Le ministère des Travaux publics a officiellement lancé le 22 juin dernier, les travaux de réhabilitation de trois tronçons routiers dans la province du Woleu Ntem. Il s’agit des axes Sam-Bibasse (84 km), Sam-Medouneu (70 km) et Sam-Mitzic (54 km).
Les travaux vont consister à un rechargement global des chaussées en latérite. Aussi, les buses métalliques ou en bois seront remplacées par les dalots en béton.
Financés grâce à un prêt du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Africa Growing Together Fund (AGTF), les travaux vont être réalisés en 8 mois par les sociétés SGTPL sur les axes Sam-Bibasse et Sam-Mitzic, et Atricom sur Sam-Medouneu, apprend-on.
« Ici c’est plus de 200 km qui vont être réhabilités pour permettre une très bonne circulation, et permettre à trois départements que sont l’Okano, le Woleu et le Haut Komo de pouvoir communiquer », a indiqué Emmanuel Eyeghe Nze, ministre délégué aux Travaux publics. La réhabilitation de ces routes va également faciliter aux agriculteurs des zones qu’elles traversent l’acheminement de leurs productions vers les centres de vente. Car ces routes en terre sont en forte dégradation. Ce qui constitue une entrave à la liberté de mouvement des populations, autant qu’elle constitue un goulot d’étranglement pour la circulation des biens.
Ces travaux sont réalisés dans le cadre du programme d’entretien des routes en terre en cours au Gabon. Un programme qui devrait permettre selon les autorités gabonaises, la remise à niveau d’environ 1452 km de routes en terre à travers le pays.
SG
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En raison de la clôture comptable semestrielle, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) annonce, dans un communiqué, que ses agences commerciales du Grand Libreville et de l’intérieur du pays seront « exceptionnellement fermées » le vendredi 30 juin prochain. La réouverture des agences est annoncée pour le lundi 3 juillet. La SEEG précise toutefois que les opérations d’achat d’unités EDAN auprès des partenaires agréés et le paiement des factures via les portefeuilles mobiles (Airtel Money, Moov Africa ou BGFIMobile) seront assurés comme à l’accoutumée.
La clôture comptable devrait permettre à la SEEG de faire son bilan des six premiers mois de l’année 2023, alors que des perturbations sont observées depuis plusieurs jours notamment dans la distribution en eau potable dans le Grand Libreville. L’entreprise explique que ces difficultés sont liées à la baisse progressive du niveau des rivières Mbè, Saza, Meba (nord de Ntoum) et Assango (sud de Ntoum) qui alimentent la Nzémé, principale source de la station de production de Ntoum. Pour faire face à une demande sans cesse croissante, la SEEG a engagé plusieurs travaux de renforcement, d’extension et de sécurisation de son réseau en vue d’améliorer la desserte en eau et en électricité au Gabon.
En janvier dernier, l’entreprise expliquait que ces travaux ont déjà coûté 8,4 milliards de FCFA. Dans son test de conjoncture de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) au premier trimestre 2023, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) révélait que la mise en application de l’augmentation des prix de 4%, comme indiqué lors de la signature du nouveau contrat de concession signé entre l’État et la SEEG, pourrait permettre à l’entreprise d’améliorer la qualité de son service, et surtout de moderniser son outil de production.
P.N.N
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Selon la dernière note de conjoncture de la Banque mondiale sur le Gabon, le montant des subventions aux carburants est estimé à 100,6 milliards de FCFA (environ 165 millions de dollars) en 2022, soit 0,7 % du PIB. Un montant qui, d’après l’institution de Bretton Woods, reste élevé et ne profite pas aux populations vulnérables, étant donné que les dépenses publiques allouées à ces subventions ont représenté les deux tiers des dépenses publiques totales consacrées à la santé, et plus de la moitié de celles affectées à l’éducation au cours de la même année.
« Les subventions aux carburants ont un coût d’opportunité budgétaire et social élevé. En outre, elles profitent essentiellement aux couches les plus aisées de la population, ce qui souligne l’importance d’envisager des politiques alternatives plus efficaces et mieux ciblées pour soutenir les personnes les plus vulnérables », indique la Banque mondiale.
Alors pour l’institution de Bretton Woods, il est important pour le Gabon de réformer les subventions aux carburants, afin d’en limiter le coût économique, environnemental et social, tout en renforçant les programmes de protection sociale de manière à soutenir les populations les plus vulnérables et d’améliorer la viabilité des finances publiques.
