Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du groupe minier français Eramet, a réalisé en 2022, un résultat net de 197 milliards de FCFA contre 89 milliards de FCFA l’année précédente. Ce qui consacre une hausse de 121 % entre les deux périodes. Ces données sont contenues dans un communiqué rendu public à la suite d’un conseil d’administration tenu le 15 juin 2023.

Une hausse du bénéfice qui traduit la bonne performance réalisée par l’entreprise minière au cours de l’année écoulée. En effet, en 2022, Comilog a atteint une production de 7,5 millions de tonnes de minerai et aggloméré en augmentation de plus de 7 % par rapport à 2021. Cet objectif de production a été atteint grâce au programme d’expansion de la mine conjugué à de constants progrès opérationnels, apprend-on. Et bien que le transport de minerai ait été pénalisé fin décembre, par la suspension du trafic ferroviaire à la suite d’un glissement de terrain, l’amélioration de la performance logistique a permis d’atteindre un volume de minerai transporté de 7,2 millions de tonnes et expédié près de 7,3 millions de tonnes. En hausse de 10 % en glissement annuel.

Aussi, le chiffre d’affaires s’est élevé à 926 milliards de FCFA contre 580 milliards de FCFA, soit une augmentation de 60 % essentiellement due à la progression des volumes vendus et à un contexte conjoncturel favorable en termes de prix de vente et de taux de change. « Nous avons réalisé une année record en 2022, avec de nouvelles progressions de nos productions minières. L’environnement de prix a été très favorable au 1er semestre, avant de connaître un fort ralentissement au 2e semestre, dans un contexte inflationniste et de forte hausse des prix de l’énergie », a commenté Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de Comilog.

Ces résultats permettent à la Comilog de conserver son statut de premier producteur de manganèse au monde selon la filiale d’Eramet. Et pour 2023, la compagnie va œuvrer à conforter cette position de leader mondial dans l’activité du manganèse malgré un contexte mondial perturbé.

SG

Lire aussi:

« Bonne nouvelle pour le Gabon : les teneurs de son manganèse sont élevées et ses réserves sont importantes »

La Chambre des artisans du Gabon négocie un contrat d’approvisionnement chez la Comilog

Le trésor public gabonais devrait retourner ce 15 juin 2023 sur le marché financier de la Cemac pour un emprunt obligataire de 150 milliards de FCFA, informe la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf). En effet, le pays d’Ali Bongo a été autorisé le 9 juin 2023 par la Commission à effectuer cette opération par appel public à l’épargne dénommée « EOG 6,25 % Net 2023-2028 » pour un taux d’intérêt nominal de 6,25 % net par an.

« Le montant de 150 milliards est émis sous la forme de 15 millions de titres obligataires d’une valeur nominale de 10 000 FCFA, avec un minimum de souscription de 50 titres (500 000 FCFA). L’emprunt obligataire sera remboursé sur une maturité de 5 ans avec un différé d’un an. Les investisseurs, personnes physiques et personnes morales en zone Cemac ou en dehors de la région peuvent souscrire à l’opération du 15 juin au 31 août 2023 », indique la Cosumaf.

Les fonds mobilisés au terme de cette opération serviront à financer des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon et de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire en portefeuille validée à la Direction générale de la dette (DGD), apprend-on.

L’opération « EOG 6,25 % NET 2023–2028 » sera arrangée par la société de bourse Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse), chef de file principal.

À noter que cet appel public à l’épargne est mieux rémunéré que « EOG 6 % net 2021-2026 », le dernier emprunt obligataire émis sur le marché financier par le Gabon. Avec une maturité de cinq ans, cette levée de fonds lancée en mai 2021 avait permis au Gabon de collecter 188 milliards de FCFA auprès des investisseurs sur un montant initial de 175 milliards de FCFA sollicités.

SG

Lire aussi :

Emprunt « EOG 6 % NET 2021-2026 » : le Gabon s’engage à rembourser 58,5 milliards FCFA le 4 juin prochain

Le Gabon promet d’utiliser une partie de son emprunt de 175 milliards de FCFA pour apurer sa dette intérieure

Le Gabon s’apprête à lancer un emprunt obligataire de 175 milliards FCFA rémunéré à 6,25 %

Maurel & Prom a annoncé le 14 juin 2023 avoir engagé des « discussions avancées » avec l’actionnaire d’Assala Energy Holdings Ltd pour l’acquisition à 100 % des actifs de la société pétrolière.

