Au terme de l’année 2017, la production nationale de pétrole brut au Gabon s’est élevée à 10,503 millions de tonnes, contre 11,485 en 2016, soit une contraction de 8,5%.
Selon la direction générale de l’Economie, cette contreperformance est imputable notamment au déclin naturel des champs matures, aux difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, à la grève du personnel ainsi qu’aux exigences de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pour réduire l’offre mondiale de pétrole.
A cela, s’ajoute la stratégie du laisser-faire adoptée par les opérateurs comme Shell et Total, dans l’attente de la finalisation des cessions d’actifs au profit d’ASSALA et Pérenco, qui n’ont eu lieu qu’en septembre 2017, indique la Direction générale des hydrocarbures (DGH).
Parallèlement, le repli de la production nationale a induit une baisse des exportations, passant de 10,530 millions de tonnes en 2016 à 9,443 millions de tonnes en 2017. Soit un repli de 10,3%.
En termes de ventes, l’Asie, avec plus de 76% de parts, reste la principale destination du brut gabonais, suivie de l’Europe et de l’Amérique latine et des Caraïbes.
Dans un contexte de reprise des cours, le prix moyen du Brent s’est situé à 54,27 dollars le baril, en amélioration de 24,2% par rapport à 2016. De même, le prix moyen des bruts gabonais a augmenté de 29,6% à 52,54 dollars le baril.
Enfin, le taux de change moyen du franc CFA par rapport au dollar s’est quant à lui, déprécié de 1,9% en 2017 pour s’établir à 582,075 FCFA pour 1 dollar.
Stéphane Billé
L’annonce a été faite par le président de la République Ali Bongo Ondimba (photo), lors de la Conférence internationale sur le lac Tchad. Ce conclave de haut niveau qui a réuni les chefs d’Etat et de gouvernement du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, avait pour thème «Sauver le lac Tchad afin de restaurer l’écosystème de son bassin pour un développement, une sécurité et des moyens d’existence durables».
En attendant que les pays qui partagent le bassin du lac Tchad réunissent les 50 milliards de dollars nécessaires à la survie de cet écosystème à travers le Fonds du Lac Tchad nouvellement créé, le chef de l’Etat gabonais a mis sur la table, la contribution de son pays.
Ali Bongo Ondimba, qui participait au sommet en qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC), a annoncé d’une part, l’établissement d’un système de télésurveillance du lac Tchad et du paysage environnant, exploité par l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), et la mobilisation de ressources techniques et financières pour l’Initiative africaine d’adaptation, d’autre part.
«L’heure est à la mobilisation de tous les acteurs concernés en vue de sauver les 2 millions de personnes qui ont dû quitter la région sous la menace de la famine et du terrorisme, ainsi que les 11 autres millions qui survivent grâce à l’aide alimentaire», lance le président de la République.
Pour le président tchadien Idriss Déby Itno, «sauver le Lac Tchad de disparition, c’est donner de l’espoir à plus de 30 millions des populations riveraines pour développer des échanges humains et commerciaux, relancer les activités agricoles et pastorales, lutter contre la misère, promouvoir l’autonomisation des femmes, soustraire les jeunes de l’emprise des idéologies obscurantistes et contenir les trafics illicites de toutes sortes.»
En 50 ans, le lac Tchad a perdu 90% de sa superficie en eau. Cette étendue d’eau endoréique compte plus de 80 espèces de poissons, une végétation riche et une faune dense et variée.
Pierre Célestin Atangana
Le Salon international des importations de Shanghai ou le China international Import expo (CIIE), se tient à Shangaï du 5 au 10 novembre 2018 dans cette ville de l’Empire du Milieu. Pour intéresser les entreprises gabonaises à ce rendez-vous d’affaires, le conseiller économique de l’ambassade de Chine au Gabon, Liu Jie, a présenté les atouts et les enjeux de l’exposition pour les entreprises locales à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI).
«Il y a beaucoup de potentialités à exploiter au Gabon, notamment dans l’agriculture, la fabrication des objets d’arts et le tourisme, qui est un secteur vraiment porteur et qui mérite d’être présenté lors de ce rendez-vous international à Shanghaï. », confie-t-il. Pour cela, l’ANPI prévoit d’organiser en vue d’une participation optimale de la colonie gabonaise à ce salon, des sessions de formation en traduction, d’outiller les opérateurs économiques gabonais à la culture des affaires chinoises et de leur apporter un appui logistique.
Selon la directrice générale de l’ANPI, Nina Abouna, la destination Gabon sera vendue autour de la marque «Gabon Invest», qui va réunir l’ensemble des promoteurs économiques présents à ce salon dans un stand, question d’harmoniser et de maximiser la présentation des opportunités dont regorge le pays.
