Le Gabon est le 10e pays qui consomme le plus de champagne en Afrique selon le dernier rapport publié par le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC ou Comité Champagne) consacré aux statistiques de ventes de 2021.
Avec environ 2 millions d’habitants, le Gabon se positionne comme l’un des plus grands importateurs de cette boisson avec 163 429 litres de champagne de 75 cl achetés au cours de la période sous-revue pour une valeur de 3 millions d’euros (1,9 milliards de FCFA). Cette consommation est en hausse de 21% par rapport à celle de l’année précédente qui était de 133 990 litres.
Le Comité Champagne classe par ailleurs le Gabon 67e au niveau mondial et 3e dans la Cemac derrière le Cameroun (5e en Afrique) et le Congo (8e) et devant la Guinée équatoriale (21e), la Centrafrique (25e), et le Tchad (33e). Sur le plan continental, l’Afrique du Sud, le Nigeria et la Côte d’Ivoire sont les plus gros importateurs africains de champagne.
Selon les experts, cette tendance haussière des importations de champagne impacte négativement l’économie du fait de la réexportation des devises et, ne bénéficie cependant qu’aux producteurs occidentaux.
SG
Les responsables de la société African Diamond Incorporated (ADI) ont été reçues en audience ce 12 juin par le ministre des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, à Libreville. La société minière est allée présenter ses ambitions dans le développement et l’élaboration de l’industrie diamantifère forte, pérenne et capable de maximiser la production gabonaise.
Pour atteindre cet objectif, le ministre des Mines a recommandé à cette société de travailler en synergie avec la Société équatoriale des mines (SEM), qui détient et gère les participations de l’État gabonais dans les sociétés minières et le CPPK (Centre permanent du processus de Kimberley). Ce dernier a été créé en 2018 dans le but de lutter contre la circulation du diamant de conflits dans le pays entre autres. Cette collaboration « en parfaite synergie » permettra « de faire de notre pays le Gabon, un Hub sous-régional en ce qui concerne la valorisation dans toutes ses formes de nos pierres de diamants », a commenté la société créée en 2023 pour accompagner les opérateurs dans le secteur du diamant.
Implantée dans la zone d’investissement de Nkok, la société African Diamond Incorporated présente ses ambitions au ministre des Mines dans un contexte où le Gabon veut développer davantage cette filière. Il faut dire que le Gabon possède un potentiel diamantifère qui pour l’instant est exploité de manière artisanale. Selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), plusieurs sociétés, dont De Beers, Southernera (Canada) et Motopa (Australie), ont mené des campagnes d’exploration. Mais, l’exploration dans ce secteur a été suspendue pour le moment et ces permis ont depuis été rendus au domaine public.
SG
Air France prévoit d’augmenter la fréquence de ses vols commerciaux vers le Gabon. « Nous allons repasser, comme avant la crise (sanitaire liée à la Covid-19, Nldr), à 7 vols par semaine à partir du 19 juin jusqu’à la fin de l’été avec un Airbus A330, et le samedi, avec un avion plus gros pour faire face à la demande. Donc, on aura un Airbus A350 », a déclaré le patron d’Air France Afrique centrale, Éric Louveau, au sortir d’une audience ce lundi 12 juin avec le ministre des Transports, Auguste-Roger Bibaye Itandas.
Actuellement, la compagnie française dessert Libreville six fois par semaine, en raison d’un vol quotidien. En 2020, Air France avait été contrainte de réduire ses vols à destination du Gabon en raison des restrictions prises par le gouvernement gabonais pour éviter la propagation de la Covid-19, notamment la fermeture des frontières aériennes. Avant la pandémie, la compagnie française desservait l’aéroport international Léon Mba sept fois par semaine.
Le Gabon est une destination privilégiée pour Air France, qui y opère depuis plus de 70 ans. La compagnie française revendique 130 000 passagers transportés à l’année, et plus de 1 000 emplois directs créés dans le pays. Éric Louveau a rassuré le ministre des Transports de la volonté du groupe français à continuer à œuvrer pour offrir une meilleure expérience aux Gabonais, à travers de meilleurs services. À cet effet, le ministre Auguste-Roger Bibaye Itandas a rappelé que la sécurité, tant aérienne que sanitaire, est un impératif absolu.