« Rien ne permet de garantir que les parties s’accorderont sur les termes définitifs de l’acquisition proposée, ni que cette acquisition proposée sera réalisée. M&P informera les actionnaires des progrès réalisés relativement à l’acquisition proposée en temps utile », précise Maurel & Prom dans une note rendue publique le 14 juin.

Le montant proposé pour la transaction n’a pas été dévoilé par Maurel & Prom. Mais, l’on sait que Assala Energy soutenue par le Groupe Carlyle en 2017 avait racheté les actifs « onshore » de Shell au Gabon, en Afrique, pour la somme de 587 millions de dollars.

Détenue par la société d’investissement Carlyle, Assala est une compagnie pétrolière active au Gabon dans la production (« upstream »), le transport et le stockage de brut (« midstream »), avec une production en quote-part d’environ 45 000 b/j en 2022. En 2022, des informations parlant de la mise en vente des actifs du fonds américain dans la société gabonaise avaient été véhiculées par plusieurs médias. Mais, Carlyle avait démenti ces informations.

Au cas où cette transaction aboutit, Maurel & Prom va accroitre ses parts dans la production pétrolière au Gabon. Vu que Assala Gabon opère six permis de production : Rabi Kounga II, Toucan II, Bende M’Bassou Totou II, Koula/Damier, Gamba/Ivinga et Atora II. En 2019, quatre de ces permis de production onshore ont été renouvelés pour une durée de 25 ans, et l’acquisition de trois permis d’exploration onshore (Mutamba-Iroru II, Nziembou II et Ozigo II) a ouvert de nouvelles opportunités de développement.

À noter que la société pétrolière Maurel & Prom est déjà très présente au Gabon, avec le projet Ezanga, son principal champ (14 646 b/j en part M&P en 2022). Elle a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 527 millions de dollars (316,9 milliards de FCFA), en hausse de 43 % par rapport à l’année 2021.

SG

Lire aussi:

Pollution : le pétrolier Assala Gabon s’engage à réduire la consommation du diesel au profit des centrales électriques

Pétrole: le chiffre d’affaires de Maurel & Prom baisse de 22% au 1er trimestre au Gabon

Le directeur général de la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), a fait le point le 14 juin 2023 des travaux de construction du projet de la baie des rois à Libreville. Il en ressort que 30 % du projet a déjà été viabilisé, dont 12 hectares face à l’hôpital Jeanne Ebori.

Ainsi, sur le site, 11 chantiers sont en cours de développement, dont une station d’épuration des eaux usées, 3 bâtiments, une marina, des travaux maritimes, et la continuité de la Promenade Nord au Centre, etc. « quatre bâtiments sont en construction aujourd’hui et deux devraient démarrer dans l’année. Sur les quatre constructions en cours, une sera livrée en septembre 2023 et l’autre en décembre. Les deux autres qui sont des bâtiments de bureau seront livrés en juin 2024. Pour les quatre autres parcelles, nous sommes toujours en discussion avec les opérateurs », a expliqué Emmanuel Edane, directeur général de la FMCT.

Pour le développement de ce projet, la FMCT a déjà mobilisé 35 milliards de FCFA. Dont 15 milliards de FCFA pour finaliser les travaux sur la mer et la viabilisation de 2016 à 2019, et 20 milliards de FCFA obtenus en 2021 grâce à un emprunt obligataire pour la construction de deux bâtiments et le lancement des travaux d’aménagement de la zone centre du projet.

D’ici 2025, plusieurs autres projets seront développés sur le site. Il est prévu dans ce sens, la construction d’un centre hôtelier, d’un centre de conférence, d’un centre commercial, le développement d’un pôle santé ainsi que de plusieurs bureaux et appartements…

Ce projet comporte trois phases principales. Les phases 1 et 2 qui sont portées par la FMCT, concernent le remblaiement sur la mer et la viabilisation des terrains. Et la phase 3 portant sur le développement immobilier doit être portée essentiellement par les investisseurs privés notamment des promoteurs immobiliers faisant l’acquisition de leurs parcelles. « Nous viabilisons les terrains que nous cédons à des promoteurs publics et privés qui viennent construire tel que le schéma directeur l’a défini », précise Emmanuel Edane.

