Le Nouveau Gabon

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Selon les résultats du 14e audit national de la qualité des réseaux de téléphonie mobiles réalisés par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et remis au ministre de l’Économie le 16 juin dernier, la qualité du réseau téléphonique s’est améliorée au Gabon. « Les résultats montrent une légère amélioration des différents indicateurs qualité en termes de voix et des services Data », a affirmé Patrice Miconi, consultant pour l’Arcep.

Cependant, malgré cette légère embellie, beaucoup de choses restent à faire selon Patrice Miconi. En effet, l’audit a permis également de noter des manquements qui doivent être corrigés par les opérateurs que sont notamment Airtel Gabon, MoovAfrica et Gabon Telecom. « Les opérateurs ne respectent pas toutes les dispositions des cahiers de charges. Il y a certains indicateurs qui ne sont pas bons », déplore Edgard Sabefoumou, secrétaire exécutif de l’Arcep.

À cet effet, l’Arcep compte intensifier les contrôles afin que les opérateurs respectent leurs engagements dans les délais. « Le Conseil de régulation a tiré les conséquences des manquements, éventuels, liés aux obligations contenues dans les cahiers de charges des opérateurs afin de les contraindre au respect des termes conformément aux textes en vigueur », a indiqué le ministre de l’Économie numérique Jean Pierre Doukaga Kassa.

Cet audit intervient à la suite d’une période transitoire (2018-2023) accordée aux opérateurs pour la réalisation des investissements nécessaires à l’amélioration de la couverture réseau, des services et de la qualité, apprend-on.

Sandrine Gaingne

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Le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts et l’Université des sciences et technologies Meghalaya (USTM) en Inde ont signé, le 17 juin, un protocole d’accord d’une durée de cinq ans. Par cet accord, les deux parties s’engagent à promouvoir et élargir l’éducation à la compréhension internationale et à soutenir les activités et projets éducatifs et interculturels. Concrètement, il est question de créer un pont entre l’USTM et les universités du Gabon pour de multiples échanges d’ordre académique, notamment la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs.

« Nos étudiants peuvent suivre des cours numériques pendant les trois premières années et se rendre en Inde pour poursuivre leurs études. De la même manière, les étudiants indiens peuvent se rendre au Gabon pour poursuivre leurs études. Je vous assure que le Gabon est très capable de prendre en charge les étudiants qui viennent dans notre pays pour des études supérieures. Le Gabon a une politique d’aide sociale pour les étudiants et c’est une politique très forte », a déclaré le ministre Patrick Mouguiama Daouda. Il s’exprimait à cet effet lors d’une session interactive avec des étudiants et des membres du corps professoral de l’USTM samedi dernier sur le campus de cette institution à Ri-Bhoi, dans le nord-est de l’Inde.

Selon l’USTM, le protocole d’accord prévoit des échanges d’étudiants à temps plein pour des études de premier ou de troisième cycle pendant l’année universitaire et, si possible, pendant l’une des sessions d’été. Ce partenariat prévoit également des échanges professoraux aux fins de recherche « à court ou à long terme », de conférences, de séminaires et d’activités dans les domaines des affaires, de l’industrie et de l’éducation, selon la même source. La signature de cet accord participe du renforcement des liens entre le Gabon et l’Inde, notamment dans le cadre de la coopération universitaire. 

P.N.N

423 exploitants pratiquent les activités d’aquaculture et de la pisciculture sur l’ensemble du territoire gabonais, selon les dernières données communiquées par le ministère de la Pêche et de l’Économie maritime.

Un nombre qui devrait être revu à la hausse au vu des multiples programmes mis en place par les autorités gabonaises dans le but de promouvoir ce secteur d’activité auprès des Gabonais et accroître la production du poisson ainsi que la transformation des produits halieutiques. Dans ce cadre, le Gabon a lancé en janvier 2023, un programme visant à former 2000 jeunes dans la transformation des produits de pêche à travers le pays. Aussi, à travers le programme Cap sur l’autonomisation des jeunes, projet du gouvernement gabonais financé par l’Union européenne, plusieurs Gabonais bénéficient de formations en aquaculture et pisciculture. L’objectif des autorités étant d’industrialiser le secteur qui ne contribue que d’environ 1,5 % au PIB national selon des chiffres officiels.

