Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac) vient de publier un communiqué selon lequel, elle a appris avec « étonnement » la signature et la publication du décret migratoire qui étend, entre autres, l'interdiction d'entrée sur le territoire des Etats-Unis d'Amérique à tous les ressortissants de la République du Tchad, un de ses Etats de ses membres.

« Face à cette situation inattendue et incompréhensible, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale exprime sa solidarité envers la République du Tchad qui est l'un de ses membres les plus engagés dans la lutte contre le terrorisme en général et contre Boko Haram en particulier », relève la Ceeac. Elle ajoute que le Tchad est également l'un des pays les plus sûrs, reconnu par tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux, et qui joue un rôle majeur dans la sécurisation de la zone sahélo-saharienne et la stabilisation de la région du Lac Tchad.

La Ceeac déplore donc l'inclusion de cet Etat membre dans la liste des pays dont les ressortissants sont interdits d'entrée sur le territoire américain. Elle demande aux autorités américaines de saisir la disponibilité et la volonté réaffirmées de l'Etat tchadien à travailler étroitement pour aplanir tous les malentendus techniques et diplomatiques possibles entre les deux pays, afin d'éviter l'entrée en vigueur dudit décret ce 19 octobre 2017.

Enfin, en espérant une normalisation rapide des relations bilatérales entre le Tchad et les Etats-Unis d'Amérique, ainsi que le retrait dans les meilleurs délais du Tchad de cette liste de pays incriminés,  la Ceeac remercie les Etats-Unis d'Amérique pour l'appui multiforme apportés à la sécurité et au développement de l'Afrique centrale. L’instance communautaire renouvelle sa disponibilité à travailler encore pour que cette coopération se renforce davantage.

S.A

Le Gabon est pleinement engagé dans la dynamique de l’éradication de la poliomyélite, amorcée depuis l’Assemblée mondiale de la santé tenue à Genève en 1988. Depuis lors, la lutte contre cette maladie s’est intensifiée dans le pays, avec une campagne supplémentaire de vaccination chaque année.

Ce 18 octobre 2017, Sylvia Bongo Ondimba (photo), la Première Dame du Gabon, a pris une part active au lancement de la septième campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, initiée depuis 2014.

Pour la présente campagne, l’objectif fixé est de vacciner près de 357 297 enfants âgés de zéro à cinq ans, dans les neuf provinces du pays. L’opération va mobiliser près de 2014 agents vaccinateurs, 311 superviseurs et 579 mobilisateurs sociaux formés pour la circonstance.

Ils vont sillonner les villes, les villages et les cantons du Gabon, pour administrer gratuitement les deux gouttes de vaccin nécessaires à la protection des enfants. Et, outre les structures de santé, cette action sera menée dans les établissements scolaires et les maisons, au plus près des populations.

La campagne est encadrée par le ministère de la Santé publique et de la Population, en partenariat avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) et le Rotary international.

Par ailleurs, cette campagne de vaccination devrait permettre d’atteindre l’objectif d’éradication de la poliomyélite au Gabon. Car, c’est en décembre 2017, que le pays devrait présenter son dossier de certification comme pays libre de cette maladie, auprès de la Commission régionale de certification de l'éradication de la poliomyélite en Afrique.

Stéphane Billé  

A la faveur d’une rencontre avec le personnel de son département ministériel ce 18 octobre, le ministre d’Etat, en charge de la Foret, de la Mer et de l’Environnement, Pacôme Moubelet Moubeya a annoncé les grands axes de son action. 

Il s’agit notamment de : dynamiser la transformation du bois et permettre au Gabon de devenir un acteur majeur dans la production de bois tropical transformé à l’horizon 2025 ; de lutter contre la pauvreté et le changement climatique et d’impliquer les populations locales dans la gestion durable des ressources.

S’agissant de la gestion des concessions forestières, avec l’intégration de l’ensemble des permis forestiers dans le processus d’aménagement, M. Moubelet Moubeya a promis un meilleur suivi et contrôle de la mise en œuvre des documents d’aménagement sur le terrain.

Pour les industries du bois, il a souligné l’urgence de régulariser la situation administrative des acteurs de la filière Forêt-bois ; d’évaluer la chaine de valorisation de la ressource depuis l’exploitation forestière jusqu’à la commercialisation et de mettre à disposition un cadre législatif et réglementaire révisé. «Toutes ces initiatives répondent à l’objectif d’accroître de manière significative, la contribution du secteur des pêches, des forêts et de l’environnement au Produit intérieur brut (PIB) et de promouvoir le développement durable. », a-t-il déclaré.

Au sujet de la gestion durable des écosystèmes aquatiques, il a annoncé une «une attention particulière doit l’attention doit être portée sur les principes de prévention, de conservation et de réparation des milieux aquatiques face aux activités anthropiques qui sont exercées directement ou indirectement».

