau de diffusion et de réception satellitaires pour se positionner comme la chaîne qui couvre le mieux l'Afrique, toutes chaînes africaines et internationales confondues.
Label TV intègre ainsi le bouquet CANAL + Afrique, le premier opérateur de télévision payante par satellite en Afrique francophone qui compte plus de trois millions d’abonnés.
Label TV, qui sera dès le 1er mars à la coquille 393, rejoindra à partir du 28 mars, le N°36 sur le bouquet Canal + Afrique, selon le nouveau plan de référencement.
Mactar Silla (photo), Président du Groupe, a réitéré sa conviction que «l’Afrique audiovisuelle est à construire avec optimisme pour accompagner l’émergence du continent, refléter son image plurielle et œuvrer à un développement durable aux effets ressentis et partagés par tous. Cela passe par la réception de nos contenus partout sur le continent, notamment sur les bouquets et plateformes en constante évolution. Nous nous félicitons de l’accord avec Canal + , répondant ainsi à une attente légitime de nos publics. Nous pensons que nous constituerons un réel plus dans l’offre du bouquet Canal + ».
« Je remercie nos partenaires de Canal +, mes collaborateurs et tous ceux qui nous ont fait confiance et ont foi en l’Afrique, en ses talents et potentialités pour des apports fécondants au banquet des contenus numériques » a t-il poursuivi.
LABEL TV et LABEL RADIO sont des chaînes éditées par MS CONSULTING, Société Unipersonnelle à Responsabilité Limitée fondée par Mactar SILLA, Président du Groupe (ancien patron de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) , de STV au Cameroun, de TV5 Afrique, WorldSpace West Africa et Africaonline), et placées sous la Direction Générale d’Ousmane CISSE, Economiste et Expert Fiscal, ancien Directeur Administratif et Financier de la RTS et Directeur Général de 2STV (Sénégal).
Conçu dans sa mise en œuvre comme un projet intégré et intégrateur, le projet a été lancé le 14 août 2017 à Libreville (Gabon). Il entend se positionner comme « une Vitrine et une Voix de l’Afrique Emergente avec un enracinement au cœur du Continent et une ouverture aux diverses aires géographiques et culturelles.»
Les gouvernements camerounais et gabonais repartent, ce 21 février 2018, sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six Etats de la Cemac, pour tenter de mobiliser une enveloppe de financements de 20 milliards de francs Cfa, apprend-on officiellement.
Grâce à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA), d’une maturité de 13 semaines, le Cameroun recherche auprès des investisseurs une enveloppe de 7 milliards de francs Cfa, tandis que le Gabon tentera de mobiliser 13 milliards de francs Cfa, par émission de BTA à 13 semaines également.
Pour rappel, le Cameroun et le Gabon sont les deux principaux animateurs du marché des titres de la Beac, depuis son lancement en 2011.
Mais, avec la baisse des recettes publiques, consécutive à la chute des prix du pétrole brut depuis la fin d’année 2015, le marché des titres de la Beac est devenu l’un des principaux recours des six Etats de la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, RCA, Guinée équatoriale), en matière de mobilisation des financements visant à résoudre des problèmes ponctuels de trésorerie.
BRM
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Nommée par décret ministériel le 17 février dernier, l’autorité intérimaire chargée de l’administration de la SEEG, à la suite de la résiliation du contrat de concession entre l’Etat gabonais et la SEEG-Veolia, a été installée le 19 février 2018, par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang.
Placée sous son autorité, cette équipe intérimaire a pour mission de veiller à la continuité du service public et de prendre tous les actes nécessaires au fonctionnement de la société, en entendant la mise en place effective de l’organe directionnel délégué. Elle un délai de 15 jours, pour soumettre une feuille de route incluant un chronogramme au ministre de l’Eau et de l’Energie, pour l’atteinte des objectifs fixés par la réquisition. Ses missions prendront fin, dès la mise en place de l’organe directionnel délégué.
L’autorité intérimaire est composée d’un directeur général délégué, Marcelin Massila Akendengué ; d’un conseiller stratégique chargé des questions de développement opérationnel et structurel, Jean Prosper Moussouami ; d’un conseiller du directeur général chargé des questions qualité et environnement, Guy Christian Okongo ; d’un directeur général adjoint chargé de la technique et des opérations, Désiré Meba Me Fama ; d’un conseiller stratégique du directeur général chargé des questions financières et d’organisation, Félix Obiang Nzue.
Stéphane Billé
La société nationale des hydrocarbures, Gabon Oil Company (GOC), est en passe de concrétiser son entrée dans le secteur pétrolier aval, en faisant passer sous pavillon GOC, certaines entreprises de distribution des produits pétroliers.