Le China international Import expo, premier salon dédié aux importations chinoises, permettra également de favoriser la mise en relation de futurs partenaires d’affaires et de potentiels fournisseurs des compagnies chinoises. «C’est la première fois qu’un salon dédié exclusivement aux importations en Chine sera organisé. Il s’agit donc d’une opportunité sans précédent pour les acteurs du secteur privé gabonais, de pénétrer un marché qui représentera plus de 10 milliards de dollars d’ici 2020.», explique Nina Abouna.
PcA
CEMS International va investir 3,2 milliards FCfa dans les logements sociaux au Gabon. C’est la société Gedd’Afrik Gabon avec pour promoteur Jules-Franck Moulomba, qui bénéficie de cet appui du consortium américain.
Lors d’un séjour de 15 jours aux Etats-Unis de fin janvier à la mi-février, notamment à Jacksonville en Floride, le patron de Gedd’Afrik a rencontré le conseil d’administration du consortium américain afin d’exposer le projet de construction de 650 logements économiques à Okolassi, une banlieue de Libreville. Les administrateurs de CEMS International, à l’issue de la présentation du projet et après avoir perçu sa rentabilité économique et son utilité pour les populations, ont manifesté leur intérêt pour sa réalisation. C’est ainsi qu’ils ont décidé d’apporter 5,2 millions d’euros soit 3,2 milliards FCfa, dans la construction de ces logements.
«Les investisseurs américains ont approuvé le décaissement des fonds à hauteur d’environ 3,2 milliards de francs CFA. Il ne me reste plus qu’à mobiliser les 65 millions FCfa de ma contrepartie financière pour le démarrage effectif des travaux.», confie le promoteur à la presse locale.
Le 27 août 2016, Gedd’Afrik Gabon et CEMS International LLC, ont conclu un accord portant sur la construction de 50 000 logements socioéconomiques au Gabon sur une période de 10 ans. Le premier lot de ce partenariat portait sur la livraison au bout d’un an, des logements d’Okolassi au Nord de Libreville. CEMS International s’engageait, dans ce chantier expérimental, à fournir du matériel de construction, l’expertise en matière de main d’œuvre et à préfinancer le projet à hauteur de 50%.
Avec l’engagement des sociétés américaines, le projet qui avait commencé à manifester des signes d’essoufflement, pourra bientôt être lancé.
PcA
Dans un courrier adressé au Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, le 26 février 2018, le Mouvement des entreprises de France (Medef), prend la défense d’un de ses membres les plus influents.
Par la voix de son président, Pierre Gattaz (photo), il indique que «l’action d’expropriation d’une société étrangère ou nationale», doit être précédée d’une négociation. Aussi, le dialogue est-il pour lui, la seule voie qui permet aux partenaires d’avancer.
«Cet état d’esprit basé sur le dialogue, la co-construction, le co-développement de projets, est notre façon d’avancer en Afrique, comme dans tous les autres pays d’ailleurs. Je trouve que c’est aussi un principe très bénéfique dans le règlement de différends éventuels.», écrit-il dans sa correspondance dont lenouveaugabon a pu avoir copie.
S’il comprend les difficultés économiques que traverse le pays en ce moment, Pierre Gattaz déplore cependant la décision unilatérale du gouvernement de rompre le contrat de concession de Veolia au Gabon, qu’il qualifie d’expropriation.
«Ce n’est pas la marque de confiance que nous pouvons attendre d’un pays ami qui me semble-t-il, souhaite attirer des investisseurs.», poursuit le patron des patrons français.
Tout en annonçant l’ouverture d’une procédure judiciaire, le Medef espère que «la transparence sera faite sur ce dossier et que la justice sera rendue de façon loyale».
Pourtant, côté gouvernement, l’on assure que la filiale locale de Veolia, la SEEG, avait quitté la table des négociations. Ce qui a rompu toute possibilité de dialogue avec le groupe français.
Pierre Célestin Atangana
La liste des entreprises signataires du concept du Contrat d’apprentissage jeunesse initié par le gouvernement gabonais en novembre 2016, dans le cadre de la lutte contre le chômage des jeunes s’est agrandi. La Société d’investissement pour l’agriculture tropicale au Gabon (SIAT Gabon) s’est à son tour, engagé à mettre son potentiel au service de l’Etat gabonais pour resorber ce phénomène. En effet, cette société opérant dans le secteur agro-industriel a récemment procédé à la signature d’un partenariat avec le Fond d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelles (FIR), en vue d’une formation des jeunes inscrits à l’Office national de l’emploi (ONE).
