Le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet a réuni le gouvernement au siège de l’Agence nationale de promotion des investissements le 14 février, à l’effet de préparer la feuille des réformes devant être adoptées par la prochaine session du Haut conseil de l’investissement (HCI).
Au cours de ce conseil interministériel, il a été question de préparer les réformes concernant l’amélioration du climat des affaires, la stratégie nationale d’investissements, le plan d’action du dialogue public-privé sur la compétitivité des filières porteuses de croissance, et de définir les rôles de Pôle Invest et de l’ANPI dans cet environnement.
Pour le Premier ministre, le gouvernement se doit, avant la tenue de la prochaine session du HCI, «d’arrêter les points de vue à faire valoir lors de la session avec les opérateurs économiques». Car, souligne-t-il, «ces deux phases de la session interministérielle préparent la prochaine session du HCI qui sera présidée par le chef de l’Etat».
C’est le pays qui va tirer le plus grand bénéfice de la mise en œuvre de ces réformes, rappelle Emmanuel Issoze Ngondet. «A partir d’un certain nombre de constats reposant sur 10 indicateurs, il nous a fallu identifier les mesures qui, très prochainement, vont permettre au Gabon de sortir de cette situation peu à notre avantage.», précise-t-il.
Aussi, le secteur privé a-t-il besoin de voir cet engagement du gouvernement dans l’implémentation desdites réformes.
SeM
Après la signature du « Club de Libreville », les Directeurs généraux du Budget et des Finances publiques, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba (à gauche) et de la Dette, Hugues Mbadinga Madiya (à droite) ont tenu à édifier l’opinion sur les contours de ce mécanisme, la situation de la dette du pays et la crise de trésorerie que traverse le Gabon.
Le Nouveau Gabon : Depuis près de quatre ans déjà, le Gabon traverse une forte crise de trésorerie que certains assimilent à un problème de gouvernance. Quel est votre avis sur cette lecture ?
Hugues Mbadinga Madiya : A propos de la crise que traverse le Gabon, il faudrait au préalable relever que depuis juin 2014, le Gabon fait face à un certain nombre de chocs extérieurs, du fait de la baisse des prix des matières premières et notamment du pétrole, qui ont entrainé des déséquilibres relativement importants pour notre économie. Ainsi au plan interne, ces déséquilibres ont eu un impact sur les réserves du pays au plan budgétaire.
Face à cette situation, le gouvernement avait mis en place un Plan de relance de l’économie qui est soutenu par plusieurs organismes financiers internationaux tels que le FMI, la Banque mondiale, la BAD et l’AFD.
Ce plan avait pour objectif d’essayer de mettre un frein à ce qui aurait pu être une baisse drastique de l’activité économique. Et grâce à ce plan, l’économie gabonaise contrairement à d’autres pays qui vivent ce genre de situation, fait preuve d’une importante résilience.
Quel a été l’impact de ces déséquilibres sur l’économie ?
Hugues Mbadinga Madiya : L’année dernière, le pays a enregistré un taux de croissance positif de 0,4% du PIB. Très faible mais positif. Ces déséquilibres au plan budgétaire se sont également traduits par des crises de trésorerie. Lesquelles ont fini par créer d’importants arriérés de paiements provoquant l’augmentation de l’encours de la dette tant au plan extérieur qu’intérieur.
A propos, quel est l’encours de la dette gabonaise aujourd’hui ?
Hugues Mbadinga Madiya : Selon la dernière revue du FMI, le taux d’endettement du Gabon est de 59% du PIB. C’est vrai qu’il y a trois ans, il était de l’ordre de 37 - 39% du PIB. De manière chiffrée, cela représente près de 4 100 milliards de FCfa dont, près de 60% de dette extérieure et le reste de dette intérieure.
Qu’est ce qui explique cette fulgurante progression ?
Hugues Mbadinga Madiya : Pour des raisons de transparence dans le cadre du programme avec le FMI, nous avons comptabilisé des éléments que nous n’intégrions pas à l’époque dans la dette. Je voudrais parler par exemple des instances du trésor, des éléments qui relevaient de la dette TVA et les avances statutaires de la BEAC. Ce sont donc tous ces éléments consolidés qui constituent l’encours de la dette gabonaise aujourd’hui.