P.N.N
La Banque mondiale et le ministère de l’Économie et de la Relance ont initié, lundi 12 juin à Libreville, une rencontre d’échanges avec des responsables des PME-PMI gabonaises dans le but d’améliorer leur accès à la commande publique et privée. Les opérateurs économiques ont notamment été outillés sur le mode d’accès aux financements des marchés publics financés par la Banque mondiale. Cet atelier d’information et de sensibilisation s’inscrit dans la volonté conjointe des deux parties de renforcer la compétitivité de ces entreprises.
« Les PME, PMI et consultants individuels de notre pays seront de plus en plus nombreux à répondre aux appels d’offres à soumissions lancés par le gouvernement dans le cadre des projets financés par le groupe Banque mondiale, ainsi qu’aux appels internationaux », a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Économie et de la Relance, Patrick Christian Ebe, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24. La représentante de la Banque mondiale au Gabon, Rose Kadet, a rappelé que son institution finance un certain nombre de projets à hauteur de plusieurs millions de dollars dans le pays.
Elle pense que ces projets sont une opportunité à saisir par les entreprises gabonaises « pour pouvoir gagner des marchés, créer des emplois et donner un peu de richesses dans le pays ». Selon les experts, les PME-PMI gabonaises restent peu compétitives et ont du mal à accéder au financement, en raison notamment de la complexité de la procédure de passation des marchés publics et les contraintes administratives afférentes. En outre, beaucoup de ces entreprises n’ont pas les moyens humains d’identifier et de répondre aux nombreux appels d’offres publiés dans leur secteur, ce qui est préjudiciable à leur développement.
Le Gabon a mis en place des mécanismes visant à créer un environnement favorable à l’éclosion et à l’expansion de ces entreprises sur toute l’étendue du territoire national. Le pays, qui a décidé de diversifier son économie, souhaite que les marchés publics profitent aux PME-PMI afin de consolider et de favoriser la croissance économique, de développer l’emploi, d’endiguer la pauvreté et de procurer davantage des entrées fiscales à l’État en vue de soutenir à terme ses efforts en faveur de tous.
P.N.N
Lire aussi:
Gabon veut attribuer des agréments aux PME-PMI pour inciter les gabonais à entreprendre
À Mayumba dans la province de la Nyanga, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a inauguré le 12 juin dernier le Centre d’appui à la pêche artisanale de la localité dénommé Capama.
« L’ouvrage s’étend sur 2 640 m2, dispose d’un pool administratif et technique de 10 pièces, de 16 places de vente, de 4 postes d’écaillage, d’un grand parking, ainsi que d’une chambre froide et d’une machine à glaçons dernière génération. Le Centre d’appui à la pêche artisanale de Mayumba répond aux standards internationaux en termes d’équipements », explique le ministère de la Pêche et de l’Économie maritimes.
Ce centre de pêche qui est un énième ouvert au Gabon, d’après ce département ministériel, vient davantage structurer et dynamiser l’intense activité de pêche artisanale qui se pratique à Mayumba dans un contexte où le Gabon travaille à la dynamisation de sa pêche artisanale hauturière. Ce, pour la diversification de son économie et le renforcement de sa sécurité alimentaire.
Le Gabon est un pays qui dispose d’importantes ressources halieutiques, et des conditions favorables au développement de la pêche comme de l’aquaculture. Malgré ces conditions favorables, la pêche reste une activité qui ne contribue que marginalement au développement du pays, soit environ 1,5 % au PIB national selon des chiffres officiels. Le Centre de pêche de Mayumba ainsi que d’autres centres en construction ou déjà fonctionnels dans le pays, devraient donc accroître la contribution de ce secteur à l’économie du pays.
SG
Lire aussi:
Le Gabon sollicite l’expertise ivoirienne pour développer sa pêche artisanale hauturière
Pénurie de poisson : le gouvernement réconcilie le Capal avec les mareyeuses de Libreville
Les bacheliers de la session 2023, les étudiants boursiers en changement de cycle et les étudiants non boursiers gabonais pourront faire leur demande de bourse en ligne pour le compte de l’année académique 2023-2024 entre le 26 juin et le 30 juillet prochain. C’est ce qu’a annoncé la directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, dans un communiqué rendu public ce lundi 12 juillet.