Les termes de ce partenariat qui s’exécute sous la forme d’un contrat dénommé Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ), reposent sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes gabonais, dont l’âge varie entre 16 et 35 ans. Ainsi, les jeunes stagiaires devraient bénéficier d’une expérience professionnelle ; d’un véritable accompagnement dans le cadre de leur CAJ, d’un développement de leurs compétences ainsi que d’un renforcement de leurs capacités au sein de SIAT - Gabon, afin de pouvoir affronter le marché du travail au terme de leur Contrat d’apprentissage jeunesse.
Côté effectif, SIAT Gabon s’engage à accueillir une centaine de jeunes chaque année, n’ayant aucune expérience professionnelle ou ayant une somme d’expériences professionnelles (stages y compris) ne dépassant pas 24 mois dans le même domaine.
Ce contrat est établi pour une durée limitée à deux ans dans un premier temps. Mais il reste renouvelable par tacite reconduction pour des périodes de même durée, sauf dénonciation par la partie qui le souhaite, au moins deux mois avant le terme prévu.
Les domaines concernés par ce CAJ sont ceux exercés au sein de SIAT Gabon notamment, dans ses blocs industriels (plantations et usines). Ces stages pourront ainsi se dérouler à SIAT Kango, Zile-Ikembele, Bitam, Mitzic et éventuellement au Ranch Nyanga. Enfin, le bénéficiaire percevra pendant la durée de son CAJ, une allocation mensuelle déterminée conclue de commun accord entre le FIR, le bénéficiaire et SIAT-Gabon.
Stéphane Billé
A la faveur d’une caravane médicale de proximité initiée par le Samu social gabonais le week-end dernier, son Coordonnateur général, le Dr Wenceslas Yaba (photo) a dressé un bilan à mi-parcours de cette institution.
En présence du ministre d’Etat en charge du Développement social et familial, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, Paul Biyoghe Mba, le Dr Wenceslas Yaba a indiqué que du 3 juillet au 31 décembre 2017, le Samu social gabonais a effectué près de 9 963 interventions sanitaires et sociales, au profit des plus démunis et des exclus de la société gabonaise. Pour lui, ce bilan traduit tout l'engagement de cette structure médico-social vis-à-vis du peuple gabonais. De l’avis du ministre d’Etat, Paul Biyoghe Mba, ce succès est synonyme de l’efficacité de la relation de confiance qui existe entre les agents du Samu social gabonais et les populations gabonaises.
« Je constate que le Samu est de plus en plus connu, mais également prisé. Ce qui est normal, car avec le Samu social, la médecine va à la rencontre des malades.», s’est-il réjoui, avant d’annoncer de nouvelles ambitions pour l’institution. En effet, selon lui, au regard de l’expérience très concluante de Libreville, «le Samu social se déploiera très bientôt à l’intérieur du pays. Notamment, à Port-Gentil, Franceville, Oyem et enfin Mouila pour notre implantation cette année».
Pour rappel, le Samu social gabonais est le fruit d’une convention signée le 13 juin 2017, à Paris entre le gouvernement gabonais, représenté par Paul Biyoghe Mba et Xavier Emmanuelli du Samu Social International. Cette convention vise à développer des activités de secours et de prise en charge de Gabonais vivant dans la pauvreté et la précarité.
Le Samu social gabonais, c’est enfin une équipe des 115 personnes, composée de médecins infirmiers, psychologues, psychiatres, un orthophoniste, des chirurgiens viscéraux et vasculaires d’astreintes au CHU de Libreville, des chauffeurs accueillants, des assistantes de vie et des télés conseillères.
L'institution propose au titre de ces prestations ; un hébergement temporaire pour un accompagnement dans des cas d'urgences sociales; un centre médico-psychologique avec consultations gratuites; la distribution gratuite de médicaments après consultation; la distribution de vêtements et de vivres aux populations défavorisées selon les cas, et sans oublier le numéro vert 1 488 à disposition du public, 24h/24 et 7jours/7.
Stéphane Billé
Les questions liées à la relance des chantiers d’infrastructures routières étaient au cœur des entretiens, ce 28 février 2018, entre le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et les responsables de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI).
Ces sujets d’une importance capitale, au regard de la forte dégradation du réseau routier que connaissent certains axes du pays, ont suscité une forte préoccupation des deux parties. Ce, justement du fait de l’arrêt de certains de ces projets structurants devant permettre la protection et l’entretien du patrimoine routier et après les propositions du plan d’urgence rendues public par des experts du ministère de tutelle et l’ANGTI.
Face à l’urgence, Emmanuel Issoze Ngondet et ses hôtes ont discuté des questions pratiques, portant sur la relance des travaux sur plusieurs sites. Notamment, celui de l’axe PK5-PK12, le plus emblématique, qui reste confié à l’entreprise Colas, avec l’appui de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).
Par ailleurs, l’ANGTI procède aussi actuellement à l’analyse des appels d’offres de sociétés chinoises intéressées par la réhabilitation ou la construction de trois tronçons, PK 12-Nsile, Ayem Agoula-Nsile et Pont de la Bokoué-Nsile, dont l’évaluation est de 78 milliards de francs CFA.