C’est quand même énorme...
Hugues Mbadinga Madiya : Oui ! Mais ce taux reste raisonnable au regard des critères de convergence de la zone Cemac qui sont de 70%. Il ne s’agit nullement d’une satisfaction, mais c’est tout simplement pour dire que la situation est sous contrôle. Et qu’en outre, elle n’est pas catastrophique. Mais en réalité, notre objectif est de revenir à un seuil stratégique qui avoisinerait les 40%.
Le gouvernement et le Groupement d’intérêt économique des entreprises créancières de l’Etat, viennent de signer une convention d’apurement de la dette intérieure d’un montant de 310 milliards FCfa. Qu’a ce mécanisme de particulier, par rapport à toutes les autres initiatives que le gouvernement a déjà engagées dans le règlement de la dette intérieure ?
Fabrice Andjoua Bongo Ondimba : Il faut retenir que ce principe n’est pas une nouveauté. Nous sommes aujourd’hui à la 7e tranche de ce club. A travers cette initiative, un certain nombre d’entreprises créancières de l’Etat ont décidé de se mettre ensemble sous la forme d’un Groupement d’intérêt économique (GIE). Ainsi, au lieu d’avoir plusieurs interlocuteurs face à l’Etat, l’on aura désormais un seul, qui est ce GIE à qui l’Etat va pouvoir payer la dette due aux entreprises.
Quelles sont les créances concernées par le « Club de Libreville »?
Fabrice Andjoua Bongo Ondimba : L’audit intérieur de la dette nous a permis d’arrêter un certain nombre de créances dans le cadre du Comité interministériel d’audit et de certification de la dette intérieure de l’Etat (CIADCIE).
Ce comité avait pour mission d’évaluer la dette intérieure, de vérifier sur le terrain, le service fait. A cet effet, les créances qui entrent dans le champ du « Club de Libreville » concernent celles qui sont déjà conventionnées à la Direction générale de la dette, et ayant fait l’objet d’un audit évalué sur papier. De manière précise, elles concernent la dette moratoire, les instances du trésor et la dette conventionnée dans le cadre du CIADCIE.
Quel sera le mode de règlement ?
Fabrice Andjoua Bongo Ondimba : Le mécanisme est simple. Les entreprises référencées ayant les créances sur l’Etat, sont validées par les Directeurs généraux du Budget et des Finances publiques et de la Dette. Ces créances validées donneront ainsi lieu au règlement instantané ou de façon échelonnée, selon la stratégie économique définie par l’entreprise. Encore une fois, Il ne s’agit pas d’un chèque en blanc qu’on remet aux entreprises.
Les entreprises seront-elles soumises à certaines obligations ?
Fabrice Andjoua Bongo Ondimba : Bien sûr, les entreprises qui percevront les règlements auront pour obligation, d’achever les travaux qu’ils avaient commencés au cas où ceux-ci n’étaient pas allés à terme. La DGBFiP sera particulièrement active dans le contrôle de l’achèvement desdits travaux, à travers la Direction des marchés publics. Nous allons signer un protocole interne DGBFiP-Entreprise dans lequel, chaque entreprise s’engagera à finaliser les travaux qui auraient dû l’être.
Comment est-ce que l’apurement de la dette peut-il relancer l’économie ?
Hugues Mbadinga Madiya : Le gouvernement fait du paiement de la dette intérieure, un enjeu majeur. Cela a clairement été décliné lors de la présentation des vœux du chef de l’Etat à la nation. Ce paiement revêt deux principales raisons. La première entraine un effet d’enrichissement. Car, en des termes précis, le paiement de la dette intérieur vient restaurer la confiance vis-à-vis du tissu économique.