Dans cette veine, l’institution onusienne propose de réformer en priorité les subventions profitant aux couches les plus riches de la population et représentant le coût le plus élevé pour les finances publiques, adopter un mécanisme temporaire de lissage des prix qui offre un équilibre entre volatilité excessive des prix et risque budgétaire, enfin échelonner la reforme pour permettre aux ménages et aux opérateurs économiques de s’adapter et de déployer des mesures d’atténuation.
Pour la Banque mondiale, la réduction des subventions aux carburants permettrait au Gabon de dégager des ressources qui pourraient servir à soutenir une politique budgétaire anticyclique et à relever les défis du développement, avec des investissements plus accrus dans certains secteurs tels que la santé afin de favoriser une croissance plus inclusive.
La Banque mondiale suit donc les pas du Fonds monétaire international (FMI) qui a déjà recommandé au Gabon de prendre des mesures afin que ces subventions des hydrocarbures finis profitent uniquement aux seuls Gabonais économiquement faibles. Cette recommandation a abouti en 2022 à la suppression des subventions aux carburants pour les consommateurs industriels.
SG
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Pour l’électrification de l’ensemble de ses portiques de parc, Owendo Container Terminal (OCT) a dépensé la somme de 346 millions de FCFA, informe l’opérateur du terminal à conteneurs du port d’Owendo. De ce fait, la filiale de AGL (Africa Global Logistics) s’est dotée de deux nouveaux portiques électriques, en complément des portiques de parcs électriques déjà installés, électrifiant de cette manière la totalité des portiques du Terminal, apprend-on.
« Nous sommes fiers d’avoir atteint cet objectif : l’électrification de l’ensemble de nos portiques de parc. Cette mobilisation pour la modernisation de nos équipements conformément aux standards internationaux, est un gage de notre volonté de faire d’OCT, un acteur responsable dans le secteur maritime », indique l’entreprise.
Le but à travers cette initiative est de réduire de 12 % son empreinte carbone sur l’environnement. Ce qui rentre dans le cadre du programme de labélisation « Green Terminal » (terminal vert) d’OCT. Un label qui lui a été attribué en mai 2022 par le Bureau Veritas, l’un des leaders mondiaux de la certification, pour ses efforts fournis dans le but d’atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement. Notamment, des projets mis en place par l’entreprise pour la modernisation de ses infrastructures conformément aux standards internationaux tout en respectant les normes environnementales du pays.
SG
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Le Gabon a appelé le 21 juin à déployer des efforts additionnels en matière de renforcement des capacités techniques et matériels des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée. Ce, dans le but de maintenir les progrès notables de ces dix dernières années qui se caractérisent notamment par la baisse régulière du nombre d’incidents en mer dans cette région, fruit des efforts de coordination régionaux et de l’appui de partenaires internationaux.
« Ces deux régions ont en effet une capacité opérationnelle en mer très limitée. Les gardes-côtes et les marines nationales sont souvent sous-équipées. À cela, s’ajoutent les difficultés liées au financement de l’architecture régionale et la lenteur des réformes au niveau national », a déclaré la représentante du Gabon, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée ce mercredi à New York (États-Unis). Elle estime que les marines nationales des États du golfe de Guinée ne doivent pas être reléguées à un rôle secondaire dans le cadre de cette lutte.
« Elles font partie de la solution. Elles doivent être convenablement équipées, formées, accompagnées par la communauté internationale dans un cadre bien défini, de souveraineté et d’intégrité territoriales », dit-elle. Elle a également appelé à s’attaquer aux « causes profondes » de la piraterie maritime pour une riposte plus efficace. « La précarisation des communautés locales constitue un terreau pour le développement des réseaux mafieux et le recrutement des jeunes. À cet égard, l’appui fourni aux États de la région doit nécessairement inclure la recherche de solutions aux causes profondes de l’insécurité maritime en vue d’y apporter une réponse intégrale et durable », affirme la représentante du Gabon.