Sur toutes ces questions ainsi qu’à celles liées au fonctionnement de l’ANGTI, le Premier ministre s’est dit « attentif », en reconnaissant « l’urgence de résoudre » les nombreux « dysfonctionnements » constatés autour de ces dossiers.
Il a enfin, dans ce cadre, indiqué que tout ceci « ne doit pas conduire à freiner les objectifs recherchés à travers la mise en œuvre du Plan de relance économique, conformément aux orientations du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba », en vue d’accélérer la croissance.
Stéphane Billé
Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo (photo) a présidé, le mardi 27 février 2018, une réunion de Cabinet à laquelle ont pris part la Vice-présidente de la Commission, Fatima Haram Acyl, les directeurs de cabinets, les conseillers et directeurs.
Parmi les sujets abordés au cours de cette réunion, il y avait la relocalisation de la Commission de la Cemac à Bangui, en Centrafrique. Un état exhaustif de la situation a été fait. Notamment, sur le plan sécuritaire, du logement du personnel et de la dette de la Commission envers certains prestataires.
L’audit de la dette doit aussi être soumis pour avis avant engagement. Par ailleurs, le président de la Cemac a donné des instructions afin que les résidences du personnel soient clairement identifiées et que leurs conditions de vie fassent l'objet d'un rapport détaillé.
Le Gabonais Daniel Ona Ondo poursuit ainsi un dossier en instance, laissé par son prédécesseur, le Congolais Pierre Moussa. Ce dernier avait, en janvier 2017, sommé le personnel de la Cemac en désaffection, de reprendre du service. Mais à l’époque, les employés arguaient que l’institution communautaire était en errance à cause des troubles quasi permanents en Centrafrique
S.A.
L’indice de l’émergence en Afrique 2017, réalisé par Mamoudou Gazibo et Olivier Mbabia du Pôle de recherche sur l’Afrique et le monde émergent (Prame), une unité de recherche affiliée au Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines (Giersa) et au Centre d’études et de recherches international (Cerium), deux institutions basées au Canada, vient d’être publié.
Cet indice qui se veut exhaustif, analyse, évalue et classe les avancées et les freins des pays et des régions du continent dans la marche vers l’émergence. Pour y parvenir, les deux enseignants chercheurs campent le cadre opératoire de leur travail sur quatre piliers et utilisent une grille de 23 actions pour apprécier la trajectoire des Etats vers ce concept.
Il est ainsi analysé et évalué, les performances aux plans politique, économique, social ainsi que le développement humain des pays à travers plusieurs grilles.
Parce que pour eux, par-delà les conceptions universellement admises, il y a la réalité africaine, l’émergence apparaît comme «un processus de transformation économique soutenue, qui se traduit par des performances aux plans social et humain, et qui prend place dans un contexte politique et institutionnel stable susceptible d’en assurer la soutenabilité».
Le Gabon, dans ce classement et suivant cette définition, arrive à la 19ème position sur 54 pays et se hisse à la première position en zone Cemac, et la deuxième en Ceeac.
Le pays, sur le plan politique où l’on retrouve les indicateurs que sont la stabilité démocratique, le leadership, l’appareil de sécurité, l’intégrité dans la fonction publique, la corruption et la gestion publique, arrive en 29ème position et occupe le 3ème quintile devant des pays comme le Cameroun, l’Egypte, la Tunisie, ou encore la Côte d’Ivoire.
Dans la dimension économique où sont analysés et évalués le niveau des infrastructures, la croissance du PIB, le climat des affaires, le secteur rural, la diversification et la qualité de l’intégration régionale, le pays pointe au 28ème rang et garde sa place au troisième quintile des pays moyens.
Les indicateurs du développement humain, qui ont trait à l’éducation, au ratio emploi-population, au taux de participation des femmes à la vie active, au taux d’alphabétisation et à l’émigration des personnes qualifiées, maintiennent le pays légèrement au-dessus de la moyenne avec un score de 52/100.
Mais c’est dans le domaine du social que le Gabon réalise un grand score en se hissant à la 15ème position. Le pays partage le 4ème quintile, synonyme de haute performance avec les pays du Maghreb, l’Afrique du Sud ou encore la Côte d’Ivoire.
Les indicateurs étudiés dans ce domaine font appel aux dépenses de santé, l’espérance de vie, l’accès à l’eau potable, l’accès à l’électricité, la protection de l’environnement et l’inégalité du revenu selon la mesure du coefficient Gini.
Pas étonnant que le pays soit bien classé dans ce domaine, tant les efforts des autorités pour la protection de l’environnement et les dépenses de santé sont considérables.
SeM