L’autre objectif visé par le gouvernement à travers l’apurement de la dette, c’est la relance de l’économie. Car, en injectant de l’argent frais dans le système, l’on contribue à la relance de l’économie. Le paiement des créances aux entreprises crée des marges de trésorerie qui permettent de réinvestir et créer des emplois.
Pour boucler notre entretien, le « Club de Libreville » en un mot ?
Hugues Mbadinga Madiya : Le « Club de Libreville » est une solution globale. C’est une solution d’empileur. Car, depuis trois ou quatre ans, le tissu économique éprouve d’énormes difficultés. Face à une telle situation, il fallait un électrochoc. Autrement dit, le « Club de Libreville », vu son importance, constitue cet électrochoc, qu’il fallait pour relancer l’économie. L’objectif étant de pouvoir stimuler l’embauche et l’investissement. Car, il s’agit de relancer véritablement l’activité économique, de veiller à la livraison des projets et au fait que les entreprises réinjectent cet argent perçu dans le circuit économique.
Stéphane Billé
Une délégation constituée de praticiens chinois et gabonais, séjourne actuellement à Okondja, dans la province du Haute Ogooué, au Sud-Est du Gabon. L’objet de cette présence dans cette localité du pays, consiste à apporter des soins de qualité aux populations locales, indique-t-on.
Cette équipe composée des médecins chinois et gabonais procédera à des consultations, ainsi qu’à la distribution gratuite de produits médicaux aux personnes se trouvant dans le besoin. Les populations de cette localité pourront ainsi bénéficier de l'expertise de Julien Zhu, chef de mission et de la dizaine des médecins qui l'accompagnaient.
Il est à noter que cette caravane médicale menée par des spécialistes de l'hôpital sino-gabonais de Franceville, s'inscrit dans le cadre de la coopération entre la Chine et le Gabon. Elle vise, entre autres à raffermir l'amitié sino-gabonaise et la promotion de la santé des populations rurales.
Stéphane Billé
Les Centres régionaux d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, organisent la troisième édition du séminaire interrégional axé sur l’intégration des missions douanières et fiscales.
Cette rencontre destinée aux administrations douanière et fiscale des pays membres, vise plusieurs objectifs. Le premier consiste à faire le point sur les dernières avancées en matière de collaboration douanes-impôts et à approfondir la sécurisation de l’identifiant fiscal unique à la douane. Tandis que le second porte sur l’utilisation des documents comptables et fiscaux aux fins de contrôle douanier. Quant au troisième, il est relatif à l’amélioration du pilotage de la collaboration douanes- impôts.
Il est à noter que l’organisation de ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique centrale. Laquelle phase s’étend de novembre 2017 à avril 2022, et vise à aider les pays de la région à renforcer leur capacité de lutte contre les fraudes et de gestion macroéconomique.
Par ailleurs, l’exécution des programmes d’activités à moyen terme de cette troisième phase, reposera sur quatre objectifs stratégiques : la modernisation du cadre institutionnel des administrations douanières ; le renforcement des principales fonctions des administrations douanières ; la modernisation du cadre institutionnel des administrations fiscales et le renforcement des principales fonctions des administrations fiscales.
Tous ces programmes visent à termes, une forte mobilisation des recettes douanières et fiscales, un développement des marchés communs régionaux et des nouveaux accords commerciaux à venir, ainsi que la nécessité d’aligner les procédures douanières et fiscales sur les standards internationaux.
Stéphane Billé
En séjour à Ndjamena la capitale tchadienne, pour participer à l’atelier régional sur le rapport provisoire de l’étude d’évaluation du mécanisme de financement autonome de la CEEAC, le conseiller des réformes institutionnelles de l’organisation sous-régionale, Mangaral Banté, a annoncé, le 13 février 2018, que les Etats membres de l’organisation accumulent des arriérés de 35 milliards Fcfa.
«L’institution fait face à un problème de sous-financement chronique qui s’aggrave au fil des temps. Le taux de recouvrement des contributions des Etats membres est en baisse régulière. Il est passé de 73% en 2013 à 11% en 2017.», souligne Mangaral Banté cité par la presse tchadienne.