Cet appel intervient alors que le Gabon est depuis quelque temps victime d’actes de piraterie qui se caractérisent par des prises d’otages ayant parfois une issue fatale. La représentante du Gabon a notamment évoqué l’assaut subi, le 2 mai dernier, par un navire qui se trouvait « à moins de 8 km » des côtes gabonaises. Elle a assuré le Conseil de la détermination du Gabon à jouer pleinement son rôle dans la lutte contre la piraterie maritime. À cet effet, elle a tenu à rappelé qu’en plus d’un arsenal juridique conforme aux conventions internationales, son pays dispose notamment d’une plateforme interne et d’une connexion à l’ensemble du réseau des centres des opérations maritimes du golfe de Guinée et des partenaires stratégiques. « Cet outil, équipé de senseurs de surveillance, permet de percevoir les activités en mer en temps réel », s’est-elle enorgueillie.
P.N.N
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Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a eu un tête-à-tête mercredi avec son homologue français Emmanuel Macron, en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial qui s’est ouvert ce jeudi 22 juin dans la capitale française. « Entretien très chaleureux et constructif ce 21 juin à Paris avec le président Emmanuel Macron », a réagi le chef de l’État gabonais sur ses pages sur les réseaux sociaux. Le climat était au centre des échanges entre les deux chefs d’État.
« Le Gabon et la France partagent la même ambition pour la planète. Les pays qui, comme le Gabon, contribuent de manière importante à la lutte contre le réchauffement climatique doivent être davantage accompagnés », affirme le président gabonais. En mars dernier, Emmanuel Macron s’est rendu à Libreville où il a co-présidé, avec Ali Bongo Ondimba, le One Forest Summit dédié à la recherche de solutions afin de protéger les forêts tropicales dans un contexte de dérèglement climatique.
De ce sommet a découlé le « Plan de Libreville », un « accord juste » entre les pays forestiers et la communauté internationale pour concilier ambition environnementale et développement économique. Les parties se sont notamment engagées à mettre en place des Partenariats de conservation positive (PCP) dotés d’un premier budget de 100 millions d’euros (plus de 65 milliards de FCFA) et d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la préservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité́, via des « certificats biodiversité́ ».
Cet engagement peut être considéré comme une victoire pour le Gabon qui réclame depuis longtemps que les États qui protègent leurs forêts soient rémunérés. « Il n’y a pas meilleur investissement aujourd’hui que l’investissement dans nos forêts. Il faut que nous en fassions prendre conscience et il faut que nous en tirions les conséquences. Toutes les conséquences, afin qu’utilité́ écologique rime enfin avec rentabilité́ économique », avait déclaré Ali Bongo, dont le pays est devenu le premier État payé en Afrique pour protéger sa forêt.
Patricia Ngo Ngouem
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Selon les résultats d’une étude menée par le Cabinet de comptabilité Ernst and Young et le Cabinet de réalisation d’études socio-économiques Mays Mouissi Consulting, la production de placage de bois a triplé au cours de ces 12 dernières années au Gabon. D’après les données dudit rapport qui a été présenté le 20 juin 2023 au ministre en charge des Forêts, « la production de placage est passée de 197 189 m3 en 2010 à 589 181 m3 en 2022 ». Elle a donc triplé entre les deux années et traduit les avancées enregistrées par le Gabon depuis l’interdiction de l’exportation des grumes en 2010.
Cette hausse a été rendue possible grâce entre autres à la production des usines de transformation de bois (UTB) installées dans la Zone d’investissement spécial (ZIS) de Nkok dont la production entre 2018 et 2022 « est passée de 135 710 m3 (environ 35% de la production nationale de placage) à 360,775 m3 (61% de la production nationale). Cela représente une hausse de 166% en 5 ans », explique le ministère en charge des Forêts. Une embellie qui a permis en 2022 au Gabon, selon ledit ministère, de se hisser au 6e rang mondial des pays producteurs de feuilles de placage et au 1er rang en Afrique.
Cette production devrait davantage croitre au cours des prochaines années. Car, le Gabon envisage de développer la 3e et la 4e transformation du bois afin d’atteindre son objectif qui est de porter sa production de bois à 2,085 millions m3 à l’horizon 2025 contre 1,425 million m3 en 2021, selon les prévisions contenues dans le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025. Aussi, le Gabon envisage au cours des prochaines années de devenir le champion mondial du bois transformé.