Pour les autorités gabonaises « l’aquaculture et la pisciculture constituent l’une des principales réponses à la forte demande de produits halieutiques sur le marché gabonais. Plusieurs programmes d’appui, en partenariat avec des organismes nationaux et internationaux, existent afin de renforcer la participation du secteur dans la consolidation de la sécurité alimentaire du Gabon », indique le ministère de la Pêche. Selon le ministère du secteur, l’industrie des produits halieutiques recèle un potentiel dont la valorisation en fera l’un des leviers majeurs de l’économie gabonaise.

SG

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Sur les 37 344 candidats ayant composé le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) cette année au Gabon, 30 607 ont été déclarés admis selon les résultats rendus publics le 17 juin 2023. Soit un taux de réussite de 81,96 % contre 68,96 % en 2022. Ce qui représente une amélioration substantielle des résultats de 13 % sur l’ensemble du territoire national.

Parmi ces admis, l’on compte les 8 candidats vivant avec un handicap qui ont pris part à cet examen cette année. Soit un taux de réussite 100 %. Également, les candidats incarcérés dans les prisons du pays qui enregistrent un taux de réussite de 50 % pour 18 admis sur 36 candidats.

À noter que les résultats du BEPC session 2023 sont disponibles depuis ce 17 juin sur les plateformes dédiées KEWA et XGEST. Pour cette session 2023, la Direction générale des examens et concours (DGEC) a mis en place 118 centres d’examen et 24 centres de correction, apprend-on.

BGFI Holding Corporation, la maison mère des entités du groupe bancaire basé au Gabon, a annoncé le 16 juin avoir obtenu la certification AML 30 000 délivrée par l’organisme de certification de droit français Coficert. Le standard AML 30 000 est la norme internationale de certification dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération (LBA/FTP). Cette norme consacre ainsi la mise en place au sein de BGFIBank d’un dispositif LBA/FTP effectif et conforme aux standards internationaux.

BGFIBank s’est engagé dans un processus de certification de l’ensemble de son réseau bancaire à la norme AML 30 000. En avril 2022, la filiale du groupe BGFIBank au Gabon avait reçu cette certification pour récompenser l’engagement de la banque à garantir une meilleure transparence des transactions financières. BGFIbank Gabon était devenue la première à recevoir cette certification dans le pays et la deuxième filiale du groupe, après celle de la République démocratique du Congo (RDC).

Les filiales de BGFIBank en Côte d’Ivoire et au Cameroun ont également été certifiées AML 30 000. La politique qualité de BGFIBank, ancrée au cœur de la stratégie de développement du groupe, s’est aussi traduite par l’obtention de la certification MSI 20 000, la norme internationale dédiée à la qualité de la situation financière des entreprises et des institutions délivrée par la MSI Observatory. Cette norme vise à jauger la santé financière des entreprises, sur la base de leur solidité et de leur performance financière.

L’année dernière, le groupe a confirmé sa performance avec un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à 2021. « Cet excellent niveau de résultat combine les effets favorables du renforcement de l’activité commerciale et de la parfaite maîtrise du coût du risque », expliquait alors BGFIBank, qui est présente dans 12 pays. « Ces deux certifications confirment les orientations stratégiques de BGFI Holding Corporation et sa politique permanente de quête de conformité́ en phase à son idéal de recherche perpétuelle de l’excellence », indique l’institution dans un communiqué publié sur le site de l’Agence Ecofin.

En janvier 2021, le groupe a lancé un nouveau projet d’entreprise baptisé « Dynamique 2025 » dans sa quête de renforcer sa croissance et sa rentabilité, afin notamment de garder sa place de « leader » en Afrique centrale où BGFIBank se positionne comme le premier groupe financier de la sous-région.