Elle précise que les bacheliers doivent effectuer leur demande en suivant « scrupuleusement » les étapes contenues dans la note circulaire du 4 novembre 2022, tandis que les étudiants doivent procéder en se conformant à la note circulaire n° 000030/PR/ANBG/DG/CTAA, toutes disponibles sur la page Facebook et le site Internet de l’ANGB. « Tout apprenant qui n’aura pas fait sa demande de bourse, dans les délais indiqués, ne pourra prétendre à une bourse d’études », prévient-elle.
La plateforme eBourses a été mise en place en 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la dématérialisation des dossiers de bourse étudiante voulue par le gouvernement en vue de simplifier le processus et le rendre accessible en ligne. Depuis lors, tout apprenant peut créer un compte et effectuer une demande de bourse depuis un ordinateur ou un Smartphone sans se déplacer, avec la possibilité de suivre l’évolution de son dossier. Ce qui permet un gain de temps et une meilleure gestion des dossiers, selon l’ANBG.
P.N.N
Lire aussi:
Année académique 2023-2024 : le Maroc offre 150 bourses d’études aux élèves et étudiants gabonais
Dimitri Kévin Ndjebi (photo) est le nouveau directeur général de la filiale gabonaise de BGFIBank, a annoncé la banque gabonaise ce 12 juin 2023. Le Gabonais a été désigné au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration tenue le 9 juin 2023, et prend ainsi le relais de Loukoumanou Waidi, qui a démissionné à la fin du mois de mai dernier après 4 années à la tête de la filiale. Ce dernier avait démissionné pour « pour des convenances d’ordre personnel ».
« Je suis très heureux de rejoindre l’équipe dirigeante de la filiale qui possède une expertise reconnue. Elle est leader du marché local et sacrée meilleure banque régionale d’Afrique centrale. Au niveau du Groupe, cette filiale a une position unique compte tenu de son professionnalisme historique », a commenté le nouveau Directeur général de BGFIBank Gabon.
Dans ses nouvelles fonctions, il sera assisté de Habib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint du pôle opérationnel, et Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint du pôle support.
Dimitri Kévin Ndjebi est un « pur produit » du Groupe BGFIBank. Celui qui a intégré cette banque en 2008 cumule dans le secteur bancaire 18 années d’expérience. Notamment, dans les domaines de la gestion des relations clientèle, du développement de fonds de commerce, du crédit, de la gestion des risques et du contrôle.
Au sein de la banque gabonaise, il a occupé plusieurs fonctions. Entre autres, celui de responsable de l’exploitation à la Banque de financement et d’investissement chez BGFIBank Gabon, directeur du Centre d’affaires de Port-Gentil… Avant sa nomination comme directeur général, il occupait le poste de directeur de l’exploitation du groupe bancaire depuis janvier 2023.
C’est donc une riche expérience dans le secteur bancaire qui devra lui être utile pour ses nouvelles fonctions. Ce, dans un contexte où le groupe bancaire gabonais compte au cours de cette année et même des années à venir, accélérer sa croissance. Le groupe BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021.
SG
Lire aussi:
« Désormais, je reviens au PDG (Parti démocratique gabonais) », a annoncé ce 12 juin 2023, Jonathan Bignoumba le 4e vice-président du parti Les Démocrates, parti dirigé par l’ancien président de l’Assemblée nationale (1997-2016), Guy Nzouba Ndama. Une annonce faite devant le président de la République Ali Bongo Ondimba et le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze à Moulengui Bindza, localité de la Nyanga dont il est le maire. C’était au cours de la tournée républicaine du chef de l’État dans ladite localité.
Jonathan Bignoumba suit ainsi les pas de plusieurs anciens membres de ce parti qui ont déposé leur démission au cours de l’année 2022. Notamment, Vincent Ella Menie, l’ancien secrétaire général du parti Les Démocrates, Maxime Ondimba l’ancien maire de la commune de Medouneu, qui a démissionné le 4 mars 2022 avant d’être nommé au Haut-commissariat de la République. Aussi démissionnaires, l’ancien maire de Mouila, Jean Norbert Diramba et l’ancien député du 1er arrondissement de Tchibanga, Jean-Pierre Doukaga Kassa. Ces deux derniers sont depuis 2022 ministres respectivement du Tourisme et de l’Économie numérique.
C’est donc une nouvelle défection dans les rangs de ce parti d’opposition à environ deux mois des prochaines élections politiques au Gabon.