D’après la presse locale qui annonce l’information, plusieurs sociétés nationales dont Petro Gabon et Engen, sont dans le viseur de l’opérateur national pour insolvabilité. Plusieurs distributeurs, s’approvisionnant auprès de Gabon Oil Company, éprouvent des difficultés à régler les factures relatives à la livraison des produits pétroliers. Parmi ces entreprises que citent les médias locaux, Engen et Petro Gabon, leader du marché du gaz domestique au Gabon, figurent en bonne place avec des créances qui avoisinent la somme de 40 milliards FCfa, sur une enveloppe globale de 80 milliards FCfa due par l’ensemble des opérateurs.
Suffisant pour que la société nationale des hydrocarbures décide, selon la presse locale citant des sources autorisées au sein de l’opérateur national et du leader du marché du gaz domestique Petro Gabon, d’obtenir une cession d’une partie de leurs actifs. Des négociations avancées sont évoquées dans le but d’acquérir des stations-services des deux opérateurs ainsi que le centre emplisseur de gaz de Petro Gabon à Port-Gentil.
Gabon Oil Company ambitionne depuis des années d’entrer dans le secteur pétrolier aval. Lors du conseil d’administration de la société, tenu le 2 octobre 2015, l’entreprise, autrefois détentrice de 25% des parts de la société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers, avait décidé de porter sa part dans le capital de cette société à 70%, en rachetant 45% des parts supplémentaires. Ce qui en aurait fait l’actionnaire majoritaire, et de fait, propriétaire de la société de distribution.
C’est également au cours de ce conseil que l’idée de l’acquisition du réseau des stations-services de l’opérateur sud-africain Engen, avait pour la première fois été évoquée. Ceci devait lui permettre de maîtriser l’approvisionnement du pays en produits pétroliers, et assurer une meilleure gestion des stocks de sécurité.
SeM
C’est au cours d’une concertation qui a réuni le 20 février 2018 à Libreville, les ministères de la Forêt et des PME dont le but visait à faire le point sur l’avancement des travaux de construction de l’incubateur de la filière bois au sein de la zone économique spéciale de Nkok que la nouvelle a été annoncée.
En effet, pour permettre aux opérateurs locaux d'avoir un espace où s'exprime leur talent, les autorités veulent inaugurer cet incubateur au mois d’avril prochain, soit deux mois avant le Gabon Wood show qui se tient du 20 au 22 juin.
Pour le ministère des PME, cet incubateur permettra à plusieurs personnes de se spécialiser dans la transformation et d’avoir une grande maîtrise de la technique de finition du design ; des éléments qui, assure-t-on au ministère des PME, permettront à la zone économique de Nkok, dont les produits manufacturés sont déjà exportés, de s’enrichir d’une expertise locale dans le domaine du design.
Avec cet incubateur, souligne le ministre des Forêts, Pacôme Moubelet Boubeya, l’ambition du Gabon est de devenir la plaque tournante du marché du bois en Afrique centrale.
SeM
Après plusieurs mois de rudes négociations, les 378 ex-employés de ESS Gabon sont désormais fixés sur leur sort. C’est le moins ce que l’on puisse dire, au terme de la seconde phase des négociations portant sur leur situation après la cessation des activités de leur société, que le ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambourouet, vient de boucler entre les délégués du personnel et la direction de ESS Gabon, filiale locale du leader mondial du catering, Compass.
En termes d’acquis, les ex employés s’en tirent avec une rallonge de 500 000 euros, soit près de 328 millions de francs CFA et un bonus de séparation, équivalent à neuf mois de salaires, à la fin du contrat en mai 2018.
Ces acquis ont été matérialisés par la signature entre les délégués du personnel et les responsables d’ESS Gabon, d’un accord de bonne séparation, le 16 février dernier à Libreville. Réagissant au terme de cette signature, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a saisi cette occasion pour préciser un certain nombre de points. Le premier, relatif à la position de l’ONEP était de clarifier les rapports entre cette organisation intersyndicale et le gouvernement. Dans ce cadre, a-t-il indiqué, «l’objectif du ministère du Pétrole n’est pas de casser l’ONEP. Au contraire, notre objectif était de trouver une solution à une crise qui n’a que trop durée».
Quant au second point relatif à son implication dans les différentes crises au sein des entreprises, le membre du gouvernement s’est voulu également on ne peut plus clair. «Toutes mes interventions au sein des différentes crises dans des sociétés pétrolières notamment, à Shell Gabon, Maurel et Prom et aujourd’hui à ESS Gabon, ont été inscrites sous le sceau de facilitateur. C’est donc une fois de plus, à la demande des délégués du personnel que je suis intervenu à ESS Gabon pour essayer de trouver une solution à leur situation. Autrement dit, je suis tout à l’aise de pouvoir communiquer aujourd’hui sur le travail que nous venons de faire ensemble avec ESS Gabon et les délégués du personnel.», a-t-il indiqué.