P.N.N

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En partenariat avec le Groupe Hurricane, le Gabon a organisé du 16 au 18 juin 2023 à la Baie des rois à Libreville, le Festival international de sports extrêmes (FISE). Une première dans le pays, voire en Afrique subsaharienne avec pour ambition de développer les sports urbains comme le Skateboard, le roller, la trottinette, BMX Freestyle Park & Breaking, la danse au Gabon dans l’optique d’une participation aux Jeux olympiques. « L’objectif c’est de promouvoir ces sports qui sont des sports olympiques, donner à des jeunes gabonais l’opportunité de s’entraîner avec des champions et leur donner une ouverture sur le monde », a expliqué Emmanuel Edane, directeur général de la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) qui gère la Baie des rois.

Mais, pour le développement de ces sports urbains au Gabon, il faut des infrastructures. « Il n’y a pas d’infrastructures pour ces jeux et c’est pour ça que nous faisons le FISE ici, pour pouvoir amener des infrastructures pour pouvoir faire du skate ici à Libreville au Gabon », soutient Stellio Sakellarides qui pratique du skateboard depuis 19 ans.

Et en termes d’infrastructures, « il faudrait une usine pour être en capacité de construire des modules appropriés et avoir de la compétence technique. Pour le FISE, on a une usine en France qui ravitaille les marchés européens et en Chine pour le marché asiatique. Par contre, on n’a pas encore d’usines en Afrique. Le FISE constitue une vraie effervescence pour les sports et va effectivement ouvrir des opportunités sportives pour les années à venir au Gabon », explique Baptiste Pecot, project manager-olympic and major events chez Hurricane.

Pour le développement de ces sports urbains, il est prévu au mois d’août, l’ouverture d’un parc urbain sur la zone centre en cours de développement sur le site de la Baie des Rois. Ce dispositif comprendra « un skate park de 2000 m2, un terrain de basketball et des jeux pour enfants, proposant ainsi des installations sportives durables pour le grand public. Le but est de mettre en avant les jeunes, les associations, les PME afin de les associer au projet de la Baie des rois », soutient Emmanuel Edane. Ce parc urbain va permettre aux pratiquants de ces sports urbains au Gabon de « faire une montée en grade en termes de compétences » selon Baptiste Pecot.

SG

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Le gouvernement affirme qu’il n’a pas les moyens pour répondre favorablement aux exigences financières contenues dans l’avant-projet de statut des magistrats qui sont en grève depuis six mois. « Les incidences de ce projet de statut sont énormes sur les finances de l’État et aujourd’hui, vu la santé financière de notre pays, ce sont des engagements financiers que nous ne pouvons pas prendre », a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Rodrigue Mboumba Bissawou (photo), lors d’un point de presse ce 15 juin à Libreville.

Selon le membre du gouvernement, la masse salariale actuelle des magistrats représente à peu près 14 milliards de FCFA par an. Et l’augmentation due au projet de statut serait de 24 milliards de FCFA. Ce qui porterait la masse salariale à 38 milliards de FCFA par an. « En l’état actuel, le gouvernement ne peut pas s’engager sur cette piste, et nous appelons à la responsabilité des uns et des autres, à l’ouverture et à la poursuite des discussions pour que ce pan important de notre nation continue de fonctionner. Nous avons besoin que la justice fonctionne, et nous avons besoin que tout le monde se mette au travail. Il faut que chacune des parties fasse des concessions pour que le pays puisse avancer », a-t-il dit.

De ce fait, le gouvernement a présenté un projet de loi expurgé de certaines exigences financières à l’Assemblée nationale. Mais les magistrats, réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), rejettent la version du projet de texte présenté devant la chambre basse par la ministre de la Justice le 7 juin dernier. Ils affirment que ce texte ne correspond pas à l’avant-projet élaboré de manière consensuelle entre les deux parties, alors que le gouvernement dit qu’il « s’y retrouve et le reconnaît pleinement ».