Sandrine Gaingne
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Le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a convoqué le 21 juin dernier certains membres de son gouvernement ainsi que le président du conseil d’administration et le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), afin de trouver des solutions à la crise née du mouvement d’humeur qui secoue depuis quelque temps cette structure. « Ayant écouté le point fait par le ministre en charge des Affaires sociales et les principaux responsables de la Cnamgs, j’ai demandé que le dossier soit désormais transmis au gouvernement par le biais du ministre de la Santé et sa collègue en charge du Travail et de l’Emploi pour une solution concertée avec les syndicats », a affirmé Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Les agents de la Cnamgs regroupés au sein du Syndicat national de la CNAMGS (Syna-Cnamgs), ont entamé depuis le 15 juin dernier une grève de huit jours dans le but de revendiquer le reclassement des agents, la prise en charge médicale des agents et leurs ayant droit, l’attribution des parcelles de terre pour leur permettre d’accéder à la propriété, des formations, des crédits automobiles…
Une grève que la direction générale de la Cnamgs qualifie d’illégale étant donné que leurs revendications pour la plupart relèvent de la compétence du conseil d’administration d’après elle. Car, comme le stipule décret fixant les statuts de la Cnamgs, « le Conseil d’administration dispose des pouvoirs les plus étendus pour la réalisation de l’objet social de la caisse » et « arrête les décisions relatives au statut, à la rémunération et à l’octroi d’avantages au personnel », apprend-on. De ce fait, il est conseillé aux grévistes d’attendre les décisions du conseil d’administration de la structure prévu à la fin de ce mois, avant d’enclencher une action.
SG
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Les modalités de la mise en place du fonds de 7 milliards de FCFA destiné aux entrepreneurs gabonais annoncé il y a quelques jours ont été abordées le 20 juin 2023 au cours d’une rencontre entre le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et les responsables des établissements de microfinance.
Il en ressort que le montant du crédit octroyé à chaque entrepreneur qui va solliciter ces microcrédits, sera compris entre 200 000 FCFA et 1,5 million de FCFA et les bénéficiaires se verront appliquer un taux d’intérêt annuel « très préférentiel » de 6 % TTC « au maximum », informe la présidence de la République. Aussi, les frais de dossier n’excèderont pas 10 000 FCFA HT et aucune autre charge ne sera refacturée aux emprunteurs dans le cadre de ce programme. Bien plus, chaque demande de crédit sera traitée et notifiée au demandeur dans un délai de 72 heures maximum, apprend-on.
« Exclusivement réservé aux Gabonais (entrepreneurs individuels gabonais, TPE ou PME détenues par des Gabonais), ce dispositif sera accessible partout sur le territoire, dans chacune des neuf provinces du pays… L’État se portant caution par le biais d’Okoume Capital », indique la présidence de la République.
La mise en place de ce fonds global de 7 milliards de FCFA avait été annoncée le 8 juin dernier à Mouila, dans la Ngounié par le chef de l’État dans un contexte où les entreprises en l’occurrence celles de petites tailles ont du mal à obtenir des crédits bancaires pour développer leurs projets. Et donc, ce fonds vise à financer les « petits opérateurs économiques, car ils participent pleinement au développement de notre pays et méritent ainsi d’accéder aux financements au même titre que les entreprises déjà établies », a indiqué le président de la République.
SG
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La Chine envisage de construire une école de formation technique et spécialisée dans le domaine agricole au Gabon, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays. Le 19 juin, le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Charles Mve Ellah, a annoncé sur Twitter avoir reçu en audience une délégation chinoise conduite par le directeur général de l’Agence de coopération économique internationale du ministère chinois du Commerce, Yang Shengyan. Les échanges ont permis de discuter des contours de ce projet, dont le coût est évalué à 5 milliards de FCFA.
Selon le directeur général de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche agricole, Christian Ngwe Assoumou, ce projet permettrait la mise en place d’un système de formation au bénéfice des populations de l’Estuaire. « Celui-ci permettra d’enseigner les techniques qui prennent en compte les données liées à la préservation de l’environnement, cibler les zones à forte productivité agricole qui lui serviront à des formations pratiques », a-t-il dit.
Une équipe d’experts chinois est annoncée à cet effet sur le sol gabonais afin d’effectuer les travaux qui devraient débuter au courant de l’année 2024 dans la ville de Kango, chef-lieu du département du Komo dans la province de l’Estuaire. L’annonce de ce projet intervient au moment où le Gabon a lancé un programme agricole ambitieux visant à accroître la production des cultures de base pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et réduire ses coûts d’importation d’ici 5 ans.
Patricia Ngo Ngouem
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