Selon Pascal Houangni Ambourouet, «la prochaine étape des négociations consiste à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pétrolier, afin de voir comment ses employés qui, à partir du 1er mai vont se retrouver au chômage, peuvent être intégrés dans chaque société.», a-t-il précisé.
Au cours de cette déclaration, il a également annoncé la mise à exécution de certaines nouvelles dispositions qui régissent désormais le secteur pétrolier gabonais. Ainsi par exemple, à partir du 1er mars 2018, 80% des sociétés opérant dans le secteur seront gabonaises, tandis que les autres, 20% seront des multinationales.
Stéphane Billé
Les méthodes utilisées par les compagnies pétrolières opérant au Gabon en vue de redonner une nouvelle vie aux anciens puits de pétrole semblent inefficaces, selon Greg Galloway (photo), responsable de la gamme de produits pour les systèmes extensibles solides de la compagnie pétrolière américaine, Weatherford.
« Les méthodes de stimulation et de récupération tertiaire telles que les injections de CO2, ainsi que l’introduction de l’élimination dans des zones appauvries, peuvent avoir un effet négatif sur le puits parce qu’introduisant des conditions en dehors des critères initiaux de conception de ces puits.», souligne-t-il. Car, poursuit l’expert américain, «avec l’âge, le potentiel de perte d’intégrité du puits augmente en raison de défis tels que la corrosion, l’usure, le manque d’entretien et bien d’autres facteurs extérieurs».
Raison pour laquelle, il anime un symposium organisé par la section Gabon de l’Association des ingénieurs du pétrole (SPE), sur le « rétablissement de l’intégrité des puits et les méthodes à utiliser pour redonner une nouvelle vie ces puits ». Il va ainsi procéder ce 21 février à Libreville, à la présentation de méthodes et techniques novatrices permettant aux compagnies pétrolières de prolonger la durée de vie de leurs anciens puits. Celle-ci porte sur l’identification des conditions et des méthodes de forage à utiliser pour restaurer l’intégrité du puits. Ce qui selon ses explications, permet d’optimiser la production, maximiser les réserves récupérables et prévenir les dommages potentiels aux personnes ou à l’environnement.
La présence de l’expert au Gabon entre dans le cadre d’une tournée internationale initiée par la SPE qui doit le conduire à travers l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Nord.
SeM
Par décret du Président de la République en date de ce jour et sur proposition du Premier ministre, le Gouvernement de la République est remanié ainsi qu'il suit :
1. MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DE LA PROTECTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE : Monsieur Paul Biyoghe Mba
2. MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DE LA FORÊT ET DE L’ENVIRONNEMENT : Monsieur Pacôme Moubelet Boubeya
3. MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DE L’HABITAT DE L’URBANISME ET DU CADRE DE VIE : Francis Nkea Nzigue
4. MINISTRE D’ÉTAT, MINISTRE DE LA FAMILLE ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE : Monsieur Josué Mbadinga
5. MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ÉLEVAGE, CHARGE DU PROGRAMME GRAINE : Monsieur Biendi Maganga Moussouvou
6. MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS PRIVÉS DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE : Madame Madeleine Berre
7. MINISTRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’INSERTION DES JEUNES : Madame Carmen Ndaot
8. MINISTRE DE LA PÊCHE, DE LA MER ET DE LA SÛRETÉ MARITIME : Monsieur Guy Rosatanga-Rignault
9. MINISTRE DE LA JUSTICE GARDE DES SCEAUX CHARGE DES DROITS HUMAINS : Monsieur Edgard Anicet Mboumbou Miyakou
10. MINISTRE DÉLÉGUÉ AUPRÈS DU MINISTRE D’ÉTAT DU BUDGET ET DES COMPTES: Madame Solange Mbondzi.
Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo (photo), a visité, le 19 février 2018, les locaux de la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha).
Après la visite du bâtiment qui abrite cette institution spécialisée de la Cemac, Daniel Ona Ondo a eu une séance de travail avec les responsables et le personnel en poste à Ndjamena, au Tchad. Le secrétaire exécutif adjoint de la Cebevirha, Bernard Boutsika Ngavet, a évoqué l'organisation d'une table ronde pour le mois de juin 2018, qui devrait servir à mobiliser les ressources des bailleurs de fonds et donateurs internationaux, au profit du programme de développement de la pêche, de l'élevage et de l'agriculture en zone CEMAC.
Bernard Boutsika Ngavet a conclu son propos, en souhaitant que Daniel Ona Ondo pèse de tout son poids auprès du président en exercice de la Cemac, président du Tchad, Idriss Déby Itno, afin que ce rendez-vous soit parrainé par lui, mais aussi et surtout qu'il permette de mobiliser les 150 milliards FCFA escomptés pour véritablement développer ce secteur dans la sous-région.
S.A