De par ses 40 hectares, ce projet entend être un puissant levier économique régional et national, un vecteur supplémentaire de promotion et d’attractivité du Gabon qui, de plus, offre une multitude de nouvelles opportunités d’emplois et d’investissement pour les entrepreneurs.

SG

Lire aussi:

Le Gabon crée la Zone d’investissement spéciale Baie des Rois à Libreville

La Baie des Rois remporte le prix « Best New Mega Development » en France

Africa Investments Forum & Awards: la Baie des rois décroche le prix du meilleur projet infrastructures durables

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ella, et son homologue de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, ont participé ce mercredi 14 juin à New Delhi en Inde, à la cérémonie de lancement du premier projet de ZES agricole du Gabon. Ce projet sera mis en œuvre par le groupe AOM, investisseur indien déjà installé dans la zone agricole à forte productivité (ZAP) d’Andem à l’ouest du pays, en collaboration avec l’université indienne de technologie et de gestion Centurion.

« L’université Centurion ambitionne soutenir ce projet de grande envergure avec la construction d’une université à Andem, afin de former les agriculteurs gabonais », fait notamment savoir le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation sur sa page Facebook. Dans la première phase du programme, 30 agriculteurs et 20 étudiants en agriculture et en génie du district de Gajapati, dans l’État indien d’Odisha, se rendront au Gabon où ils travailleront en tant que conseillers agricoles dans la zone agricole en cours de développement dans le cadre de ce projet, apprend-on.

Selon le ministre indien de l’Éducation, du Développement des compétences et de l’Entrepreneuriat, Shri Dharmendra Pradhan, la création d’une ZES agricole et agroalimentaire au Gabon est une « étape importante vers l’amélioration de la sécurité alimentaire et de l’autosuffisance de ce pays africain ».

Le Gabon, qui importe presque toute sa consommation alimentaire, a décidé en 2020 de la création de cinq zones agricoles sur l’ensemble du territoire pour s’approprier l’autosuffisance et garantir la sécurité alimentaire du pays. Le 1er février 2023, Libreville et New Delhi ont procédé à la signature du contrat d’aménagement de la première Zap à Andem. Le groupe indien AOM s’est engagé à investir 30 milliards de FCFA pour le développement de cette zone agricole. Grâce à ce projet, le Gabon ambitionne de devenir un exportateur de produits agricoles.

Patricia Ngo Ngouem

Lire aussi:

Zone agricole d’Andem : l’Indien AOM s’engage à investir 30 milliards de FCFA avec pour objectif de créer 2500 emplois

Agriculture : le Gabon et l’Inde s’accordent pour améngaer la première zone de productivité agricole à Andem

Faciliter l’accès des PME gabonaises aux financements, et plus particulièrement aux crédits bancaires. Telle est le sens de la convention signée entre l’Agence de notation financière des PME et des associations Africa Ratings et le cabinet de conseil financier et d’intermédiation bancaire Laceau Group. L’accord, paraphé le 12 juin, permet aux PME clientes de Laceau Group de bénéficier d’une meilleure accessibilité au crédit par la notation financière (évaluation de la qualité de gestion et de la solvabilité) et la structuration (formation, organisation, correction des irrégularités).

« La notation financière va permettre d’évaluer non seulement la solvabilité de la PME dans une période donnée, mais aussi sa pérennité. C’est utile parce que ça va permettre à la banque de mieux apprécier le risque auquel elle va faire face si elle venait à financer par du crédit la PME accompagnée par Laceau Group », explique Wilfried Akendengue, PDG d’Africa Ratings. Cette convention devrait également permettre à terme, aux banques et aux établissements de microfinance, une meilleure gestion du risque et partant, une diminution du coût du risque.

« Les banques ne sont pas des fonds d’investissement, ce qui veut dire que le risque qu’une banque doit prendre doit être quasi-minime, voire zéro. Donc, l’objectif est de minimiser ce risque et de faire en sorte que ces PME soient accompagnées de manière rapide et surtout, de créer des accompagnements qui soient non seulement sur mesure, mais qui répondent effectivement à leurs besoins », affirme Gérôme Oyiba, le PDG de Laceau Group.