Les magistrats revendiquent notamment la dotation effective de l’ensemble des chefs de juridictions en moyens roulants, la commande et le paiement effectif des costumes d’audience, la régularisation des situations administratives et l’insertion dans le processus législatif du projet de loi portant statut des magistrats. Rodrigue Mboumba Bissawou affirme que le gouvernement n’est pas « resté sourd » à ces revendications.

« Il y a plusieurs revendications qui ont été faites par le syndicat des magistrats. Le gouvernement a fait l’effort de répondre à certaines d’entre elles, comme la dotation de moyens aux chefs de juridictions. Il y a aussi la question des toges. Les commandes ont été passées et les bénéficiaires les recevront pour la prochaine rentrée judiciaire. À côté de cela, il y a la régularisation des situations administratives. C’est un processus long, mais il est en cours et les choses se feront », soutient le porte-parole du gouvernement. Le Synamag, lui, campe sur ses positions.

P.N.N

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Jacqueline Nkembe Adiaba la nouvelle présidente de la Commission de surveillance du marché de l’Afrique centrale (Cosumaf) a été installée ce 16 juin 2023 dans ses fonctions à Libreville au Gabon. Elle a été nommée lors de la 15e session ordinaire de la Cemac, le 16 mars dernier à Yaoundé au Cameroun, pour un mandat de 5 ans non renouvelable.

La Camerounaise succède au Tchadien Nagoum Yamassoum arrivé en fin de mandat, et devient la première femme à occuper le fauteuil de présidente depuis la création de la Cosumaf en 2001. Titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en monnaie, banque et finance, celle qui cumule une trentaine d’années d’expérience internationale dans la finance est également un haut cadre de l’institution sous-régionale.

En effet, avant d’être portée à cette haute fonction, la banquière chevronnée Jacqueline Nkembe Adiaba a occupé le poste de directrice de cabinet du Président sortant de la Cosumaf, après avoir occupé les fonctions de directrice du marché, des acteurs et des systèmes d’information à la Bvmac (Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale) entre 2014 et 2018. Elle a également été directrice des marchés et du développement des opérations à la Douala Stock Exchange entre 2002 et 2014 et de directrice des grandes entreprises à la Société Générale Cameroun entre 1990 et 2002.

Missions

Une riche carrière dans le secteur financier de la Cemac qui est un atout dont elle devra se servir pour piloter les projets en cours au sein de cette importante institution de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) au cours des cinq prochaines années. Elle devra selon Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Économie et des Finances du Congo et président du comité ministériel de l’UMAC, aller dans la continuité de son prédécesseur et poursuivre avec le processus de fusion et d’opérationnalisation du marché financier de la CEMAC qui demeure une priorité. « C’est pourquoi je vous encourage à accélérer ce processus jusqu’à son terme afin d’assurer des financements conséquents et harmonieux de nos économies. À ce titre, au nombre des priorités de votre feuille de route figurent l’introduction en Bourse de la quinzaine d’entreprises publiques proposées par les États de la sous-région et le parachèvement du corpus réglementaire qui organise le fonctionnement des différents produits et entités de l’écosystème du marché financier régional », a précisé Jean-Baptiste Ondaye. Par ailleurs, elle devra travailler avec son équipe pour vulgariser les activités du marché financier sous régional auprès du grand public afin de susciter son intérêt et son adhésion.

Des missions dont la Camerounaise de 56 ans espère accomplir avec succès. « Je me réjouis à la perspective de donner une nouvelle impulsion aux réformes en cours et d’accélérer le déploiement des stratégies et priorités institutionnelles en matière de régulation et supervision du marché financier. Notre avenir dépend de la récolte de nos travaux, des chantiers et défis qu’attend l’envol du marché financier », a-t-elle affirmé.