Poursuivant son propos, il a indiqué que le stock des arriérés des contributions des Etats augmente à raison de 5 milliards Fcfa par an, soit l’équivalent de trois exercices sans contribution.
Pour atteindre ses objectifs stratégiques, la CEEAC a institué une contribution d’intégration communautaire qui doit être acquittée par les 11 Etats membres. Mais, rapporte le conseiller aux réformes institutionnelles, les pays n’honorent pas leurs engagements communautaires. Ce qui freine le développement et la réalisation des projets d’intégration.
Pour le gouvernement tchadien, en attendant la remise du rapport aux ministres en charge des Finances et du Commerce, les 13 et 14 mars prochains, les pays membres doivent s’approprier ce mécanisme de financement, et organiser les bases d’une amélioration de la situation financière de la communauté, question d’aboutir à un apurement des arriérés de contributions ainsi qu’à l’amélioration des procédures de recouvrement.
SeM
Le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et le président du Club de Libreville Henri Claude Oyima, chef de file du groupement d’intérêt économique des entreprises créancières de l’Etat, ont signé ce 13 février 2018 à Libreville, la convention d’apurement de la dette intérieure d’un montant de 310 milliards FCfa.
Cette signature qui intervient quelques jours après l’annonce par le chef de l’Etat de lancer le règlement à 177 entreprises locales, des créances dues par l’Etat, va, de l’avis du chef du gouvernement, «contribuer à rassurer les entreprises, restaurer la confiance auprès de tous les bailleurs de fonds et surtout, permettre au final, la mise en œuvre du Plan de relance économique».
L’aboutissement de cette signature est le fruit d’intenses et âpres négociations entre la Confédération patronale gabonaise et le gouvernement depuis de longs mois. «C’est chose faite, nous nous félicitons de l’aboutissement heureux de nos négociations.», jubile Alain Bâ Oumar, président du patronat.
Par cet accord, les entreprises concernées par l’opération recevront leurs créances en deux phases dont la première porte sur un décaissement de 160 milliards FCfa en numéraires, tandis que la seconde phase, d’un montant de 150 milliards FCfa, verra son règlement étalé sur la durée du mandat du Club. D’après la primature, «grâce à la participation du secteur bancaire, toute entreprise membre du Club pourra céder sa créance aux banques membres, si elle ne souhaite pas garder sa créance pendant toute la durée du Club».
Pour le gouvernement, l’apurement de cette ardoise participe de la volonté des autorités de restaurer la confiance et la crédibilité interne et externe du Gabon. D’autant plus, affirme-t-on au ministère de l’Economie, que cette année coïncide avec la reprise des performances dans l'économie. «La crise qui frappe notre pays depuis 2014 est derrière nous. L’économie est resté très résiliente face aux effets négatifs de la conjoncture.», soutient à cet effet, Edwige Betha Essoukou, ministre délégué à l’Économie.
Pour garantir la relance de la consommation, l’une des règles du Club consiste à réinvestir les sommes perçues dans le cadre de cette opération, dans le circuit de production nationale, question de créer de la richesse et des emplois. Elles ne doivent pour cela pas faire l’objet de rapatriement systématique hors des frontières du pays.
SeM
C’est par un communiqué que le directeur général de la douane et des droits indirects, Raymond Okongo (photo), a convoqué les entreprises ayant bénéficié du régime d’avantages fiscaux pour une évaluation du niveau d’investissements en rapport avec les engagements souscrits.
Dans le communiqué, le directeur général invite solennellement «les opérateurs économiques et importateurs en douane, bénéficiaires des avantages liés aux régimes suspensifs ou autres mesures à caractère dérogatoire (abattements, exonérations, taux réduits, etc..)», à se présenter le 16 février prochain dans ses services.
Sont concernés, les opérateurs de la filière bois et dérivés de bois, du secteur du bâtiment et des travaux publics, de l’alimentation générale, du tourisme et hôtellerie, de l’agroalimentaire, de la construction métallique et de la chaudronnerie, le transport et la logistique ainsi que les sociétés basées à la zone économique spéciale de Nkok.