Cette convention vient en appui aux efforts du gouvernement de soutenir la croissance et la pérennité des PME, très souvent sevrées de financements auprès des banques. Ce, alors même que ces entreprises constituent l’épine dorsale des économies avec 60 % de l’emploi total et 50 % à 60 % de la création de valeur ajoutée, selon les statistiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

P.N.N

Lire aussi:

Entrepreneuriat : 9 milliards de FCFA pour soutenir les entrepreneurs et les Gabonais économiquement faibles

Accès aux financements : la Banque mondiale outille les PME-PMI pour renforcer leur compétitivité

La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) a procédé au paiement de plus de 220 millions de FCFA au Centre hospitalier universitaire Mère-enfant Fondation Jeanne Ebori (Chume-Fje) le 2 juin 2023, a informé la Caisse dans un communiqué rendu public ce 14 juin 2023.

Cette enveloppe financière permet de régler la dette de plus de 1000 personnes immatriculées au fonds 3 de la Cnamgs, dédié aux Gabonais économiquement faibles (GEF), et ayant bénéficié des soins au sein de cette structure sanitaire.

La Cnamgs qui ne précise pas le montant versé paie ainsi une partie de l’ardoise financière que revendiquent des structures sanitaires publiques. À noter que la dette de la Cnamgs vis-à-vis des hôpitaux publics a souvent été à l’origine du refus de ces hôpitaux de prendre en charge les malades assurés à la Cnamgs.

La Cnamgs est une structure qui a pour mission de garantir la couverture maladie à l’ensemble de la population gabonaise. Pour bénéficier de la prise en charge des soins de santé par la Cnamgs, le travailleur du secteur privé (en activité) cotise à concurrence de 2,5 % de ses rémunérations (c’est-à-dire le salaire de base + indemnités et primes soumises à cotisation). L’employeur cotise à hauteur de 4,1 % au profit du travailleur (cotisation transférée de la CNSS à la Cnamgs). Le retraité ou le bénéficiaire d’une pension supérieur au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) cotise à concurrence de 1,5 % de sa pension.

Selon le gouvernement, au cours de l’année 2021, plus de 61 milliards de FCFA ont été dépensés au titre de la prise en charge sanitaire des Gabonais par le biais de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale.

SG

Lire aussi:

Bientôt les assurés de la Cnamgs ne payeront que le ticket modérateur lors des évacuations sanitaires locales

Cnamgs : plus de 61 milliards FCFA dépensés pour la prise en charge sanitaire des assurés en 2021

L’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour) et le Musée national des arts, rites et traditions ont signé, lundi 12 juin à Libreville, une convention dans le cadre de la marque nationale de promotion touristique « Discover Gabon ». Cet accord vient formaliser la volonté des deux institutions de mutualiser leurs efforts pour mieux vendre la destination Gabon, notamment la richesse et la diversité de son patrimoine culturel matériel et immatériel, selon le directeur général du Musée national, Fabrice Agyune Ndong.

« Si l’on veut faire le marketing de la destination Gabon, il faut que toutes les entités s’impliquent et que nous, nous soyons en fait le relais de ce qui se passe au Gabon, montrer le Gabon comme un pays qui bouge », a déclaré sur Gabon 24 le directeur général de l’Agatour, Christian Mbina, justifiant ce partenariat. La marque « Discover Gabon, The last Eden » (Venez découvrir le Gabon, le dernier paradis sur Terre en français) a été officiellement lancée le 23 janvier 2023.

Il s’agit d’un site Internet qui invite notamment à découvrir la riche biodiversité du pays. Cette marque traduit la volonté du Gabon de s’appuyer sur le secteur touristique pour développer son économie nationale qui cherche à se diversifier pour sortir du tout-pétrole. Avec près de 90 % de son territoire couvert de forêts, le Gabon s’est déjà imposé dans le monde de la conservation et est devenu un acteur mondial de premier plan de la préservation de l’environnement.