Avant de conclure ses propos, Pacôme Moubelet Moubeya a invité ses collaborateurs à changer de paradigme et de mode opératoire dans la façon de travailler. Sur ce point, il a mis en garde : « Vous devez le savoir, le comprendre, tout abus de biens publics, toute forfaiture ou concussion, (…), avérés, entraineront immédiatement (…) l’engagement des mesures disciplinaires et des procédures judiciaires selon les cas. », a-t-il conclu.

Stéphane Billé

Le Consortium de câble sous-marin Africa Coast to Europe (ACE), dont 18 pays forment le sous-comité opération et maintenance, travaille jusqu’au 20 octobre à Libreville, sur la revue financière des activités de l’exercice 2016,  le budget 2018, ainsi que la maintenance du système de câble sous-marin, question d’aboutir à une réduction de la fracture numérique sur le continent.

Pour certains opérateurs des TIC présents à ce conclave auquel prennent également part 33 personnalités, «le câble ACE permet d’améliorer significativement l’accès à la connexion aux populations gabonaises, et de réduire la fracture numérique, notamment entre le Gabon et le reste du monde. Il apporte au pays de nouveaux services à valeur ajoutée, tels que la télémédecine, la télévente et le développement d’une économie du numérique».

Pour les pays de ce sous-comité, les relations avec les fournisseurs, de même que l’exploitation du câble ACE, actuellement assurée par les compagnies 2OCMA et Alcatel Sub-Marine, seront aussi au menu des échanges avec les experts.

D’après l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), la venue du câble ACE au Gabon a permis de réduire les coûts d’accès aux services Internet dans le pays.

«La plateforme ACE ouvre également des perspectives aux jeunes gabonais, notamment en termes d’emplois. C’est à ce câble que l’on doit la réduction du coût de la connexion Internet au Gabon.», souligne un fournisseur de services Internet.

SeM

Pour donner la chance aux jeunes d’acquérir l’expérience professionnelle et de contribuer à la création d’emplois par le biais de projets bancables, la société Total marketing Gabon, vient de conclure avec le Fonds d’aide à l’insertion des jeunes, un accord visant à favoriser l’apprentissage des jeunes en quête d’expérience professionnelle dans ses services.

D’après la compagnie, bien que la situation économique du pays soit défavorable et marquée par une atonie du marché, les jeunes qui répondent aux qualifications et besoins de la société, bénéficieront d’un apprentissage de 6 mois à 2 ans au sein de l’entreprise.

«Nous constatons que depuis un certain temps, arrivent à l’Office nationale de l’emploi, des offres d’emplois qui requièrent généralement une expérience professionnelle ; or l’expérience professionnelle ne se décrète pas mais s’acquiert.», explique le directeur général de l’Office national de l’emploi, Hans Landry Ivala.

L’apprentissage qui s’adresse à un maximum de 15 jeunes, portera sur la logistique, l’ingénierie, le commerce et le marketing.

SeM

En droite ligne de la réduction du train de vie de l’Etat actée dans le Plan de relance de l’économie, ainsi que dans le cahier des charges conclu avec la communauté des bailleurs dans le cadre de la facilité élargie de crédit, le gouvernement vient de faire un pas de plus vers la maîtrise des dépenses publiques et le gaspillage des ressources budgétaires.

Le ministère du budget et des comptes publics, qui vient de demander la restitution des véhicules indûment détenus par des agents publics et autres fonctionnaires, a informé par voie de communiqué que «les ordonnateurs du budget de l’Etat et les engagements des dépenses relatives aux achats de véhicules pour les administrations publiques sont suspendus».

La levée de suspension, renseigne le communiqué du ministre, ne pourra intervenir qu’à l’issue de l’opération de recensement et d’expertise du parc automobile de l’Etat, actuellement en cours. Les recommandations et suggestions qui en découleront permettront, selon les autorités, de mieux apprécier les futures acquisitions de matériel roulant.

Dans le cadre de cette opération, le ministère du budget demande à tout agent «qui n’exerce plus la fonction au titre de laquelle le véhicule lui a été initialement attribué et qui n’a pas été nommé à une autre fonction au sein du même département ministériel, (…) de restituer ledit véhicule auprès de la direction du patrimoine administratif de la direction générale du budget et des finances publiques, avant le 30 novembre 2017».

SeM

Après le Tchad au mois d’août dernier, c’est au tour de la République centrafricaine (RCA) d’ouvrir intégralement ses frontières aux ressortissants de la Communauté économique  et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

En effet, le 13 octobre 2017, le ministre centrafricain de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique, Henri Wanzt-Linguissara, a signé une note circulaire portant sur la « matérialisation de la libre circulation des ressortissants de la Cemac, en application de la décision des chefs d’Etat lors de leur sommet extraordinaire du 26 juin 2013 ».

Selon cette note, il est porté à la connaissance des responsables des administrations en charge de la gestion des frontières terrestres, aériennes et fluviales que « la libre circulation des ressortissants des six Etats membres de la Cemac est intégrale sur l’ensemble du territoire communautaire ». Ceci à compter de la date de signature de la circulaire.