Et pour mener à bien ces missions, elle devra compter sur son équipe en l’occurrence le nouveau secrétaire général de la Commission, l’Équato-Guinéen Salvador Mangue Ayingono, qui a également été installé dans ses fonctions ce 16 juin 2023.

Rappelons que le Tchadien Nagoum Yamassoum est arrivé à la tête de la Cosumaf en 2017 avec pour mission principale d’unifier les deux marchés financiers coexistant dans la Cemac. À savoir la Cosumaf et la Commission des marchés financiers (CMF). Une mission qui a été accomplie.

Sandrine Gaingne

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La compagnie britannique BW Energy a annoncé, jeudi 15 juin, que la production de pétrole a démarré « en toute sécurité » à partir du deuxième puits de la phase 1 du plan de développement Hibiscus/Ruche de la licence de Dussafu, au large du Gabon. « Les performances de production du puits ont été conformes aux attentes et sont actuellement stabilisées à environ 6 000 barils par jour », indique la société d’exploration et de production de pétrole et de gaz dans un communiqué publié sur son site Internet.

Selon BW Energy, le puits horizontal DHIBM-4H a été foré depuis l’unité mobile de production pétrolière MaBoMo jusqu’à une profondeur de 4 800 mètres pour atteindre le réservoir de grès de Gamba sur le champ Hibiscus. Ce, à l’aide de la plateforme de forage autoélévatrice Boor Norve. La société précise que les opérations de forage ont commencé sur le troisième puits de production (DHIBM-5H).

« Nous continuons à faire progresser la campagne de forage Hibiscus/Ruche avec d’excellentes performances HSE. Nous avons encore plusieurs puits à terminer qui permettront une croissance successive de la production au Gabon jusqu’en 2023 et début 2024 », a déclaré Carl Krogh Arnet, le PDG de BW Energy. La campagne de forage cible quatre puits Hibiscus Gamba et deux puits Ruche Gamba qui devraient ajouter environ 30 000 barils par jour à la production totale de pétrole lorsque tous les puits (12) seront achevés au début de 2024.

Par ailleurs, la mise en service et les essais du deuxième compresseur à gaz lift sont en cours sur le navire flottant de production, de stockage et de déchargement (FPSO) BW Adolo. « Le compresseur, qui soutiendra la production des six puits de Tortue, devrait entamer sa dernière phase de mise en service dans les prochaines semaines et, une fois pleinement opérationnel, ajoutera 3 000 barils supplémentaires par jour », affirme la société.

P.N.N

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La ligne électrique Bongolo – Kanda, dans la province de la Ngounié, a été réceptionnée le 11 juin 2023 par Gabon Power Company (GPC) et la Société d’électricité de téléphone et d’eau du Gabon (SETEG), deux entités du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). C’était en présence du président de la République Ali Bongo Ondimba. Il s’agit de la première partie des travaux d’électrification rurale de l’axe Lebamba–Makongonio, informe le FGIS.

« La mise en service de ce premier segment permet déjà de raccorder les populations de Kanda au réseau électrique. Cette étape clé nous ouvre la voie pour poursuivre les travaux d’électrification dans le but de réceptionner le deuxième tronçon (Kanda-Moukoundou) où sont déjà implantés 95 % des supports Basse Tension », a commenté Philippe Jr. Ossoucah, directeur général adjoint de Gabon Power Company.

Financé par GPC et réalisé par la SETEG, le projet d’électrification rurale de l’axe Lebamba–Makongonio permettra à terme selon GPC d’alimenter sept villages situés dans la province de la Ngounié. Notamment Kanda, Moukoundou, Mandji, Dibwangui, Bilala, Ndoubi, Makongonio et raccorder plus de 2000 foyers au réseau électrique de la Louetsi. L’objectif étant d’augmenter l’accès à l’électricité dans les zones isolées du pays, répondre à la demande croissante en électricité dans le sud du Gabon, diminuer l’utilisation des énergies fossiles (gasoil, essence, etc.) et étendre le réseau interconnecté au niveau national.

SG

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