Au cours des deux dernières décennies, le gouvernement a sécurisé 15 % de ses terres en tant que zones protégées et a créé 13 parcs nationaux, neuf parcs marins et 11 réserves aquatiques, protégeant ainsi la faune et les habitats du pays. L’année dernière, le Condé Nast Traveler, un magazine de voyage de luxe et de style de vie édité par le groupe américain Condé Nast (qui détient les célèbres magazines de mode Vogue et Fanity Fair), classait le Gabon parmi les 22 destinations touristiques à visiter en 2022.

P.N.N

La société des Travaux publics et logistiques (TPL), concessionnaire de l’État pour la construction et la gestion des stations de pesage au Gabon, appelle les usagers de la route à respecter les poids exigés par la réglementation. Cette sensibilisation cible les opérateurs économiques, les transporteurs, les propriétaires de marchandises et les conducteurs de véhicules automobiles de plus de 3,5 tonnes.

Car, à partir du 19 juin prochain au plus tard, débutera dans le pays, l’application des mesures relatives à la protection du patrimoine routier national telle que demandé par l’autorité. Et donc, « sur instruction du ministre des Travaux publics, toute surcharge constatée à une station de pesage fera l’objet d’une immobilisation du véhicule ou ensemble de véhicules jusqu’à délestage de la charge excédentaire aux frais du contrevenant à cette infraction de surcharge », prévient la société des Travaux publics et logistiques dans un communiqué.

À cet effet, il est demandé à tous les usagers de prendre toutes les dispositions utiles afin de garantir une pesée de véhicule conforme aux dispositions légales et réglementaires, précise l’entreprise.

Le poids total autorisé en charge d’après la loi 13/2003 du 17 février 2005 portant protection du Patrimoine routier national est de 21 tonnes pour tous les véhicules à deux essieux, 27 tonnes pour ceux à trois essieux, 40 tonnes pour les véhicules à quatre essieux et 50 tonnes pour l’ensemble des véhicules à plus de quatre essieux.

Pour ce qui concerne les amendes, le Code communautaire de la route en zone Cemac prévoit que pour le véhicule dont la surcharge est inférieure à 5 tonnes, tout conducteur ou opérateur est astreint au paiement de 25 000 FCFA la tonne supplémentaire. Celui dont la surcharge varie entre 5 et 10 tonnes payera 50 000 FCFA la tonne supplémentaire. Et pour la surcharge qui va au-delà de 10 tonnes, chaque tonne supplémentaire est facturée à 75 000 FCFA.

SG

La société minière sud-africaine Havilah Consolidated Resources veut reprendre les activités de la mine de fer de Milingui située dans la province côtière de la Nyanga, à 408 km au sud-est de Libreville, la capitale gabonaise. Son directeur général, Gabriel Kamga, a manifesté sa volonté de relancer ce projet dont l’accord-cadre a été signé en 2018 avec l’État gabonais, au cours d’une audience que lui a accordée le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, ce mardi 13 juin.

Le patron de Havilah Consolidated Resources a expliqué au membre du gouvernement que l’entreprise a vu ses activités ralenties à cause de la pandémie de Covid-19, ce qui ne lui a pas permis d’entamer la première phase d’expédition et d’exploitation de ce gisement. Selon les termes de l’accord, la société sud-africaine devait développer la mine de Milingui en trois phases. La première phase (2018-2022) devait permettre de réévaluer les réserves du gisement, de construire une voie d’évacuation du minerai d’une centaine de kilomètres jusqu’à l’océan Atlantique, et d’engager une production expérimentale.

« Pour rattraper ce retard, il faut employer de nouvelles techniques permettant de prendre et de convertir rapidement ce projet minier en exploitation », a déclaré son patron Gabriel Kamga. En 2022 déjà, les responsables de Havilah Consolidated Ressources avaient rencontré les autorités gabonaises pour leur manifester leur intention de relancer les négociations sur la mine de fer de Milingui. Présentée comme le deuxième plus grand gisement de fer du Gabon après celui de Belinga, cette mine dispose de réserves estimées à 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de minerai de fer à haute teneur. Le coût du projet est évalué à un milliard de dollars (environ 600 milliards FCFA)

Patricia Ngo Ngouem

Lire aussi:

Le Sud-Africain Havilah relance les discussions sur le Fer de Milingui, 2e plus grand gisement du Gabon

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.