Tout ressortissant de l’un des Etats ci-après : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad, détenteur d’une pièce d’identité sécurisée (passeport ou carte nationale d’identité) en cours de validité, n’est plus soumis à l’obligation de visa d’entrée ou d’autorisation de sortie, pour tout séjour ne dépassant pas trois mois en territoire centrafricain.

Pour rappel, dans la sous-région, seuls le Gabon et la Guinée équatoriale tardent à appliquer la libre circulation des personnes et des biens. La Commission de la Cemac envisage même des sanctions contre ces deux Etats.

Sylvain Andzongo

A travers le concept ‘’Programme Elite’’, la Bourse de Casablanca va soutenir les Petites et moyennes entreprises gabonaises pour un meilleur accès au marché des capitaux. Une rencontre dans ce cadre a eu lieu, le 16 octobre dernier, entre le Directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji (photo) et le ministre du Pétrole,  Pascal Houangni Ambourouet.

Selon Karim Hajji, le programme a pour objectif de combler l’écart entre les exigences du marché des capitaux et la réalité des entreprises et notamment les PME. Il s’agira ainsi d’offrir la possibilité aux entreprises gabonaises de bénéficier de ce  ‘’Programme Elite’’, qui prévoit un accès vers les marchés des capitaux.

Pour la mise en œuvre de programme, en sa qualité d’ancien Directeur général de la Bourse régionale de valeurs d’Afrique centrale (BVMAC), Pascal Houangni Ambourouet se chargera du recensement des PME éligibles. L’enjeu étant tout simplement de les amener progressivement à la sous-traitance, avec les multinationales «directement», et non plus avec des intermédiaires.

L’accompagnement du ‘’Programme Elite’’ se fera en diverses phases. La première appelée, « Get Ready » sera dédiée à la formation des dirigeants et actionnaires des entreprises sélectionnées.

La seconde, «Get Fit», sera celle de la préparation. Durant une période donnée, les entreprises évalueront les lacunes de leur système organisationnel et financier, en vue de prévoir les mesure de changements nécessaires pour améliorer leur attractivité vis-à-vis des investisseurs.

Quant à la troisième phase, « Get Value », elle sera celle de la mise en valeur. Elle permettra aux entreprises d’accéder à de nouveaux marchés, à de nouvelles opportunités de networking et à des options diversifiées de financement.

Tout au long du processus, des conseillers aideront les entreprises à travailler sur leur propre levée de fonds. En définitive, le grand avantage du concept ’Programme Elite’’, réside dans le fait que «les PME qui seront labélisées, pourraient être cotées en bourse, grâce à ce réseau qui compte aujourd’hui « 650 entreprises à travers le monde.», a tenu à préciser, Karim Hajji.

Stéphane Billé  

On connait désormais les termes de l’accord conclu, il y a quelques jours, entre l’Etat gabonais, Olam Gabon filiale de la singapourienne, Olam international et la société française, Bolloré Transport & Logistics.

En effet, les informations fournies par une source proche de la présidence gabonaise ont été confirmées, le 14 octobre par le PDG d’Olam Gabon, Gagan Gupta, à la faveur d’un entretien accordé à la presse.

Dans cet entretien, Gagan Gupta a été on ne peut plus clair.

Pour mémoire, Bolloré Africa Logistics, qui disposait d’une  concession de gestion et d'exploitation exclusive du port d’Owendo, reprochait à l’Etat gabonais d’avoir signé une autre convention avec la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) pour la construction et la gestion d’un nouveau port en eau profonde, à Owendo. Suite aux «menaces de poursuites judiciaires» de Bolloré, il lui a été concédé la gestion du terminal à conteneurs via sa filiale, la Société de terminaux des conteneurs du Gabon.

Cette accord prévoit donc que la GSEZ s’occupera uniquement des marchandises conventionnelles, du vrac, solide et liquide, et fournira des services logistiques efficaces et rapides.

La présence fort remarquée de Cyrille Bolloré, patron de la filiale Bolloré Transport & Logistics, à cette cérémonie d’inauguration, aux côtés du président de la République, Ali Bongo Ondimba et de Gagan Gupta témoignait donc de ce règlement dirait-on, à l’amiable.

Stéphane Billé  

Pour l’exercice 2018, les investisseurs qui auront porté leur choix sur le Gabon, bénéficieront de nouvelles exonérations fiscales pendant une durée de cinq ans, en vue de les inciter à réaliser de gros investissements dans le pays.

Il s’agit de la taxe sur la valeur ajoutée et de l’impôt sur les sociétés.

Seulement, les conditions d’éligibilité à ce nouveau régime ouvrent l’accès aux opérateurs économiques capables de réaliser des investissements de l’ordre de 10 milliards de Fcfa et susceptibles de créer 100 emplois qui profiteront aux Gabonais.

Autre conditionnalité, l’entreprise soucieuse de bénéficier de ce régime, devra construire un siège au Gabon et ne pas solliciter un autre régime dérogatoire.

Cette mesure qui vise à attirer des capitaux étrangers dans le pays, s’intéresse en premier aux gros investisseurs dans les domaines de l’industrie, l’énergie ou encore l’agriculture.

SeM

 

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