SG
Lire aussi:
Au Gabon, Ivindo Iron SA, la filiale du géant minier australien Fortescue Metals Group, a attribué à Capital un nouveau contrat de services de terrassement et de concassage à la mine de fer de Belinga, l’un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde situé dans le nord-ouest du pays. L’entreprise britannique de services miniers en a fait l’annonce dans un communiqué publié ce lundi 12 juin.
Elle précise que ce contrat d’une durée maximale de 5 ans générera environ 30 millions de dollars de revenus par an « une fois pleinement opérationnel ». Pour mener ces différentes activités, Capital affirme qu’elle utilisera l’équipement existant et qu’elle est en train d’acheter environ 15 millions de dollars d’équipement supplémentaire.
L’entreprise prévoit désormais des dépenses en capital comprises entre 65 et 75 millions de dollars en 2023, contre 50 à 60 millions de dollars auparavant. « Nous sommes ravis d’avoir remporté le contrat de service d’extraction et de concassage à Ivindo. C’est notre deuxième important contrat de services miniers, et poursuit notre stratégie de diversification de nos sources de revenus grâce à une offre de services élargie. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec Ivindo Iron pour étendre notre relation des services de forage à l’exploitation minière et services de concassage, et assurer une montée en puissance rapide sur ce gisement de classe mondiale », a déclaré le PDG de Capital, Peter Stokes, cité dans le communiqué.
L’entreprise anglaise cotée en bourse à Londres a annoncé plus tôt cette année avoir obtenu un contrat de service de circulation inversée et de forage au diamant de trois ans avec Ivindo. Capital indique également avoir augmenté son crédit renouvelable de 25 millions de dollars à 50 millions de dollars. Ce qui, dit-elle, lui donnera une plus grande flexibilité pour avancer rapidement sur de nouvelles opportunités de croissance et représente un niveau de maturité plus élevé pour l’entreprise.
Patricia Ngo Ngouem
Lire aussi:
Fer de Belinga : Le début de l’exploitation annoncé pour le second semestre 2023
La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) dit ne pas être responsable de la pénurie du sucre observée dans le marché gabonais. Ginette Lalet, la directrice commerciale de cette entreprise, filiale du français Eramet, vient de faire une mise au point à ce sujet.
« Toutes les commandes de transport reçues des logisticiens de Franceville à Owendo ont été satisfaites sans exception. La Setrag ne peut donc assumer la responsabilité d’une quelconque rupture de sucre, car sa distribution dans les surfaces de vente ne relève pas de notre champ de compétence. C’est le logisticien ou le client qui en assume l’entière responsabilité… », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à la presse locale.
À l’en croire, la Setrag ne se limite qu’au transport des marchandises de ses clients. Et depuis la reprise du trafic ferroviaire le 4 mai dernier, il n’y a aucun stock de sucre en attente de transport ou en souffrance dans ses locaux. « Toutefois, au départ d’Owendo, nous avons reçu une commande de transport de 10 wagons pour transporter des intrants qui servent à la production de sucre lesquels sont arrivés à Moanda », poursuit-elle.
Elle explique également que la Setrag a acheminé le 29 mai dernier, d’Owendo pour Moanda, 11 autres wagons (33 conteneurs). « Nous espérons que notre client, qui je le répète, n’est pas le fabricant, chargera le produit en rupture dans ces conteneurs pour juguler la pénurie actuelle dont Setrag n’est pas comptable », soutient-elle.
Cette sortie de Ginette Lalet avait pour but de répondre au directeur général de la Sucrerie africaine (Sucaf Gabon), Chrisos Longho, qui, dans un entretien avec la presse locale au mois de mai dernier, avait affirmé que la pénurie du sucre est causée entre autres par les difficultés liées au transport ferroviaire. Le DG de Sucaf avait accusé la Setrag de ne pas leur donner la possibilité « d’évacuer les conteneurs qui sont aujourd’hui sur les plateformes ».
La pénurie de sucre dure depuis quelque temps à travers le pays. Une situation qui entraîne la hausse des prix dans le marché. De ce fait, le kilogramme de cette denrée est vendu actuellement à 1 500 FCFA contre un prix officiel homologué de 925 FCFA.
SG
Lire aussi:
Sucres : le mauvais état des voies de transport crée la pénurie et explose les prix au Gabon