L’opération « justice fiscale » s’étend aujourd’hui à la douane après que la direction générale des Impôts a invité 104 opérateurs économiques à produire des justificatifs relatifs aux investissements contenus dans les cahiers des charges signés avec l’administration fiscale.
SeM
Le directeur général de la Banque populaire maroco-centrafricaine, Alexis Loueke, a eu un entretien avec le président de la Commission de la Cemac à Libreville le 13 février 2018.
Il était question de présenter à Daniel Ona Ondo, les solutions développées par l’établissement bancaire en vue du retour dans la capitale centrafricaine, du siège de la Commission, délocalisé à Libreville depuis le début des troubles sécuritaires dans le pays en 2014.
En plus des échanges sur les pistes de solutions aux préoccupations communes de leurs institutions respectives, les deux hommes ont abordé le développement des projets intégrateurs que mène la Cemac.
La relance des projets intégrateurs que conduisent la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale et la Cemac a également été au centre d’un entretien que Daniel Ona Ondo a eu avec le Représentant résident de cette institution, le 12 février à Bangui.
SeM
Dans le cadre de la coopération entre la mairie de Port-Gentil et l’Institut de formation interhospitalier Théodore Simon (IFITS) de Neuilly-sur-Marne, sept étudiants infirmiers français sont arrivés, le 11 février 2018, pour effectuer un stage d’immersion de six semaines, dans les structures médicales de la province de l’Ogooué Maritime. Ils ont été reçus par Jean-Luc Mahoudeaux, chef de la chancellerie détachée à Port-Gentil, le 12 février 2018.
Selon la chancellerie française au Gabon, le principal objectif de leur stage est d’enrichir leur capacité d’écoute, en matière de prise en charge, et de mettre en pratique les acquis de leur formation et de leurs précédents stages, alors qu’ils sont en fin de cycle de formation.
Ces sept stagiaires sont répartis dans chacun des quatre centres médico-sociaux d’arrondissement, ainsi qu’au centre hospitalier régional de Tchengué. Un déplacement à Gamba est également prévu en fin de stage.
Stéphane Billé
A la faveur d’une invitation du consul honoraire du Gabon en Normandie, une délégation conduite par l'ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoue (photo, au centre), a effectué une mission de prospection économique à Rouen, les 6 et 7 février 2018.
Cette invitation, qui a été ponctuée par la visite de plusieurs institutions et administrations dont, notamment, la Chambre des métiers et de l'artisanat de la Seine-Maritime, la Chambre de commerce et de l'industrie de Normandie, l'Union portuaire de Rouen (UPR), la mairie de Rouen et la préfecture de Normandie, aura permis d’établir un certain nombre de contacts économiques.
Mais l’une des principales retombées de ce déplacement aura sans doute été, l’annonce par le président de l'Union portuaire de Rouen, Philippe Dehays, de l'organisation, conjointement avec le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et l'Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), d'une rencontre économique à Libreville, début mars.
Occasion a également été donnée à M. Dehays, de magnifier la longue et fructueuse coopération de son institution avec le Port d'Owendo
Il faut également signaler que cette visite a aussi permis d’esquisser les contours d’un probable accompagnement de la Chambre de commerce et de l'industrie de Normandie, en vue de la réalisation d’une structure similaire au Gabon. De même, la création des partenariats, en vue d’accueillir des stagiaires gabonais en formation, ou en apprentissage au sein de cette institution a été envisagée.
Les responsables de cette Chambre de commerce et de l'industrie ont également proposé, à la délégation gabonaise, l'organisation à Rouen d'un atelier sur les opportunités d'investissement au Gabon, à l'attention des membres du Club Afrique de ladite Chambre.
Au terme de cette visite, l'ambassadeur Flavien Enongoue et la préfète de Normandie, Fabienne Buccio, se sont félicités du civisme de la communauté gabonaise établie en Normandie. Celle-ci est évaluée à près de 500 personnes, dont la moitié en Seine-Maritime, et constituée essentiellement d'étudiants.
Stéphane Billé